2.1.2.
2.1.2. La phase luthéale = phase postovulatoire.
La phase luthéale = phase postovulatoire.
À l'ovulation, il y a rupture du follicule et expulsion de l'ovocyte entouré de quelques cellules folliculaires.
Les cellules de la granulosa envahissent la cavité, grossissent et se chargent d'une substance jaunâtre. Des
capillaires sanguins s'y développent. Le follicule devient alors le corps jaune.
Le corps jaune commence à dégénérer 8 à 10 jours après l'ovulation.
Les règles sont associées à la dégénérescence complète du corps jaune. Enfin, de nouveaux follicules sont
recrutés et un nouveau cycle commence.
Remarque : si l'ovocyte est fécondé, le corps jaune persiste et les cycles ovariens sont interrompus.
2.2.
2.2. Le cycle des hormones ovariennes.
Le cycle des hormones ovariennes.
2.2.1.
2.2.1. Les hormones ovariennes sécrétées sont des œstrogènes et de la progestérone.
Les hormones ovariennes sécrétées sont des œstrogènes et de la progestérone.
Durant la phase folliculaire, seul l'œstradiol est sécrété.
Environ 48 heures avant l'ovulation, sa concentration est maximale : c'est le pic d'œstradiol. Sa concentration
chute ensuite, pour retrouver pendant la phase lutéale, des valeurs comparables à celle du début du cycle.
La progestérone commence à être sécrétée faiblement 48 heures avant l'ovulation pour atteindre un maximum au
milieu de la phase lutéale, soit 5 à 8 jours après l'ovulation.
2.2.2.
2.2.2. Il y a corrélation entre le cycle ovarien et le cycle des hormones ovariennes.
Il y a corrélation entre le cycle ovarien et le cycle des hormones ovariennes.
l'accroissement des follicules qui sécrètent l'œstradiol,
s'accompagne donc d'une augmentation de la
concentration de cette hormone.
À partir du milieu de la phase folliculaire, le follicule
dominant assure la quasi totalité de la production
d'œstradiol. L'arrivée à maturité du follicule se traduit
par un pic d'œstradiol 48 heures avant l'ovulation.
Après l'ovulation, le corps jaune produit de la
progestérone et de l'œstradiol, la dégénérescence du
corps jaune entraîne l'arrêt total de la sécrétion de
progestérone et une très forte diminution de celle
d'œstradiol.
2.3.
2.3. Les conséquences du cycle des hormones ovariennes.
Les conséquences du cycle des hormones ovariennes.
2.3.1.
2.3.1. Pendant la phase folliculaire.
Pendant la phase folliculaire.
La sécrétion croissante d'œstradiol assure la régénération de la muqueuse utérine, notamment son
épaississement et la formation des glandes utérines. De plus, le pic d'œstradiol :
–conduit à la production de mucus cervical par le col de l'utérus ; ce mucus est perméable aux spermatozoïdes
(page 320),
–augmente les contractions du muscle utérin, ce qui facilite l'ascension des spermatozoïdes vers les trompes,
lieu de la fécondation.
L'œstradiol favorise donc la fécondation après l'ovulation.
2.3.2.
2.3.2. Pendant la phase lutéale.
Pendant la phase lutéale.
La progestérone rend le mucus cervical imperméable aux spermatozoïdes et aux microbes, de plus elle inhibe les
contractions de l'utérus.
En coopération avec l'œstradiol, elle stimule la sécrétion du lait utérin par les glandes utérines devenues
fonctionnelles. Cela peut permettre la nidation et le début de la gestation.
En absence de fécondation, le corps jaune dégénère et cesse de sécréter ses hormones 14 jours après l'ovulation,
ce qui entraîne l'élimination partielle de la muqueuse utérine et des capillaires sanguins qui l'irriguent : ce processus
est à l'origine des règles.
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