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Une faible part est également captée par le privé libéral (4,48M$), en contrepartie de prestations
(achat de consommables et de réactifs par les structures publiques de soins ; prise en charge du coût
de certaines interventions effectuées dans le privé libéral au bénéfice de fonctionnaires).
A l’intérieur du système public, les ressources sont très inégalement réparties : les établissements
centraux mobilisent 40% de la DPS (soit 129/320M$). Cette somme, rapportée à la population
urbaine représente 40$ PPA dans les PRI et 12 $ PPA dans les PMA. La part de la DPS disponible
pour financer le reste (à savoir le fonctionnement des structures de soins primo-secondaires, les SSP
et le fonctionnement de l’Administration est de 108M$ dans les PRI, soit 22$ PPA et 82M$ dans les
PMA, soit moins de 3$ PPA.
Emploi de la DPS dans le système public (1)
Répartition de la DPS
entre les trois systèmes de santé Etablissements centraux Autres établissements et activités
Total
(2)
Public
(3) PNL Privé
libéral Total % DPS $ par
urbain Total % DPS $ par
habitant
PRI * 202 198 0,95 2,76 90 45% 40,3 108 54,70% 22,15
PMA * 128 122 5,26 1,72 39 32% 12,0 83 67,90% 2,8
Ensemble 330 320 6,21 4,48 129 40% 23,6 191 59,70% 5,57
(1) Compilation des lois de finance des Etats, année 1989 (2) Montant de la DPS en millions de $;
(3) DPS PPA : Congo 278$, Djibouti 385$, Gabon 960$, Maurice 425$ (4) DPS PPA : Burkina Faso 29$, Burundi 28$, Niger 34$, Rwanda 43$
(5) PNL : Système Privé non Lucratif
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Les Ressources de Prévoyance pour la Santé (RPS) sont estimées à 106,63M$ dans les PRI et à
21,25M$ dans les PMA, soir respectivement 234$/salarié dans les PRI et 45$/salarié dans les PMA.
L’ essentiel des RPS (104/106M$) est utilisé dans le PNL pour le fonctionnement des structures de
soins des organismes de protection sociale et des entreprises.
La part captée par le privé libéral est importante (22,65M$). Il s’ agit de dépenses engagées par les
entreprises au profit de certains salariés (dépenses pharmaceutiques, consultations médicales, frais
d’actes de laboratoire et de radiologie, frais d’actes et de séjours dans les cliniques).
La part captée par le système public est faible (1,05M$) parce que le cadre réglementaire n’ incite
pas les établissements de soins à facturer les prestations aux entreprises. Le montant retenu dans
cette étude correspond à ce qui a été facturé aux entreprises par les établissements centraux, pour
des actes et des séjours hospitaliers concernant des salariés.
(1)
Montant des
RPS(2)
Répartition des RPS entre les systèmes Pays Caisse Nombre de
branches
Taux de
cotisation
Cotisation
santé
Public PNL Privé libéral CONGO CNSS 1986 3 18,60% non
PRI (3) 106,63 0,74 86,84 19,05 DJIBOUTI SMI 1981 4 19,70% 4%
PMA (4) 21,25 0,31 17,34 3,6 GABON CNSS 1975 4 22,10% 4,60%
Ensemble 127,88 1,05 104,18 22,65 MAURICE NPS 1981 1 6,20% non
BURKINA CNSS 1972 3 23,00% non
BURUNDI INSS 1972 4 7,50% 4200 FBU
NIGER CNSS 1962 3 14,50% non
(1) Source : compilation des comptes de gestion des organismes de protection
sociale et informations fournies par les entreprises, année 1989
(2) Montant des RPS en millions de $ ;
(3) PRI : Congo, Djibouti, Gabon, Mauritius ;
(4) PMA : Burkina Faso, Burundi, Niger, Rwanda. RWANDA CNSS 1974 3 5,00% non
Les RPS proviennent de trois sources :
1. Les cotisations obligatoires pour le financement de prestations de santé (tableau 6). Elles sont
rares et (Djibouti, au Gabon et au Burundi), faibles (4%) et excluent l'hospitalisation qui représente
le poste le plus important. Les salariés du secteur privé sont les seuls bénéficiaires de cette
couverture partielle des prestations de santé. Les fonctionnaires et militaires qui bénéficient de la