Lorsqu’il se produit une catastrophe… (suite)
Conseils pratiques pour composer avec le stress
1. Sachez reconnaître que vos réactions
physiques, mentales et émotionnelles sont
normales face à un événement anormal.
2. Établissez une routine quotidienne. En
adoptant des activités familières, vous
éprouverez un sentiment de confort.
3. Mangez sainement, faites de l’exercice et
veillez à vous reposer suffisamment.
4. Passez du temps en compagnie d’autres
personnes, soit votre famille ou des amis.
Avec le soutien d’autres personnes, il est plus
facile de composer avec le stress.
5. Partagez vos expériences et sentiments avec
d’autres. Soyez ouverts à ceux qui éprouvent
le besoin d’exprimer leurs sentiments.
6. Prenez le temps nécessaire pour vivre le deuil
ou la perte que vous avez subie. Pleurer est
une réaction normale et acceptable…
7. Établissez des rituels ou livrez-vous à d’autres
activités symboliques qui favorisent
l’expression de vos sentiments.
8. Trouvez des façons de vous détendre et de
vous faire plaisir : faire une promenade,
écouter de la musique apaisante, prendre un
bain chaud.
9. Limiter vos responsabilités. Si vous en faites
trop, tâchez de redéfinir vos priorités et de
vous en tenir à l’essentiel. Demandez-vous :
« Qu’est-ce que je peux accomplir aujourd’hui
qui fera une différence? »
10. Ne vous culpabilisez pas; comprenez que vous
ne pouvez pas tout contrôler.
Aider les enfants à composer avec le stress
1. Prenez le temps d’écouter votre enfant.
Encouragez-le à exprimer ses sentiments et
préoccupations. Sachez reconnaître les
sentiments de votre enfant et dites-lui qu’il est
normal de se sentir bouleversé ou triste par un
événement malheureux ou effrayant.
2. Comprenez l’impact de vos propres réactions
sur votre enfant. Rassurez votre enfant en lui
disant qu’il est en sécurité avec vous.
3. Suivez une routine quotidienne. Les activités
familières procurent un sentiment de confort et
d’assurance.
4. Limitez l’exposition médiatique à l’événement.
Les enfants plus jeunes ne saisissent souvent pas
les mots qu’ils entendent et sont plus
susceptibles d’emmagasiner les images.
5. Répondez honnêtement aux questions de votre
enfant, tout en tenant compte de son niveau
d’intérêt et de compréhension.
6. Les enfants plus âgés voudront peut-être savoir
comment ils peuvent aider. Offrez-leur des
suggestions, comme participer bénévolement à
des activités de collecte de fonds.
7. Encouragez la participation à des rituels, des
cérémonies commémoratives ou d’autres
activités symboliques.
Quand faut-il consulter un professionnel?
Certaines personnes ont parfois besoin d’une aide
complémentaire pour faciliter leur rétablissement
après un événement traumatique. Cela dépend de la
gravité de l’événement, du taux d’exposition à
l’incident, de la gravité de la menace à la vie, des
antécédents de traumatisme antérieur et de la
présence de problèmes psychologiques préexistants.
Une aide professionnelle peut s’avérer nécessaire si,
dans les trois mois suivant l’incident, une personne
continue d’éprouver les problèmes suivants :
un sentiment de peur presque constant
des rappels d’images, des cauchemars ou des
souvenirs intrusifs de l’événement traumatique
un désengagement de ses activités habituelles et
une incapacité de travailler et d’assumer ses
responsabilités familiales
des difficultés relationnelles
la consommation d’alcool ou de drogues pour
composer avec le traumatisme.
Si vous croyez que vous, ou quelqu’un que vous
connaissez, avez besoin d’aide ou de soutien,
communiquez dès maintenant avec votre conseiller
de PAE.
Services à la famille offre de l’aide confidentielle et professionnelle portant sur diverses
questions personnelles et liées au travail. Pour en savoir plus sur votre PAE, composez le
1 800 390 3258.