Feuille d`information « alcool » (moniteurs)

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Etre sain et loyal avec « cool and clean »
La consommation d’alcool
sans risque
Les boissons alcoolisées sont à la fois des stimulants et des produits addictifs. Le danger
de dépendance est particulièrement élevé si l’alcool est utilisé à mauvais escient pour
oublier le stress et les soucis ou pour s’enivrer. Etre fair-play avec son propre corps
veut dire : Si je bois de l’alcool, je le fais sans me nuire et sans nuire aux autres !
L’alcool n’est pas cool
Les motivations pour recourir à l’alcool sont multiples et diverses : le plaisir fait partie des motivations
qui ne posent pas de problème. Il arrive toutefois souvent que les jeunes boivent pour augmenter leur «
facteur flirt » et se sentir relax et détendus, ou encore
pour se prouver qu’ils sont également tout à fait performants lorsqu’ils sont sous l’influence de l’alcool.
Ces motivations sont justement un piège : L’alcool ne
rend pas les jeunes plus cool, il les déconcentre et les
conduit à agir sans réfléchir.
Etre fort ce n’est pas boire beaucoup, mais réussir à
résister à la tentation de consommer de l’alcool.
Les engagements de « cool and clean »
Dire non, c’est vraiment cool
La plupart du temps, les jeunes ont tendance à
s’adonner à une consommation risquée lorsqu’ils
cherchent à s’amuser, à s’euphoriser ou à oublier
leurs problèmes. Comment faire en sorte que la consommation d’alcool reste sous contrôle lors de soirées où les participants boivent ? Ce n’est pas simple
car souvent, les buveurs n’ont pas conscience du problème que constitue la consommation d’alcool : Ils ne
voient aucune raison de renoncer à en boire. Dans un
tel contexte, il faut avoir beaucoup d’assurance pour
boire de l’alcool sans courir de risque, voire pour y
renoncer totalement.
Pour avoir de bons résultats, je n’ai pas besoin de consommer des produits addictifs qui mettent ma santé
en danger. De ce fait, je suis la déclaration « Si je bois
de l’alcool, je le fais sans me nuire et sans nuire aux
autres ! ».
1. Je veux atteindre mes objectifs !
(sport des j­eunes)
Je veux accéder à l’élite !
(sport de performance de la relève)
2. Je me comporte avec fair-play !
3. Je réussis sans dopage !
4. Je renonce au tabac !
5. Si je bois de l’alcool, je le fais sans me nuire
et sans nuire aux autres !
6. Je... / Nous… !
(formulation d’un engagement personnel)
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Consommation d’alcool et santé
L’alcoolisme
La transition entre la consommation d’alcool et la dépendance à l’alcool est imperceptible. En Suisse, on compte
environ 280 000 alcooliques. La consommation élevée et
régulière d’alcool a de multiples répercussions. Outre les
problèmes physiques, elle peut engendrer des accidents,
des comportements irrespectueux, etc. On estime à un
million le nombre de personnes vivant dans l’entourage
très proche d’un alcoolique, parmi lesquelles les partenaires mais également de nombreux enfants. Les signes
d’une consommation d’alcool problématique et d’une
dépendance peuvent être les suivants :
• Une envie d’alcool quasiment irrépressible.
• La nécessité d’augmenter la dose pour obtenir l’effet
souhaité.
• La négligence d’autres intérêts au profit de l’alcool.
• L’arrêt ou la diminution de la consommation d’alcool
engendre des symptômes de sevrage (nervosité, troubles de la concentration et du sommeil, sudation
intense ou tremblements).
A propos : En Suisse, environ 3500 personnes meurent
chaque année des suites d’une consommation d’alcool.
Consommation d’alcool sans risque
Qu’entend-on par consommation modérée, sans risque ?
La réponse est simple :
• Pour les hommes : pas plus de 2 verres standard par
jour.
• Pour les femmes : pas plus d’un verre standard par
jour.
1 verre de schnaps = 1 verre de vin = 1 bière pression
Les femmes supportent moins bien l’alcool que les
hommes. Leur poids est inférieur, leur corps contient
moins d’eau et leur métabolisme assimile moins bien
l’alcool.
Effets secondaires
Les risques liés à une consommation
excessive d’alcool sont aussi sérieux
que ceux liés au tabagisme.
La consommation excessive d’alcool
favorise l’embonpoint, car l’alcool
contient énormément de calories.
Une bière pression contient environ
140 calories (kcal). Celui qui consomme trois bières pression en une
soirée ingurgite donc quelque 420
kcal. Cela correspond presque à une
tablette de chocolat. En outre, la bière
ouvre l’appétit.
Le vin et le schnaps ont une valeur
énergétique encore bien plus élevée
que la bière. Un verre de vin contient
environ 70 kcal, et le schnaps contient environ 250 kcal par décilitre,
selon le type.
L’alcool chez les jeunes
Si tu as envie de savoir si tu es dépendant, fais le
test sur www.coolandclean.ch/alcool. Sur ce site Internet, tu découvriras également quels sont les effets du taux d’alcoolémie sur ton comportement.
Ils ont un goût sucré, sont tendance et sont consommés les yeux fermés : les alcopops. Les alcopops sont
des boissons distillées dont la teneur en alcool est inférieure à 15 % en volume.
Les jeunes constituent le groupe cible de l’industrie
de l’alcool pour les alcopops. La proportion élevée de
sucre rend l’alcool quasiment imperceptible. Les jeunes s’accoutument ainsi à l’alcool, sans devoir supporter le goût désagréable de celui-ci.
Chez les jeunes, plus ils commencent à consommer
tôt, plus le risque d’une dépendance augmente. Pour
ceux qui commencent à boire de l’alcool tôt et sont
souvent ivres, le risque de connaître des problèmes
d’alcool plus tard est accru. Mais ce n’est pas tout :
Des études montrent que les jeunes buveurs échouent aux tests de mémoire. Entre 17 et 19 ans, le cerveau est encore en plein développement. Trois jours
après s’être enivrés, les buveurs accusent encore un
net retard par rapport aux non-buveurs : Ils parviennent à résoudre un tiers des exercices en moins
dans les tests de mémoire. Les chercheurs partent
du principe qu’avec l’âge, la consommation excessive
d’alcool engendre de graves problèmes au niveau du
cerveau et du système nerveux.
Le cerveau humain comporte un système naturel de
récompense. Dans ce système, le neurotransmetteur
appelé dopamine engendre des sensations de plaisir.
Lorsque nous ne consommons pas d’alcool, la cellule
émettrice (1) libère moins de dopamine et la cellule
réceptrice (3) absorbe donc moins de dopamine. Celui
qui consomme de l’alcool (2) produit plus de dopamine. Au début, cela provoque plus de sentation de
plaisir. Le cerveau s’habitue rapidement à la surdose
de dopamine et réclame une dose plus importante
pour se sentir bien. Ce mécanisme d’accoutumance
incite le buveur à consommer toujours plus et le conduit directement à la dépendance.
Certains passages proviennent du matériel d’information
d’Addiction Suisse.
Du plaisir à la dépendance
Sport et alcool
Publicité dans l’environnement
sportif
D’après une étude de la Colorado State University
aux USA, la publicité pour la bière dans les stades de
sport est fondée sur une stratégie ciblée de l’industrie
de la bière : La publicité pour l’alcool et les spots publicitaires pour la bière touchent surtout les jeunes
lorsqu’on évoque la consommation de bière dans le
cadre d’activités sportives.
La bière n’est pas une boisson
pour récupérer
La consommation d’alcool après l’entraînement ou la
compétition freine la synthèse du magnésium.
L’alcool retarde également la reconstitution des réserves de glucides et empêche l’élimination des acides
lactiques dans les muscles. De plus, l’alcool amenuise
la libération de la testostérone, l’hormone de croissance produite par le corps. Conséquence : L’effet de
l’entraînement est annulé.
L’alcool perturbe l’hydratation
L’alcool déshydrate le corps et empêche ainsi la régulation du taux d’hydratation lors d’une activité sportive soutenue avec une sudation intense. S’hydrater
pendant et après l’entraînement ou la compétition
est essentiel. Mais la bière ne convient pas. La bière a
exactement l’effet inverse : Le corps est privé de son
liquide indispensable pour réaliser des performances.
L’alcool minimise la performance
L’alcool, même en petites quantités, provoque une dilatation des vaisseaux sanguins. Sous l’influence de
l’alcool, le cœur a besoin de plus d’énergie pour pomper le sang à travers le corps. Les muscles sollicités
par l’activité sportive sont dès lors sous-alimentés.
Ainsi par exemple, la vitesse de sprint diminue sensiblement chez une personne qui a consommé de
l’alcool. En outre, l’alcool augmente les pulsations et
accélère la respiration. La performance sportive s’en
trouve ainsi amoindrie.
L’alcool augmente le temps de réaction et a des répercussions négatives sur la coordination. Un verre de
bière suffit à amoindrir la coordination de mouvements complexes, par ex. dans le judo, le tennis,
l’escrime, etc. La consommation d’alcool a également
des
répercussions
négatives
sur
l’équilibre,
l’orientation, la capacité de perception et la vision. Le
risque de blessure grave suite à un accident s’en
trouve donc augmenté.
Pour la protection de la jeunesse
La loi interdit la vente de vin, de bière et de cidre aux
jeunes de moins de 16 ans et la vente de spiritueux,
d’apéritifs et d’alcopops aux moins de 18 ans.
Un objectif de la protection de la jeunesse est de retarder le plus possible le début de la consommation
d’alcool et d‘empêcher une consommation régulière.
Il est également possible de fêter les victoires autrement qu’avec de l’alcool !
Pour faciliter la lecture, il a été décidé de renoncer à la forme féminine dans la désignation des personnes.
Imprimé sur du papier recyclé à 100 %, climatiquement neutre
Photos : Swiss Olympic, Keystone
24077F / 05_2014
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