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République Algérienne Démocratique Et Populaire
Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique
Université Kasdi Merbah Ouargla-
Département des lettres et des langues étrangères
Division de français
Niveau visé : 1ere année LMD
Intitude la licence : Science du langage et didactique
Nombre d’heures d’enseignement : cours 22h30, TD 45h
Module : Techniques d'expression écrite et orale
Assu par Mme MARIR
Cours : mots clés sur le module
* Objectif : être capable à distinguer entre un discours oral et un discours
écrit
* Compétences à installer :
- Connaître les différentes fonctions du langage.
- Une maitrise moyenne de l’expression et de la compréhension orale.
Introduction :
Ce module a pour objectif de faire progresser les étudiants dans la maîtrise
du français oral pour qu’ils puissent comprendre, persuader et convaincre.
A cet effet, nous prévoyons principalement trois axes de travail.
Dans les deux premiers axes nous tiendrons à initier l’étudiant à une
expression orale en basant sur la syntaxe pour lui permettre à s’exprimer
correctement sans commettre de fautes de grammaire et à une
compréhension orale adaptée aux différentes situations de communication,
qui tiennent compte des paramètres pertinents.
Dans le troisième axe nous prévoyons des cours de linguistique appliquée
dans ce sens nous envisageons des cours de phonétiques correctives afin de
corriger et d’améliorer la prononciation de l’étudiant.
Connaissances préalables recommandées :
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Techniques : ensemble de moyens, outils, méthodes, procédures,
démarches…
Expression : s’exprimer, se manifester par le langage.
Langage ; système permettant de communiquer la pensée par un ensemble
de signes vocaux (parole) ou graphique (écriture).
Communiquer : transmettre, donner, faire partager, être en relation avec
l’autrui.
Compréhension : comprendre, concevoir, saisir le sens.
Oral : ce qui concerne la bouche, la voix, phonétique, écoute.
Communiquer
: signifie "établir des relations avec quelqu'un". Il est donc
d'abord nécessaire, pour qu'une communication soit établie, qu'il y ait un
émetteur ou destinateur et un récepteur ou destinataire, et qu'un message
soit délivré du premier vers le second. Les messages les plus couramment
utilisés sont d'ordre visuel ou sonore.
Une deuxième condition nécessaire pour établir une communication est
que le message soit compréhensible pour le récepteur. Le message, ou signe,
comporte toujours un signifiant et un signifié. Le signifiant est la forme
utilisée pour transmettre le message : un dessin, un mot, un geste...,
qu'entend ou que voit le récepteur du message. Le signifié est ce que
représente le message transmis, ce qu'il veut dire. Pour qu'une
communication soit réellement établie, il est donc impératif que le signifié
soit compris par le récepteur.
Certains signes sont utilisés par tous selon des conventions internationales
(par exemple, le code de la route) ; on dit qu'ils ont une signification fixe.
D'autres doivent être placés dans un contexte précis pour que leur
signification se précise (par exemple, une phrase de roman) ; on dit qu'ils
ont une signification ouverte.
La communication à l'aide de mots est la communication verbale. Elle peut
être orale ou écrite. Dans les deux cas, l'outil utiliest le même : c'est le
mot, combinaison d'un signifiant (sa forme) et d'un signifié (son sens). Qu'il
soit oral ou écrit, le message s'appelle énoncé. Le code utilisé est le système
linguistique produit par un énonciateur (ou locuteur) vers un énonciataire
(ou interlocuteur, destinataire).
La communication orale :
Dans la communication orale, l'émetteur (ou locuteur) et le récepteur (ou
interlocuteur) sont en principe en présence l'un de l'autre. D'autres
éléments sont ainsi importants : l'expression du visage, les gestes, les
intonations de la voix...
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La grammaire est souvent peu élaborée. On utilise souvent des phrases
juxtaposées, voire disloquées ou inachevées. Le vocabulaire est souvent
familier.
Ce qui marque avant tout la communication orale est sa spontanéité : la
parole est vivante, inscrite dans le temps, sans modification possible au
moment où on l'émet.
Et puisque la communication se déroule dans le temps, la présence du
locuteur et de l’auditeur est obligatoire.
Le discours oral est spontané et irréversible dont la correction n’est possible
que si on présente le message sous une autre forme.
La syntaxe est simple, pour cela on a des phrases simples, inachevées,
redites…
Puisque le message est destiné à maintenir le contact on doit avoir un
vocabulaire fréquent à l'aide des mots phatiques.
Les fonctions du langage :
L’acte d’énonciation choisit toujours les accents que le message mettra
particulièrement en valeur. Ainsi l’émetteur peut valoriser sa présence ou
privilégier le référent (ce dont on parle), le code même (la langue) qu’il
emploie, voire le message lui-même. Il peut choisir de mobiliser le récepteur
ou rester toujours soucieux de maintenir le contact. Selon la place
qu’occupe tel élément dans le message, on est convenu de déterminer telle
fonction du langage citée ci-dessous :
1- La fonction référentielle :
Elle englobe toutes les autres, elle porte surtout sur le contexte qui
fait l’objet du message. Ex : le chien est carnivore.
2- La fonction expressive :
Elle est centrée sur le destinateur ou l’émetteur, c’est le rôle des
émotions qui entre en jeu. Ex : je rougis de satisfaction.
3- La fonction conative :
Elle permet de centrer la portée du message sur les effets produits
chez le destinataire ou le récepteur telles que les ordres, défenses,
conseils… . Ex : formez les équipes de travail.
4- La fonction phatique :
Elle sert à manifester l’orientation du message ou le prolongement du
contact. Ex : allo !
5- La fonction métalinguistique :
Elle est centrée sur le code. C’est le discours sur le discours. Ex :le mot
« le » peut être un déterminant ou un nom.
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6- La fonction poétique :
Elle porte sur les structures du message lui-même, ses structures
expérientielles, interpersonnelles et textuelles. Ex : j’ai un amour qui
ne veut pas mourir…
Références utilisées :
1- F.Crépin- M.Loridon- E.Pouzalgues. Damon, Franàais,
Méthodes Et
Techniques, Nouvelle édition argumentée.
Nathan, France, 1995.
2- Giovanni Camatarri, Marie-José Barbot,
Autonomie et apprentissage
l’innovation dans formation,
PUF, 1999.
3- Jean Michel Zakhartchouk,
Ce qui pousse d’abord à apprendre c’est le
plaisir
, Cahier pédagogique, n°50, novembre 2012.
4- Paul Desalmand, Patrick.Tort,
du plan à la dissertation
, Hatier,
France, 1997.
5- Pierre Mongeau,
Plan d’un projet de mémoire en communication
,
2006.
6- Site d'internet : http://pagesperso-orange.fr.
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