
physique-chimie
EXERCICES
http://www.plaf.org/phycats Prépa ATS Dijon – physique-chimie – DYNAMIQUE DU POINT
M 25. Force gravitationnelle et force électrostatique.
On donne :
G
= 6,67.10
-11
USI ;
ε
0
= 8,84.10
-12
USI. Calculer les forces gravitationnelle et électrostatique :
1) entre la Terre et la Lune (m
T
=5,98.10
24
kg ; m
L
=7,34.10
22
kg ; distance moyenne Terre-Lune = 3,84.10
8
m).
2) entre le proton et l'électron d'un atome d’hydrogène (m
e
= 9,1.10
-31
kg ; m
p
= 1836.m
e
; distance moyenne
électron-proton = 5,3.10
-11
m ; e = 1,6.10
-19
C).
M 26. Champ gravitationnel.
On définit le champ de gravitation
G
créé par la masse m de barycentre P par
PM
f
= m
0
.
G
,
PM
f
représentant la
force gravitationnelle exercée par m sur une masse m
0
de barycentre M. Calculer l'intensité du champ de gravitation à
la surface de la Terre, connaissant la masse de la Terre : m = 5,98.10
24
kg (+ 10
7
kg/an), son rayon : R = 6,37.10
6
m,
et la constante de gravitation :
G
= 6,67.10
-11
USI.
M27. Toto et Médor le chat.
1) Toto se tient bien tranquillement à une extrémité du salon, dont le plafond est à 2,50 m du sol, en train de jouer
par terre avec des cailloux qu'il considère comme ponctuels. Tout à coup, Médor entre dans la pièce et se place à 8,00
m du garçon - prudent le chat. Toto envisage de lancer un petit caillou sur l'animal. Sachant qu'il les envoie avec une
vitesse de 9,00 m.s
-1
,quelle inclinaison par rapport à l'horizontale doit-il donner à la vitesse initiale des cailloux pour
atteindre sa cible, en supposant que le félin, tétanisé par la vue du charmant bambin, se tienne immobile ? (g = 9,81
m.s
-2
)
2) Dans le plan vertical contenant Toto et le chat se trouve un luminaire, à 2,10 m du sol, à égale distance entre
Médor et Toto. En réalité, le chat quitte la pièce à la vue du 1
er
caillou. De dépit, Toto décide de viser le luminaire.
Même question.
M 28. Masse ponctuelle liée à deux ressorts.
Une masse m de dimension négligeable par rapport à l
1
et l
2
est reliée à deux ressorts
identiques placés verticalement. Les extrémités des ressorts sont distantes de 2d. Chaque
ressort non tendu a une longueur l
v
< d ; sa raideur est k.
1) Calculer à l'équilibre les longueurs 1
1
et l
2
des ressorts. Montrer que si mg
≪
2kd, on peut
prendre l
1
= l
2
. En déduire que sous cette condition, le poids est négligeable par rapport à
l'action des ressorts (condition réalisée par la suite).
2) La masse m peut se déplacer horizontalement de x à partir de sa position d'équilibre. Etablir
l'équation différentielle complète du mouvement.
3) Résoudre cette équation en supposant x
≪
d. Conditions initiales : à t = 0, x = x
0
et la
vitesse est nulle.
M29. Brouillard, brume et purée de pois.
Une petite goutte d'eau tombant dans l'atmosphère est soumise à son poids et à l'action de l'air. En négligeant la
poussée d'Archimède, nous supposons que cette action de l'air se réduit à une résistance proportionnelle à la vitesse
v
.
λ
−=f
. On abandonne une goutte d'eau sans vitesse initiale et en atmosphère calme.
1) Ecrire les trois équations différentielles du mouvement de la goutte et montrer que le mouvement a lieu selon l'axe
vertical, que l'on orientera vers le haut.
2) Montrer que la goutte atteint une vitesse limite
v
L.
Exprimer
L
v
en fonction de m,
λ
et g.
3) Trouver l'expression de la vitesse
v
en fonction du temps.
4) Application numérique : m = 1,00. 10
-6
kg ; g = 9,81 m.s
-2
,
L
v
= 5,00. 10
-3
m.s
-1
. Calculer la durée de la chute
pour que la vitesse limite soit atteinte à 10
-2
près en valeur relative.
M30. L'aventure du petit caillou sur le gros igloo.
Une particule de masse m, en équilibre instable au sommet d'une sphère quitte cette position sans vitesse initiale
appréciable et glisse sur la sphère. Montrer qu'en l'absence de frottement elle quitte la sphère en une position que l'on
demande de déterminer.
La trajectoire ayant lieu dans un plan, on repérera la position M de la particule sur la sphère par l'angle
θ
entre OM et
l'horizontale, O étant le centre de la sphère de rayon noté r. On pourra alors travailler avec les coordonnées intrinsèques ou
les coordonnées polaires pour exprimer la relation fondamentale de la dynamique du point.