Infections génitales

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16/10/16
DFASP-1
UE3
2016/2017
Infections génitales
 Infections sexuellement transmissibles (IST)
 Infections endogènes par déséquilibre de flore
Pr Hélène MARCHANDIN
Données générales / types d’infections
Approche syndromique
- Ulcérations génitales
- Urétrites
- Végétations vénériennes, cancer anogénital
Homme
Femme
+ Infections plus profondes : prostatites,
(orchi-) épididymites
+ -
Vaginites et vulvo-vaginites
Vaginose
Endocervicites
Infections utéro-annexielles : endométrite,
salpingite, pelvi-péritonite, ...
2
1
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Principaux signes cliniques d’appel/microorganisme
• Ulcérations génitales (ou orales) = perte de substance muqueuse
Herpesvirus HSV1 et 2
> Treponema pallidum (France)
+ Klebsiella granulomatis 
Donovanose
Pathologies
essen7ellement
Haemophilus ducreyi 
Chancre
mou
tropicales
Chlamydia trachomatis sérotype L 
LGV
• Végétations vénériennes Papillomavirus (cf cours spécifique)
3
• Ecoulement génital - urétrite (homme) = inflammation de l’urètre
Neisseria gonorrhoeae, C. trachomatis,
Trichomonas vaginalis, mycoplasmes
- leucorrhées +/- urétrite (femme)
= écoulement vaginal anormal (abondance, aspect, odeur)
idem +
Gardnerella vaginalis
Candida
4
2
16/10/16
Données générales sur les IST • Maladies vénériennes (Vénus, Déesse de l’amour)
 Maladies sexuellement transmissibles IST
• 250 millions de cas d’IST / an (données OMS)
• Dues à + d’une trentaine de bactéries, virus, parasites
Les + fréquentes :
gonococcies, syphilis, chlamydioses,
herpès génital, trichomonose et papillomaviroses
5
• Facteurs de risque :
sexe féminin,
précocité 1ers rapports
2 1ères décennies de vie sexuelle
multiplicité partenaires
ATCD d’IST
infection par le VIH
niveau socioéconomique faible
6
3
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• Evolution vers la chronicité :
Maladie inflammatoire pelvienne
Cancer ano-génital
Syphilis secondaire ou tertiaire
Infection récurrente herpétique
• Complications :
Infertilité et GEU
Maladies congénitales et complications périnatales
Risque accru d’atteinte par le VIH (altération muqueuses)
Coût santé publique +++ 7
Données générales / diagnostic
Connaitre le microbiote normal du tractus génital
Endocol, utérus : stériles
Vulve, vagin, exocol : microbiote mutualiste
Lactobacilles : bacilles de Döderlein
 maintien d’un pH acide (4,5) « protecteur »
+ bactéries de la flore digestive :
S. agalactiae, entérocoques, SCN,
entérobactéries, bactéries anaérobies
+/- bactéries de la flore oropharyngée
+ Gardnerella vaginalis, mycoplasmes
Urètre SCN, Streptococcus, levures, entérobactéries (E. coli)
+/- Gardnerella vaginalis, Lactobacillus
8
4
16/10/16
Les échantillons Ecouvillonnage urétral, rectal, conjonctival
Prélèvement vaginal : exocol, endocol
(auto-prélèvement vaginal possible pour dépistage)
Premier jet urinaire : riche en cellules
 méthodes moléculaires avec amplification
uniquement
Sang : sérodiagnostic (indications spécifiques)
9
Vaginose
= Vaginite non spécifique
Quantitatif
Qualitatif
Clue cell
= Dysmicrobisme

x 100 à x 100 000
- disparition des lactobacilles
- prolifération de Gardnerella vaginalis
recouvrant les cellules épithéliales
- proliférations d’autres bactéries :
* Anaérobies
* Mycoplasmes
 leucorrhée malodorante, pH vaginal > 4,5
10
5
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Facteurs de risque
Relations sexuelles et nombre de partenaires
Protections cataméniales, habillement
Douche vaginale +++
Stérilet
Facteurs endogènes : hormonal
Traitements antibiotiques (large spectre)
Vaginose et grossesse
Métrorragies (1er trimestre), RPM, avortements
(2ème trimestre), accouchements prématurés
si ATCD
Dépistage en début de grossesse
et traitement : métronidazole
11
Vaginite
= Vaginite spécifique
Candida albicans, Trichomonas vaginalis
Bactéries : S. aureus, E. coli, Proteus, mycoplasmes
(M. hominis)
Leucorrhées
+ érythème vulvaire, brûlure et/ou prurit vulvo-vaginal
Antibiothérapie (si culture bactérienne pure et PN +++)
ou Rééquilibrer la flore 12
6
16/10/16
Infections à Chlamydia trachomatis
I
‐
La
bactérie
Intracellulaire obligatoire
2 formes
‐
Corps
ré7culé
(CR)
:
Non
infec7eux Adapté
au
milieu
intracellulaire,
Forme
métaboliquement
ac7ve
‐
Corps
élémentaire
(CE)
:
infec7eux
Adapté
au
transit
extracellulaire
Ne
se
mul7plie
pas
Cycle de développement original  Défenses contournées
13
1- Attachement CE / cellule hôte
2- Pénétration dans la cellule hôte
3- Différentiation CE  CR et
x des CR dans vacuoles cytoplasmiques
 inclusions caractéristiques
4- Différentiation CR  CE
48-72 h 5- Relargage des CE
Paroi de structure atypique
Bactérie
non
visualisable
après
colora6on
de
Gram
Pas
d’u6lisa6on
des
an6bio6ques
à
cible
pariétale
en
thérapeu6que
Plusieurs sérovars
14
7
16/10/16
II
‐
Epidémiologie
Pathogène strictement humain
Très répandu : 10-20% population mondiale
1ère IST bactérienne dans les pays industrialisés
Cause principale d’infertilité tubaire
 problème majeur de santé publique
Détection en augmentation en France : 77 000 cas/an
Prévalence
1à3% :
5 à 15 % :
population générale
populations « à risque » 15
Données
au
31
décembre
2014
Diminution régulière
depuis années 1990
puis ...
16
8
16/10/16
Chlamydioses : Distribution par classe d’âge selon le sexe
≈
90% des cas
Patients hétérosexuels
âge médian (2014) :
27 ans
23 ans
17
III
‐
Pouvoir
pathogène
Infections urogénitales
Asymptomatiques
Sérovars D à K
environ
60
%
des
pa6ents
Homme :
• urétrite
après
10‐20
j
:
écoulement
peu
abondant,
clair
ou
dysurie,
pollakiurie
et
brûlures
mic7onnelles
• ano‐rec6tes
18
9
16/10/16
Femme : cervicite
col
oedéma7é,
conges7f
et
friable
 Dissémina7on
possible
au
haut
appareil
génital
(endométrite,
salpingite)
et
complica7ons
:
stérilité
et
GEU
Inflammation  Fibrose  Séquelles rétractiles
et complications
 Infec7ons
néonatales
:
conjonc7vite
mucopurulente,
pneumopathie
19
Lymphogranulomatose vénérienne (LGV)
ou maladie de Nicolas-Favre
Sérovar L
• Maladie systémique avec atteinte ganglionnaire et lymphatique

point de départ génital : zones tropicales ++
• Formes rectales : depuis 2003 dans pays industrialisés
Infections extra-génitales
Sérovars D à K
Conjonctivite
+ urétrite + arthrite : Syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter
Trachome
Sérovars A-C
PVD +++
Kérato-conjonctivite chronique, contagieuse
84 millions de personnes, 3% des causes de cécité (OMS)
20
10
16/10/16
IV
‐
Diagnos6c
biologique
Prélèvements
génitaux
,
urines
1er
jet,
conjonc7vaux,
respiratoires
Diagnostic moléculaire avec amplification génique (PCR)
+++
- Sérodiagnostic (indications limitées)
Infections hautes ou disséminées, bilan hypofertilité
IgG > 1/64 = infection ancienne ou en cours
IgM : diagnostic des pneumopathies chez Nnés/nourrissons
-  (MEE cellules à inclusions)
directe (frottis)
après culture cellulaire
(Mac Coy)
Giemsa
IF
21
V
‐
Traitement
Infections urogénitales non compliquées
1ère intention
azithromycine en traitement minute (1g per os)
ou doxycycline per os 200 mg/j – 7 jours
Alternatives : érythromycine ou ofloxacine (7 j)
+ recherche IST(s) associée(s)
+ dépistage/traitement du/des partenaire(s)
Infections génitales hautes
traitement : 14-21 j (+/- association d’ATB)
22
11
16/10/16
Infections à Neisseria gonorrhoeae
I
‐
La
bactérie
Cocci à Gram –, en diplocoque
(« en grains de café »)
= gonocoque  gonococcie
II
‐
Epidémiologie
Pathogène strict spécifiquement humain
Bactérie intracellulaire fragile : transmission par
contact muqueuse à muqueuse  IST
23
60 millions de cas (OMS) / France : 15 000 cas/an
France
(réseaux Rénago/RésIST)
≈
60% des cas
hommes homo-bisexuels
Diminution
à partir de
1985
puis
recrudescence
depuis 1998
≈
10 hommes / 1 femme
Age moyen : hommes 27-28 ans / femmes 21-22 ans
24
12
16/10/16
III
‐
Pouvoir
pathogène
(symptoma7que
++)
Homme
Femme
(asymptoma7que
:
≈
50%)
Incuba7on
:
2‐7
j
Urétrite
aiguë
Cervicite
Brûlures
mic7onnelles
(«
chaude
pisse
»)
Ecoulement
urétral
purulent
(jaune
verdâtre)
Prosta6te
aiguë
Orchi‐épididymite
Col
inflammatoire
Leucorrhées
purulentes
Urétrite
Salpingite
 
séquelles
tubaires

stérilité
Ano‐rec7te,
Oropharyngite,
Conjonc7vite
(+
nouveau‐né)
Formes
disséminées
dont
ar7culaires
25
IV
‐
Diagnos6c
biologique
Prélèvements
endo‐urétraux,
cervicaux,
...
Milieu
de
transport
+++
Examen
direct
Culture
Milieu
enrichi
+++
(Chocolat
Polyvitex®
)
Culture
sur
milieux
sélec6fs
(échan7llons
plurimicrobiens)
Ex:
VCAT,
Vancomycine,
Colis7ne,
Amphotéricine
B,
Triméthoprime
Incuba6on
:
exigence
en
CO2
(5‐10%)
An6biogramme
Iden6fica6on
Possède
une
oxydase
et
une
catalase
Fermenta7on
du
glucose
API
Neisseria
Absence
de
gamma
glutamyl
transférase
Spectrométrie
de
masse
26
13
16/10/16
Diagnos6c
moléculaire
+
1er
jet
urinaire
Amplifica7on
génique
spécifique
Dépistage
combiné
C.
trachoma+s
/
gonocoque
possible
Hommes
V
‐
Traitement
Femmes
Urétrites et cervicites non compliquées
1ère intention
Ceftriaxone : 1 seule injection IM (500 mg)
‐
Observance
+++
‐
Résistance
excep6onnelle
(0
depuis
2011)
2ème intention
Céfixime PO (refus ou impossibilité IM) (R = 1%) ou
Spectinomycine IM (CI aux β-lactamines)
(ciprofloxacine proscrite / résistance 40%)
Formes compliquées = traitement prolongé
+ recherche IST(s) associée(s)
+ traitement du / des partenaire(s)
+ info prévention
28
14
16/10/16
Infections à mycoplasmes
Bactéries dépourvues de paroi :
non visualisables /coloration de Gram
inefficacité des ATB à cible pariétale
Mycoplasmes uro-génitaux : IST ou infections endogènes
Mycoplasma hominis
Ureaplasma spp.
Mycoplasma genitalium
Femme
Homme + femme
Homme + femme
Commensal
Commensal
Rarement
commensal
Vaginose, endométrites, Urétrites, prostatites
vaginite, salpingites
épididymites
Urétrites, cervicites,
endométrites
29
M. genitalium
Diagnostic
moléculaire
(PCR)
M. hominis et Ureaplasma
Culture quantitative
Seuil significatif :
Milieux de culture spécifiques :
≥ 104 écouvillons) UCC/ml
- complexes et sélectifs (+ β-lactamine) ≥ 103 (urines) UCC/ml
- liquides
+
solides
M.
hominis
Ureaplasma
spp.
Antibiotiques actifs
Azithromycine ou Josamycine, cycline, FQ
30
15
16/10/16
Infection à Treponema pallidum subspecies pallidum
I
‐
La
bactérie
Spirochète : bactérie spiralée
Mobile, très fragile
Jamais cultivée in vitro
Mal colorée (Gram)  son nom = « pâle »
II
‐
Epidémiologie
Pathogène strictement humain – Répartition mondiale
En recrudescence depuis 2000  France : 10000-20000 cas/an
31
Evolu6on
du
nombre
de
cas
de
syphilis
récente
selon
l’orienta6on
sexuelle,
France,
2000‐2013
(réseau
RésIST)
1/3
VIH
+
30%
cas
Ile‐de‐France
Age
médian
(2014)
H
:
36ans
F
(5%)
:
29
ans
(>80%)
32
16
16/10/16
III
‐
La
syphilis IST- Incubation moyenne : 3 semaines
Phase primaire :
Chancre d’inoculation =
ulcération indolore génitale, anale, buccale, cutanée, ...
+ adénopathie satellite
(disparition en 4-6 sem)
33
Phase secondaire (après 2 mois) = Dissémination bactérienne
Lésions cutanéo-muqueuses très polymorphes
(roséole, perlèche, syphilides, condylomes, alopécie, ...)
 « la grande simulatrice »
+ polyadénopathies + syndrome infectieux
(disparition en 1-2 ans)
2 premières phases : patients contagieux
34
17
16/10/16
Syphilis latente : phase silencieuse asymptomatique et
non contagieuse
2‐10
ans
20‐30%
des
cas
Syphilis tertiaire :
atteintes viscérales, cardio-vasculaires ou neurologiques
+ osseuses ou cutanéo-muqueuses
35
Formes materno-foetales
Transmission ++ à partir 4-5 mois
(+ Contamination possible à l’accouchementchancre maternel)
Atteinte systémique du foetus
Manifestations cutanéo-muqueuses, osseuses + viscérales
Conséquences
Avortement
:
Enfant
mort
né
:
Mort
rapide
:
Syphilis
congénitale
:
10%
8%
20%
20%
précoce
(<
2
ans)
ou
tardive
(>
2
ans)
 Dépistage systématique chez la femme enceinte
36
18
16/10/16
Neurosyphilis
5-10% des sujets non traités
1 à 30 ans après l’infection
- asymptomatique :
anomalies biologiques du LCR
- précoce :
méningite et formes ophtalmiques
-  tardive :
syphilis méningo-vasculaire,
tabès, gommes cérébrales,
paralysie générale
37
IV
‐
Diagnos6c
Aucun
test
ne
différencie
syphilis
et
tréponématoses
non
vénériennes
(pian,
bejel,
pinta)
Sérodiagnostic +++
2 groupes de méthodes (TNT et TT)
TNT (VDRL) et TT (TPHA)
ou
TT seul (Ig totales), si +  TNT quantitatif
1- Réaction à antigène non tréponémique (TNT) :
Ag cardiolipidique
Commun
à
tous
les
tréponèmes
+
présent
dans
7ssus
animaux
(coeur
et
foie
surtout)
VDRL (Venereal
Diseases
Research
Laboratory)
(ou
RPR
:
Rapid
Plasma
Reagin
test)
38
19
16/10/16
Agglutination / réactif lipidique en suspension colloïdale
Ex
:
VDRL‐charbon
+
‐

Titrage
:
tester
dilu7ons
du
sérum
si
dépistage
+
Faux +
grossesse,
maladies
auto‐immunes,
médicaments,
...
infec7ons
bactériennes
(lèpre,
autres
spirochétoses,
...),
virales
(mononucléose,
...)
ou
parasitaires
39
2- Réaction à antigène tréponémique (TT)
TPHA (Treponema
pallidum
Hemagglu6na6ons
Assay)
Hémagglu7na7on
:
GR
sensibilisés
/
an7gènes
T.
pallidum
Test
quan7ta7f
:
1/80,
1/160,
1/320,
...
+
+
‐
‐
40
20
16/10/16
FTA-Abs : Fluorescent Treponemal Antibody test-absorbé
IFI sur tréponèmes entiers tués
Sérum absorbé / tréponèmes non pathogènes (souche Reiter)
1
Fixa6on
des
AC
an6‐
tréponèmes
à
doser
sur
les
tréponèmes
2
Fixa6on
du
conjugué
an6‐chaîne
gamma
marqué
à
la
fluoresceine
sur
les
Ig
3
Observa6on
au
microscope
à
fluorescence
Tests immunoenzymatiques ou ELISA : Ig totales
Très sensibles, automatisables
41
Tests complémentaires
Dépistage des IgM :
FTA-Abs IgM, ELISA, ...
Tests précocement positifs
Marqueurs de syphilis active
Sensibles et spécifiques
Indications :
contage récent, suivi thérapeutique,
syphilis congénitale, neurosyphilis
Nouveaux tests diagnostiques
Tests rapides unitaires (immunochromatographie Ag recombinants)
Tests d’immunoempreinte Western-Blot (confirmation)
42
21
16/10/16
Cinétique
Apparition
IgM (25-30 j après contamination)
 FTA IgG ou ELISA Ig totales
 VDRL et TPHA
Phase IIaire

Titre élevé
Latence

VDRL douteux ou faiblement +
Réactions tréponémiques +
Phase IIIaire 
Titre variable , VDRL – (50%)
43
Syphilis traitée au stade primaire
Ig
totales
par
ELISA
Contamina7on

25
IgM puis VDRL se négativent en premier
TPHA, FTA et Ig totales / ELISA :
persistance + longue chez patients guéris
44
22
16/10/16
Syphilis traitée au stade secondaire
et
Ig
totales
par
ELISA
 
Chute
IgM
puis
VDRL
+
Cicatrice
sérologique
:
TPHA,
FTA
et
Ig
totales
/
ELISA
Syphilis traitée au stade tertiaire
  Cinétique peu influencée
Interprétation des sérologies
45
TNT (VDRL) et TT (TPHA)
VDRL
‐
+
TPHA
TPHA
‐
Absence
de
tréponématose
Syphilis
en
incuba7on
Syphilis
primaire
:
‐
1ers
jours
du
chancre
‐
guérie
FTA‐Abs
‐
(ou
+)
Contrôle
si
contage
+
Cicatrice
sérologique
:
‐
syphilis
traitée
‐ 
tréponématose
non
vénérienne
Très
rare
:
Début
de
séroconversion
Syphilis
latente
tardive
Faux
+
FTA‐Abs
+
(ou
‐)
‐
+
Faux
+
VDRL
Syphilis
Tréponématose
non
vénérienne
(zone
d’endémie)
FTA‐Abs
–
Suivi
de
syphilis
traitée
(ou
début
(7trage)
séroconversion,
FTA‐Abs
+
très
rare,
46
FTA‐Abs
+)
23
16/10/16
Interprétation des sérologies
TT seul (Ig totales),
TT
(Ig
totales
/
ELISA)
+
‐
TNT
(VDRL)
+
‐
Absence
de
tréponématose
Syphilis
en
incuba7on
Syphilis
primaire
:
‐
1ers
jours
du
chancre
‐
guérie
Contrôle
si
contage
(délai
de
séroconversion)
Cicatrice
sérologique
:
‐
syphilis
traitée
‐ 
tréponématose
non
vénérienne
Très
rare
:
Début
de
séroconversion
Syphilis
latente
tardive
Faux
+
Syphilis
Tréponématose
non
vénérienne
(zone
d’endémie)
Suivi
de
syphilis
traitée
(7trage)
47
IV
–
Diagnos6c
(suite)
Direct

lésion
cutanée
/
Iaire,
IIaire
Examen
direct
au
microscope
à
fond
noir
IF
Imprégna7on
argen7que
de
Fontana‐Tribondeau
48
24
16/10/16
Spécialisé
Test d’infectivité du lapin
Injection intratesticulaire
Entretien de la souche pathogène Nichols
Abandon dans le cadre du diagnostic :
Test de Nelson =
immobilisation des tréponèmes / AC + Cp

Lames d’IFI
49
V
‐
Traitement
Pénicilline G retard (alternatives doxycycline > érythromycine)
Iaire, IIaire, latente précoce :
1 IM 2,4 millions d’UI Benzathine benzylpénicilline
Latente tardive et IIIaire :
1 IM 2,4 millions d’UI de Benzathine benzylpénicilline /
semaine x 3
Neurosyphilis :
Pénicilline G IV >14 j
50
 Suivi : surveillance 
VDRL quantitatif (3-6-12 et 24 mois)
25
16/10/16
Conclusions
Persistance / recrudescence des IST
http://www.invs.sante.fr/fr../layout/set/print/Dossiers-thematiques/Maladiesinfectieuses/VIH-sida-IST/Infections-sexuellement-transmissibles-IST/Bulletinsdes-reseaux-de-surveillance
= problème de santé publique
- traduisant les comportements à risque
-  facteur de dissémination du VIH

rompre la chaîne de transmission
Dépistage
Traitement
Prévention
51
Dépistage
Infections asymptomatiques 
complications
Ex : C. trachomatis
Infections materno-foetales potentiellement graves
Ex : syphilis
IST associées
Ex : gonococcie et infection à C. trachomatis
+ dépister le VIH lors de tout diagnostic d’IST
+ vérifier le statut vaccinal VHB
52
26
16/10/16
Traitement
- probabiliste fondé sur la clinique
(si possible après prélèvement)
- monodose, d’efficacité rapide, favorisant l’observance
53
Prévention
- information
Ex : modes de transmission, rôle du tourisme sexuel, ...
- vaccination (HBV)
-  modification des comportements sexuels
(ABC : Abstinence, Being faithful, Consistent and correct condom use)
abstinence / diminution du nombre de partenaires /
fidélité réciproque
utilisation préservatif
54
27
16/10/16
  Importance des centres dédiés :
Janvier 2016 : fusion des CIDDIST et CDAG  CeGGID
Missions :
Assurer les activités de prévention, de dépistage, de diagnostic
et de traitement ambulatoire des infections sexuellement
55
transmissibles, à titre gratuit et de manière anonyme.
  Multiplication des campagnes d’information
56
28
16/10/16
Décodage erroné du sigle
IST
Incitation au dépistage à
l’intention des jeunes
UNE IST CE N'EST PAS…
VIDEOS
Ministère de la santé & de la protection
sociale / Institut national de prévention et
d’éducation pour la santé (INPES)
http://www.inpes.sante.fr/30000/actus2011/013.asp
57
29

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