L’Association canadienne de l’industrie de la chimie soutient l’acquisition d’information sur
l’exposition permettant d’évaluer et de gérer les risques.
Notre Association soutient l’utilisation d’études de biosurveillance comme moyen d’obtenir de
l’information sur l’exposition pouvant être utilisée en combinaison avec d’autres approches et
méthodes pour évaluer les risques et protéger la santé publique. De plus, l’Association canadienne
de l’industrie de la chimie et ses compagnies membres cherchent depuis longtemps à évaluer et à
réduire les risques de façon responsable – en concevant des programmes sur la santé et la sécurité
des travailleurs et des consommateurs, en prenant des mesures pour réduire les émissions, et en
participant à la recherche en collaboration.
L’Association canadienne de l’industrie de la chimie soutient des programmes de biosurveillance
axés sur la science.
En tant qu’entreprises scientifiques, les programmes de biosurveillance devraient toujours reposer
sur de solides principes scientifiques et liés à la santé publique. Le but de la collecte d’information
devrait être clair, et le processus de sélection de substances pour la biosurveillance devrait être
fondé sur des critères scientifiques et relatifs à la santé publique reconnus, et faire appel aux
spécialistes appropriés. Qu’un programme de biosurveillance vise une vaste population, une
population ciblée ou une population de travailleurs, la conception, l’exécution et les résultats du
programme devraient être axés sur la science, transparents et communiqués pleinement et en
contexte.
L’Association canadienne de l’industrie de la chimie soutient les programmes de biosurveillance
gouvernementaux comme l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé , dont la conception et
l’exécution sont sujettes à l’examen public de scientifiques, et qui reposent sur des méthodes
analytiques validées faites par des laboratoires respectant des procédures de contrôle et
d’assurance de la qualité sévères. De plus, ces programmes fournissent de l’information claire aux
participants afin de les aider à comprendre les résultats dans le contexte de la santé.
L’Association canadienne de l’industrie de la chimie soutient l’utilisation responsable et
appropriée de l’information de biosurveillance dans le cadre de l’évaluation des risques et de
l’élaboration des politiques publiques.
L’information de biosurveillance aide à définir la recherche additionnelle et, si elle est répétée, à
identifier les tendances d’exposition. Cependant, une étude de biosurveillance ne fait que fournir
de l’information sur la quantité d’une substance dans un échantillon à un point donné dans le
temps, et ne peut donc pas en elle-même répondre aux questions sur le risque ou la sécurité de la
substance (ou ses alternatives). En conséquence, les programmes de biosurveillance ne permettent
pas de prendre des mesures réglementaires, de rendre des décisions sur l’interdiction d’un produit
ou de recommander un produit de remplacement. Il faut utiliser un processus axé sur les risques
afin d’interpréter les résultats de la biosurveillance ou d’utiliser ces données pour élaborer des
réglementations ou dans le cadre d’autres processus décisionnels.
Santé Canada et l’Agence de la protection de l’environnement des États-Unis (U.S. Environmental