Qu'est-ce que la biosurveillance de la qualité de l'air ?
La biosurveillance : un concept ancien en perpétuelle évolution
La biosurveillance de la qualité de l'air est utilisée depuis très longtemps. Cependant,
l'évolution des techniques et de la diversité des substances polluantes présentes dans
l'air la condamnent à une évolution permanente
La biosurveillance consiste à mettre en évidence une altération de l'environnement (une
pollution, par exemple) à travers ses impacts sur le fonctionnement des organismes qui y
vivent.
Une définition de la biosurveillance a été proposée par J.P Garrec et C. Van Haluwyn :
" (la biosurveillance est)l'utilisation des réponses à tous les niveaux d'organisation
biologique (moléculaire, biochimique, cellulaire, physiologique, tissulaire,
morphologique, écologique) d'un organisme ou d'un ensemble d'organismes pour
prévoir et/ou révéler une altération de l'environnement et pour en suivre l'évolution
".
Le tableau suivant résume les différentes approches possibles :
type d'approche bioindication biointégration bioaccumulation
Approche passive (utilisation des végétaux présents) Identification d'une ou plusieurs espèces sensibles à un polluant et bien représentées sur le territoire étudié (Noisetier et Ozone, par exemple). Cartographie des impacts. Suivi temporel possible mais difficile à interpréter Analyse de la présence/absence d'espèces réputées sensibles ou tolérantes à divers polluants. (exemple des lichens et du SO2). Cartographie possible, suivi temporel à long terme (de l'ordre de 5 à 10 ans) possible Identification d'une ou plusieurs espèces (arbres, lichens...) abondantes sur la zone d'étude et réparties de façon homogène. Analyse de la concentration en métaux ou autres éléments traces accumulés dans ces individus
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