Le temporeloscope

Le temporeloscope
À l'instar d'une longue­vue, le temporeloscope [tɑɑ̃pɔʁlɔskɔp] permet de focaliser son regard sur un lieu plus ou moins distant.
Cependant, il renvoie une information visuelle avec un décalage temporel perceptible entre l’observateur et le paysage observé. Cette
différence Δt est due aux chronotons [kʁɔnɔtɔɑ̃].
Illustration 1: Utilisatrice d'un temporeloscope en Grèce ancienne.
Chronotons et photons
Les chronotons et les photons sont les deux seules ondes corpusculaires de masses nulles, qui soient captées par les cônes et bâtonnets de notre œil. Ces derniers sont des cellules photosensibles de la rétine qui
transforment le flux électromagnétique de la lumière dans le spectre visible en signal bio­électrique pris en compte par notre cerveau qui nous permet de percevoir une image.
Perception et décalage temporel
Il est possible à travers un télescope d’observer des étoiles qui ont disparues en des temps ancestraux.
Ceci s'explique par la vitesse de la lumière, nommée c pour célérité des photons dont la valeur est c = 299 792 458 m⋅s­1, autrement dit une
distance parcourue d’un million de kilomètres en 3,33 secondes. Il y a donc un décalage temporel avec les objets lointains observés. En 2011, nous découvrions ainsi la galaxie UDF y­38135539 telle qu’ elle était il y a 13,1 milliards d'années. Cette galaxie aux confins de
l’univers observable, date de l’ère des primo­formations de corps célestes consécutives au Big Bang. Les chronotons ont une célérité chronotienne,
nommée C bien inférieure à celle des photons, C = 1,008 ⋅10­4 m⋅s­1, soit une distance parcourue de seulement 0,1008 centimètres par seconde.
Filtre à photons
Illustration 2: Temps passé observé en fonction de la distance (Δt = C. f’)
Un cerveau humain ne peut pas de manière naturelle appréhender l’information visuelle amenée par les chronotons. En effet, le
« bombardement photonique » est bien trop important en vitesse et en quantité de photons et nous empêche cette perception.
Un filtre à photon placé nous permet alors d'observer le flux électromagnétique transmis par les chronotons et celui­ci seulement. Historique
Illustration 3: La lentille moderne est constituée d'un élastomère qui la contracte ou la rétracte, modifiant ainsi la distance focale. Le filtre à photons ne laisse passer que • An 152 : Découverte du temporeloscope par Claude Ptolémée (90­165) de son nom en grec
ancien Claúdios Ptolemaîos. Il décrit dans son ouvrage Mathéématikéếé sýéntaxis son oubli de
les chronotons. retirer le cache de son téléscope qui est à l'origine de la déouverte du filtre à photons. Le cache à partir d'une météorite tombée dans son jardin et le peu de matière restante
permet tout de même de construire un autre filtre à photon.
• De la grèce ancienne jusqu'à la fin du XIXe siècle, les “gardiens du temps” utilisent le temporeloscope dans un but unique : lsa conservation du savoir recueilli dans
L'Encyclopædia Humanis.
• À ,partir du VII e siècle, alors qu'un temporeloscope reste à Canope, l'autre est en démonstration itinérante, afin de justifier le
savoir contenu et transmis dans L'Encyclopædia Humanis. Des démonstrations collectives dans des “camera obscura” ont lieu.
• Le filtre à photons itinérant est volé en 1582 à Düsseldorf, alors capitale du duché de Juliers­et­Berg. Les identités des voleurs
Illustration 4: Claúdios Ptolemaîos
sont toujours à ce jour inconnues.
• Antoine Lavoisier (1743­1799), chimiste, philosophe et économiste français publie le Traité élémentaire de chimie en 1789. Celui­ci sera fondamental pour
Giovanni Battista De Toni (1864­1925), botaniste, médecin et chimiste italien, qui détermine en 1888 la composition du filtre à photons.
• Dès 1889, la production du premier temporeloscope commercial permet lors d’une démonstration, l'arrestation de Jack l'Éventreur. Celle­ci a lieu au lendemain
de l'envoi de sa lettre « From Hell » accompagnée de la moitié d'un rein à un membre du Whitechapel Vigilance Committee. La production des temporeloscopes
Illustration 5: Temporeloscope itinérant projeté en
caméra obscura
a cependant un coût astronomique dû aux droits de la licence détenue par «The Global Past Corporation TM».
• Le 21 juillet 1969 : Observation de la planète Terre depuis la Lune, 70 000 ans de notre passé nous sont révélés. Les observations spatiales de 1969 à 1981
aboutissent à la ré­écriture totale de l'histoire observable. Fusées, satellites, ballons stratosphériques et avions contribuent.
• Depuis le 1 juin 1999, les droits de la licence sont en domaine public. Les temporeloscopes se vendent tout aussi bien dans les magasins de jouets, de photographie, de surveillance ou dans des
supermarchés...
• En octobre 2001, le ETI (European Temporeloscopic Institue) découvre la possibilité d'enregistrer et de diffuser les images perçues par les temporeloscopes.
• Depuis Novembre 2016, le site internet “www.encyclopædia­humanis.org” récolte les données cartoraphiées des participants. Il est possible d’observer des images et des vidéos avec un filtre
chronologique. Toutefois, certaines zones restent inaccessibles selon les accords avec les pays.
Benjamin LARCHER, docteur en Temporeloscopie à l’ETI