typologie tectonique de l`outre

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Commentaire de documents
Sujet : typologie tectonique de l'outre-mer insulaire français
Doc 1 : Les Antilles
Doc 2 : Les Kerguelen
Doc 3 : Mayotte (et l'archipel des Comores)
Doc 4 : La Nouvelle-Calédonie
Doc 5 : La Polynésie française
Doc 6 : La Réunion
Doc 7 : Saint-Pierre-et-Miquelon
Doc 8 : Diversité géodynamique de l'outre-mer français
1. Les Antilles
http://sites.google.com/site/geologieguadeloupe/geodynamiquecaraibe
http://sites.google.com/site/geologieguadeloupe/geodynamiquecaraibe
L’arc insulaire des Petites Antilles doit son existence à la subduction de la croûte océanique atlantique sous la plaque
caraïbe. L’histoire géologique permet de distinguer eux arcs distincts au nord de la Dominique et accolés au sud :
- A l’est, l’arc externe, dépourvu de volcan actif, est composé d’îles à soubassement volcanique et à recouvrement
sédimentaire récent. La Grande-Terre, Marie-Galante, Saint-Martin et Saint-Barthélémy en font partie.
- A l'ouest, l’arc interne constitué d’îles volcaniques, dont la Martinique, la Basse-Terre et les Saintes (Guadeloupe), où
sont situés des volcans actifs ou récents.
http://atlas.parcsnationaux.org/guadeloupe/page.asp?page=22
2. Les Kerguelen
Le plateau de Kerguelen est une grande province
ignée volcanique de l'océan Indien située à 3 000 km
au sud-ouest de l'Australie et mesure près de trois fois
la taille du Japon. Le plateau s'étend sur plus de 2 200
km dans la direction Nord-Ouest/Sud-Est et se trouve
immergée en eau profonde.
Le plateau est dû à un point chaud de la croûte
terrestre ou un panache mantellique commençant ou
succédant au morcellement de Gondwana il y a 130
million d'années. Une petite portion du plateau se
trouve au-dessus du niveau de la mer, constituant les
îles Kerguelen, l'île Heard et les îles McDonald.
Le plateau des Kerguelen est apparu il y a environ 110
millions d'années suite à une série d'importantes
éruptions volcaniques. Un volcanisme intermittent
subsiste sur l'île Heard et les îles McDonald.
3. Mayotte (et l'archipel des Comores)
L’origine de l’archipel des Comores, dont Mayotte fait
partie, serait issue de la dérive de la plaque somalienne
sur un point chaud. L’édification de Mayotte est le
résultat de la présence d’une chaîne de plusieurs
volcans. L’édification volcanique de Mayotte est le
résultat d’une évolution en plusieurs phases :
1) un volcanisme initial (entre 10 et 15 Ma) ;
2) un volcan bouclier primitif (ou des volcans
coalescents) dont les coulées de base subaériennes
sont datées aux environs de 8 Ma jusqu’à 3,25 Ma.
3) entre 3,3 et 2,5 Ma, la composition du magma évolue
pour donner des laves plus visqueuses formant des
coulées épaisses.
4) la mise en place du massif du M’Tsapere au nord de
l’île avec son cortège de phonolites intrusives (1,5 à 1,8
Ma) et de coulées tardives de vallées (1,4 à 1,5 Ma) ;
5) une phase de volcanisme explosif récente (moins de 1
Ma) entraînant d’abord la formation des cratères de
Kaweni et Cavani sur Grande Terre puis la formation de
structures de type maar (cratères à fond plat) encore
bien préservées sur la Petite Terre avec les cratères de
Moya et celui du Dziani-Dzaha marquant la fin de la
construction volcanique de Mayotte.
Depuis au moins 1,5 Ma, l’île est soumise à une
subsidence sous l’effet de son propre poids alors que les
coraux édifient une barrière récifale qui délimite un vaste
lagon. Les plaines sédimentaires côtières actuelles
correspondent principalement au comblement récent de
vallées entaillées lors des bas niveaux marins durant les
périodes glaciaires.
http://ddrm.mayotte.pref.gouv.fr/geologiestructurale.htm
D'après http://daf.mayotte.agriculture.gouv.fr/Geologie-et-Hydrogeologie
4. La Nouvelle-Calédonie
L'arc de la Grande Terre est
constitué en majeure partie de
formations
sédimentaires
et
volcaniques.
http://www.croixdusud.info/geo/nc_geol.php
Dans l'arc oriental (arc Loyautés),
les îles Loyauté reposent sur
d'anciens volcans. Ceux-ci à
l'origine
formaient
des
îles
ceinturées de récifs coralliens. Ils
se sont ennoyés progressivement
alors que le corail croissait en
hauteur. L'ennoiement progressif
des îles volcaniques a éloigné leur
rivage de l'anneau corallien créant
un lagon et finalement un atoll. A
l'intérieur des atolls les lagons se
comblèrent peu à peu de
sédiments et édifices coralliens. Au
Quaternaire ces lagons comblés
ont été soulevés, constituant les
principales îles calcaires actuelles.
http://dimenc.gouv.nc/portal/page/portal/dimenc/librairie/fichiers/7898C313EE8C6C50E04057CA17824B40
5. La Polynésie française
Il existe plusieurs points chauds à la surface
du globe. Ce phénomène est particulièrement
important dans la partie centrale du Pacifique
au sud de l’équateur, région qui correspond à
peu près à la Polynésie française.
Elle se caractérise par un gonflement de
grande ampleur du plancher océanique (600 m
d'amplitude à son maximum pour 2000 km
d'extension) appelé le Superbombement du
Pacifique Sud.
On y trouve de très nombreux alignements
volcaniques, avec des centaines de monts
sous-marins et plus d’une centaine d’îles
constituant les archipels des Marquises, des
Tuamotu, de Pitcairn-Gambier, de la Société et
des Australes-Cook.
Trois volcans sont actifs (point rouge sur la
figure) et bien localisés, celui de Pitcairn, à la
limite Est de la zone, celui de la Société,
dans l'Est de Tahiti, et celui des Australes au
niveau du mont sous-marin Macdonald.
http://www.ipgp.jussieu.fr/pictures_lib/422.jpg
6. La Réunion
L’océan indien ouest. Au fond de l’océan est
indiqué le tracé du point chaud, le plateau des
Mascareignes à l’est de la ride océanique (flèche
rouge partant de la Réunion). Le tracé continue à
droite de la ride avec les îles Chagos, les Maldives
et Laccadives et termine avec les Trapps du
Deccan. Le tracé a été coupé entre 35 et 48
millions d’années par la ride océanique.
L’île de la Réunion est le plus jeune chaînon du tracé du point chaud,
qui a formé les Trapps du Deccan en Inde, les Laccadives, les
Maldives, les îles Chagos et les Mascareignes. La Réunion est une
île volcanique jeune, située à 800 km à l’est de Madagascar, par 21°
de latitude sud et 55°30’ de longitude est, et à 200 km à l’ouest-sudouest de Maurice, son île sœur. De forme elliptique d’axe nord-ouest
sud-est, son périmètre est de 207 km et sa surface de 2512 km². Elle
est le sommet émergé d’un cône aplati reposant sur le plancher
océanique par 4000 m de fond, de base de 200 km sur 240 km.
L’altitude totale, du plancher océanique jusqu’au sommet est de
7000 m.
Il y a environ 200 millions d’années, le supercontinent la Pangée
s’était morcelé en plusieurs continents séparés. L’ouverture de
l’Océan Indien s’est effectuée il y a environ 160 millions d’années et,
entraînée par les cellules de convection, l’Inde s’est séparée du
continent d’Afrique et a dérivé vers le nord.
Il y a 65 millions d’années, la plaque indienne se trouvait à
l’emplacement actuel de la Réunion. A ce moment, un nouveau
panache mantellique, arrivait à la surface. Après avoir traversé la
croûte continentale de l’Inde, le panache inonda la partie centrale du
continent indien et la croûte océanique à l’ouest de celui-ci. C’était la
naissance d’un nouveau point chaud. Il occasionna un volcanisme
exceptionnel, couvrant 1,5 millions de km2 avec une épaisseur de
plusieurs kilomètres. Ce flot de magma fut déversé en un laps de
temps très court à l’échelle géologique, l’essentiel du volume étant
mis en place en moins de 500 000 ans (Vincent P.M., 1994). Ceci
correspond à environ 1010m3 de magma par an, soit environ 1 000
fois la production annuelle du Piton de la Fournaise (Staudacher et
al. 2003). En même temps une quantité phénoménale de gaz
volcaniques fut libérée, provoquant, d’après une hypothèse de
Courtillot et al., (1988), la disparition des dinosaures.
http://www.ipgp.jussieu.fr/pages/0303081001.php
7. Saint-Pierre-et-Miquelon
Saint-Pierre-et-Miquelon est situé sur la marge
passive occidentale de l'océan Atlantique ; son âge
estimé en fait l'une des plus anciennes marges
observables de la planète.
Au niveau de l'archipel, la couverture sédimentaire
de la plate-forme continentale possède une
épaisseur de plus 15 km.
Les séries pré-rift, d'une épaisseur de 4 à 5 km,
datent du Trias et furent déposées en contexte
continental. Les séries syn-rift datent du
Jurassique ; elles se divisent entre les basaltes du
Lias et du Dogger et les sédiments carbonatés du
Malm (principalement de type deltaïque). Les séries
post-rift datent du Crétacé et du Cénozoïque ; elles
sont principalement constituées de sédiments
clastiques et de craie.
Durant ces dernières périodes, la série
sédimentaire est en partie dispersée par les
courants océaniques, provoquant des lacunes
stratigraphiques et des discordances.
http://www.grandcolombier.pm/wp-content/uploads/images/geolgiespm.jpg
http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9ologie_de_la_France#Saint-Pierre-et-Miquelon
8. Diversité géodynamique
de l'outre-mer français
https://hal.archivesouvertes.fr/file/index/docid/662087/filename/01-GuennocNehlig_BD.pdf
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