SYSTEME NEUROSENSORIEL ET PSYCHIATRIE – Maladie de Parkinson : physiopathologie, bases pharmacologiques
maladie et les structures qui sont lésées ou non. Le gène de l'α-synuclèine est muté dans un certains nombre de
cas de la maladie de Parkinson autosomique dominante à début précoce.
On pense actuellement que cette protéine pourrait se comporter comme un Prion est se propager de proche en
proche dans les cellules, comme un virus. Il y a aujourd’hui beaucoup de travaux de recherche qui tendent à
montrer que c'est une maladie Prion-like (mode de transmission de maladie infectieuse).
Mécanismes de la mort neuronale dans la maladie de Parkinson :
•Apoptose +++
Activée par le TNFα
•Stress oxydatif : Les neurones du Locus Niger sont les neurones qui sont métaboliquement le moins
bien équipés pour se défendre contre le stress oxydatif.
Des éléments supposent aussi qu'il y aurait un lien avec des anomalies mitochondriales, ainsi que des
anomalies des transporteurs du Fer. Des essais thérapeutiques sont actuellement en train d'étudier
l'action du Fer pour prévenir la neurodegénerescence.
• Intervention de mécanismes inflammatoires
IV . Hypothèses étiologiques
Aujourd'hui, on n'a pas de facteur de risque prédominant, mais on a un certain nombre d'arguments qui
incriminent des facteurs environnementaux ou génétiques.
a. Facteurs environnementaux
•Cas du MPTP :
Dans les années 1980 à San Francisco, il y a eu une épidémie de Parkinson très sévère et aiguë dans une
population de toxicomanes. On a trouvé dans les produits qui diluaient l'héroïne un agent, le MPTP. Ce dernier
détruit en quelques jours 90% des neurones dopaminergiques. Il agit au niveau de la mitochondrie.
C'est l'agent toxique le plus couramment utilisé chez les chercheurs pour provoquer la maladie chez les
modèles. Mais ce n'est pas un modèle parfait puisque la maladie se met en place très doucement dans la réalité,
il y a des mécanismes de compensation qui ne peuvent pas être reproduit lorsque qu'on créé des modèles avec le
MPTP.
•Insecticides et pesticides
La relation dose-effet est importante.
Une substance a été particulièrement mise en évidence : la roténone. On l'utilise aussi pour faire des modèles
en recherche. La maladie de Parkinson est reconnue comme une maladie professionnelle mais il faut combiner
ces facteurs à la génétique pour que la maladie apparaissent.
•Tabac
Le tabac aurait un effet protecteur vis-à-vis de la maladie de Parkinson . La durée du tabagisme serait bien plus
importante que son intensité. C'est toujours un problème débattu car il y a bien avant le début des signes
moteurs de la maladie, des signes non moteurs. La dopamine est un neuromédiateur qui rentre beaucoup dans
les comportements de récompense. Les fumeurs auraient une exposition moindre à l'addiction que les non
fumeurs qui sont très majoritaires dans la population atteinte.
(CR :désolée pour ce paragraphe un peu.étrange, c'est la retranscription de ce qu'a dit le prof, et honnêtement, j'ai rien compris ^^)
4/10