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A.2.5.h. L’expérience permet d’obtenir la relation suivante :
En déduire la valeur de K°.
A(1+K°b/C°) = l.K°.b.a.C
A = l.K°b.a.C – K°.b.AC
donc
Par identification avec C°=1 mol.L-1, on en déduit K° = 1,55 104.
A.2.5.i. Pourquoi est-il nécessaire de travailler en conditions anaérobies ?
Le dioxygène est un ligand potentiel pour HRP, ce qui modifierait les équilibres de complexation, d’où le
travail en anaérobie. D’autre part, O2 réagirait avec NO pour former notamment NO2.
A.3. Dépollution des oxydes d’azote
A.3.1. Donner l’équation correspondant à la réaction (1) de transformation de NO en N2, sachant qu’elle
met en jeu le « couple » (CO2/CO). De quel type de réaction s’agit-il ?
2 NO + 2 CO = N2 + 2 CO2 (1)
Il s’agit d’une réaction d’oxydoréduction.
A.3.2. Cette réaction est en concurrence avec la réaction (2) parasite de formation de N2O. Écrire
l’équation associée.
2 NO + CO = N2O + CO2 (2)
A.3.3. Les réactions (1) et (2) s’effectuent à environ 400 °C. Calculer les valeurs des enthalpies libres
standard correspondantes, à 400 °C. En déduire quelle est la réaction la plus favorable
thermodynamiquement dans les conditions standard, en justifiant la réponse.
rG°(400°C)=rG°(673 K) = rH°(673 K) – T.rS°(673 K) avec T = 673 K
rH1°(298 K) = 2×fH°(CO2) – 2×fH°(CO) – 2×fH°(NO)
= 2× (-393,5) – 2× (-110,5) – 2× (90,2)
= -746,4 kJ.mol-1
rS1°(298 K) = 2×S°(CO2) + S°(N2) – 2×S°(CO) – 2×S°(NO)
= 2×213,7 + 191,6 – 2×197,7 – 2×210,7
= -197.8 J.K-1.mol-1
rH1°(673K) = rH°1(298K) + rCp°1(T – T1) avec T1 = 298 K
rCp°1 = 2×Cp°(CO2) + Cp°(N2) – 2×Cp°(CO) – 2×Cp°(NO)
= 2×37,1 + 29,1 – 2×29,1 – 2×29,8
=-14,5 J. K-1.mol-1
d’où rH1°(673K) = -751,8 kJ.mol-1
rS°1(673K) = rS°1(298K) + rCp°1×ln(673/298)
d’où rS°1(673K) = -209,6 J.K-1.mol-1 et rG°1(673K) = -610,7 kJ.mol-1
De même, rH°2(298K) = fH°(N2O) + fH°(CO2) – fH°(CO) – 2×fH°(NO)
= 82,1 – 393,5 – (-110,5) – 2× (90,2)
= - 381,3 kJ.mol-1
rS°2(298K) = S°(N2O) + S°(CO2) – 2×S°(CO) – 2×S°(NO)
= 219,9 + 213,7 – 197,7 – 2× (210,7)
= -185,5 J.K-1.mol-1