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Docteur Monpeyssen, vous êtes
spécialisé en pathologie thyroïdienne
ou parathyroïdienne… ?
Après 25 années d’exercice de l’endocrinolo-
gie générale, j’ai opté en 2004 pour la pra-
tique exclusive de la thyroïdologie, suivant en
cela l’exemple de collègues Nord-Américains.
Mais on ne peut, au plan des explorations,
considérer la thyroïde sans s’intéresser aux
parathyroïdes qui y sont accolées.
Pourquoi vient-on vous consulter ?
On vient me voir en tant qu’échographiste,
consultant, ou pour une prise en charge
globale. Les patients sont majoritairement
adressés par leur médecin traitant ou par
leur endocrinologue. Dans mon esprit, le
thyroïdologue est un clinicien endocrino-
logue ayant acquis une expertise en écho-
graphie diagnostique et éventuellement
interventionnelle. Ces deux disciplines ont
un « effet-levier » réciproque, ce qui poten-
tialise leur contributivité. Le thyroïdologue
œuvre, bien sûr, en étroite connexion avec
les autres disciplines impliquées : imagerie,
En quoi l’infrastructure de l’Hôpital
Américain de Paris (AHP) où vous
exercez, répond en termes de qualité,
compétence et modernité à la prise
en charge des thyropathies ?
Nous disposons au sein de l’Unité Thyroïde
de l’intégralité des compétences que j’évo-
quais précédemment, ce qui nous permet de
prendre en charge une très grande partie des
thyropathies. Nous instaurons un système de
Thyroïdologue à l’Hôpital Américain de Paris.
Responsable de l’Unité Thyroïde
Praticien attaché consultant des hôpitaux de Paris
Membre de l’European Thyroid Association et de l’European Society of Radiology.
Dr Hervé Monpeyssen
type « one-day Thyroid » qui va permettre à une
frange de patientèle « hyperactive », de béné-
cier en une journée des explorations néces-
saires à leur pathologie spécifi que. L’hôpital
Américain garde une tradition de structure in-
novante, offrant aux patients une large palette
de possibilités diagnostiques et thérapeutiques.
Quelles sont les nouveautés dans
les diagnostics et les traitements actuels
ou à venir ?
Le service de Médecine Nucléaire dis-
pose d’une caméra couplée à un scanner
(SPEC-CT), très utile dans la pathologie pa-
rathyroïdienne. Depuis trois ans, le Docteur
Patrick AIDAN développe la chirurgie robo-
tique thyroïdienne qui permet de déporter
la cicatrice au niveau axillaire (sous le bras).
Dans ce domaine, L’AHP a la plus grosse acti-
vité Européenne. En 2013, j’ai réalisé les pre-
mières thermo-ablations Laser sur des gros
nodules bénins devenus gê
nants. L’AHP est
là aussi promoteur de la technique en France.
Elle permet de réduire de façon très impor-
tante le volume de ces nodules sans toucher
à la thyroïde saine et sans intervention. Cela
veut dire : pas de cicatrice, pas de traitement
de remplacement ultérieur et une courte prise
en charge hospitalière (5 heures). Cette dé-
marche va vraiment dans le sens des directives
des tutelles qui souhaitent réserver la chirurgie
Hôpital Américain de Paris
« Les thyropathies
regroupent les anomalies
de volume, nodules,
dysfonctions, maladies
auto-immunes... »
médecine nucléaire, biologie, cytologie /
histologie et chirurgie. Dans ces condi-
tions, la prise en charge des thyropathies
est plus fl uide, assurément plus logique et
sans doute plus effi cace.
santé
On connaît mieux la thyroïde
La fréquence des pathologies thyroïdiennes
a peu évolué depuis un demi-siècle.
Les pathologies auto-immunes progressent
mais l’endémie goitreuse
a totalement disparu. »
On parle beaucoup
de thyroïde
car on connait beaucoup mieux cette petite
glande de 15 grammes dont les explorations
ont considérablement évolué depuis
30 ans et dont les prises en charge thérapeutiques
et non médicamenteuses sont en profonde restructuration. »
Tel est le constat du Dr Monpeyssen.
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