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Flash
Actua
États-Unis : moins de hausses
de taux que prévu
La Banque centrale américaine (Réserve fédérale) concentre manifeste-
ment toute son attention sur les risques liés à un ralentissement de la
croissance globale, plutôt que sur les chiffres de la croissance ou de l'infla-
tion US.
La Réserve fédérale a réduit le nombre de
hausses de taux à venir. Une décision dictée par
le contexte économique international. Alors que
quatre augmentations de taux étaient prévues, il
n'y en aura peut-être plus que deux, chaque fois
de 0,25 %.
La Banque centrale américaine a fait ce choix
malgré la faiblesse du chômage, la création d'em-
plois suffisamment élevée (plus de 200 000
emplois/mois) et une inflation structurelle (hausse
des prix sans tenir compte du pétrole et de l'ali-
mentation) qui progresse systématiquement vers
2,5 %. L'inflation n'est, pour le moment, claire-
ment pas la principale préoccupation de la Ré-
serve fédérale, contrairement à la relance de
l'économie américaine, qu'elle ne veut pas voir
tuée dans l'œuf par des hausses de taux trop
rapides.
Conséquences pour l'investisseur
Conséquences pour l'investisseurConséquences pour l'investisseur
Conséquences pour l'investisseur
La Réserve fédérale sait parfaitement bien
qu'une augmentation trop rapide du taux court a
des conséquences immédiates et concrètes au
niveau des investissements :
Le dollar devient plus cher et le contraste
entre les taux est mis en évidence, étant don-
que la zone euro et le Japon mènent une
politique de taux « zéro ou inférieure à zéro » ;
S'il devient plus cher trop rapidement, le
niveau du dollar entraînera des fuites de capi-
taux des actions ou obligations des pays
émergents (avec un risque de nouvelle baisse
des devises), au détriment de l'industrie : les
produits d'exportation seront plus onéreux et
les marges d'exploitation des exportateurs se-
ront sous pression ;
Qui plus est, un dollar plus cher rend les impor-
tations meilleur marché et fait baisser l'infla-
tion, ce qui complique à nouveau le passage à
une structure de taux normale pour l'argent.
La réaction des marchés financiers a été explicite.
Ils ont été rassurés, car la crainte d'un coup de
frein trop rapide sur le taux s'est ainsi dissipée. De
fait, on pourrait aisément se passer d'une hausse
brutale des taux, car les obligations verraient leur
valeur chuter sensiblement, et la Bourse perdrait
le soutien des taux. En effet, les gains futurs
perdraient de leur valeur en cas de taux d'intérêt
plus élevés. La décision récente de la Réserve
fédérale permet donc de soutenir temporaire-
ment la Bourse américaine.
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Ses achats d'obligations d'entreprises ont
entraîné une baisse du taux d'intérêt. En effet,
elle veut réduire le coût de l'emprunt pour les
entreprises, ce qui pourrait exercer une cer-
taine pression sur les marges de crédit de
banques européennes.
Elle fait payer plus aux banques lorsqu'elles
placent de l'argent le soir, mais les subven-
tionne lorsqu'elles empruntent des capitaux
supplémentaires à des entreprises et particu-
liers.
Une volonté évidente, donc, de continuer à sou-
tenir notre économie. Mais le marché financier y
réagit avec méfiance. En effet, les actions ban-
caires peuvent être mises sous pression, étant
donné que leurs marges de taux et de crédit sont
restreintes. Pour l'instant, celles-ci tiennent bon.
Avec un rapport cours/bénéfice de 11, le rétré-
cissement de la marge bénéficiaire bancaire est
déjà intégré en partie dans le prix.
Conclusion
ConclusionConclusion
Conclusion
Tant la Bourse américaine que son pendant
européen résistent. Malgré la préoccupation
relative à la croissance bénéficiaire cette année
sur les deux continents, la faiblesse du taux
soutient la Bourse. Et le marché financier compte
sur une poursuite effective de la relance des
deux zones économiques. Notre stratégie d'achat
demeure dès lors inchangée : étaler les investis-
sements dans le temps.
Jan Vergote – Head of Investment Strategy
Belfius Banque & Assurances
21
/03/
2016
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