Comment se déroule l’examen ?
Le technologue ou l'infirmier, prévenu par l’accueil, vous
mettra en cabine et vous précisera les vêtements et/ou
bijoux qu’il faudra enlever.
Vous serez allongé(e) sur une table et on rentrera la partie
à examiner dans un anneau (émetteur-récepteur de rayons
X) . Vous entendrez le tube à RX tourner ; ce bruit est
normal, ne vous inquiétez pas.
Vous serez installé(e) le plus confortablement possible sur
la table d’examen qui glisse doucement dans l’anneau.
Parfois , vous devrez garder une position un peu moins
confortable (bras en l’air, sur le ventre, ..), mais toujours
dans le but d’avoir un examen le plus parfait possible.
Pendant l’acquisition des images, la table d’examen se
déplace. L’équipe médicale est derrière la vitre ; elle vous
voit et vous entend. Il y a un micro en permanence ouvert
dans la partie supérieure de l’anneau.
Selon le type d’examen, une personne vous parle dans le
micro et vous demande de retenir votre respiration ou de
ne pas avaler pendant quelques secondes, afin que les
images ne soient pas floues.
Il est conseillé d’aller aux toilettes avant l’examen,
vous serez plus à l’aise. Demandez toutefois toujours
l’autorisation si vous venez pour un examen de
l’abdomen ou du pelvis (reins, vessie, etc..), certains
examens nécessitant une vessie moyennement ou fort
remplie.
Vous allez passer un SCANNER
Le principe de l’examen
Le scanner est désigné par différents noms : scanner à
rayons X, tomodensitométrie (T.D.M.) ou CT scan. Cet
examen sera pratiqué avec votre consentement, découlant
de la lecture de l’information donnée par cette brochure.
Le scanner utilise des rayons X. En matière d’irradiation,
aucun risque n’a pu être démontré chez les patients
compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions
prises pour les limiter au strict minimum. Toutefois, pour
les femmes enceintes, des précautions doivent être
prises systématiquement : c’est pourquoi il est
important de signaler toute grossesse ou risque de
grossesse (retard de règles).
Que faut-il apporter ?
1. La prescription du médecin qui vous envoie, à
remettre au secrétariat
2. Votre carte SIS ( carte de la sécurité sociale)
3. Votre carte d'identité
4. Toutes vos radios, échographies, scanners et IRM
précédents, que ce soit sous forme de films ou de
CD roms, à donner au technologue ou à l'infirmier
qui vous prend en charge
Faut-il une préparation ?
Pour les examens où une injection est peut-être nécessaire
(la décision est prise par le médecin radiologue), vous
devez rester à jeun (pas boire, pas manger, pas fumer) 4
heures avant l’examen.
En cas d’intolérance antérieure aux produits de
contraste iodés, il y a lieu de suivre une
prémédication qui vous sera prescrite.
Est-ce douloureux et y a-t-il des
risques ?
S’il faut injecter du produit de contraste, vous ressentirez la
piqûre. Le produit injecté peut donner une sensation de
chaleur dans tout le corps. Celle-ci disparaîtra assez
rapidement. Si un hématome se forme, il est sans gravité
et se résorbera après quelques jours.
Lors de l’injection, sous l’effet de la pression, il peut se
produire une fuite de produit sous la peau, au niveau de la
veine. Cette complication est rare (un cas sur plusieurs
centaines d’injections, généralement sans suites graves),
et pourrait nécessiter exceptionnellement un traitement
local et éventuellement chirurgical.
L’injection de produit iodé de contraste peut entraîner une
réaction d’intolérance. Ces réactions sont imprévisibles,
mais plus fréquentes chez les patients ayant déjà eu une
injection mal tolérée d’un de ces produits ou ayant des
antécédents allergiques (allergie alimentaire, rhume des
foins, asthme, autres allergies, …). Elles sont
généralement transitoires et sans gravité. Elles consistent
principalement en nausées et démangeaisons. Elles
peuvent être plus sévères, se traduire par des troubles
cardio-respiratoires et nécessiter un traitement. Les
complications réellement graves sont rarissimes : pour
votre information, le risque de décès est de moins d’un cas
sur 100.000, soit 14 fois moins que le risque d’être tué
dans l’année lors d’un accident de la route.
Des accidents rénaux, également lié au produit iodé, sont
également possibles, notamment chez certains sujets
atteints de maladies fragilisant le rein (insuffisance rénale
chronique, diabète avec insuffisance rénale, myélome
multiple etc..)