IMAGES
Figure 1.
A : vue 4 cavités.
B : reconstruction 3D.
RA : oreillette droite,
LA : oreillette gauche. Figure 2
A
B
La Lettre du Cardiologue n° 436 - juin 2010 | 33
IMAGE COMMENTÉE
Un pincement au cœur
A. Azarine
Service de radiologie cardiovasculaire, hôpital européen Georges-Pompidou, Paris.
U
ne femme âgée de 65 ans sans ancédent connu
de tuberculose a été admise pour l’explora-
tion d’une insuffisance cardiaque d’apparition
progressive. Léchographie cardiaque transthoracique
retrouvait de petits ventricules de cinétique plutôt
normale, avec une dilatation biauriculaire, évoquant
ainsi une pathologie constrictive péricardique. Un scanner
cardiaque avec injection de produit de contraste iodé a
été alisé dans le cadre de lexploration de cette insuf-
fisance cardiaque, retrouvant des calcications ricar-
diques circonférentielles formant un anneau constrictif,
“piant le tiers apical du ur (figure 1). Létude ci-
tique a montré que lexpansion diastolique ventriculaire
droite et gauche était gênée par cet anneau calcique.
A posteriori, cet anneau se voyait déjà sur un simple
clic thoracique (figure 2). Une cortication chirur-
gicale a été réalie avec succès, et les suites opératoires
ont été simples.
Outre l’échographie cardiaque, langiographie du ventri-
cule droit à la recherche du fameux DIP-plateau, et,
bien sûr, l’IRM pour l’appréciation des glissements et
des adhérences ricardiques, le scanner reste un bon
outil complémentaire pour apprécier essentiellement la
présence ou non de calcifications ricardiques, aidant
à la decision d’une éventuelle chirurgie de decortication.
Pour cela, un scanner sans injection à basse dose
suffit souvent, en complément des autres examens
suscités.
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