HYDROGEOLOGIE DES MIUEUX FISSURES
AVANT-PROPOS
Parmi les milieux fissurés, les massifs cristallins ont des
structures fortement discontinues et les essais par pompage
montrent des modes d'écoulement très caractérisés.
Les discontinuités qui découpent les massifs et les modes
d'écoulements souterrains qui leurs sont liés suivent une logique qui
tient àl'histoire de la mise en place des massifs, àleur fracturation
précoce, àl'histoire tectonique ultérieure, aux influences du climat,
de la morphologie, etc..
Traditionnellement, l'exploration d'un massif et la détection de
sites hydrogéologiquement perméables consistent à90 %en une
recherche directe de fractures visibles au sol ou sur images
(aériennes ou satellites) ou encore décelables par géophysique, puis
en l'attribution d'un critère de qualité simple :favorable ou non.
Il est bien rare qu'au stade de la prospection hydrogéologique on
s'intéresse àla structure du milieu cristallin, sa minéralogie et aux
indices indirects qui informeraient sur cette logique de distribution
de la fracturation. Pourtant certains d'entre eux sont étroitement
liés àla structure des massifs et pourraient fort bien constituer des
guides de prospection de mise en oeuvre peu coûteuse.
En prenant comme thème la géologie des granites, leurs origines
et leurs mises en place sont replacées dans le cadre des ruptures en
grand par traction et cisaillement de l'ensemble de la croûte
continentale. Les formes et les volumes du magma consolidé sont
envisagés comme guide de recherche de l'étagement des
déformations précoces. La continuité et l'espacement des fractures
secondaires tardives sont regardés sous l'angle de la taille et la
fragilité des minéraux. La logique de distribution des fractures dans
le massif sous couverture puis affleurant est pressentie dans ses
relations avec la composition chimique et la persistance de formes
de relief d'ablation et d'altération. En dernier lieu, la surface
topographique est prise en compte comme procédé de quantification
des irrégularités du sous-sol et parmi ces dernières les fissures
ouvertes sous recouvrement d'altérations superficielles.
HYDROGEOLOGIE DES MIUEUX FISSURES
AVANT-PROPOS
Parmi les milieux fissurés, les massifs cristallins ont des
structures fortement discontinues et les essais par pompage
montrent des modes d'écoulement très caractérisés.
Les discontinuités qui découpent les massifs et les modes
d'écoulements souterrains qui leurs sont liés suivent une logique qui
tient àl'histoire de la mise en place des massifs, àleur fracturation
précoce, àl'histoire tectonique ultérieure, aux influences du climat,
de la morphologie, etc..
Traditionnellement, l'exploration d'un massif et la détection de
sites hydrogéologiquement perméables consistent à90 %en une
recherche directe de fractures visibles au sol ou sur images
(aériennes ou satellites) ou encore décelables par géophysique, puis
en l'attribution d'un critère de qualité simple :favorable ou non.
Il est bien rare qu'au stade de la prospection hydrogéologique on
s'intéresse àla structure du milieu cristallin, sa minéralogie et aux
indices indirects qui informeraient sur cette logique de distribution
de la fracturation. Pourtant certains d'entre eux sont étroitement
liés àla structure des massifs et pourraient fort bien constituer des
guides de prospection de mise en oeuvre peu coûteuse.
En prenant comme thème la géologie des granites, leurs origines
et leurs mises en place sont replacées dans le cadre des ruptures en
grand par traction et cisaillement de l'ensemble de la croûte
continentale. Les formes et les volumes du magma consolidé sont
envisagés comme guide de recherche de l'étagement des
déformations précoces. La continuité et l'espacement des fractures
secondaires tardives sont regardés sous l'angle de la taille et la
fragilité des minéraux. La logique de distribution des fractures dans
le massif sous couverture puis affleurant est pressentie dans ses
relations avec la composition chimique et la persistance de formes
de relief d'ablation et d'altération. En dernier lieu, la surface
topographique est prise en compte comme procédé de quantification
des irrégularités du sous-sol et parmi ces dernières les fissures
ouvertes sous recouvrement d'altérations superficielles.