Détection et prise en charge précoce des psychoses Présentation aux pharmaciens hospitaliers Beauvallon 02/05/2013 Dr M-A Domken, psychiatre directeur médical ISoSL secteur santé mentale Répartition continue des symptômes psychotiques dans la pop. générale 1) NEMESIS: lifetime prevalence General population study: 7000 adults 20 17,5 15 10 4,2 1,5 5 0 Broad symptoms Narrow symptoms DSM psychotic disorder van Os et al. 2000 Jim Van Os et al 6646 pop gén Pays bas expériences psychotiques validées par interview téléphonique en vrai+ =(36%)ou faux+ (64%) ces derniers demandaient moins de soins mais présentaient plus de pathologie et trauma que ceux sans expérience psychotique Idées délirantes (ID) • Etudes sur la prévalence des ID dans la population générale : – Eaton et al. (1991) : 4-8% – Van Os et al. (2000) : 16% – Kendler et al. (1996) : 28,4% – Verdoux et al. (1998) : 5-70% 10% ont déjà eu le sentiment d’être victime d’une conspiration 25% ont déjà eu le sentiment d’être persécuté d’une manière ou d’une autre The paranoid hierarchy (Freeman et al., 2007) Hallucinations • Personnes saines, « non cliniques » peuvent aussi avoir des hallucinations • Beavan et al. (2011), revue de la littérature – 17 études (±70.000 personnes en total) – 5-15% de la population générale entend des voix • Circonstances / contextes qui peuvent déclencher des hallucinations chez personnes saines : – Privation (sommeil, nourriture, sensorielle) – Fatigue – Stress important (accidents de guerre, dans les mines, attentats terroristes, …) – Etat de sommeil / autres états similaires – Stimulation externe (augmentée, diminuée, répétée) – Rites / activité religieux – Abus sexuel – Deuil • Deuil : Hallucinations après le décès d’un proche • Grimby (1993, 1998), Suède : – 37% hallucinaient la voix de la personne décédée – Maintenu 1, 3 et 12 mois après le deuil – Particulièrement associé à des mariages longs et heureux – Pas associé à la présence de troubles mentaux (ex. dépression) Hypothèse de continuum • Pas de différences qualitatives claires entre les idées délirantes/hallucinations dites « cliniques » et « non cliniques » • Plutôt des différences quantitatives N O R M A L Hallucinations / Idée délirantes P A T H O Truly continuous relationship between (psychotic) symptoms and disorder (need for care) Quasi-continuous relationship between (psychotic) symptoms and disorder (need for care) Continuum-threshold relationship Beyond a certain threshold, the risk for psychosis increases exponentially Important factors related to this abrupt change may be levels of distress, preoccupation associated with the psychosis-like experiences, exposition to risk factors, etc. Beyond a certain threshold, the risk for psychosis increases exponentially Important factors related to this abrupt change may be levels of distress, preoccupation associated with the psychosis-like experiences, exposition to risk factors, etc. L’apparition d’une psychose, progression par étapes Phase prémorbide Phase prodromique Phase prodromique 1 2 Phase psychotique - Symptômes psychotiques cliniques/persistants - Problèmes cognitifs subjectifs - Expériences subjectives étranges/inhabituelles - Problèmes psycho-sociaux - Facteurs de risque/vulnérabilité - Pas de problèmes psycho-sociaux - Symptômes psychotiques atténués/passagers Raballo & Larøi (2009) Les programmes d’intervention précoce : généralités – Contrôlée, aveugle, observationnelle, – Recrutement: UHR vs Premiers épisodes – Type et durée(6-12mois) des Traitements: med,surveillance, CBT, éducation ( patient->fam->prof->public) ,combinaison. – Petits échantillons – Variables observées: • • • • transition vers la psychose +DUP Aggravation des symptômes ou de la GAF Plus rarement fonctionnement global ou qualité de vie (T0?) Adhérence et attrition Les programmes d’intervention précoce EPPIC-PACE-Australie CBT +atypique (n=31) VS traitement habituel (n=28) Dose moyenne: Risperidone : 1,3mg/J Randomisés mais pas en aveugle 6mois de Rx suivi 6,12 et 48 mois 17/31 non-adhérant au Rx Pas de diff au BPRS ni au SANS Transition vers la psychose=idem (sauf à 6 mois) DUP pour tous les patients Mc Gorry 2002 Archives gen psychiatry Les programmes d’intervention précoce PACE 1428 évalués 105 randomisés CBT+med / CBT+Placebo / soutien+Placebo N= 43 + 44 + 28 • Evaluations: SCID-IV, GAF, QLS, CAARMS, BPRS, SANS, Substance use questionnaire (SUQ), X 2ANS Phillips et al Aust and NZ J of Psychiatry 2009; 43 Les programmes d’intervention précoce: CBT+ risperidone Stafford et col BMJ 2013; jan 18; 346 Programmes d’intervention précoce • Mc Gorry et al Aust N Z 2006: 40,616-22 Selon le stade clinique Avant l’apparition des symptômes psychotiques: Psycho-éduc,cognitivo-comport, trait des assuétudes… Dès l’apparition de sympt psychotiques médicaments Les programmes d’intervention précoce EDIE-UK CBT x 6mois VS suivi mensuel par case- manager UHR= (37+23) randomisée Suivi à 12 et 36 mois Evaluation: PANNS Résultats = à 1an CBT le taux de transition (P=0,028) Réplication multicentrique en cours Morrison Bri J Psychiatry;185: 2004 Interventions précoces: thérapie cognitive Stafford et col 2013 BMJ :jan;18;346 Les programmes d’intervention précoce • Ruhrmann et col. 2007 Brit J Psychiatry, 51 Amisulpride (118,7mg/J) VS traitement à la demande N = 61+40 Après 15 semaine de traitement le groupe sous amisulpride était significativement mieux (symptôme et fonctionnement) Les programmes d’intervention précoce PRIME-USA Randomisé + double aveugle Atypique (n=31 UHR) VS Placebo (n=29 UHR) Olanzapine 5 – 15 mg/J durée Rx=1an + durée suivi=1an Drop-out=45% durant la première année de traitement Pas de diff pour symptômes ni fonctionnement E2OLZ = fatigue et prise de poids (8,8kg >>0,8kg) Transition vers la psychose (p=0,08) à 1an en faveur du Rx ( non significatif) Mc Glashan Am J Psych 2006 Les programmes d’intervention précoce • Les Antidepresseurs = études naturalistes Cornblatt et col 2007 48patients prodromiques Suivi sous antidep (n20) vs antipsych (n28) Durée du suivi = 6mois à 5ans Aucun virage sous Antidep Explication possible = meilleure compliance Les programmes d’intervention précoce • Fusar-Poli et col 2007: lancet 370:1746-8 Dans les deux ans les virages vers la psychose = 10/35 sous antipsych >>1/13 sous antidep Biais de selection du type de traitement vs réelle efficacité des antidépresseurs? • Walker et col 2009 schiz research;115:50-7 N191: les antipsychotiques plus efficace sur désorganisation et sympt positif Les programmes d’intervention précoce: OPUS • Nordentoft 2006 schiz research 83;29-40 La prise en charge de patients présentant un trouble de la personnalité schizotypique par une équipe de traitement intégré (assertif) dans la communauté vs suivi standard, s’est avéré efficace en prévenant les transitions vers la psychose (RR=0,36 avec p=0,02) Les programmes d’intervention précoce • Omega 3 12 sem de EPA+DHA+VitE VS Placebo N = 81 UHR entre 15-25 ans Etude en Double aveugle et randomisée Évaluation des symptômes psychotiques PANNS régulière pdt 1 an Résultats:taux de conversion à 1 an: Placébo=27,5% >> Oméga3=4,9% Amminger et al , Archives Gen Psychiatry 2010 Remarques • Améliorer les critère des UHR afin de minimiser les faux positifs (EASE- marqueur biologique?) • Intensifier la recherche concernant le type d’intervention en fonction du niveau du risque de transition vers la psychose et du stade symptômatique • Minimiser le stigma associé à la détection et à la prise en charge des UHR en modifiant l’organisation des soins spécialisés Remarques • Certaines interventions semblent efficace à court et moyen terme : - suicide, DUP, Symptômes - retarder la transition vers la psychose • à long terme nous manquons de données: - Prévention ou atténuation de la maladie - Fonctionnement social - Qualité de vie La Psychopathologie Cognitive • Etudier les dysfonctionnements cognitifs qui accompagnent les troubles psychologiques – les dysfonctionnements cognitifs contribuent, avec d’autres facteurs, au développement et au maintien des états psychopathologiques • Relier les dysfonctionnements cognitifs • aux symptômes cliniques • au fonctionnement dans la vie quotidienne • aux particularités du fonctionnement cérébral • Contribuer au développement de stratégies d’intervention (thérapies Franck Laroi ULG La Psychopathologie Cognitive et schizophrénie • Globalement, les analyses ont mis en évidence un ralentissement général dans le traitement de l’information, qui semble être un aspect principal dans la schizophrénie, expliquant 87 % de la variance des temps de réaction dans les différentes études. Mémoire réalisé par ANNE-LAURE NIHOUL En vue de l’obtention du grade de master en Sciences Psychologiques Salience et schizophrénie • Le dysfonctionnement dopaminergique au niveau du striatum dans la schizophrénie semble jouer un rôle dans l’attribution de salience. • Les patients font plus d’erreurs d’identification des stimuli prédisant une récomcompense Schizophrenia bulletin 2010 A. Heinz et col Hypothèse dopaminergique dans les psychoses (Version I) • 1970 les recepteurs dopaminergiques - Réserpine bloque la recapture des monoamines et a un effet antipsychotique - Les amphétamines qui libèrent la DA dans les synapses provoquent des symptômes psychotiques - Les antipsychotiques fonctionneraient par le blocage de la transmission dopaminergique au niveau des recepteurs D2 Hypothèse dopaminergique dans les psychoses (version2) • 1990 Régional VS Global Activité DA = hétérogène dans la schizophrénie - Hyperactivité Subcorticale (D2>D1) - Hypoactivité Corticale (D1>D2) +hypothalamus ? associée à une diminution du flux sanguin (pet scan) et des métabolites ds le Lcr Lien avec Symptômes pos et nég Hypothèse dopaminergique dans les psychoses (version31) • 2009 imagerie neurochimique en schiz Marquage radioactif de la L-Dopa (SPECT) Augmentation de la synthèse, du stockage et de la libération de DA => Occupation D2 densité D2+D3 densitéD1 en frontal déficience cognitive Hypothèse dopaminergique dans les psychoses (version32) • Génétique: tique 4 des 10 gènes candidats identifiés comme facteur de risque de la Schiz dans le « génome project » ont un rapport avec le système DA ( cela ne concerne que quelques %des personnes souffrant de schiz) • Marqueurs de l’adversité sociale Chez l’animal des facteurs de stress périnataux provoque une hyperéactivité DA (mesostriatum) persistante Hypothèse dopaminergique dans les psychoses (version33) • Système glutamatergique en synergie avecDA Stress périnatal => glutami dysfct => blocage NMDA • Interaction gène et environement Stresseurs sociaux => Da syst hyperact + THC + vulnérabilté génétique (ex: être homozygote pour l’allèle VAL de la COMT) Les troubles cognitifs et les symptômes négatifs comme cible: récepteur NDMA • Les substances qui antagonisent le récepteur glutamatergique NDMA provoquent ou aggravent la psychose (+, - et cognitif) Ex: phenylcyclidine, ketamine • Des régulateurs du récepteurs NDMA améliorent sympt- et cognition Ex: glycine, d-cycloserine, d-sérine et d-alanine • Inhibiteurs du transporteur de la Glycine ex: sarcosine = prometteur • Agoniste des recepteurs Metabotropic au glutamate (mGlurs) Sherin et Marder, current science and clinical practice editeur W. Gaebel, p71-72 2011 Wiley Cognition et les cibles cholinergiques • Le blocage des récepteurs à l’acetyl-choline provoque trouble de l’attention et délirium • parmi les inhibiteur de l’acetylcholinestérase seul la galantamine semble intéressant probablement via son effet modulateur sur les récepteurs nicotiniques (pré et post synapt)qui semblent induire une augm de sécrétion et de sensibilité à l’ACH + augm DA en préfrontal et hippocampe Sherin et Marder, current science and clinical practice editeur W. Gaebel, 2011 Wiley Cognition et histamine • La stimulation des récepteur H3 semblent pouvoir améliorer la cognition par l’intermédiaire de diff neurotransmetteurs: GABA, Norépi, histamine, Dopamine Sherin et Marder, current science and clinical practice editeur W. Gaebel, 2011 Wiley Which genes? GROUP Investigators, Arch Gen Psychiatry 2011 Significant SNP x Cannabis Interactions (at P<.05) in 740 Unaffected Siblings van Winkel et al. Arch Gen Psychiatry 2011 AKT1 and cannabis Siblings patients De consommation Patients van Winkel, R. et al. Arch Gen Psychiatry 2011. Does AKT1 X cannabis interaction affect cognition? AKT1 onset Cognition* time *verbal memory, sustained attention Reaction time (ms) P = .037 Accuracy (% correct) P = .003 Van Winkel et al, Neuropsychopharmacology 2011 Van Winkel et al, Neuropsychopharmacology 2011 Troubles métaboliques • Mitchell et col 2013 schiz bulletin n°2 • Métanalyse de 26 études(N=2548) sur les premiers épisodes de schizophrénie dont 19 (N=1325) concernaient des malades jamais traités et de 78 études de patients traités pour plus. années (N=24892) • Les risques cardiovasculaires sont liés à la durée du traitement malgré le tabac qui est présent dès le début de la maladie Usage des antipsychotiques chez les enfants et adolescents • Maudsley prescribing guide 2013 Les antipsychotiques 1ere génération déconseillés E2 extrapyramidaux et dyskinétiques Les antipsycotiques de deuxième génération Arip(10mg),risper(3mg),olanz(10mg) Clozapine (! Neutropénie et convulsion !) Les enfants sont plus sensibles à tous les E2 Algorithme décisionnel = adulte Programmes d’intervention prodromique dans les psychoses • • • • Définitions DUP : durée de psychose non traitée Ultra Hauts Risques de psychose: UHR Les programmes de prise en charge précoce de la psychose • Remarques Définitions Le prodrome de la schizophrénie: Période symptomatique définie à posteriori comme annonçant la maladie DUP: période séparant l’apparition des premiers symptômes psychotiques et le premier traitement de ces derniers Prévention indiquée: L’ensemble des mesures visant à éviter ou retarder l’apparition d’une maladie dans une population identifiée comme à très hauts risques Rx Diagnostic DUP Séminaire de psychiatrie biologique hôpital St Anne (tome 37) DUP • Valeur prédictive dans l’évolution clinique De la schizophrénie – Absence de rémission après traitement – Mauvais fonctionnement global – Dans le monde entier, pays riches et pauvres Farooq et al. Schiz Research 2009 DUP Séminaire de psychiatrie biologique hôpital St Anne (tome 38) 2007-2008 DUP premiers épisodes de psychose 10 ans de suivi N=109 (age de 16-50 ans) Diag: sch +Bipol après avoir contrôlé pour: le fonctionnement prémorbide les symptômes négatifs La DUP est corrélée avec le fardeau des symptômes lorsqu’on excluait les cas non interviewés au suivi (p<0,05) Les symptômes négatifs et le fonctionnement pémorbide restent les facteurs prédictifs les plus significatifs White et al psychol med (2009), 39 DUP Comment expliquer ces corrélations ? • Toxicité >< précocité/stabilité des fonctions cognitives et des données en neuro-imagerie • Altération du développement psychosocial • « Apprentissage » des symptômes positifs • Associé à d’autres facteurs de mauvais pronostic • Début précoce de la maladie: plus le début est tardif plus la DUP est courte • Présence de symptômes négatifs Golberg et al 2009 Schizophrenia Research UHR: Ultra Hauts Risques de psychose Eppic Melbourne Australia UHR • Interview structurée pour les syndromes à risque d’évoluer vers la psychose (SIPS) Université de Yale UHR • PRIME Yale University Interview structurée du syndrome prodromique (SIPS 1999) Miller et col (2002) ont démontré un taux de conversion vers la psychose de 54% SIPS = CAARMS UHR- Symptômes de base • Les symptômes de base de la schizophrénie déjà identifiés par Bleuler on été repris par Gros et Huber (1989) • Klosterkotter et al (2001) (N=160) en trouve 10 « prédictifs » d’une transition vers la schizophrénie Une absence totale de symtôme de base donnait 97% de chance de ne pas développer de psychose (suivi de 10ans) • Cette echelle est utilisée en plus du CAARMS dans l’étude multicentrique Européenne EPOS UHR-Symptômes de base 1) ne pas savoir détacher son attention, 2) interférences avec la pensée, 3) blocage ou 4) pression de la pensée, 5+6) trouble expressif et de compréhension du langage, 7) perturbation de la pensée abstraite, 8) idées de référence instables, 9) capture de l’attention par des détails du champ visuel UHR-EASE • Parnas et col (Psychopathology 2005;38:236– 258) Entretien semi-structuré pour découvrir l’essentiel du vécu du patient selon les principes de la phénoménologie (Karl Jaspers) La présence à soi et au monde dans son expression subjective consciente est au centre des troubles psychotiques UHR Epos-Amsterdam 73 UHR caarms + basic sympt (>1/9) • Suivi 3 ans (observationnel) • Taux de transition ers la psychose = 25% ceux qui vont développer une psychose: Sympt négatifs (P=0,04) anhédonie retrait social Pensées bizarres (p<0,05) Velthorst et al 2009 Schiz Res UHR: meta-analyse • 30% des 800 patients identifiés UHR par les méthodes COPS ou ARMS ont développé un syndrome psychotique (schiz spectrum 70%- tr humeur 30%) • Durée des suivis (6-30 mois) • Les patients avaient solliciter de l’aide J. Clin Psychiatry 2009: 70 (supplément 1) UHR-diminution du taux de conversion vers la psychose ? • Dans les études les plus récentes le taux de transition vers la psychose des UHR est de seulement 10% ! • Hypothèses: détection plus précoce nécessitant un suivi plus long et/ou diminution du taux de conversion grâce au traitements ou à l’augmentation des faux + ? Yung et al Schiz Bulletin 2007 UHR Takahashi et al Brit J Psychiatry march 2010 Les programmes d’intervention précoce : généralités – Contrôlée, aveugle, observationnelle, – Recrutement: UHR vs Premiers épisodes – Type et durée(6-12mois) des Traitements: med,surveillance, CBT, éducation ( patient->fam->prof->public) ,combinaison. – Petits échantillons – Variables observées: • • • • transition vers la psychose +DUP Aggravation des symptômes ou de la GAF Plus rarement fonctionnement global ou qualité de vie (T0?) Adhérence et attrition Les programmes d’intervention précoce EPPIC-PACE-Australie CBT +atypique (n=31) VS traitement habituel (n=28) Dose moyenne: Risperidone : 1,3mg/J Randomisés mais pas en aveugle 6mois de Rx suivi 6,12 et 48 mois 17/31 non-adhérant au Rx Pas de diff au BPRS ni au SANS Transition vers la psychose=idem (sauf à 6 mois) DUP pour tous les patients Mc Gorry 2002 Archives gen psychiatry Les programmes d’intervention précoce PACE 1428 évalués 105 randomisés CBT+med / CBT+Placebo / soutien+Placebo N= 43 + 44 + 28 • Evaluations: SCID-IV, GAF, QLS, CAARMS, BPRS, SANS, Substance use questionnaire (SUQ), X 2ANS Phillips et al Aust and NZ J of Psychiatry 2009; 43 Les programmes d’intervention précoce: CBT+ risperidone Stafford et col BMJ 2013; jan 18; 346 Programmes d’intervention précoce • Mc Gorry et al Aust N Z 2006: 40,616-22 Selon le stade clinique Avant l’apparition des symptômes psychotiques: Psycho-éduc,cognitivo-comport, trait des assuétudes… Dès l’apparition de sympt psychotiques médicaments Les programmes d’intervention précoce EDIE-UK CBT x 6mois VS suivi mensuel par case- manager UHR= (37+23) randomisée Suivi à 12 et 36 mois Evaluation: PANNS Résultats = à 1an CBT le taux de transition (P=0,028) Réplication multicentrique en cours Morrison Bri J Psychiatry;185: 2004 Interventions précoces: thérapie cognitive Stafford et col 2013 BMJ :jan;18;346 Les programmes d’intervention précoce • Ruhrmann et col. 2007 Brit J Psychiatry, 51 Amisulpride (118,7mg/J) VS traitement à la demande N = 61+40 Après 15 semaine de traitement le groupe sous amisulpride était significativement mieux (symptôme et fonctionnement) Les programmes d’intervention précoce PRIME-USA Randomisé + double aveugle Atypique (n=31 UHR) VS Placebo (n=29 UHR) Olanzapine 5 – 15 mg/J durée Rx=1an + durée suivi=1an Drop-out=45% durant la première année de traitement Pas de diff pour symptômes ni fonctionnement E2OLZ = fatigue et prise de poids (8,8kg >>0,8kg) Transition vers la psychose (p=0,08) à 1an en faveur du Rx ( non significatif) Mc Glashan Am J Psych 2006 Les programmes d’intervention précoce • Les Antidepresseurs = études naturalistes Cornblatt et col 2007 48patients prodromiques Suivi sous antidep (n20) vs antipsych (n28) Durée du suivi = 6mois à 5ans Aucun virage sous Antidep Explication possible = meilleure compliance Les programmes d’intervention précoce • Fusar-Poli et col 2007: lancet 370:1746-8 Dans les deux ans les virages vers la psychose = 10/35 sous antipsych >>1/13 sous antidep Biais de selection du type de traitement vs réelle efficacité des antidépresseurs? • Walker et col 2009 schiz research;115:50-7 N191: les antipsychotiques plus efficace sur désorganisation et sympt positif Les programmes d’intervention précoce: OPUS • Nordentoft 2006 schiz research 83;29-40 La prise en charge de patients présentant un trouble de la personnalité schizotypique par une équipe de traitement intégré (assertif) dans la communauté vs suivi standard, s’est avéré efficace en prévenant les transitions vers la psychose (RR=0,36 avec p=0,02) Les programmes d’intervention précoce • Omega 3 12 sem de EPA+DHA+VitE VS Placebo N = 81 UHR entre 15-25 ans Etude en Double aveugle et randomisée Évaluation des symptômes psychotiques PANNS régulière pdt 1 an Résultats:taux de conversion à 1 an: Placébo=27,5% >> Oméga3=4,9% Amminger et al , Archives Gen Psychiatry 2010 Remarques • Améliorer les critère des UHR afin de minimiser les faux positifs (EASE- marqueur biologique?) • Intensifier la recherche concernant le type d’intervention en fonction du niveau du risque de transition vers la psychose et du stade symptômatique • Minimiser le stigma associé à la détection et à la prise en charge des UHR en modifiant l’organisation des soins spécialisés Remarques • Certaines interventions semblent efficace à court et moyen terme : - suicide, DUP, Symptômes - retarder la transition vers la psychose • à long terme nous manquons de données: - Prévention ou atténuation de la maladie - Fonctionnement social - Qualité de vie