Composition : des dendrites qui reçoivent l’information ; un corps cellulaire prolongé par un axone, qui se
termine par de nombreux synapses.
→ La communication neuronale est électrique et se base sur le principe du potentiel d’action : Il faut
que la stimulation soit suffisamment importante pour déclencher le « potentiel d’action », qui s’exécutera
toujours de la même façon ► C’est une transposition du système binaire.
Les neurones transmettent l’information de façon quantitative en produisant plus ou moins de potentiel
d’action, ce qui provoque mécaniquement la production d’autres potentiels d’action jusqu’à ce qu’une
« sortie » cognitive ou comportementale soit produite.
Les neurones sont séparés entre eux par des synapses.
- A l’intérieur des neurones, la communication est électrique.
- Entre les neurones, la communication est chimique, par l’intermédiaire des neurotransmetteurs qui
font lien entre les éléments présynaptiques et les dendrites.
→ La fluidité de la communication entre synapses est garante de la mémoire.
Techniques d’enregistrement de l’activité cérébrale
● Pour enregistrer l’activité électrique, on approche une électrode d’un neurone (on peut rester à l’extérieur,
car l’électricité se répercute à l’extérieur) et on recueille son activité électrique et ses potentiels d’action →
C’est l’enregistrement unitaire.
● EEG : pas besoin d’ouvrir, on recueille l’activité électrique à la surface du crâne > c’est beaucoup moins
précis.
● IRM : L’image par résonance magnétique, qui distingue les différents types de tissus en fonction de leur
taux d’hydratation sanguine.
● IRMF : imagerie par résonance magnétique fonctionnelle, qui permet de voir le cerveau fonctionner en
fonction de son taux d’hydratation sanguine.
● TEP : tomographie par émission de positrons. C’est une technique invasive : on ingère une substance
radioactive dans la carotide, et on voit comment la substance se diffuse.
Cours 3 : l’intégration visuelle
But du cours : comprendre comment l’humain perçoit pour mieux communiquer avec lui.
Plan
1. Bases anatomiques du système visuel
2. Fonctionnement du système visuel et représentation du monde
3. Les illusions d’optique
L’œil : un appareil optique
Du fait de la présence d’une « lentille » dans l’œil, l’image est reçue à l’envers sur la rétine. C’est le
cerveau qui va remettre l’image à l’endroit. Sur cette rétine le pouvoir séparateur dépend de la densité des
cellules rétiniennes : plus les cellules sont nombreuses, plus la définition de la vision est forte. Cette densité
varie sur les différentes zones de la rétine.
Le champ de vision est de 180° à l’horizontale et de 150° à la verticale. Ce champ de vision diminue
avec la vitesse de déplacement de l’individu.
- à 40 km/h, champ de vision = 100°
- à 70 km/h, champ de vision = 75°
- à 100 km/h, champ de vision = 45°
- à 130 km/h, champ de vision = 30°
Champ fovéal et champ périphérique
● Le Champ fovéal correspond au centre de l’image où l’on voit avec le plus de netteté (qui
correspond à la zone de densité rétinienne maximale). La zone de la rétine qui correspond au champ
fovéal est la macula, dans laquelle la lumière arrive directement sur une couche de photorécepteurs
cellulaires : les cônes. A leur place, sur le reste de la rétine on trouve une couche de cellules en bâtonnets.
● Autour du champ fovéal se trouve le champ périphérique.