CERF – Enseignement national du DES de radiodiagnostic – Imagerie médicale Module exercice professionnel 2 Actualités en responsabilité du radiologue et de son équipe Vincent HAZEBROUCQ, MCU-PH [email protected] [email protected] Liens d’intérêt Pas de conflit d’intérêts à signaler. Liens d’intérêts : - Responsable du D.U. d’imagerie médico-légale de l’Université Paris Descartes - Chargé de mission pour l’imagerie et la téléradiologie à l’Agence régionale de santé d’Île-de-France - Membre du bureau du Syndicat des radiologues hospitaliers et de la Sté Française de radiologie. Objectifs d’apprentissage (rappel module 1) Connaître le référentiel métier du médecin radiologue ; Connaître les différents domaines de responsabilité du médecin radiologue ; Comprendre dans ses grandes lignes la façon doit est analysée la responsabilité du radiologue par la Justice ; Comprendre la réforme du statut des manipulateurs ERM. Connaître la conduite à tenir en cas de réclamation du patient après un acte radiologique et connaître les principales stratégies de prévention des procès ; Être conscient de la nécessité impérieuse d’avoir une assurance professionnelle à jour et correspondant à ses activités professionnelles. Référentiel métier et compétences du radiologue La profession a établi en 2010 un référentiel qui définit, par des exemples courants, le rôle et la mission du médecin radiologue et décrit la façon dont il doit travailler Ce référentiel complète les recommandations professionnelles et les « bonnes pratiques ». Il est téléchargeable sur le site de la SFRx, du SRH, du CERF… Jadis, le médecin était juridiquement irresponsable Ambroise Paré (1510 – 1590) « Je le pansai, Dieu le guérit » Parlement de Paris (26 juin 1696) « Le malade doit supporter les inconvénients relevant de son médecin puisque c’est lui-même qui l’a choisi ». De nos jours, le médecin est pleinement responsable Aspect indemnitaire Civil / Administratif Aspect punitif Pénal / Ordinal Les différentes responsabilités médicales Pénale : répression d’une violation de loi ou de règlement Ordinale : faute contre la déontologie médicale (devoirs vis à vis du patient, des confrères ou des règles profess.) Indemnitaire : compensation d’un dommage à l’amiable, par la CRCI ou par voie juridictionnelle (droit commun civil ou droit administratif, selon le cadre d'exercice, privé ou public; du praticien,) (+ responsabilité disciplinaire, dans le secteur public) Économique : devant les organismes sociaux (la « Sécu ») L'alternative civil/pénal/ordinal dépend du choix du patient (et/ou de sa famille) Les auxiliaires du médecin L’auxiliaire du médecin, manipulateur - technicien d’électroradiologie ou infirmier, est lui-aussi responsable de ses actes. Toutefois, pour une grande part, les conséquences indemnitaires de sa responsabilité civile sont assumées Par le médecin avec qui il travaille et qui doit répondre de lui (article 1384 du C. civil), ou Par l’hôpital public qui l’emploie Les rôles et responsabilités de chacun sont fixés en France par le Code de la Santé Publique (CSP) qui réserve au médecin le monopole des activités d’établissement d’un diagnostic ou de traitement de maladies, ou d’affections chirurgicales, congénitales ou acquises réelles ou supposées… (art. L.4161-1 CSP) Statut des manipulateurs (Loi= CSP) La profession de manipulateur d’électroradiologie médicale résulte d’une exception légale au monopole médical, donc définie par la loi (art. L4351-1 CSP, réécrit en janvier 2016) et précisée par des décrets, régulièrement révisés et intégrés à la partie réglementaire du CSP (1984, puis 1986, 1991, 1994, 1997, 2000 et enfin 2016). Article L4351-1 CSP Modif Loi 2016-41 du 26 janvier 2016, Art. 208 « Est considérée comme exerçant la profession de manipulateur d'électroradiologie médicale toute personne, non médecin, qui exécute, sur prescription médicale et sous la responsabilité d'un médecin, des actes professionnels d'électroradiologie médicale. Le cas échéant, … intervient sous l'autorité technique d'un radiophysicien pour les activités de physique médicale … pour la préparation ou de la réalisation des actes exposant aux rayonnements ionisants. Un décret en Conseil d'Etat, pris après avis de l'Académie nationale de médecine, définit les actes ou les activités réalisés par les manipulateurs d'électroradiologie médicale ainsi que les conditions dans lesquelles ils sont effectués. …peut également, … sous l'autorité technique d'un pharmacien, aider à réaliser les actes définis par décret en Conseil d'Etat, pris après avis de l'Académie nationale de pharmacie. » Statut du manipulateur MERM - 1 Article R4351-1 Modif Décret 2016-1672 du 5 décembre 2016 Le manipulateur d'électroradiologie médicale contribue, dans les conditions définies aux articles R. 4351-2 à R. 4351-3, à la réalisation : 1° Des examens nécessaires à l'établissement d'un diagnostic mettant en œuvre des rayonnements ionisants ou d'autres agents physiques ; 2° Des traitements mettant en œuvre des rayonnements ionisants ou d'autres agents physiques. Il intervient dans les domaines de l'imagerie médicale, de la médecine nucléaire, de la radiothérapie et des explorations fonctionnelles, sur prescription médicale et sous la responsabilité d'un médecin de la spécialité concernée. Statut du manipulateur MERM - 2 Article R4351-2 Modif Décret 2016-1672 du 5 décembre 2016 Dans le cadre des actes et activités prévus aux articles R. 4351-2-1 à R. 43512-3 qu'il réalise, le MERM est habilité à accomplir, sous la responsabilité du médecin mentionné à l'article R. 4351-1, les activités suivantes : 1°Accueil et information du patient sur le déroulement de l'examen ou du traitement, y compris en phase pré-thérapeutique ; 2°Recueil auprès du patient puis analyse des informations et données nécessaires à la sécurité et à la réalisation de l'examen ou du traitement ; 3°Identification des besoins du patient en rapport avec les techniques utilisées et selon la situation clinique ; 4°Installation et positionnement du patient, conformément aux exigences de la technique utilisée, en tenant compte de son état clinique ; 5°Surveillance clinique du patient et continuité des soins durant les examens et traitements ; Statut du manipulateur MERM - 3 Article R4351-2 (suite) 6°Paramétrage et déclenchement de l'appareillage ; 7°Recueil, analyse qualitative, traitement et transfert du signal ou de l'image, à l'exclusion des actes mentionnés au b du 1°de l'art. R. 4351-2-2 ; 8°Préparation du matériel de ponction, de cathétérisme, d'injection, d'exploration et médicochirurgical ; 9°Reconstitution et mise sous forme appropriée à leur administration des médicaments nécessaires à la réalisation de l'examen ou du traitement, en dehors des situations prévues à l'art. R. 4351-2-4 ; 10°Réalisation ou recueil des prélèvements de sang veineux et capillaire, ainsi que des prélèvements d'excrétions ou de sécrétions ; 11°Réalisation, en cas d'urgence, des actes conservatoires nécessaires jusqu'à l'intervention du médecin ; 12°Évaluation de la douleur et mise en œuvre des techniques de prévention, de soulagement et de traitement de la douleur ; … Statut du manipulateur MERM - 4 Article R4351-2 (fin) 13°Transmission écrite et orale aux professionnels de santé de toutes les informations relatives au déroulement des examens et traitements ; 14°Traçabilité de la réalisation de l'examen ou du traitement ; 15°Mise en œuvre des règles relatives à la gestion des stocks et des déchets, y compris radioactifs ; 16°Vérification du fonctionnement conforme et entretien courant du matériel confié ; 17°Mise en œuvre des règles d'hygiène, de sécurité et de vigilances conformes aux bonnes pratiques ; 18°Mise en œuvre des règles de radioprotection pour les patients, le personnel, le public, l'environnement et lui-même ; 19°Contribution à l'élaboration des programmes d'assurance de la qualité et à l'application des protocoles de contrôle de qualité. Statut du manipulateur MERM - 5 Article R4351-2-1 Créé par Décret 2016-1672 du 5 décembre 2016 Le MERM est habilité à réaliser, sous la responsabilité du médecin mentionné à l'article R. 4351-1, en application soit d'une prescription médicale individuelle, soit d'un protocole écrit, qualitatif et quantitatif, préalablement établi, daté et signé par ce médecin, les actes et activités suivants : ((simples et anodins, autonomie possible)) 1°Dans le domaine de l'imagerie médicale : Réalisation des actes d'exploration ne nécessitant pas l'administration concomitante de médicaments, à l'exclusion des échographies ; 2°Dans le domaine de la médecine nucléaire : a) Mesure et vérification de l'activité des composés radioactifs ; b) Mesure et vérification de l'activité prescrite par le médecin mentionné à l'article R. 4351-1 ; c) Réalisation des actes d'exploration ne nécessitant pas l'administration concomitante de médicaments ; … Statut du manipulateur MERM - 6 Article R4351-2-1, suite (actes simples et anodins possibles en autonomie) 3° Dans le domaine de la radiothérapie : a) Confection des moyens de contention et des caches personnalisés ; b) Mise à jour des éléments de traçabilité du traitement ; 4° Dans le domaine des explorations fonctionnelles : Réalisation des explorations d'électrophysiologie et magnétophysiologie ne nécessitant pas de stimulation. Statut du manipulateur MERM - 7 Article R4351-2-2 Créé Décret 2016-1672 du 5 décembre 2016 Le MERM est habilité à pratiquer, sous la responsabilité du médecin mentionné à l'article R. 4351-1, en application soit d'une prescription médicale individuelle, soit d'un protocole écrit, qualitatif et quantitatif, préalablement établi, daté et signé par ce médecin, les actes et activités suivants, à condition qu'un médecin et, le cas échéant, un physicien médical, dans le champ qui le concerne, puissent intervenir à tout moment : 1°Dans les domaines de l'imagerie médicale et de la médecine nucléaire : a) Réalisation des explorations nécessitant l'administration de médicaments, y compris radiopharmaceutiques ; b) Recueil du signal et des images en échographie, sous réserve de l'obtention d'un titre ou d'un diplôme dont la liste est fixée par arrêté du ministre chargé de la santé ; c) Sur prescription médicale, administration de médicaments requise par l'état du patient bénéficiant de l'examen ou du traitement ; Statut du manipulateur MERM - 8 Article R4351-2-2, suite (actes à risque modéré, non autonomes) 2° Dans le domaine de la radiothérapie : a) Contribution aux procédures relatives à la préparation des traitements ; b) Mise en œuvre des séances de traitement, pouvant comporter l'imagerie de positionnement ou de repositionnement du patient, qui ne relèvent pas des actes et activités mentionnés au c du 3° de l'article R. 4351-2-3 ; c) Réalisation des contrôles par dosimétrie ; 3° Dans le domaine des explorations fonctionnelles : Réalisation des explorations nécessitant la mise en place de systèmes de détection à caractère invasif. Statut du manipulateur MERM - 9 Article R4351-2-3 Créé Décret 2016-1672 du 5 décembre 2016 Le MERM est habilité à participer, sous la responsabilité et en présence du médecin mentionné à l'article R. 4351-1, et, le cas échéant, d'un physicien médical, dans le champ qui le concerne, en application d'un protocole écrit, qualitatif et quantitatif, préalablement établi, daté et signé par ce médecin, à la réalisation des actes et activités suivants : 1°Dans le domaine de l'imagerie médicale : Acte d'imagerie interventionnelle, en milieu radiologique et au bloc opératoire ; 2°Dans le domaine de la médecine nucléaire : a) Épreuves d'effort ; b) Administration de médicaments radiopharmaceutiques à visée thérapeutique ; Statut du manipulateur MERM - 10 Article R4351-2-3, suite (actes à risque avéré, médecin présent) 3° Dans le domaine de la radiothérapie : a) Pose du matériel vecteur et application de sources radioactives ; b) Installation et vérification du positionnement des patients lors de la mise en œuvre des séances d'irradiation corporelle totale ; c) Installation et vérification du positionnement des patients lors de la mise en œuvre de traitements hypofractionnés délivrés avec une dose par fraction supérieure à un seuil fixé par arrêté du ministre chargé de la santé; 4° Dans le domaine des explorations fonctionnelles : Réalisation d'explorations électrophysiologiques et magnétophysiologiques permettant de guider un geste médical. Statut du manipulateur MERM - 11 Article R4351-2-4 Créé Décret 2016-1672 du 5 décembre 2016 Lorsqu'il exerce dans le cadre d'une pharmacie à usage intérieur, le manipulateur d'électroradiologie médicale est habilité, sous l'autorité technique d'un pharmacien, à aider à réaliser : 1° Les activités définies au 5°de l'article R. 5126-9 ; 2° La reconstitution des médicaments radiopharmaceutiques ; 3° La mise sous forme appropriée à leur utilisation des médicaments radiopharmaceutiques prêts à l'emploi. Statut du manipulateur MERM - 12 Article R4351-3 Modif. Décret 2016-1672 du 5 décembre 2016 Selon les secteurs d'activité où il exerce et les besoins rencontrés, le manipulateur d'électroradiologie médicale propose et organise différentes actions, notamment d'éducation, de recherche, de prévention, de dépistage, de formation et d'encadrement ou y participe. Ces actions concernent en particulier : 1° La formation initiale et continue des manipulateurs d'électroradiologie médicale et d'autres professionnels ; 2° La collaboration, notamment avec les membres des autres professions sanitaires et sociales, à la réalisation d'interventions coordonnées, y compris en matière de prévention ; 3° La recherche dans son domaine professionnel, notamment en ce qui concerne la prise en charge des patients, l'hygiène, la sécurité, la radioprotection et l'assurance de la qualité. Il participe également à des actions de secours, de médecine de catastrophe et d'aide humanitaire. Le manipulateur d'électroradiologie médicale adapte sa pratique professionnelle à l'évolution des sciences et des techniques, en lien avec les spécialités médicales ou les autres professions concernées. RÉGIMES DE RESPONSABILITÉ MÉDICALE ET JURIDICTIONS COMPÉTENTES INDEMNISATION C. civil + c. procédure civile Cour de cassation (1è chambre civile) C. des tribx adm. Conseil d’État SANCTION c. pénal + c. procédure pénale C. de déontol. médic Cour de cassation (Chambre criminelle) Conseil d’État Chambre disciplinaire nationale Cour administrative d’appel Cour d’appel Tribunal de grande instance Tribunal administratif Tribunal correctionnel Responsabilité civile Prescription : 10 ans Responsabilité administrative Prescription : 10 ans Responsabilité pénale Prescription : 3 ans (délit) Cour d’appel SECTEUR PRIVÉ SECTEUR PUBLIC Chambre disciplinaire de 1re instance Conseil départemental de l’Ordre (conciliation) Responsabilité disciplinaire Pas de prescription PRIVÉ et PUBLIC Loi 2002-303 du 4 mars 2002 : distinction faute / aléa Art. L. 1142-1 (CSP). « - I. - Hors le cas où leur responsabilité est encourue en raison d'un défaut d'un produit de santé, les professionnels de santé … ainsi que tout établissement, service ou organisme (de santé) … ne sont responsables des conséquences dommageables d'actes de prévention, de diagnostic ou de soins qu'en cas de faute. « Les établissements, services et organismes susmentionnés sont responsables des dommages résultant d'infections nosocomiales, sauf s'ils rapportent la preuve d'une cause étrangère. » II. Réparation de l’aléa médical par l’ONIAM et les CRCI Où peut se situer la faute ? Dans tous les aspects du métier et de la prise en charge du patient Indication Consentement éclairé et préparation pour l’examen Réalisation technique de l’acte (qualité, quantité, sécurité, gestion des incidents accidents…) Interprétation Rendu et transmission des résultats et prélèvements Suivi et prise en charge des complications Prise en charge ultérieure et devoir de suivi ONIAM et CRCI : loi « Kouchner » du 4 mars 2002 ONIAM et CRCI d’Île-de-France Tour Gallieni II, 36 av. du Général de gaulle- 93175 BAGNOLET Cedex www.oniam.fr www.commissions-crci.fr N° Azur 0810 51 51 51 Responsabilité économique Envers les organismes sociaux et la collectivité En pleine mutation avec les références médicales opposables et la multiplication des contrôles formels ne pas confondre cependant un outil global statistique d'évaluation d'activité un cas individuel auquel s'applique l'obligation de moyen Nouveau paradigme de la responsabilité : la responsabilité SCIENTIFIQUE Passer d’une logique de culpabilité à une culture de sécurité et de qualité des soins, intégrant la prévention scientifique systématique des erreurs et accidents médicaux La logique générale du système -1 abandon d’une idée reçue historique « Avec - - une excellente formation initiale des professionnels et - - une réglementation adaptée, complétées par - - l’indemnisation et la répression des fautes, - la conscience et le sérieux des professionnels de santé devraient suffire à assurer la qualité et la sécurité des soins » Une nouvelle approche systémique -2 L’organisation même du système doit partir du postulat que ‘Tout ce qui est humain est faillible’ ‘Errare humanum est (Lucius Sénèque– Rome, 0030-50) ‘Whatever can go wrong, it will’ (Edward Murphy, USA 1949) et donc nous devons : - - Prévoir de multiples sécurités et des outils permanents d’évaluation de la qualité et de la sécurité des pratiques et des résultats, - - Dépister continuellement les dysfonctionnements, les corriger et évaluer les correctifs (Roue de Deming) - - Informer régulièrement professionnels et public de ce qui est fait en permanence pour garantir qualité et sécurité James Reason et le Gruyère Plus un système comporte d’imperfections, plus le risque devient grand que des petits défauts finissent par se cumuler pour provoquer une catastrophe qui semblait pourtant a priori infiniment peu probable La pyramide de Frank E. Bird Jr Accidents corporels sévères (n= 1) Accidents corporels modérés (n=10) Dommages matériels sévères (n=30) Dommages matériels mineurs et dysfonctionnements graves (n=200) Incidents et dysfonctionnements sans conséquences (n=600) Pyramide de Frank E. Bird Jr – 2/2 Cette étude statistique publiée en 1969 par la compagnie Insurance Company of North America, a porté sur près de 1,8 millions d’accidents déclarés par 297 entreprises différentes de 21 secteurs industriels. Elle a conduit Frank E. Bird Jr, directeur des services d’ingénierie de la compagnie, à conclure que la probabilité de survenue d’accidents graves augmente proportionnellement au nombre de dysfonctionnements et d’incidents observés dans une entreprise, et… que la proportion et la nature des causes des accidents graves ne diffère pas statistiquement de celles des incidents mineurs : Dès lors, ceux ci-étant 600 fois plus nombreux que les accidents graves, il importe de les dépister et de les étudier pour prévenir et limiter les risques (fréquence et coûts) de l’ensemble des accidents, et notamment des plus graves La Roue de Deming DMAIC Selon Deming, la qualité n’est pas spontanément stable: si on ne s’efforce pas continuellement de l’améliorer, elle se dégrade peu à peu inexorablement. Démarche DMAIC dérivée de la théorie de Deming C: Contrôler le résultat du correctif et pérenniser l'amélioration D: Définir ou repérer un problème de qualité M: Mesurer le défaut qualitatif I: Innover pour résoudre le problème A: Analyser les causes profondes du problème Une nouvelle approche systémique -3 Exemples pratiques : Comparer nos diagnostics au CRO ou anapath, relecture systématique des examens précédents pour voir si leur conclusion a bien été confirmée par la suite et revoir, lors de réunions d’erreur toutes les discordances repérées ; Analyse systématique des erreurs signalées pour en comprendre les causes et les mécanismes (et non pour blâmer celui qui s’est trompé) Revoir les patients après les actes interventionnels pour savoir si l’acte a réellement été bénéfique, etc… Conclusion ‘Errare humanum est’ … donc soyons vigilants à la confraternité, (sans excès le patient a droit à la vérité) à ne pas transformer - par une attitude ou des propos inappropriésun accident médical en catastrophe judiciaire… Vérifiez l’actualisation de vos assurances RCP ! Merci de votre attention Des questions ? www.hazebroucq.net Pour en savoir plus : Diplôme universitaire d’imagerie médicolégale de l’Université Paris 5 René Descartes [email protected]