Communication financière des sociétés foncières cotées - 5
Dixième édition de l’étude « Benchmark de l’information financière des sociétés foncières
cotées»… et donc l’heure du premier bilan!
Incontestablement, les sociétés foncières cotées (SIIC), avec deux sociétés au CAC 40 affichent
une belle courbe de croissance ! Elles s’inscrivent plus que jamais dans le paysage du
développement des villes, et ce, au service de ses «utilisateurs », et de l’emploi. Les politiques de
recentrage stratégique d’activités menées ces trois dernières années par les SIIC ont conduit aux
résultats escomptés… Les investissements ont repris etles sociétés foncières renforcent
lacohérence de leur portefeuille et de leur modèle économique.
Ces années ont été marquées successivement par la crise financière, qui avait engendré lavolatilité
du marché immobilier, puis par l’après-crise qui a généré un climat d’incertitudes.
L’année 2015, souvent qualifiée d’« année millésime » pour l’industrie immobilière, a marqué
leretour de la vigueur de l’investissement immobilier, même si 2016 témoigne d’un ralentissement
des volumes investis au niveau mondial, et notamment en Asie.
Néanmoins, les fondamentaux économiques restent favorables. L’afflux de capitaux,
lerenforcement des stratégies d’allocation d’actifs des institutionnels, et le faible coût de la dette
laissent présager de la pérennité de l’intérêt des investisseurs pour l’immobilier en France.
L’incidence du « Brexit » est, elle, difficilement quantifiable à ce stade.
Cette 10ème édition de l’étude, menée conjointement avec la Fédération des Sociétés Immobilières
et Foncières (FSIF), confirme également les efforts consentis par les sociétés foncières pour
renforcer la comparabilité de leur information financière, mais également l’amélioration de la
pertinence de leurs indicateurs de performance.
Les SIIC communiquent toutes désormais sur des indicateurs communs et ce, grâce aurôle
structurant de l’EPRA (European Public Real Estate Association) à travers ses «Best Practices
Recommandations» et aux recommandations de l’AMF.
En dépit des incertitudes liées à la conjoncture économique et aux échéances électorales, nous
pouvons rester raisonnablement optimistes pour 2017. La hausse annoncée des taux d’intérêt long
terme devrait être modérée et progressive. Elle ne devrait pas compromettre l’intérêt des
investisseurs pour cette classe d’actifs et pourrait même dans certains cas, favoriser un léger
réajustement du prix des actifs.
Régis Chemouny, FRICS*
Associé KPMG
Responsable Secteur Real Estate
10 ans... l’heure du bilan !
* Fellow of Royal Institution of Chartered Surveyors