Comi de daction :
Dr Boris Bastens, Dr Christian Focan, Dr Jean-Pierre Lambert,
Marianne Lebrun, Dr Christian Mossay, Dr Didier Noirot,
Dr Philippe Olivier, Dr Martine Smeekens
Secrétariat : Anne-Marie Mandic 04.224.80.98
Contact daction : Marianne Lebrun
l. 04.224.85.62 - fax. 04.224.80.93
Rue de Hesbaye 75, 4000 Liège - marianne.lebrun@chc.be
blueprint est le périodique de l’association des médecins exerçant aux Cliniques Saint-Joseph, membres du Centre Hospitalier Chrétien (CHC)
Trimestriel - N°94 – Mars 2010 Ed. resp.:Association des médecins exerçant aux Cliniques Saint-Joseph
blueprint
94
Port payé
tarif postal
préférentiel
viedescliniques
Editorial
Voici quelques manifestations à épingler
dans votre agenda:
Samedi 24/04, 8h30-13h, Sport et pubalgie:
du diagnostic au traitement
Organisée par le CHC en collaboration avec le
CER (Centre européen de rééducation), cette
matinée scientique s’adresse essentielle-
ment aux médecins de l’appareil locomoteur,
médecins orthopédistes, médecins du sport,
physiothérapeutes, radiologues, médecins gé-
néralistes et kinésithérapeutes (pratiquants et
étudiants).
Lieu: UAL (Unités administratives et logis-
tiques du CHC), Avenue Georges Truffaut 44,
4020 Liège
Jeudi 29/04, 19h30, Quand l’art de soigner
rencontre les nouvelles technologies: quels
enjeux juridiques?
Le comité d’éthique médicale des Cliniques
Saint-Joseph organise sa conférence-débat
annuelle sur le thème Quand l’art de soigner
rencontre les nouvelles technologies: quels en-
jeux juridiques? Elle sera présentée par Jean-
Marie Van Gyseghem, juriste-chercheur au
centre de recherche informatique et droit
(CRID) des Facultés universitaires de Namur.
Les nouvelles technologies de l’information et
de la communication se sont largement impo-
sées dans le secteur de la santé. Elles ont fait
apparaître de nouveaux acteurs sur la scène et
modié la relation thérapeutique, tant pour le
soignant que pour le patient.
Lieu: Clinique Saint-Joseph, salles de réunion
du 6e étage. Bienvenue à tous les acteurs de
soins !
Samedi 09/10, 13h, Journée médicale
Une nouvelle édition de la Journée médicale
qui s’intéressera aux maladies inammatoires
du tube digestif, aux pathologies de la colonne
et aux examens de biologie clinique.
Lieu: Château du Val Saint-Lambert, Esplanade
du Val, 4100 Seraing
N’hésitez pas à me contacter pour tout rensei-
gnement complémentaire ou toute inscription.
| Marianne Lebrun
service communication
DANS CE NUMERO
Vie des cliniques
10 ans de service SUS aux urgences
de la clinique Saint-Joseph ...............page 2
Clinique de l’Espérance – L’obésité
chez les jeunes, une bombe
à retardement ....................................page 3
Nouveautés à l’école du dos .............page 3
Hypnose et douleur ...........................page 4
Clinique Saint-Joseph –
Consultation nutrition ........................page 4
Nouvelles têtes
..................................................... pages 4-5
Le point sur
Rein et chimiothérapie ................. pages 5-6
RGO et évaluation fonctionnelle
du reux .............................................page 7
Comment je traite
Les hémangiomes infantiles:
révolution thérapeutique avec
le propanolol ......................................page 8
Saint-Joseph - Une nouvelle RMN
Une nouvelle RMN, de marque Philips, est opérationnelle à la
clinique Saint-Joseph depuis le 8 mars. Elle possède un aimant de
3.0 Tesla et remplace une machine Siemens de 1.5 Tesla (la plus
ancienne des 2 RMN, datant de 1999), ce qui signie que le champ
de l’aimant est plus puissant.
Cela comporte pas mal d’avantages, essentiellement dans tous
les examens neurologiques et ostéo-articulaires, en permettant
une dénition anatomique supérieure et donc une meilleure qualité
d’image. Cette nouvelle machine ouvre aussi la porte au domaine de
l’imagerie fonctionnelle, qui étudie les fonctions des organes.
Au rang des inconvénients, vu le champ magnétique plus impor-
tant, les contre-indications sont aussi plus nombreuses. Ainsi,
les patients porteurs d’une
prothèse cardiaque métal-
lique, de certains tatouages et
maquillages permanents sont
orientés vers l’autre machine
du service, une Siemens 1.5
Tesla. D’où l’intérêt de garder
les 2 machines.
| Marianne Lebrun
service communication
Contact
Rendez-vous au
04.224.88.00
Clinique Saint-Joseph
Rue de Hesbaye 75
4000 Liège
tél. 04.224.81.11
fax. 04.224.87.70
Clinique de l’Espérance
Rue Saint-Nicolas
447- 449
4420 Montegnée
tél. 04.224.91.11
fax. 04.224.90.02
Clinique Notre-Dame
Rue Sélys-Long-
champs 47
4300 Waremme
tél. 019.33.94.11
fax. 019.33.96.55
Clinique Notre-Dame
Rue Basse Hermalle 4
4681 Hermalle /s
Argenteau
tél. 04.374.70.00
fax. 04.374.70.02
viedescliniques
10 ans de service SUS aux urgences
de la clinique Saint-Joseph
Anesthésiste-réanimateur de formation, spécialisé en médecine
d’urgence, le Dr Bekir Tekatli est médecin responsable des urgences
à Saint-Joseph depuis 2008. Un service qui va fêter en juin prochain
le 10e anniversaire de sa reconnaissance comme service SUS. Un
anniversaire qui booste toute l’équipe.
Quelle perception aviez-vous du service quand vous
êtes arrivé ?
Premier constat, les lignes de gardes de l’équipe médicale étaient
déséquilibrées en termes de compétences. Deuxième élément: une
infrastructure difcile et des conditions de travail assez pénibles
pour tous: engorgé en permanence, le service ne permettait pas
un accueil optimal des patients. D’une manière générale, une image
des urgences peu encourageante au sein même de la clinique.
Quelles ont été vos premières actions en tant que chef
du service des urgences ?
D’abord, stabiliser l’équipe médicale, recentrer les compétences
notamment en engageant des urgentistes et des spécialistes et
en délisant les médecins à l’institution. Ensuite, créer un poste de
coordinatrice facturation et administration médicale pour optima-
liser la gestion de la facturation et la communication des urgences.
Enn, la nouvelle infrastructure a permis de scinder les entrées: les
patients valides, qui ne nécessitent pas une exploration, sont pris en
charge via une entrée séparée.
L’engorgement continu, c’est inévitable aux urgences ?
L’activité est en constante augmentation. En 2009, nous avons
eu 19.000 patients, soit 10% d’augmentation par rapport à 2008:
des cas lourds, toutes disciplines confondues, qui nécessitent une
exploration et un alitement. Dès 11h du matin, nos box d’exa-
mens sont occupés. Rappelons qu’un patient sur trois admis aux
urgences est hospitalisé à Saint-Joseph ou sur un site du CHC.
L’hospitalisation constitue une énorme difculté: très peu de lits sont
attribués aux urgences et aucune programmation n’est clairement
envisagée. Heureusement, une réexion avec la gestion des lits est
mise en place et devrait améliorer les choses.
L’image du service des urgences a-t-elle changé selon
vous ?
A mon arrivée, j’avais le sentiment que certains spécialistes considé-
raient les médecins des urgences comme peu compétents et donc
peu ables. Cet anniversaire est l’occasion de montrer que le service
a bien évolué, tant en ce qui concerne nos conditions de travail et de
prise en charge que nos relations avec les membres de la clinique.
Le niveau de compétence est plus haut. Nous allons poursuivre et
intensier la formation continue des decins des urgences. Nous
envisageons aussi de nouvelles perspectives avec notamment la
réactualisation des guidelines de prise en charge. Par ailleurs, notre
équipement s’améliore. Nous allons intégrer l’utilisation de l’échogra-
phie dans notre pratique quotidienne. L’institution a donné son accord
pour l’achat d’un appareil et la formation annuelle de 10 médecins
urgentistes à l’utilisation des échographies appliquée aux urgences.
Autre nouveauté: deux nouveaux appareils ECG avec traçabi-
lité intégrée sur Omnipro sont installés dans l’unité. Last but not
least, nous allons naliser nos travaux: la deuxième phase vient de
commencer, elle consiste à réaménager nos locaux en veillant à une
ergonomie plus adaptée, à améliorer les conditions de travail et à
veiller à un confort plus adéquat pour les patients.
En quoi va consister ce 10e anniversaire ?
Cet anniversaire va être divisé en plusieurs parties. Une journée
médicale est prévue le 29 mai, à l’attention des médecins et des
inrmiers, avec des thèmes et des ateliers en lien direct avec les
urgences: prise en charge de l’AVC, urgence de la main, urgence
maxillo-faciale, management des voies aériennes, … Une soirée doit
réunir le service pour un moment festif. Il est question d’inaugurer le
service une fois que les travaux seront nalisés. Enn, une journée
portes ouvertes s’adressera au grand public en octobre. Elle propo-
sera une visite des urgences et des ateliers pratiques auxquels
les visiteurs pourront participer (atelier plâtre, suture, réanimation
cardio-pulmonaire, …).
| Propos recueillis par Laure Virzi
coordinatrice facturation et administration médicale,
urgences Saint-Joseph
En haut de gauche à droite:
H. Khelifa (assistant anesthésiologie),
H. Diagne (assistant SMU), C. Lebras (MG),
C. Defays (neurologue), C. Lupica (SMA),
P. Douandjou (SMA), S. Kalin (assistant
anesthésiologie), L. Virzi (coordination facturation et
administration dicale)
En bas de gauche à droite: G. Onga (cardiologue),
B. Tekatli (anesthésiste-urgentiste et chef de
service), V. Schoumaker (SMA),
J.-R. Doudou (BMA)
decins absents de la photo:
M. Yerna (cardiologue-urgentiste), A. Rahal
(chirurgien-urgentiste), B. Hansez (BMA),
A. Nogue (anestsiste-urgentiste), J. Boossy
(SMA), O. Chojnacki (BMA), P. Kapinga
(assistant anesthésiologie), F. Wandji (assistant
anesthésiologie), A. Kravets (MG), K. Kalin (MG),
I. Malpas (MG), H. Ntula (assistant anestsiologie)
2
Contact
Clinique de l’Espérance
Casea
04.224.98.31
viedescliniques
Clinique de l’Espérance
L’obésité chez les jeunes, une bombe à retardement
Espérance - ND Waremme - ND Hermalle
Nouveautés à l’école du dos
Reconnue comme une maladie par l'OMS, l'obési est devenue un
probme de santé publique majeur. Aussi bien chez les adultes que
chez les plus jeunes. En vrier 2009, la clinique de l'Espérance a
créé le centre d'action contre le surpoids pour enfants et adolescents
(Casea). Une équipe pluridisciplinaire, composée de deux diatres,
une psychologue, une diéticienne, une assistante sociale et un
professeur d'éducation physique, prend en charge des patients âgés
de 4 à 18 ans.
L'idée a geraprès une visite de l'hôpital Armand Trousseau (service
du Prof. Tounian), à Paris, est traitée l'obésité pédiatrique. Nous
constations qu'un accompagnement diétique n'était pas sufsant,
cone la psychologue Christelle Nicolas, à l'origine du projet Casea.
Souvent, les parents rejettent la faute sur leur enfant, estimant qu'il
n'a aucune volonté. Or, ce n'est pas seulement sa gourmandise, mais
les habitudes alimentaires de toute la famille qu'il faut changer. Ajou-
tons que la population qui fréquente l’Espérance est ts diversiée,
les adaptations de régime alimentaire s’opposent parfois à des freins
culturels.
La prise en charge au sein du Casea dure de six à neuf mois. Le patient
suit en alternance des ances individuelles et en groupe à l'Espé-
rance. Il rencontre d’abord la pédiatre qui effectue une anamnèse. Si
l’obéside l’enfant et l’adolescent est le plus souvent la conséquence
d’une alimentation inaquate associée à une trop grande sédentarité,
une évaluation médicale au préalable est nécessaire an d’exclure des
causes plus rares, comme par exemple l’hypothyroïdie pour laquelle
un traitement médicamenteux est nécessaire, explique le Dr Olimpia
Chivu, diatre. Rappelons que l'obési, surtout si elle est précoce,
accrt le risque d’hypertension, de diabète ou de maladie cardiovas-
culaire à l'âge adulte.
Le patient est ensuite ru par la psychologue et la diététicienne. Nous
le voyons une fois par mois environ, précise Christelle Nicolas. En n
de parcours, il y a une évaluation (perte de poids, changements au
sein de la famille, ...). On assure un suivi pour éviter une rechute. L'im-
plication des parents est cruciale aux yeux de la psychologue. Nous
sommes face à un problème d'éducation plus large: les parents ne
savent plus dire non à leur enfant. Pourtant, le frustrer, ce n'est pas le
rendre malheureux. Ça l'aide au contraire à se construire.
De son côté, la diététicienne, Servane Grosjean, travaille sur les aliments,
les goûts. L'erreur principale est l'absence de fruits et légumes, l'omni-
présence des biscuits et les trop grosses portions au souper, souligne-
t-elle. Nous veillons à rééquilibrer les volumes et à réduire les sucres
simples.
Le Casea a l'ambition d'étendre son action. Notamment en dehors
de la clinique, en organisant
un camp, en collaborant avec
les écoles, les communes, les
clubs sportifs, ... Pour pouvoir
aller de l’avant, l’équipe espère
obtenir une convention avec
l'INAMI.
L'école du dos, ce programme de rééducation pluridisciplinaire des
affections de la colonne vertébrale, vous est maintenant bien connu
sur les sites de l'Espérance et de Notre-Dame Waremme.
Cette prise en charge est, depuis octobre 2009, également proposée
sur le site d'Hermalle selon les mêmes modalités: trente-six
séances, de deux heures chacune, de reconditionnement physique,
de séances d'information psycho-éducatives et de correction ergo-
nomique des gestes et postures, à réaliser en maximum six mois à
raison de deux séances par semaine.
Ce traitement complet de rééducation s'applique pour les patients
présentant des cervicalgies et dorso-lombalgies mécaniques aspé-
ciques apparues depuis plus de six semaines, ou à moins de trois
mois d'une chirurgie vertébrale correctrice.
Il peut être attesté une deuxième fois, uniquement en cas de nouvelle
intervention chirurgicale sur la colonne vertébrale ou avec l'accord du
médecin conseil de la mutuelle pour une pathologie vertébrale dans
le cadre d'une réinsertion socioprofessionnelle.
Remplissant ces critères d'inclusion nécessaires, les patients en n
de traitement d'une maladie oncologique peuvent également béné-
cier de ce programme de rééducation pluridisciplinaire et donc d'une
revalidation oncologique.
Dans tous les cas, cette prise en charge a pour but principal une
amélioration de la fonctionnalité et par même un accroissement
du bien-être individuel et des capacités de réinsertion familiales et
socioprofessionnelles.
| Dr Sophie Moureau
médecine de l’appareil
locomoteur
Contact
Pour tout renseignement
complémentaire et
rendez-vous:
Espérance
secrétariat de physiothérapie
04.224.67.30
Notre-Dame Waremme
polyclinique
019.33.94.42
Notre-Dame Hermalle
secrétariat de physiothérapie
04.374.70.65
3
Contact
Renseignement complémen-
taire et rendez-vous:
Notre-Dame Waremme
polyclinique
019.33.94.42
Notre-Dame Hermalle
secrétariat de physiothérapie
04.374.70.65
Contact
Consultation
le lundi matin sur RDV
04.224.89.60
Dr Arnaud Colard
0497.58.08.36
viedescliniques
Hypnose et douleur
Clinique Saint-Joseph - Consultation nutrition
Dans certains cas la médecine traditionnelle est limitée, l'hyp-
nose apparaît comme une technique complémentaire présentant un
certain succès.
L'hypnose est un outil qui permet de développer des stratégies
d'accompagnement et de prise en charge des personnes (couples,
familles) face à des problèmes de douleur, d'affections (psycho)
somatiques, de troubles psychiques, de difcultés relationnelles,
mais aussi pour toute préparation à des évènements particuliers:
investigations médicales, compétitions sportives, examens, presta-
tions artistiques ou activités professionnelles ou privées, ...(*)
Cette technique thérapeutique peut s'utiliser en association avec
d'autres approches psychothérapeutiques, mais aussi comme
thérapie adjuvante des traitements médicaux traditionnels dont elle
ne dispense aucunement de la nécessité le cas échéant, ni d'ailleurs
de l'utilité de toute mise au point préalable.
L'utilisation de cette technique en médecine est très ancienne,
comme peut en témoigner la littérature et ce qui est utilisé actuelle-
ment, contrairement à l'aspect spectaculaire de l'hypnose véhiculé
par les médias, est une forme d'hypnose allégée de la suggestibi-
lité démonstrative, de la perte de tout contrôle, de l'exhibitionnisme
forcé et de tout catharsis, pour le respect du patient et l'utilisation
des ressources propres du sujet.(*)
Formée pendant deux ans aux techniques d'hypnose ericksonienne
et à la communication stratégique à l'Institut Milton H. Erickson
de Liège et pendant un an plus spéciquement dans la prise en
charge des douleurs aiguës et chroniques avec les Professeurs M.E.
Faymonville et A.S. Nyssen au CHU de Liège, je propose cette prise
en charge, au sein du CHC, dans le service de médecine de l'ap-
pareil locomoteur, sur les sites de Notre-Dame Waremme et Notre-
Dame Hermalle.
Cette prise en charge, orientée vers l'apprentissage de l'autohyp-
nose par le patient, est habituellement composée de 6 ou 7 consul-
tations d'environ ¾ d'heure
(+/- 40€ la consultation), la
première étant entièrement
et uniquement consacrée à
une anamnèse fouillée et déjà
orientée vers les solutions.
(*) Paul-Henri Mambourg, Institut
Milton H. Erickson de Liège
| Dr Sophie Moureau
médecine de l'appareil
locomoteur
La prise en charge nutritionnelle chez nos patients est un domaine
qui s’est beaucoup développé ces dernières années. Cela s’ex-
plique par le rôle délétère de la dénutrition sur l’évolution de multiples
pathologies, clairement démontré par de nombreuses études.
La plupart du temps, la dénutrition est la conséquence d’une
maladie aiguë ou chronique et est le témoin de la gravité de celle-ci.
Un support nutritionnel adapté, complétant le traitement instauré,
donne la possibilité d’améliorer le pronostic des patients.
Des techniques de dépistage précoce se sont mises en place
et des équipes multidisciplinaires (médecins, inrmières, diététi-
ciennes, logopèdes, kinésithérapeutes, assistantes sociales, …) se
sont formées pour assurer de manière continue ce type de prise en
charge, pour les patients hospitalisés mais aussi ambulatoires.
Le CHC a créé un comité nutritionnel constitué de tous les interve-
nants impliqués dans l’alimentation du patient. Ce comité, depuis
plusieurs années, a réorganisé la prise en charge nutritionnelle du
patient par de multiples projets institutionnels, mais aussi nationaux.
Pour assurer la qualité de cette prise en charge, une équipe spéci-
que est en place et active dans un maximum de services de l’insti-
tution. Pour améliorer l’accès à ce domaine, une consultation de
support nutritionnel destiné à tout patient pouvant présenter une
dénutrition ou un risque de
dénutrition est accessible aux
différents médecins généra-
listes et spécialistes.
| Drs Arnaud Colard et
Boris Bastens
gastroentérologie
| Dr Philippe Paris
anesthésiologie
4
Dr Zahra Pourhashemi
Médecin hospitalier en gériatrie
Diplômée de la faculté de médecine de l’ULg en 1996 (médecine générale et
ECG), le Dr Zahra Pourhashemi a travaillé une dizaine d’années en cabinet
médical privé.
Elle a également participé au rôle de garde en médecine aiguë de plusieurs
hôpitaux, dont la clinique Notre-Dame Hermalle durant plusieurs années.
Elle a aujourd’hui rejoint l’équipe de gériatrie de la clinique Saint-Joseph où elle assure la supervision quotidienne en salle d’hospitalisation (2A).
Clinique Saint-Joseph
Service de gériatrie
04.224.87.21
nouvellestêtes
Le patient atteint de cancer est exposé à tous les types d’atteinte rénale: fonctionnelle, obstruc-
tive,
organique secondaire aux traitements, à une glomérulopathie paranéoplasique, à une
microangiopathie thrombotique, à la radiothérapie par brose, …
L’index thérapeutique des anticancéreux est souvent faible et les doses prescrites élevées pour
obtenir une efcacité optimale sur la cellule cancéreuse. Ceci expose à une toxicité rénale. L’amé-
lioration de la tolérance passe par une meilleure adaptation des doses, elles-mêmes condition-
nées par l’évaluation correcte de la fonction rénale. La prévention est indispensable, d’autant que
la mortalité associée à l’insufsance rénale aiguë est très élevée.
Les principaux facteurs de risque de néphrotoxicité chez le sujet cancéreux sont l’âge, un indice
de comorbidité accru (diabète, hypertension) et une insufsance rénale préalable.
Les facteurs favorisant l’insufsance rénale aiguë sont une déshydratation ou défaut d’hydrata-
tion, une acidose, une hypokaliémie, une carence en magnésium, une hyperuricémie, une urico-
surie, une infection ou choc septique, une obstruction des voies excrétrices.
L’utilisation conjointe d’anti-inammatoires non-stéroïdiens, de certains antibiotiques ou de
produits de contraste iodés peut potentialiser la néphrotoxicité des chimiothérapies.
Détermination de la fonction rénale
Les patients cancéreux sont souvent dénutris et déshydratés, ce qui inuence l’évaluation de la
fonction rénale et la pharmacocinétique des médicaments.
La clearance MDRD (Modication of Diet in Renal Disease: formule simpliée ne faisant pas inter-
venir le poids) est la méthode la plus simple et la plus valide pour évaluer la ltration glomérulaire.
Elle n’est pas validée pour des patients de faible poids (inférieur à 40kg) ou chez les patients
âgés: la mesure de clearance de créatinine par urines de 24h reste nécessaire dans ces cas.
lepointsur...
Rein et chimiothérapie
La chimiothérapie, trai-
tement anticancéreux,
expose le rein à des atteintes
fonctionnelles ou organiques
graves, aiguës, parfois
mortelles ou chroniques
irréversibles. La prévention
rénale est rappelée dans cet
article.
5
Dr Sophie Smeets
Pédiatrie
Diplômée de la faculté de médecine de l’UCL en 2004, le Dr Sophie
Smeets termine sa spécialisation en pédiatrie en 2009, toujours à l’UCL.
Après plusieurs mois de stage au sein du service néonatal de la clinique
Saint-Vincent, elle a rejoint son équipe au 1er janvier 2010.
Son activité principale se situe à la clinique Saint-Vincent: supervision
de salle au service néonatal et à la maternité et consultations de maternité et pédiatrie générale.
Elle a, entre autres centres d'intérêt, le lien mère-enfant.
Dr Marjorie Sabic
Chirurgie orthopédique
Diplôe de la facul de médecine de l’Universi de Liège en 2003, le Dr
Marjorie Sabic a réalisé son assistanat en chirurgie orthopédique et obtenu son
diplôme en 2009. Durant l’année académique 2007-2008, elle a ali le DIU
de chirurgie du pied et de la cheville en France.
Ses domaines de prédilection sont le pied, la cheville et l’épaule, mais elle prend
également en charge les autres pathologies.
Elle a rejoint les cliniques Notre-Dame Hermalle et Sainte-Elisabeth Heusy en début d’année.
Clinique Saint-Vincent
Service néonatal
04.239.46.30
Du lundi au jeudi
Clinique Notre-Dame Hermalle
04.374.70.70
Mardi après-midi 1x/mois,
mercredi matin et jeudi après-midi
Clinique Sainte-Elisabeth
087.21.37.00
Lundi et mercredi après-midi,
vendredi toute la journée
CER (Centre européen de rééducation)
04.224.10.90
Mardi matin
nouvellestêtes
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