viedescliniques

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Trimestriel - N°94 – Mars 2010 Port payé
tarif postal
préférentiel
Ed. resp.: Association des médecins exerçant aux Cliniques Saint-Joseph
DANS CE NUMERO
Vie des cliniques
10 ans de service SUS aux urgences
de la clinique Saint-Joseph���������������page 2
Clinique de l’Espérance – L’obésité
chez les jeunes, une bombe
à retardement������������������������������������page 3
Editorial
Marie Van Gyseghem, juriste-chercheur au
centre de recherche informatique et droit
(CRID) des Facultés universitaires de Namur.
Nouveautés à l’école du dos�������������page 3
Voici quelques manifestations à épingler
dans votre agenda:
Les nouvelles technologies de l’information et
de la communication se sont largement imposées dans le secteur de la santé. Elles ont fait
apparaître de nouveaux acteurs sur la scène et
modifié la relation thérapeutique, tant pour le
soignant que pour le patient.
Clinique Saint-Joseph –
Consultation nutrition������������������������page 4
Samedi 24/04, 8h30-13h, Sport et pubalgie:
du diagnostic au traitement
Organisée par le CHC en collaboration avec le
CER (Centre européen de rééducation), cette
matinée scientifique s’adresse essentiellement aux médecins de l’appareil locomoteur,
médecins orthopédistes, médecins du sport,
physiothérapeutes, radiologues, médecins généralistes et kinésithérapeutes (pratiquants et
étudiants).
Lieu: UAL (Unités administratives et logistiques du CHC), Avenue Georges Truffaut 44,
4020 Liège
Jeudi 29/04, 19h30, Quand l’art de soigner
rencontre les nouvelles technologies: quels
enjeux juridiques ?
Le comité d’éthique médicale des Cliniques
Saint-Joseph organise sa conférence-débat
annuelle sur le thème Quand l’art de soigner
rencontre les nouvelles technologies: quels enjeux juridiques? Elle sera présentée par Jean-
Lieu: Clinique Saint-Joseph, salles de réunion
du 6e étage. Bienvenue à tous les acteurs de
soins !
Samedi 09/10, 13h, Journée médicale
Une nouvelle édition de la Journée médicale
qui s’intéressera aux maladies inflammatoires
du tube digestif, aux pathologies de la colonne
et aux examens de biologie clinique.
Lieu: Château du Val Saint-Lambert, Esplanade
du Val, 4100 Seraing
N’hésitez pas à me contacter pour tout renseignement complémentaire ou toute inscription.
||
Marianne Lebrun
service communication
Hypnose et douleur���������������������������page 4
Nouvelles têtes
���������������������������������������������������� pages 4-5
Le point sur
Rein et chimiothérapie����������������� pages 5-6
RGO et évaluation fonctionnelle
du reflux���������������������������������������������page 7
Comment je traite
Les hémangiomes infantiles:
révolution thérapeutique avec
le propanolol��������������������������������������page 8
viedescliniques
Saint-Joseph - Une nouvelle RMN
Une nouvelle RMN, de marque Philips, est opérationnelle à la
clinique Saint-Joseph depuis le 8 mars. Elle possède un aimant de
3.0 Tesla et remplace une machine Siemens de 1.5 Tesla (la plus
ancienne des 2 RMN, datant de 1999), ce qui signifie que le champ
de l’aimant est plus puissant.
Cela comporte pas mal d’avantages, essentiellement dans tous
les examens neurologiques et ostéo-articulaires, en permettant
une définition anatomique supérieure et donc une meilleure qualité
d’image. Cette nouvelle machine ouvre aussi la porte au domaine de
l’imagerie fonctionnelle, qui étudie les fonctions des organes.
Au rang des inconvénients, vu le champ magnétique plus important, les contre-indications sont aussi plus nombreuses. Ainsi,
les patients porteurs d’une
prothèse cardiaque métallique, de certains tatouages et
maquillages permanents sont
orientés vers l’autre machine
du service, une Siemens 1.5
Tesla. D’où l’intérêt de garder
les 2 machines.
Contact
Rendez-vous au
04.224.88.00
||Marianne Lebrun
service communication
Clinique Saint-Joseph
Clinique de l’Espérance
Clinique Notre-Dame
Clinique Notre-Dame
Rue de Hesbaye 75
4000 Liège
Rue Saint-Nicolas
447- 449
4420 Montegnée
Rue Sélys-Longchamps 47
4300 Waremme
Rue Basse Hermalle 4
4681 Hermalle /s
Argenteau
tél. 04.224.81.11
fax.04.224.87.70
tél. 04.224.91.11
fax.04.224.90.02
tél. 019.33.94.11
fax.019.33.96.55
tél. 04.374.70.00
fax.04.374.70.02
Comité de rédaction  :
Dr Boris Bastens, Dr Christian Focan, Dr Jean-Pierre Lambert,
Marianne Lebrun, Dr Christian Mossay, Dr Didier Noirot,
Dr Philippe Olivier, Dr Martine Smeekens
Secrétariat  : Anne-Marie Mandic 04.224.80.98
Contact rédaction  : Marianne Lebrun
tél. 04.224.85.62 - fax. 04.224.80.93
Rue de Hesbaye 75, 4000 Liège - [email protected]
blueprint est le périodique de l’association des médecins exerçant aux Cliniques Saint-Joseph, membres du Centre Hospitalier Chrétien (CHC)
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viedescliniques
10 ans de service SUS aux urgences
de la clinique Saint-Joseph
Anesthésiste-réanimateur de formation, spécialisé en médecine
d’urgence, le Dr Bekir Tekatli est médecin responsable des urgences
à Saint-Joseph depuis 2008. Un service qui va fêter en juin prochain
le 10e anniversaire de sa reconnaissance comme service SUS. Un
anniversaire qui booste toute l’équipe.
Quelle perception aviez-vous du service quand vous
êtes arrivé ?
Premier constat, les lignes de gardes de l’équipe médicale étaient
déséquilibrées en termes de compétences. Deuxième élément: une
infrastructure difficile et des conditions de travail assez pénibles
pour tous: engorgé en permanence, le service ne permettait pas
un accueil optimal des patients. D’une manière générale, une image
des urgences peu encourageante au sein même de la clinique.
Quelles ont été vos premières actions en tant que chef
du service des urgences ?
D’abord, stabiliser l’équipe médicale, recentrer les compétences
notamment en engageant des urgentistes et des spécialistes et
en fidélisant les médecins à l’institution. Ensuite, créer un poste de
coordinatrice facturation et administration médicale pour optimaliser la gestion de la facturation et la communication des urgences.
Enfin, la nouvelle infrastructure a permis de scinder les entrées: les
patients valides, qui ne nécessitent pas une exploration, sont pris en
charge via une entrée séparée.
L’engorgement continu, c’est inévitable aux urgences ?
L’activité est en constante augmentation. En 2009, nous avons
eu 19.000 patients, soit 10% d’augmentation par rapport à 2008:
des cas lourds, toutes disciplines confondues, qui nécessitent une
exploration et un alitement. Dès 11h du matin, nos box d’examens sont occupés. Rappelons qu’un patient sur trois admis aux
urgences est hospitalisé à Saint-Joseph ou sur un site du CHC.
L’hospitalisation constitue une énorme difficulté: très peu de lits sont
attribués aux urgences et aucune programmation n’est clairement
envisagée. Heureusement, une réflexion avec la gestion des lits est
mise en place et devrait améliorer les choses.
L’image du service des urgences a-t-elle changé selon
vous ?
A mon arrivée, j’avais le sentiment que certains spécialistes considéraient les médecins des urgences comme peu compétents et donc
peu fiables. Cet anniversaire est l’occasion de montrer que le service
a bien évolué, tant en ce qui concerne nos conditions de travail et de
prise en charge que nos relations avec les membres de la clinique.
Le niveau de compétence est plus haut. Nous allons poursuivre et
intensifier la formation continue des médecins des urgences. Nous
envisageons aussi de nouvelles perspectives avec notamment la
réactualisation des guidelines de prise en charge. Par ailleurs, notre
équipement s’améliore. Nous allons intégrer l’utilisation de l’échographie dans notre pratique quotidienne. L’institution a donné son accord
pour l’achat d’un appareil et la formation annuelle de 10 médecins
urgentistes à l’utilisation des échographies appliquée aux urgences.
Autre nouveauté: deux nouveaux appareils ECG avec traçabilité intégrée sur Omnipro sont installés dans l’unité. Last but not
least, nous allons finaliser nos travaux: la deuxième phase vient de
commencer, elle consiste à réaménager nos locaux en veillant à une
ergonomie plus adaptée, à améliorer les conditions de travail et à
veiller à un confort plus adéquat pour les patients.
En quoi va consister ce 10e anniversaire ?
Cet anniversaire va être divisé en plusieurs parties. Une journée
médicale est prévue le 29 mai, à l’attention des médecins et des
infirmiers, avec des thèmes et des ateliers en lien direct avec les
urgences: prise en charge de l’AVC, urgence de la main, urgence
maxillo-faciale, management des voies aériennes, … Une soirée doit
réunir le service pour un moment festif. Il est question d’inaugurer le
service une fois que les travaux seront finalisés. Enfin, une journée
portes ouvertes s’adressera au grand public en octobre. Elle proposera une visite des urgences et des ateliers pratiques auxquels
les visiteurs pourront participer (atelier plâtre, suture, réanimation
cardio-pulmonaire, …).
||Propos recueillis par Laure Virzi
coordinatrice facturation et administration médicale,
urgences Saint-Joseph
En haut de gauche à droite:
H. Khelifa (assistant anesthésiologie),
H. Diagne (assistant SMU), C. Lebras (MG),
C. Defays (neurologue), C. Lupica (SMA),
P. Douandjou (SMA), S. Kalin (assistant
anesthésiologie), L. Virzi (coordination facturation et
administration médicale)
En bas de gauche à droite: G. Onga (cardiologue),
B. Tekatli (anesthésiste-urgentiste et chef de
service), V. Schoumaker (SMA),
J.-R. Doudou (BMA)
Médecins absents de la photo:
M. Yerna (cardiologue-urgentiste), A. Rahal
(chirurgien-urgentiste), B. Hansez (BMA),
A. Nogue (anesthésiste-urgentiste), J. Boossy
(SMA), O. Chojnacki (BMA), P. Kapinga
(assistant anesthésiologie), F. Wandji (assistant
anesthésiologie), A. Kravets (MG), K. Kalin (MG),
I. Malpas (MG), H. Ntula (assistant anesthésiologie)
viedescliniques
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Clinique de l’Espérance
L’obésité chez les jeunes, une bombe à retardement
Reconnue comme une maladie par l'OMS, l'obésité est devenue un
problème de santé publique majeur. Aussi bien chez les adultes que
chez les plus jeunes. En février 2009, la clinique de l'Espérance a
créé le centre d'action contre le surpoids pour enfants et adolescents
(Casea). Une équipe pluridisciplinaire, composée de deux pédiatres,
une psychologue, une diététicienne, une assistante sociale et un
professeur d'éducation physique, prend en charge des patients âgés
de 4 à 18 ans.
L'idée a germé après une visite de l'hôpital Armand Trousseau (service
du Prof. Tounian), à Paris, où est traitée l'obésité pédiatrique. Nous
constations qu'un accompagnement diététique n'était pas suffisant,
confie la psychologue Christelle Nicolas, à l'origine du projet Casea.
Souvent, les parents rejettent la faute sur leur enfant, estimant qu'il
n'a aucune volonté. Or, ce n'est pas seulement sa gourmandise, mais
les habitudes alimentaires de toute la famille qu'il faut changer. Ajoutons que la population qui fréquente l’Espérance est très diversifiée,
les adaptations de régime alimentaire s’opposent parfois à des freins
culturels.
La prise en charge au sein du Casea dure de six à neuf mois. Le patient
suit en alternance des séances individuelles et en groupe à l'Espérance. Il rencontre d’abord la pédiatre qui effectue une anamnèse. Si
l’obésité de l’enfant et l’adolescent est le plus souvent la conséquence
d’une alimentation inadéquate associée à une trop grande sédentarité,
une évaluation médicale au préalable est nécessaire afin d’exclure des
causes plus rares, comme par exemple l’hypothyroïdie pour laquelle
un traitement médicamenteux est nécessaire, explique le Dr Olimpia
Chivu, pédiatre. Rappelons que l'obésité, surtout si elle est précoce,
accroît le risque d’hypertension, de diabète ou de maladie cardiovasculaire à l'âge adulte.
Le patient est ensuite reçu par la psychologue et la diététicienne. Nous
le voyons une fois par mois environ, précise Christelle Nicolas. En fin
de parcours, il y a une évaluation (perte de poids, changements au
sein de la famille, ...). On assure un suivi pour éviter une rechute. L'implication des parents est cruciale aux yeux de la psychologue. Nous
sommes face à un problème d'éducation plus large: les parents ne
savent plus dire non à leur enfant. Pourtant, le frustrer, ce n'est pas le
rendre malheureux. Ça l'aide au contraire à se construire.
De son côté, la diététicienne, Servane Grosjean, travaille sur les aliments,
les goûts. L'erreur principale est l'absence de fruits et légumes, l'omniprésence des biscuits et les trop grosses portions au souper, soulignet-elle. Nous veillons à rééquilibrer les volumes et à réduire les sucres
simples.
Le Casea a l'ambition d'étendre son action. Notamment en dehors
de la clinique, en organisant
un camp, en collaborant avec
les écoles, les communes, les
Contact
clubs sportifs, ... Pour pouvoir
Clinique de l’Espérance
aller de l’avant, l’équipe espère
Casea
obtenir une convention avec
l'INAMI.
04.224.98.31
Espérance - ND Waremme - ND Hermalle
Nouveautés à l’école du dos
L'école du dos, ce programme de rééducation pluridisciplinaire des
affections de la colonne vertébrale, vous est maintenant bien connu
sur les sites de l'Espérance et de Notre-Dame Waremme.
Cette prise en charge est, depuis octobre 2009, également proposée
sur le site d'Hermalle selon les mêmes modalités: trente-six
séances, de deux heures chacune, de reconditionnement physique,
de séances d'information psycho-éducatives et de correction ergonomique des gestes et postures, à réaliser en maximum six mois à
raison de deux séances par semaine.
Ce traitement complet de rééducation s'applique pour les patients
présentant des cervicalgies et dorso-lombalgies mécaniques aspécifiques apparues depuis plus de six semaines, ou à moins de trois
mois d'une chirurgie vertébrale correctrice.
Il peut être attesté une deuxième fois, uniquement en cas de nouvelle
intervention chirurgicale sur la colonne vertébrale ou avec l'accord du
médecin conseil de la mutuelle pour une pathologie vertébrale dans
le cadre d'une réinsertion socioprofessionnelle.
Remplissant ces critères d'inclusion nécessaires, les patients en fin
de traitement d'une maladie oncologique peuvent également bénéficier de ce programme de rééducation pluridisciplinaire et donc d'une
revalidation oncologique.
Dans tous les cas, cette prise en charge a pour but principal une
amélioration de la fonctionnalité et par là même un accroissement
du bien-être individuel et des capacités de réinsertion familiales et
socioprofessionnelles.
||Dr Sophie Moureau
médecine de l’appareil
locomoteur
Contact
Pour tout renseignement
complémentaire et
rendez-vous:
Espérance
secrétariat de physiothérapie
04.224.67.30
Notre-Dame Waremme
polyclinique
019.33.94.42
Notre-Dame Hermalle
secrétariat de physiothérapie
04.374.70.65
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viedescliniques
Hypnose et douleur
Dans certains cas où la médecine traditionnelle est limitée, l'hypnose apparaît comme une technique complémentaire présentant un
certain succès.
L'hypnose est un outil qui permet de développer des stratégies
d'accompagnement et de prise en charge des personnes (couples,
familles) face à des problèmes de douleur, d'affections (psycho)
somatiques, de troubles psychiques, de difficultés relationnelles,
mais aussi pour toute préparation à des évènements particuliers:
investigations médicales, compétitions sportives, examens, prestations artistiques ou activités professionnelles ou privées, ...(*)
Cette technique thérapeutique peut s'utiliser en association avec
d'autres approches psychothérapeutiques, mais aussi comme
thérapie adjuvante des traitements médicaux traditionnels dont elle
ne dispense aucunement de la nécessité le cas échéant, ni d'ailleurs
de l'utilité de toute mise au point préalable.
L'utilisation de cette technique en médecine est très ancienne,
comme peut en témoigner la littérature et ce qui est utilisé actuellement, contrairement à l'aspect spectaculaire de l'hypnose véhiculé
par les médias, est une forme d'hypnose allégée de la suggestibilité démonstrative, de la perte de tout contrôle, de l'exhibitionnisme
forcé et de tout catharsis, pour le respect du patient et l'utilisation
des ressources propres du sujet.(*)
Formée pendant deux ans aux techniques d'hypnose ericksonienne
et à la communication stratégique à l'Institut Milton H. Erickson
de Liège et pendant un an plus spécifiquement dans la prise en
charge des douleurs aiguës et chroniques avec les Professeurs M.E.
Faymonville et A.S. Nyssen au CHU de Liège, je propose cette prise
en charge, au sein du CHC, dans le service de médecine de l'appareil locomoteur, sur les sites de Notre-Dame Waremme et NotreDame Hermalle.
Cette prise en charge, orientée vers l'apprentissage de l'autohypnose par le patient, est habituellement composée de 6 ou 7 consultations d'environ ¾ d'heure
(+/- 40€ la consultation), la
première étant entièrement
Contact
et uniquement consacrée à
une anamnèse fouillée et déjà
Renseignement complémenorientée vers les solutions.
taire et rendez-vous:
(*) Paul-Henri Mambourg, Institut
Milton H. Erickson de Liège
||Dr Sophie Moureau
médecine de l'appareil
locomoteur
Notre-Dame Waremme
polyclinique
019.33.94.42
Notre-Dame Hermalle
secrétariat de physiothérapie
04.374.70.65
Clinique Saint-Joseph - Consultation nutrition
La prise en charge nutritionnelle chez nos patients est un domaine
qui s’est beaucoup développé ces dernières années. Cela s’explique par le rôle délétère de la dénutrition sur l’évolution de multiples
pathologies, clairement démontré par de nombreuses études.
La plupart du temps, la dénutrition est la conséquence d’une
maladie aiguë ou chronique et est le témoin de la gravité de celle-ci.
Un support nutritionnel adapté, complétant le traitement instauré,
donne la possibilité d’améliorer le pronostic des patients.
Des techniques de dépistage précoce se sont mises en place
et des équipes multidisciplinaires (médecins, infirmières, diététiciennes, logopèdes, kinésithérapeutes, assistantes sociales, …) se
sont formées pour assurer de manière continue ce type de prise en
charge, pour les patients hospitalisés mais aussi ambulatoires.
Le CHC a créé un comité nutritionnel constitué de tous les intervenants impliqués dans l’alimentation du patient. Ce comité, depuis
plusieurs années, a réorganisé la prise en charge nutritionnelle du
patient par de multiples projets institutionnels, mais aussi nationaux.
Pour assurer la qualité de cette prise en charge, une équipe spécifique est en place et active dans un maximum de services de l’institution. Pour améliorer l’accès à ce domaine, une consultation de
support nutritionnel destiné à tout patient pouvant présenter une
dénutrition ou un risque de
dénutrition est accessible aux
Contact
différents médecins généralistes et spécialistes.
Consultation
||Drs Arnaud Colard et
le lundi matin sur RDV
04.224.89.60
||Dr Philippe Paris
Dr Arnaud Colard
0497.58.08.36
Boris Bastens
gastroentérologie
anesthésiologie
nouvellestêtes
Dr Zahra Pourhashemi
Médecin hospitalier en gériatrie
Diplômée de la faculté de médecine de l’ULg en 1996 (médecine générale et
ECG), le Dr Zahra Pourhashemi a travaillé une dizaine d’années en cabinet
médical privé.
Elle a également participé au rôle de garde en médecine aiguë de plusieurs
hôpitaux, dont la clinique Notre-Dame Hermalle durant plusieurs années.
Clinique Saint-Joseph
Service de gériatrie
04.224.87.21
Elle a aujourd’hui rejoint l’équipe de gériatrie de la clinique Saint-Joseph où elle assure la supervision quotidienne en salle d’hospitalisation (2A).
nouvellestêtes
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Dr Sophie Smeets
Pédiatrie
Diplômée de la faculté de médecine de l’UCL en 2004, le Dr Sophie
Smeets termine sa spécialisation en pédiatrie en 2009, toujours à l’UCL.
Clinique Saint-Vincent
Après plusieurs mois de stage au sein du service néonatal de la clinique
Saint-Vincent, elle a rejoint son équipe au 1er janvier 2010.
Service néonatal
04.239.46.30
Du lundi au jeudi
Son activité principale se situe à la clinique Saint-Vincent: supervision
de salle au service néonatal et à la maternité et consultations de maternité et pédiatrie générale.
Elle a, entre autres centres d'intérêt, le lien mère-enfant.
Dr Marjorie Sabic
Chirurgie orthopédique
Diplômée de la faculté de médecine de l’Université de Liège en 2003, le Dr
Marjorie Sabic a réalisé son assistanat en chirurgie orthopédique et obtenu son
diplôme en 2009. Durant l’année académique 2007-2008, elle a réalisé le DIU
de chirurgie du pied et de la cheville en France.
Ses domaines de prédilection sont le pied, la cheville et l’épaule, mais elle prend
également en charge les autres pathologies.
Elle a rejoint les cliniques Notre-Dame Hermalle et Sainte-Elisabeth Heusy en début d’année.
Clinique Notre-Dame Hermalle
04.374.70.70
Mardi après-midi 1x/mois,
mercredi matin et jeudi après-midi
Clinique Sainte-Elisabeth
087.21.37.00
Lundi et mercredi après-midi,
vendredi toute la journée
CER (Centre européen de rééducation)
04.224.10.90
Mardi matin
lepointsur...
Rein et chimiothérapie
La chimiothérapie, traitement anticancéreux,
expose le rein à des atteintes
fonctionnelles ou organiques
graves, aiguës, parfois
mortelles ou chroniques
irréversibles. La prévention
rénale est rappelée dans cet
article.
Le patient atteint de cancer est exposé à tous les types d’atteinte rénale: fonctionnelle, obstructive, organique secondaire aux traitements, à une glomérulopathie paranéoplasique, à une
microangiopathie thrombotique, à la radiothérapie par fibrose, …
L’index thérapeutique des anticancéreux est souvent faible et les doses prescrites élevées pour
obtenir une efficacité optimale sur la cellule cancéreuse. Ceci expose à une toxicité rénale. L’amélioration de la tolérance passe par une meilleure adaptation des doses, elles-mêmes conditionnées par l’évaluation correcte de la fonction rénale. La prévention est indispensable, d’autant que
la mortalité associée à l’insuffisance rénale aiguë est très élevée.
Les principaux facteurs de risque de néphrotoxicité chez le sujet cancéreux sont l’âge, un indice
de comorbidité accru (diabète, hypertension) et une insuffisance rénale préalable.
Les facteurs favorisant l’insuffisance rénale aiguë sont une déshydratation ou défaut d’hydratation, une acidose, une hypokaliémie, une carence en magnésium, une hyperuricémie, une uricosurie, une infection ou choc septique, une obstruction des voies excrétrices.
L’utilisation conjointe d’anti-inflammatoires non-stéroïdiens, de certains antibiotiques ou de
produits de contraste iodés peut potentialiser la néphrotoxicité des chimiothérapies.
Détermination de la fonction rénale
Les patients cancéreux sont souvent dénutris et déshydratés, ce qui influence l’évaluation de la
fonction rénale et la pharmacocinétique des médicaments.
La clearance MDRD (Modification of Diet in Renal Disease: formule simplifiée ne faisant pas intervenir le poids) est la méthode la plus simple et la plus valide pour évaluer la filtration glomérulaire.
Elle n’est pas validée pour des patients de faible poids (inférieur à 40kg) ou chez les patients
âgés: la mesure de clearance de créatinine par urines de 24h reste nécessaire dans ces cas.
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Toxicité rénale des anticancéreux
Le tableau ci-dessous reprend les mécanismes physiopathologiques impliqués dans la toxicité rénale des anticancéreux. Tous
les anticancéreux sont susceptibles de déterminer une insuffisance
rénale fonctionnelle par les troubles digestifs qu’ils induisent: vomissements et diarrhée.
• L’insuffisance rénale aiguë au Cisplatine est dose dépendante
et principalement observée pour des doses supérieures à
50mg/m2. Son incidence augmente avec le nombre de cures
réalisées. Elle est largement favorisée par une hydratation insuffisante ou par déshydratation suite aux troubles digestifs qui
suivent son administration. L’hypomagnésiémie est fréquente
et doit être corrigée car elle augmente la toxicité du Cisplatine.
L’atteinte rénale peut être irréversible. Une adaptation de la dose
est donc indiquée, voire l’arrêt du traitement quand la fonction
rénale se dégrade.
• Le Carboplatine, moins toxique, peut être utilisé même en
hémodialyse.
• Le Cyclophosphamide occasionne des cystites hémorragiques
et une hyponatrémie par augmentation de l’activité de l’ADH.
• L’Ifosfamide peut provoquer une atteinte tubulaire proximale,
avec induction de syndrome de Fanconi, associant une acidose
tubulaire proximale, avec hypo-uricémie, hypokaliémie et
glycosurie. Il peut induire une insuffisance rénale aiguë surtout
en association avec d’autres médications néphrotoxiques. La
posologie d’Ifosfamide doit être adaptée à la fonction rénale.
• Les nitrosurées déterminent une insuffisance rénale chronique
par néphropathie interstitielle chronique, avec ou sans nécrose
papillaire. Ils doivent être évités en dessous d’une clearance de
30ml/min de créatinine.
• La Mitomycine C, le 5-Fluorouracile et la Gemcitabine peuvent
être responsables d’un syndrome urémique hémolytique.
• La néphrotoxicité du Méthotrexate est son principal effet secondaire et surtout lorsque des doses supérieures à 50mg/m2 sont
administrées. Elle est liée à sa précipitation intra-tubulaire avec
syndrome obstructif intra-parenchymateux. Il est indispensable
là aussi d’hydrater le patient et d’alcaliniser les urines en prévention.
• L’Interleukine 2 détermine une insuffisance rénale aiguë prérénale par fuite capillaire, nécessitant un remplissage vasculaire
pour corriger l’atteinte hémodynamique.
• Des glomérulopathies sont décrites sous Adriamycine, Mitomycine, anticorps monoclonaux (Bevacizumab) et immunomodulateurs (Interféron alpha).
Prévention de la toxicité rénale des anticancéreux
Avant la chimiothérapie
• Evaluer la fonction rénale (MDRD)
• Vérifier l’état d’hydratation (examen clinique, pression artérielle,
ionogramme)
Pendant la chimiothérapie
• Hydratation par sérum physiologique, à débuter plusieurs
heures avant la chimiothérapie
• Prévention des complications digestives (antiémétiques) • Contrôle biologique de la créatinine et de l’ionogramme, magnésiémie et kaliémie (surtout si Cisplatine)
• Surveillance de la diurèse, de la pression artérielle
• Eviter les médicaments néphrotoxiques (AINS, produits de
contraste iodés)
Après la chimiothérapie et avant la cure suivante
• Vérifier que la fonction rénale est restée normale ou est redevenue normale et adapter la dose suivante en fonction de l’évolution
• Des mesures spécifiques (Gemcitabine, Interferon, Ifosfamide,
Interleukine 2) sont à prendre par le spécialiste oncologue ou
néphrologue
||Drs Marie-Christine Parotte, Philippe Bovy et Fatima Ait-Oile
service de néphrologie-dialyse
Contact
Clinique Saint-Joseph
Service de
néphrologie-dialyse
04.224.83.90
Cette liste non exhaustive illustre la toxicité intrinsèque de certaines
chimiothérapies anticancéreuses.
Mécanisme physiopathologique impliqué
Classe thérapeutique ou médicament
Insuffisance rénale fonctionnelle
Tous les anticancéreux induisant vomissements et diarrhée
(Cisplatine, Cyclophosphamide)
Hypoperfusion rénale par atteinte hémodynamique
Interleukine 2 (par fuite capillaire)
Glomérulopathie
Adriamycine, Mitomycine
Toxicité tubulaire directe
Cisplatine, Méthotrexate, immunoglobulines intraveineuses,
Ifosfamide
Obstruction intratubulaire par précipitation du médicament ou de
ses métabolites
Méthotrexate
Syndrome hémolytique et urémique
Mitomycine, 5-Fluorouracile, Gemcitabine
Anomalie du bilan de l’eau-hyponatrémie
Vincristine
Insuffisance rénale chronique par néphropathie interstitielle
chronique
Nitrosurées
Néphropathie immunoallergique
Cisplatine, Interféron, Cytosine arabinoside
lepointsur...
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RGO et évaluation fonctionnelle du reflux
pH-métrie de 24 heures, pH-métrie de 48 heures (BRAVO®) et pH-impédancemétrie de 24 heures
Le service de gastroentérologie dispose depuis peu d’une nouvelle
technique d’évaluation du reflux gastro-oesophagien (RGO): la
pH-impédancemétrie de 24 heures. C’est l’occasion de faire une
mise au point sur l’exploration fonctionnelle de ce RGO.
Le RGO désigne une affection fréquente caractérisée par des symptômes et/ou des lésions oesophagiennes (œsophagite diagnostiquée lors d’une gastroscopie). Il constitue un problème important de
santé publique en raison de sa prévalence élevée, de son évolution
chronique et du recours fréquent aux soins qu'il génère.
La physiopathologie du RGO est multifactorielle, mais correspond, pour l'essentiel, à une défaillance de la barrière anatomique
ou fonctionnelle située à la jonction oesogastrique. L'agression
de la muqueuse oesophagienne par la sécrétion gastrique acidopeptique, bien que secondaire à cette défaillance, joue un rôle
pathogène majeur dans la survenue des symptômes et des lésions
du RGO.
pH-métrie classique, avec moins d’interférences avec les activités de la vie quotidienne, et un enregistrement prolongé sur
48h. La sensibilité et la spécificité sont comparables, voire
supérieures, à la pH-métrie standard. Les inconvénients principaux sont le coût élevé (capsule non remboursée, environ 210€)
et l’inconfort thoracique (10 à 20%).
• La pH-impédancemétrie de 24 heures pourrait révolutionner
l’exploration du reflux. Elle permet la détection de tous les
mouvements intra-oesophagiens, caractérisés en fonction
de leur acidité grâce à un capteur intégré de pH. Son principe
est résumé dans la figure 2. La sonde d'enregistrement utilisée
pour les mesures dans l'œsophage comporte plusieurs couples
d'électrodes répartis sur toute sa hauteur.
La présentation clinique et l'endoscopie tiennent une place essentielle, et le plus souvent suffisante, dans la conduite diagnostique
et thérapeutique du RGO. Il est peu fréquent, surtout au début de
l'histoire d'un RGO, d'avoir recours à d'autres explorations, sauf en
cas de doute diagnostique. Même dans cette dernière situation,
le recours à des méthodes d'exploration n'est généralement pas
immédiat.
En pratique clinique, le recours aux explorations fonctionnelles
vise avant tout à tenter de résoudre des difficultés diagnostiques
et/ou thérapeutiques et donc à répondre à 2 types de questions:
les plaintes et les manifestations du malade sont-elles dues à un
RGO ? et pourquoi y a-t-il échec du traitement ? Elles ont également
une place importante dans la mise au point préopératoire de ces
patients.
Nous disposons de trois techniques d’évaluation quantitative et
qualitative du reflux: pH-métrie de 24 heures, pH-métrie de 48
heures (BRAVO®) et pH-impédancemétrie de 24 heures.
• Actuellement, le gold standard reste la pH-métrie de 24 heures,
mais en passe d’être dépassé par les deux autres techniques.
Les inconvénients principaux de cette technique sont le
passage de la sonde par le nez, l’inconfort de la sonde qui sort
du nez et passe dans la gorge et le manque de discrétion durant
24 heures.
• La pH-métrie de 48 heures (BRAVO®) est une petite capsule
que l’on implante dans le bas œsophage dans le décours
d’une gastroscopie (figure 1). Il s’agit donc d’un système sans
fil qui a pour avantages une meilleure tolérance clinique que la
Figure 2
L'impédance est la résistance au passage du courant électrique entre
deux électrodes reliées à un générateur de courant. L'unité de mesure de
l'impédance est l'ohm. Dans un organe creux, lorsqu'il y a présence de gaz
entre deux électrodes d'enregistrement, la résistance au passage du courant
augmente et par conséquent l'impédance augmente. Lorsqu'il y a du liquide
entre les électrodes, le passage du courant est facilité et l'impédance diminue.
Cette répartition des couples d'électrodes permet d'identifier la
progression du bolus et donc de distinguer les épisodes de reflux
des épisodes de déglutition. Les mesures sont généralement
effectuées 3, 5, 7, 9, 15 et 17cm au-dessus du bord proximal du
sphincter inférieur de l'œsophage.
Cette technique a donc pour avantages de mieux caractériser les
épisodes de reflux en fonction de leur pH (acides, non acides et faiblement acides), de leur contenu (liquides ou gazeux) et de leur étendue
proximale. Les inconvénients principaux sont le coût élevé (la sonde
n’est que partiellement prise en charge par l’INAMI, il reste 130€ à
charge du patient) et la nécessité de la mise en place d’un cathéter
nasal avec des inconvénients similaires à la pH-métrie de 24 heures.
En pratique, les indications de ces différentes explorations fonctionnelles doivent être limitées à des circonstances bien particulières:
• symptomatologie atypique (manifestations ORL, pulmonaires,
douleurs pseudo-angineuses, …) compatible avec un éventuel
RGO
• symptomatologie typique de reflux mais sans lésions endoscopiques chez des patients non
améliorés par le traitement
médical
• évaluations pré ou postopératoires
Contact
Clinique Saint-Joseph
|| Service de gastroentérologie
Cliniques Saint-Joseph
Figure 1
Service de gastroentérologie
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8
comment jetraite comment j’explore
Les hémangiomes infantiles: révolution thérapeutique avec le
propanolol
L'hémangiome cutané
infantile est la tumeur la plus
fréquente des tissus mous
de la petite enfance (5 à 10%
des nourrissons). Absent à la
naissance ou sous la forme
fruste d'une petite tache
vasculaire, c'est une tumeur
bénigne qui apparaît dans
les premières semaines de
vie, évolue jusqu'à l'âge de
6 à 12 mois, se stabilise puis
régresse spontanément sur
une période de 6 ans. Il est
à distinguer du RICH et du
NICH (Rapidly ou Non Involutive Congenital Hemangioma),
qui représentent des tumeurs
différentes, présentes à la
naissance et avec un profil
évolutif différent.
La régression spontanée de l'hémangiome infantile fait que, dans la grande majorité des cas,
l'abstention thérapeutique est la règle. Dans 10% des cas cependant, un traitement est nécessaire soit par le risque de compression d'un organe noble (paupière), d'ulcération (région génitale), par un préjudice esthétique majeur (gros hémangiome de la face) ou plus rarement par un
risque de décompensation cardiaque (hémangiomatose diffuse).
Jusqu'il y a peu, la corticothérapie orale ou intralésionnelle était alors le traitement de premier
choix, avec 30% de cas améliorés, 40% stabilisés et 30% d'échecs. Le report des vaccinations,
la diminution de l'immunité ou l'infléchissement réversible de la courbe de croissance étaient
autant de facteurs à prendre en compte avant toute décision de traitement par voie orale.
En 2008 est publié à Bordeaux le cas d'un nourrisson traité par corticoïdes pour un hémangiome
de la pyramide nasale avec une cardiomyopathie hypertrophique induite par la corticothérapie.
Le traitement par propanolol qui est initié pour la cardiopathie va entraîner une régression inattendue et spectaculaire de l'hémangiome dès les premières 24h.
Son mode d'action semble s'expliquer par une vasoconstriction périphérique rapide, des
propriétés antiangiogéniques bloquant la prolifération des cellules endothéliales, et une apoptose
forcée.
Depuis le cas princeps, plusieurs études sont en cours dans le monde pour mieux cerner les
effets du propanolol et les modalités de son utilisation.
Le département de pédiatrie, en collaboration avec le service de radiologie pédiatrique du CHC,
est ainsi inclus depuis mai 2009 dans le protocole d'étude du centre des malformations vasculaires des Cliniques universitaires Saint-Luc, intitulé Effets du propanolol dans le traitement des
hémangiomes de l'enfant.
Depuis lors, 9 enfants ont déjà pu bénéficier de ce traitement. Sont ainsi concernés les hémangiomes avec répercussion fonctionnelle (digestive, respiratoire, oculaire ou ulcérations) ou répercussion esthétique majeure (face). Les hémangiomes doivent être pris en charge pendant la
phase de prolifération (< 6 mois). Une fois les critères d'inclusion rencontrés et le consentement
des parents obtenu à la première consultation, le nourrisson est hospitalisé pendant 24h pour
un bilan cardiologique et un échodoppler de l'hémangiome avant traitement, et une surveillance
monitorisée de la FC, TA et glycémie.
Le propanolol est donné à la dose de 2mg/kg/j en 4 prises, jusqu'à l'âge de 6 à 12 mois.
Des clichés photographiques sont pris avant le début du traitement et à chaque consultation
mensuelle de dermatopédiatrie. Des contrôles cardiologiques et échographiques espacés sont
également prévus. Un suivi ophtalmologique est réalisé dans toute atteinte des zones orbitaires.
Les premiers résultats ne font que confirmer l'efficacité rapide et progressive du traitement dans
tous les cas (volume, couleur, ulcérations). Aucun effet secondaire (bradycardie, hypotension,
hypoglycémie) n'a été retrouvé jusqu'à présent.
Avant traitement
Les conclusions préliminaires que l'on peut retenir de ces premiers cas et des autres études en
cours est que le propanolol apparaît rapidement efficace, même sur les récidives éventuelles, et
que son utilisation est sûre. Il apparaît aussi que plus le traitement est précoce, plus on évitera
des excès ou ulcères cutanés et ipso facto le recours à une chirurgie de correction.
Les résultats des différentes études en cours permettront aussi de préciser le dosage et la durée
optimale de traitement, de probablement étendre les indications et de proposer des formulations
plus adaptées au nourrisson (sirop et formes topiques dans les atteintes superficielles).
15 jours post-traitement
||Dr Vincent Bernier
dermatopédiatrie
Contact
Clinique de l’Espérance
Département de pédiatrie
04.224.98.36
4 mois post-traitement
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