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Evaluation de la vulnérabilité des bassins versants algériens du à la variabilité
climatique En: cas des bassins versant Côtier Oranais et la Tafna
Résumé
Les changements climatiques constituent aujourd’hui une menace incontournable pour l’environnement et le
développement durable. Selon le quatrième rapport d’évaluation du GIEC 2007, « les pays pauvres
notamment l’Afrique seront les plus vulnérables du fait de leurs capacités d’adaptation limitées et leur
grande dépendance de ressources à forte sensibilité climatique telle que les ressources en eau et les
systèmes de production agricole.des déséquilibres climatiques seront enregistrés et se traduiront par des
changements et perturbations du climat : plus pluvieux et plus sec ». A l’horizon 2020, prés de 75 à 250
millions de personnes en Afrique seront exposées à une pénurie d’eau du fait du changement climatique.
Une telle menace oblige tous les états de la planète d’analyser ces changements et de préconiser les mesures
urgentes et prioritaires pour faire face à un tel désastre.
Ce travail présente la méthodologie d’approche d’évaluation de la vulnérabilité des bassins versants face aux
changements climatiques.
Un diagnostic et un bilan de la situation actuelle est établi pour prévoir une stratégie bien adaptée.
Le bassin versant de Tafna-Côtier Oranais sont caractérisés par une aridité du climat et une limitation des
ressources dûes aux faibles pluies. L’analyse de la variabilité des précipitations pour la période allant de
1970 à 2004, a montré une tendance générale à la baisse. Les déficits enregistrés des précipitations atteignent
parfois 36% (au centre du bassin versant dans la région d’Ain Temouchent). De plus ces précipitations sont
caractérisées par des irrégularités saisonnières.
L’évaluation de la vulnérabilité à la sécheresse climatique, agricole et à l’érosion met en exergue quatre
classes de vulnérabilité (faible, moyenne, forte et très forte) :
35 % de la superficie de la région d’étude est classé fortement vulnérable : (vulnérabilité forte et
très forte)
65 % est classée moyennement vulnérable :( vulnérabilité faible et moyenne)
Les répercutions se manifestent par :
Une baisse des ressources en eau,
Les résultats de l’analyse des pluies montrent bien qu’à partir des années 80 une baisse des
précipitations.
On note une réduction de la vitesse des écoulements annuels des eaux de surface (moins d’apports
aux barrages et aux nappes) due à la baisse des précipitations moyennes de 07 à 08% et une hausse
des températures moyennes de 0,4°C
Une baisse des rendements agricoles,
- Les résultats de l’Indice Standardisé de Précipitation ont montré que la situation climatique de notre
zone d’étude se caractérise par des années sèches qui présentent un taux de 41%, contre 37%
d’années humides, le reste c'est-à-dire 22% représente les années normales.
- Les impacts de la vulnérabilité se manifestent aussi sur la dégradation du couvert végétal, la
disparition de certaines espèces végétales d’où l’augmentation des feux de forêts; l’aggravation du
processus de l’érosion accentuée par une forte évaporation et des pluies torrentielles ;
Mots clés : Evaluation de la vulnérabilité, bassin versant, Côtier Oranais, Tafna, la variabilité climatique,
zones vulnérables ,L’aléa, L’adaptation, Changements climatiques, sécheresse.
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