15/10/2013 WINNICKI Camille L2 Bases Moléculaires et

BASES MOLECULAIRES ET CELLULAIRES DES PATHOLOGIES-Bases physiques des contraste en imagerie
Méthodes de reconstruction en imagerie tomographique
15/10/2013
WINNICKI Camille L2
Bases Moléculaires et cellulaires des Pathologies
Pr C. Chaumaitre
14 pages
Bases physiques deu contraste en imagerie
Méthodes de reconstruction en imagerie tomographique
Plan
Pour tous les exemples qui suivent, la prof les a illustré par des images de scanner, radiographie, IRM etc.. J'ai
mis quelques clichés et pour le reste ( parce qu'il y en avait vraiment beaucoup), le cours sera mis sur l'ENT
donc à regarder sur l'ENT.
PARTIE I : BASES DE L IMAGERIE MEDICALE
L'imagerie médicale est une spécialité très vaste avec une évolution des techniques permanente( tous les 5ans).
Cette spécialité dépend beaucoup du matériel qui est lourd et couteux. Elle comprend également l'utilisation de
techniques à risque ( radiations ionisantes, champ magnétiques puissants donc connaître les risques pour le
patient..)
A. Bases de l'imagerie médicale
I. L'imagerie numérique
L'imagerie numérique est pratiquement toujours en format DICOM ( format d'image au me titre que jpeg
etc.. ) qui est spécifique à la radiographie. Ce format regroupe tous les clichés mais également l'ensemble des
informations concernant le patient.
Pour lire ce format il faut un lecteur DICOM.
L'intérêt de l'imagerie numérique et de son format est qu'ils permettent :
Le partage des informations, des images grâce à des réseaux d'images appelés PACS
À Marseille, un seul PACS regroupe toutes les images de tous les hôpitaux et celles-ci peuvent être vues dans
n'importe quel hôpital grâce à ce réseau.
Faire de lamédecine: pouvoir interpréter à distance les images pour pallier au manque de médecin
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PARTIE I : Bases de l'imagerie médicale
A. Bases de l'imagerie médicale
I. L'imagerie numérique
II. Bases physiques
B. Les différents types d'imagerie
I. Examens ionisants
II. Examens non ionisants
PARTIE II : Méthodes de reconstruction en imagerie tomographique
A. Reconstructions
I. Plusieurs possibilités de reconstructions
II. Quelques exemples d'application en pathologie
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Méthodes de reconstruction en imagerie tomographique
et ainsi assurer la permanence des soins et également pouvoir avoir un avis d'expert (en envoyant
simplement le dossier)
Ces techniques utilisent
-Radiations ionisantes
rayon X :
radio standard
TDM ( scanner )
Artériographie
Examens avec produit de contraste
Scintigraphie ( rayon gamma)
-Ultrasons
Echographie
Doppler
-Champ magnétique
IRM
II. Bases physiques :
La radiographie et le scanner visualisent la valeur des numéros atomique des atomes constituants
les différents tissus
L'échographie visualise les différences d'impédence acoustique des tissus traversés
l'IRM visualise les temps de relaxation des atomes d'hydrogène
Tout ceci nécessite des réseaux informatiques et des ordinateurs puissants puisque la quantité
d'information est exponentielle.
Ex : Scanner thoraco-abdomino pelvien représente un CD plein
Un body scanner : un DVD de quantité d'image
B. Les différents types d'imagerie
I. Examens ionisants
a. Image scintigraphique/Scintigraphie :
La source radioactive à l'origine de l'image est contenue dans le patient après y avoir été injectée. En
scintigraphie on parle de Fixation
Si la fixation de l'isotope est osseuse Scintigraphie osseuse ( le Technétium 99 est utilisé pour ce genre de
fixation).
Si la fixation est hépatique → scintigraphie hépatique ...
La fixation peut ne pas être homogène et on parlera alors d'hyper ou hypofixation
Hypofixation → dévascularisation
ex: ostéonécrose de hanche ( la tête fémorale ne fixe pas l'isotope)
Hyperfixation → tumeur ou inflammation
On réalise donc une injection de produit radioactif qui se fixe à un endroit dans le corps. L'isotope est choisi
en fonction de ce qu'on veut étudier ( si on veut visualiser l'os, on choisit un isotope qui se fixe sur l'os) . On
enregistre la radioactivité qui sort du patient grâce à une gamma caméra.
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Méthodes de reconstruction en imagerie tomographique
La scintigraphie est assez sensible mais peu spécifique sauf pour le LIVG qui est un marqueur d'un
neuroblastome (tumeur).
La plupart du temps, les éléments du corps humain sont hyperfixants en scintigraphie.
La Scintigraphie au technétium est utilisée pour rechercher des métastases osseuses
Pour étudier la fonction du rein, on fait une scintigraphie rénale au DMSA.
b. Radiographies :
L'image radiologique est obtenue par atténuation d'un faisceau de rayons X qui traverse les différents tissus.
Cette atténuation dépend de l'épaisseur du tissu traversé et également de sa composition :
Plus l'épaisseur est importante, moins les rayons traversent et plus l'image est blanche
Plus les tissus contiennent des atomes de numéros atomiques importants, moins les rayons traversent,
plus les rayons sont absorbés et plus l'image est blanche ( ex calcium )
On dit que les radiographies sont calciques car très utilisées pour les os.
Exemple :Le poumon est traversé facilement car il contient beaucoup d'air qui ne fixe pas beaucoup les rayons
X. Il apparaitra donc plutôt foncé.
Radiographie standard sans produit de contraste :
Il existe 4 niveaux de gris sans produits contrastes :
L'air : noir ( fixe très peu )
la graisse : gris foncé ( fixe un peu plus )
l'eau : gris clair ( fixe encore plus )
l'os : couleur blanche à la radio ( car beaucoup de calcium qui fixe beaucoup)
Exemple : moelle osseuse : couleur foncée ( bcp de graisse ) alors que la corticale de l'os est blanche car c'est
uniquement de l'os calcifié (donc très blanc).
Cependant, il n'est pas possible de différencier le coeur du foie en radio standard car les contrastes
intermédiaires ne sont pas discernables.
Très important de savoir que la radiographie correspond à une transposition d'un volume sur un plan.
On comprend donc mieux l'intérêt d'avoir deux incidences pour avoir l'ensemble des informations sinon on ne
voit pas la totalité d'un élément mais uniquement une face. Si on ne fait pas deux incidences, on manque la
moitié des infos.
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Méthodes de reconstruction en imagerie tomographique
Exemple 1 : une radiographie d'un enfant (présence de noyaux d'ossifications)
Sur le cliché de gauche, il n'a a priori pas de fracture.
Mais il faut également prendre une radio dans le plan sagittal : on remarque bien une fracture.
Exemple 2 :
Le corps étranger a une densité métallique : il est encore plus dense que l'os ( très très blanc ) et est en
projection de l'épigastre.
L'objet n'est pas forcement dans le patient ( il peut être dessus ou dessous )
Avec une seule incidence on ne peut pas savoir ou est l'élément métallique.
Le cliché de profil est indispensable → le corps étranger est un couteau.
Radio standard
De + en + de scanner mais radiographie standard toujours utilisée dans certaines indications (os, thorax,
sein, quelques examens avec produits de contraste).
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Fracture
Corps étranger
Fracture
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Méthodes de reconstruction en imagerie tomographique
Exemple 3 : Radiographie du thorax
Patient jeune avec douleur thoracique brutale.
Suspicion de pneumothorax (air dans la plèvre) situé plutôt en haut, il va décoller la plèvre et entrainer une
déviation du médiastin vers le coté controlatéral au pneumothorax.
→ Ici pneumothorax vers la gauche
Exemple 4 : Mamographie du sein
2 incidences, une oblique et une face, sein écrasé au maximum pour bien étaler la glande et limiter les
superpositions
Constraste en radiographie :
-Contraste spontané
4 niveaux de gris
Air
Graisse
Eau
Os
-Produits de contraste
Produits barytés ( Baryum = 55Ba; numéro atomique élevé )
Produits Iodés ( Iode = 53I)
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