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La réaction du Canada
Les Canadiens sont divisés sur leur participation dans des guerres britanniques
Laurier fait un compromis où le Canada:
a) créera sa propre marine
b) construira des navires de guerre pour sa propre défense
c) prêtera les navires de guerre canadiens au besoin
d) n’imposera pas l’enrôlement obligatoire dans les équipages
La plupart des Canadiens sont en désaccord avec le compromis:
a) les Canadiens anglais considèrent le Royaume-Uni leur allié le plus important
b) les Canadiens français souhaitent voir le Canada plus indépendant
Le commencement de la Première Guerre mondiale
le 28 juin 1914 : François-Ferdinand, l’archduc d’Autriche-Hongrie et l’hériteur du
trône austro-hongrois, fait une visite à Sarajevo, dans la Bosnie-Herzégovine (qui
appartient à l’Empire d’Autriche-Hongrie à l’époque)
Un jeune assassin qui est membre d’un groupe nationaliste de la Serbie tire sur lui
Ce groupe exige que l’Autriche-Hongrie renounce à la Bosnie-Herzégovine
L’Autriche-Hongrie menace d’entrer en guerre contre la Serbie si la Serbie ne lui
permet pas de participer à l’enquête sur l’assassinat
Les Serbes refusent et demandent la protection de la Russie; la Russie prépare ses
troupes armées et rappelle à la France et au Royaume-Uni de la Triple-Entente
Le Canada se prépare à la guerre
Le premier ministre, Robert Borden, croit que le Canada doit participer parce qu’il:
a) améliorera sa position dans le monde
b) gagnera le respect de la communauté internatuionale
Laurier, chef de l’opposition, appuie seulement la participation volontaire
Le Canada lance une campagne de recrutement de volontaires
La conscription et la contribution des femmes
L’armée canadienne manque de soldats, donc le Parlement fédéral impose la
conscription (la service légalement obligatoire)
La guerre nécessite la production d’armes, de munitions et d’équipement militaire
35,000 femmes canadiennes travaillent dans des usines
60,000 Canadiens meurent sur les champs de bataille, et 170,000 sont blésses