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Au plan énergétique, le Département souhaitait réduire la consommation d’énergie fossile pour 
anticiper la hausse des prix, adapter le bâtiment au réchauffement climatique et favoriser l’émergence 
d’une filière locale d’énergie renouvelable. 
 
Le mode principal de chauffage choisi est le bois déchiqueté, plus facilement récupérable dans la 
région. La chaufferie bois est complétée par une chaudière gaz (citerne gaz à proximité pour la cuisine) 
en secours.  
 
Les toits, côté sud, sont couverts de panneaux photovoltaïques sur environ 570 m2. Cette centrale 
permet au bâtiment d’être positif au bilan énergétique en recouvrant les besoins des cinq usages de la 
réglementation thermique française : chauffage, eau chaude sanitaire, rafraîchissement, éclairage, 
auxiliaires (ventilation, ascenseur…). 
 
L’éclairage naturel est favorisé par l’exposition du bâtiment, l’éclairage artificiel est assuré 
principalement par des leds et des tubes fluorescents T5. Ils sont associés à des détecteurs de 
présence couplés à des sondes mesurant le niveau d’éclairement. L’éclairage artificiel est régulé en 
fonction de la lumière du jour dans les locaux de grande surface. Toutes les fenêtres ont des stores 
intérieurs motorisés, occultants ou non selon leur usage.
 
 
 
Un bâtiment à énergie positive 
Un bâtiment à énergie positive (BEPOS) produit plus d'énergie qu'il n'en consomme. Doté de
 
consommations en chauffage/rafraîchissement faibles, il produit de l'énergie au moyen de systèmes à 
énergies renouvelables. Les bâtiments à énergie positive doivent permettre, par leur qualité 
architecturale, une intégration harmonieuse dans le paysage. Ils doivent fournir aux utilisateurs un 
environnement intérieur sûr, sain et confortable et faciliter des comportements écoresponsables. Enfin 
pour que des bâtiments à énergie positive contribuent à la sobriété énergétique globale, ils doivent 
nécessiter «peu d’énergie» pour leur construction et leur localisation doit aussi impliquer «peu 
d’énergie» pour le transport des utilisateurs. 
 
S’agissant de la réalisation de Saint-Cirgues-en-Montagne, la cité scolaire va consommer 199 000 
kWep (kilowatt énergie primaire) hors énergie nécessaire à la confection des repas, l'installation 
photovoltaïque va produire 218 900 kWep, soit un bâtiment à énergie positive plus 10 % (BEPOS + 10 
%). Côté gaz à effet de serre, la cité scolaire émet 0,99 Kg-eq CO2/ an alors que l’ancien collège en 
émettait 61,7 ! 
 
La démarche haute qualité environnementale 
Elle vise à améliorer la qualité environnementale des bâtiments neufs et existants, c’est-à-dire à offrir 
des ouvrages sains et confortables dont les impacts sur l’environnement, évalués sur l’ensemble du 
cycle de vie, sont les plus maîtrisés possibles. C'est une démarche d’optimisation multicritères qui 
s’appuie sur une donnée fondamentale : un bâtiment doit avant tout répondre à un usage et assurer un 
cadre de vie adéquat à ses utilisateurs. L’ensemble des matériaux mis en œuvre est validé par un visa 
qui contrôle les qualités HQE et l’énergie grise de chaque élément. Les critères retenus dans le profil 
HQE de la cité scolaire sont : 
  l’éco-construction (relation harmonieuse des bâtiments avec leur environnement immédiat, choix 
intégré des produits, systèmes et procédés de construction, chantier à faibles nuisances) 
  l’éco-gestion (gestion de l’énergie, l’eau, les déchets d’activité, l’entretien de la maintenance) 
  les conforts (hygrothermique, acoustique, visuel, olfactif) 
  la santé (qualité sanitaire des espaces, de l’air et de l’eau).