Spé ψ 2002-2003 page 4/6 devoir n°5 corrigé
La condition r2C.2πf >> 1 impose alors de choisir r2 > 50 kΩ à 50 Hz.
II-4-a) On peut utiliser la représentation complexe de B(r, t) dans l’équation différentielle qui est
linéaire. En posant r
=
, il vient α
δµγ ω
2
2
2
21d B
dy y dB
dy i B+
H
G
K
J=. On a bien d B
dy y dB
dy B
2
210+ + = si l’on
pose α2 = –2i d’après l’expression de δ. On en déduit α = ± (1 – i).
b) En multipliant l’équation satisfaite par B par y, on obtient yd B
dy dB
dy yB
2
20+ + = qui donne
dy y( )=0 = 0 car d B
dy
2
20( ) reste fini. Comme y = α.x, on a x = 0 lorsque y = 0. On a aussi
dx
dy
= α
donc on obtient
x( )=0.
II-5-a) On constate que :
pour x < 3, on a ln ( )
( )
B x
B0 ≈ 0 donc si R/δ < 3, on a |B(r/δ)| ≈ |B(0)| quel que soit r : |B| reste
sensiblement uniforme à l’intérieur du tore ;
pour x > 8, on a ln ( )
( )
B x
B0 ≈ x - 5 donc si R/δ > 8, on a |B(r/δ)| ≈ |B(0)|exp(r/δ – 6) si l’on s’éloigne
du centre du tore (où le champ est pratiquement uniforme).
b) Dans le cas de la ferrite, on trouve R/δ ≈ 4,5×10-3 << 1: |B| est donc uniforme à
l’intérieur du tore et le flux de B est proportionnel à B. On peut donc tracer le cycle d’hystérésis de la
ferrite avec le montage précédent.
Pour l’alliage, on trouve R/δ ≈ 20 > 3: |B| n’est donc pas uniforme à l’intérieur du tore et le flux
mesuré n’est pas proportionnel à B. On peut imaginer d’augmenter δ en diminuant la fréquence (les
valeurs des composants de l’intégrateur vont alors poser problème) ou en diminuant R (en feuilletant le
matériau.
II-6-a) Par définition du flux à travers une spire, on a ΦSP =
B r t dS( , ) avec dS = r dr dϕ donc
ΦSP =
2
πω
B x e rdr
i t
R( ) ( ) . On fait le changement de variable r = δ.x d’où ΦSP =
22
π δ
ω
B x e xdx
i t
R( ) ( )
/. Le
flux total à travers l’enroulement est donc Φ =
N e xB x dx
i t R
22
πδ ω
( ) /( ) =
H
G
K
J
N h R RB R e i t
πδ δ δδω22
( / ) ( / ) ( )
soit Φ = N R h R B R tπ δ
2( / ) ( , )
b) Pour l’alliage, R/δ ≈ 20 et, d’après les courbes, h(R/δ) vaut environ 0,07exp(–iπ/4). Le flux de
B est alors déphasé d’un huitième de période par rapport au champ B(t). Ceci déforme le cycle qui s’en
trouve arrondi.
c) A moins d’interposer un déphaseur au secondaire, il est impossible d’observer le cycle réel de
l’alliage. Partie III
(ESIM Physique I Filière MP 2001)
III-1-a) Dans le référentiel d’étude, le circuit (C) est fixe, placé dans un champ
variable à cause
du déplacement de sa source qui est l’aimant. On a donc un phénomène d’induction du type Neuman.
Pour zA < z, l’aimant A se rapproche de (C) donc la valeur de B(t) croît. D’après la loi de Lenz, le
circuit réagit contre la variation du flux. Avec l’orientation choisie pour le contour et le sens de
créé
par l’aimant, le flux est positif et
est donc également positif. Le champ induit
I dont l’effet