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Dr PAULISSEN GENEVIEVE
RUE SEUTIN 11
1400 NIVELLES
Nutribilan
BrainScreen
BEA TEST
Né(e) le 11/11/1958
Référence:80657506
Réception:08/02/2008
Impression:19/02/2008
Les données administratives enregistrées dans notre fichier informatisé sont celles qui nous ont été communiquées par le médecin prescripteur. Elles peuvent être rectifiées, le cas échéant, selon la loi sur la protection de la vie
privée. Les données médicales sont traitées sous la responsabilité des biologistes et restent confidentielles.
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Référence:80657506
Nutribilan
BrainScreen
COMPLET
Nutribilan BrainScreen
* : Valeurs Recommandées pour la Santé
Analyses Résultats Val.Réf. Unités
Neurotransmetteurs
HVAL Acide homovanillique 1.9 2.4-9.3 mg/g creat
MHPG Métoxy OH phényl glycol 3.7 1.4-5.1 mg/g creat
5HIA Acide 5-OH-indolacétique 1.9 2.2-8.1 mg/g creat
Acides gras
EPA Acide Eicosapentaénoïque 1.8 1-2.85 * %
DHA Acide Docosahexaénoïque 5.28 4.43-7.33 * %
IO3 Indice Oméga 3 7.08 7.5-10 * %
AA/EP AA / EPA 7.28 5-6.5 *
O6/03 Oméga 6 / Oméga 3 3.27 1-4 *
Analyses Résultats Val.Réf. Unités
Vitamines et minéraux
FERI Ferritine 80 18-170 ng/mL
ZN Zinc 167 84-135 * µg/dL
FOL Acide folique 6 2-12 ng/mL
B12 Vitamine B12 185 200-835 pg/mL
SE Sélénium 4 90-143 * µg/L
Paramètres biochimiques
HOMOC Homocystéine 17 4.9-14.6 µmol/L
Nutribilan BrainScreen Neurotransmetteurs
Acides gras Vitamines et minéraux
Paramètres biochimiques
200
175
150
125
100
75
50
25
%
HVAL MHPG 5HIA EPA DHA I!3 AA / EPA"!6/!3 FERI ZN FOL B12 SE HOMOC
32 114 37 94 90 81 127 131 85 153 86 36 3 174
41 43 43 52 75 86 87 40 19 77 29 39 77 50
159 157 157 148 125 114 113 160 181 123 171 161 123 150
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Sur base des résultats des analyses biologiques réalisées, nous pouvons considérer
que le statut du Brainscreen de votre patient présente les caractéristiques suivantes :
! Statut des neurotransmetteurs
# La dopamine est un neurotransmetteur impliqué dans le contrôle du mouvement, de l'humeur et
des fonctions cognitives.
HVA inférieur aux valeurs normales
État d'hypoactivité dopaminergique (ou de ralentissement dopaminergique) :
Clinique :
Une insuffisance de dopamine ou d'activités dopaminergiques est fréquemment associée à :
Une asthénie matinale, un manque d'entrain et d'élan vital (dysfonctions modérées)
Un ralentissement cognitif : trouble de l'attention, de la concentration, de la mémoire, du rappel du souvenir,
recherche des mots... (Déficit neurobiologie de la cinquantaine)
Une baisse de la motivation, un repli sur soi, une léthargie, une perte des projets (dépressions dopamino-
dépendantes).
Une détresse et perte de sens, un isolement social (dépression majeure ralentie et symptômes négatifs de la
schizophrénie).
Des troubles cognitivo- comportementaux (TDA/H troubles déficitaires de l'attention avec ou sans
hyperactivité).
Des tremblements et des troubles de la coordination des mouvements involontaires (maladie de Parkinson).
Physiopathologie :
Une insuffisance en dopamine ou une hypoactivité dopaminergique peut résulter d’un défaut de synthèse par
détournement de la tyrosine (hyperinsulinisme, diabète II, stress, hypercortisolisme) par déficit ou carence en
cofacteur (fer) ou par des lésions des voies dopaminergiques (noyaux gris).
Conseil nutritionnel :
Optimiser l'apport en acides aminés précurseurs de la dopamine : la L. Tyrosine et la phénylalanine. Présent
en quantité abondante dans la plupart des aliments riches en protéines. On conseillera : un petit déjeuner riche
en protéines permettant un apport situé entre 15 et 20 g de protéines.
Soit d'origine animale (œuf, viande maigre, jambons, blanc de volaille, produits laitiers telle que fromage à
pâte molle ou à pâte cuite...) ?Soit d'origine végétale (céréales complètes, pain complet ou légumineuses.
Soit une association des deux sources.
Limiter l'apport de sucre rapide et d'aliments à un index glycémique élevé.
Éviter les jus de fruits sucrés à jeun.
Ne pas utiliser de saccharose (ne pas sucrer son café, préférez si nécessaire un édulcorant).
Équilibrer de façon cohérente l'ensemble de l'alimentation-santé et personnaliser ces conseils en fonction de la
tolérance individuelle.
Conseil micro nutritionnel :
Apport d'acides aminés de L. Tyrosine :
Préparation à base de gélules de 500 mg.
La dose efficace varie de 500 mg à 2 g par prise.
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Il est possible de renouveler les prises toutes les quatre heures en cas de besoin sans toutefois dépasser la dose
maximale de 8 g par jour.
Optimisation du statut en cofacteurs :
En cas de déficit en fer : compléments alimentaires à base de fer bien tolérés et bien assimilés entre 14 et 30
mg par jour en fonction de la Ferritine.
En cas de déficit en zinc : compléments alimentaires à base de zinc bien assimilés : entre 15 et 30 mg par jour
en fonction de la zincémie.
Optimisation en acides gras :
Un apport d'acides gras oméga 3 les champs d'EPA et DHA permet d’augmenter l'activité dopaminergique.
(Doses nutritionnelles 100 à 150 mg par jour, doses thérapeutiques dans les troubles de l'humeur de. 750 mg
de EPA et DHA par jour voire plus selon la réponse clinique et biologique).
Conseil thérapeutique allopathique :
Les agonistes dopaminergique :
Les inhibiteurs de la monoamine oxydase.
# Neurotransmetteur participant au circuit d'évitement de la punition, ubiquitaire, il se retrouve
impliqué dans un très grand nombre de fonctions cérébrales : tronc cérébral (sommeil, fonctions
vitales, appétit) les zones limbiques (humeur, émotion) zone verticale pré frontale (cognition).
5HIA inférieur aux valeurs normales
État d'hypoactivité sérotoninergique :
Clinique :
Un état d'hypoactivités sérotoninergiques et fréquemment associé à :
Troubles du comportement de type compulsif (troubles du contrôle des impulsions du DSMIV)
Plus particulièrement troubles compulsifs alimentaires.
Troubles du sommeil (insomnie d'endormissement ou de réveils nocturnes).
Troubles de l'humeur (dépressions majeures hostiles, tentatives de passage à l'acte suicidaire).
Anxiété (vulnérabilité au stress, trouble panique, anxiété généralisée).
Troubles de la personnalité (personnalité histrionique ou dépendante).
Physiopathologie :
Une baisse d'activité sérotoninergique peut provenir de plusieurs mécanismes : le diminution des apports en
précurseur (tryptophane), une diminution de l'absorption par voie intestinale (constipation, colite
inflammatoire, modification de l'écosystème intestinal) une déviation du tryptophane (État inflammatoire de
bas grade, catabolisme d'origine hépatique) une compétition de passage du tryptophane à travers la barrière
hémato-encéphalique (présence d'acides aminés neutres), un ralentissement de la synthèse cérébrale (déficits
en cofacteurs enzymatiques, dysfonctions enzymatiques d'origine génétique ou acquise).
Conseil nutritionnel :
Une optimisation de l'activité sérotoninergique est possible par voie nutritionnelle.
La biosynthèse de la sérotonine dépend étroitement de la chronobiologie. Elle doit se faire en deux temps :
Un apport de protéines (donc de tryptophane) dans la matinée : petit déjeuner et dîner riche en protéine.
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Un goûter et souper riche en glucide et pauvre en protéines pour favoriser la biodisponibilité du tryptophane
(libération de l'insuline et élévation du ratio Trp/ AAN) apporté précédemment vers le cerveau à travers la
barrière hémato-encéphalique.
Conseil micro nutritionnel :
Apport d'alpha Lactalbumine (la source la plus importante de tryptophane avec un ratio Trp/acides aminés
neutres favorables).
Optimisation des cofacteurs (fer, zinc, magnésium, Vitamines du groupe B.) et apport complémentaires en cas
de besoin jusqu'à normalisation (critères cliniques et biologiques).
Apport d’acides gras oméga 3 longue chaîne : EPA et DHA. Les doses varient en fonction des objectifs : dose
nutritionnelle (75 à 150 mg/ jour) aux doses thérapeutiques (750 à 1000 mg/ jour voire plus en fonction de la
réponse clinique et biologique).
Conseil thérapeutique allopathique :
Phytothérapie : extraits de millepertuis.
Allopathie :
IRS
Tricycliques
! Statut des acides gras erythrocytaires
# Les acides gras oméga 3 assurent de nombreuses fonctions membranaires par le rôle
mécanistiques et fonctionnels.
le taux d'acides gras oméga 3 totaux est insuffisant dans les membranes.
Physiopathologie :
Un déficit en acides gras oméga 3 entraîne une mauvaise fonction des récepteurs membranaires post
synaptiques. Les principales causes sont des apports insuffisants et/ou une synthèse endogène insuffisante
et/ou catabolisme accru. Un taux d'oméga 3 abaissé est associé à une prévalence de troubles dépressifs
(Tiyaemer et van thuil).
Conseil nutritionnel :
Consommer exclusivement des huiles végétales riches en oméga 3 (acide alpha linolénique) telles que le colza,
la noix ou l’huile de lin, de cameline et réduire ou éviter de consommer des huiles trop riches en oméga 6
(tournesol, soja, maïs…).
Consommer des noix de Grenoble fraiches.
Consommer chaque semaine 400 g de poissons gras (sardines, maquereaux, harengs, saumon...) Un lien fort
existe entre la consommation de poissons gras et la prévalence des troubles dépressifs et se retrouve pour des
affections telles que les troubles bipolaires (de type un de type deux et le spectre bipolaire) (Noaghiul &
Hibbeln et al.)
Augmenter la consommation d'aliments riches en oméga 3 ou source d'oméga 3 longue chaîne (EPA)
Margarines enrichies en oméga 3, œufs aux oméga 3.
Alimentation riche en antioxydants.
Conseil micro nutritionnel :
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