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Histoire littéraire du théâtre
La plupart des réponses se trouvent dans le manuel de français (1ère Magnard)
Le théâtre : ses caractéristiques et quelques éléments pour comprendre son histoire
Définition et caractéristiques :
Le théâtre est un genre littéraire qui est à la fois ………………………… et …………………………. Le
texte comporte les ………………………… prononcées par les acteurs mais aussi les
………………………… qui renseignent sur les noms des personnages en scène, les décors, le
découpage, les accessoires et les indications scéniques. Le discours théâtral se présente sous la
forme d’un dialogue (ou d’un monologue) et se caractérise par une double …………………………: les
acteurs échangent entre eux des répliques mais parlent aussi à destination du public. A chaque
représentation, le texte de la pièce reçoit de nouvelles significations à travers le jeu des acteurs,
les choix du metteur en scène et les réactions des spectateurs. Ainsi les formes et le langage du
théâtre se renouvellent-ils constamment.
Chronologie :
Antiquité : la naissance du théâtre
Le théâtre est apparu en …………………………, à Athènes au ………………………… siècle avant J-C. Il
s’agit d’un théâtre religieux dans le cadre de deux fêtes annuelles qui rythment la vie de la cité.
Les représentations ont lieu de jour, en plein air, dans un édifice en demi-cercle. Le
………………………… chante et danse à l’unisson au son de la flûte.
Les auteurs tragiques puisent leurs thèmes dans la mythologie et l’histoire grecque. Ils invitent les
spectateurs à la réflexion sur la condition humaine. Les personnages sont joués par des hommes,
acteurs professionnels masqués. Parmi les auteurs tragiques grecs, on peut mentionner Eschyle :
Agamemnon, Les Choéphores et Les Euménides qui constituent L’Orestie ;
Sophocle :
…………………………, Œdipe roi, Electre et Euripide : Médée, Andromaque, Electre, Oreste.
Aristote, philosophe grec du IVème siècle avant J-C est le premier à théoriser la tragédie dans
…………………………. Il définit notamment la …………………………: la purgation, la maîtrise des
pulsions chez le spectateur grâce à la représentation de passions dans la tragédie qui suscite alors
par procuration crainte et pitié.
Le théâtre romain, en plus de s’inscrire dans une pratique religieuse, a aussi une fonction ludique.
Plaute au IIème siècle avant J-C compose des comédies : Amphitryon qui serviront de modèles à
………………………… et Sénèque au Ier siècle après J-C écrit des tragédies Médée, Œdipe, Phèdre.
Moyen Age : théâtre religieux et farce
Lors des fêtes chrétiennes, les mystères et les miracles rejouent la Passion du Christ. Le Miracle
de Théophile de Rutebeuf date du XIIIème siècle. Les représentations ont lieu dans les églises et
les rôles sont tenus par des amateurs. Le théâtre de foire joue quant à lui des farces profanes
comme La Farce de Maître Pathelin au XVème siècle.
XVIème : Renaissance du théâtre
On assiste à la renaissance du théâtre. Les auteurs de cette période sont attirés par
l’………………………… gréco-latine et désirent imiter les Anciens. Jodelle : Cléopâtre captive et
Garnier : Hippolyte, Antigone écrivent des comédies et tragédies en langue française. Il n’existe
pas encore de salle de spectacle dédiées au théâtre mais la perspective utilisée en peinture
permet l’invention, en Italie, de la scénographie. Le trompe-l’œil donne l’illusion de la vie. Mot
utilisé d’ailleurs par Corneille dans sa pièce ………………………… qui date de la période baroque.
L’Italie amène aussi progressivement en France le genre comique de la …………………………………,
théâtre d’improvisation à partir d’un canevas pour personnages types comme Arlequin.
XVIIème : le théâtre classique
C’est le grand siècle du théâtre classique qui impose ses …………………………; celles des trois unités
de composition (lieu, temps et action) au nom de la vraisemblance et de la bienséance. La
tragédie se présente en cinq actes et est écrite dans un style élevé (le « sublime »). Elle met en
scène des personnages ………………………… qui prouvent leur héroïsme dans un combat contre la
………………………….
Corneille,
…………………………
et
Racine,
………………………………,
………………………………… en sont les principaux représentants. Molière écrit de nombreuses
comédies
aux
intentions
morales
et
inspirées
du
théâtre
latin :
…………………………………………………,
…………………………………………………,
………………………………………………… Il reçoit l’appui du Roi Louis XIV et joue devant la cour. A
cette époque les troupes sont nombreuses et s’installent dans des théâtres qui existent encore
aujourd’hui, comme La Comédie française.
XVIIIème : théâtre bourgeois et marivaudage
La tragédie disparaît progressivement ; Voltaire s’y essaie sans succès. Le genre ne convient pas
pour diffuser les idées des philosophes des ………………………………. Le public se tourne vers la
comédie ; l’opéra comique rencontre ainsi un vif succès. Marivaux écrit des comédies pour les
Comédiens-Italiens. Il analyse les mœurs de son temps dans des pièces philosophiques de
critique sociale comme ………………………………………………, mais aussi les jeux amoureux dans ses
pièces plus sentimentales comme ………………………………………………. Son contemporain
………………………………………………écrit Le Mariage de Figaro et Le Barbier de Séville.
XIXème : le drame romantique
Le drame romantique naît au début du XIXème siècle sous l’impulsion de
………………………………………………. Ce théâtre refuse les conventions du théâtre classique et est
une synthèse de la tragédie et de la comédie. La Préface de Cromwell de Victor Hugo apparaît
comme le texte théorique fondateur du drame romantique. Ce renouvellement ne se fait pas sans
difficulté comme en témoigne la bataille d’………………………… de Victor Hugo, lors de sa première
représentation.
Alfred de Musset écrit ………………………………, ………………………………….
A cette époque un autre genre populaire se développe : le vaudeville. Labiche et ses pièces Un
chapeau de paille d'Italie ou Le Voyage de monsieur Perrichon en est le principal représentant.
XXème : le théâtre en quête de sens
Le mot « tragique » n’apparaît plus mais les dramaturges du XXème siècle, traumatisés par les
deux guerres mondiales se réapproprient le genre dans des pièces noires où sont repris des
mythes antiques : ………………………………d’Anouilh ou …………………………………………..de Jean
Giraudoux.
Il s’agit d’un théâtre d’idées ; ainsi Sartre définit-il sa conception de la liberté dans Les Mouches.
Le théâtre de l’absurde s’interroge sur la condition humaine et le langage, par exemple Samuel
Beckett dans En attendant Godot ou Eugène Ionesco dans ……………………………….
Les préoccupations du siècle donnent aussi lieu à un théâtre politique et engagé : Albert Camus,
Les Justes.
Bernard-Marie Koltès mêle réalisme et poésie dans ses pièces : Roberto Zucco, Combat de nègre
et de chiens.
Yasmina Reza, quant à elle, s’inscrit dans la nouvelle comédie de mœurs avec sa pièce Art.
XXIème : le théâtre aujourd’hui
Les auteurs contemporains rendent compte des bouleversements et des réalités multiples de
notre époque comme en témoigne le travail d’Olivier Py par exemple.
Histoire littéraire du théâtre – CORRECTION du texte à trous
Le théâtre : ses caractéristiques et quelques éléments pour comprendre son histoire
Définition et caractéristiques :
Le théâtre est un genre littéraire qui est à la fois texte et spectacle. Le texte comporte les
répliques prononcées par les acteurs mais aussi les didascalies qui renseignent sur les noms des
personnages en scène, les décors, le découpage, les accessoires et les indications scéniques. Le
discours théâtral se présente sous la forme d’un dialogue (ou d’un monologue) et se caractérise
par une double énonciation : les acteurs échangent entre eux des répliques mais parlent aussi à
destination du public. A chaque représentation, le texte de la pièce reçoit de nouvelles
significations à travers le jeu des acteurs, les choix du metteur en scène et les réactions des
spectateurs. Ainsi les formes et le langage du théâtre se renouvellent-ils constamment.
Chronologie :
Antiquité : la naissance du théâtre
Le théâtre est apparu en Grèce, à Athènes au Vème siècle avant J-C. Il s’agit d’un théâtre religieux
dans le cadre de deux fêtes annuelles qui rythment la vie de la cité. Les représentations ont lieu
de jour, en plein air, dans un édifice en demi-cercle. Le chœur chante et danse à l’unisson au son
de la flûte.
Les auteurs tragiques puisent leurs thèmes dans la mythologie et l’histoire grecque. Ils invitent les
spectateurs à la réflexion sur la condition humaine. Les personnages sont joués par des hommes,
acteurs professionnels masqués. Parmi les auteurs tragiques grecs, on peut mentionner Eschyle :
Agamemnon, Les Choéphores et Les Euménides qui constituent L’Orestie ; Sophocle : Antigone,
,Œdipe roi, Electre et Euripide : Médée, Andromaque, Electre, Oreste.
Aristote, philosophe grec du IVème siècle avant J-C est le premier à théoriser la tragédie dans La
Poétique. Il définit notamment la catharsis : la purgation, la maîtrise des pulsions chez le
spectateur grâce à la représentation de passions dans la tragédie qui suscite alors par procuration
crainte et pitié.
Le théâtre romain, en plus de s’inscrire dans une pratique religieuse, a aussi une fonction ludique.
Plaute au IIème siècle avant J-C compose des comédies : Amphitryon qui serviront de modèles à
Molière et Sénèque au Ier siècle après J-C écrit des tragédies Médée, Œdipe, Phèdre.
Moyen Age : théâtre religieux et farce
Lors des fêtes chrétiennes, les mystères et les miracles rejouent la Passion du Christ. Le Miracle
de Théophile de Rutebeuf date du XIIIème siècle. Les représentations ont lieu dans les églises et
les rôles sont tenus par des amateurs. Le théâtre de foire joue quant à lui des farces profanes
comme La Farce de Maître Pathelin au XVème siècle.
XVIème : Renaissance du théâtre
On assiste à la renaissance du théâtre. Les auteurs de cette période sont attirés par l’Antiquité
gréco-latine et désirent imiter les Anciens. Jodelle : Cléopâtre captive et Garnier : Hippolyte,
Antigone écrivent des comédies et tragédies en langue française. Il n’existe pas encore de salle
de spectacle dédiées au théâtre mais la perspective utilisée en peinture permet l’invention, en
Italie, de la scénographie. Le trompe-l’œil donne l’illusion de la vie. Mot utilisé d’ailleurs par
Corneille dans sa pièce L’Illusion comique qui date de la période baroque. L’Italie amène aussi
progressivement en France le genre comique de la Commedia dell’arte, théâtre d’improvisation à
partir d’un canevas pour personnages types comme Arlequin.
XVIIème : le théâtre classique
C’est le grand siècle du théâtre classique qui impose ses règles ; celles des trois unités de
composition (lieu, temps et action) au nom de la vraisemblance et de la bienséance. La tragédie
se présente en cinq actes et est écrite dans un style élevé (le « sublime »). Elle met en scène des
personnages nobles qui prouvent leur héroïsme dans un combat contre la fatalité. Corneille, Le
Cid et Racine, Britannicus, Phèdre en sont les principaux représentants. Molière écrit de
nombreuses comédies aux intentions morales et inspirées du théâtre latin : L’Avare, Le
Misanthrope, L’Ecole des femmes… Il reçoit l’appui du Roi Louis XIV et joue devant la cour. A
cette époque les troupes sont nombreuses et s’installent dans des théâtres qui existent encore
aujourd’hui, comme La Comédie française.
XVIIIème : théâtre bourgeois et marivaudage
La tragédie disparaît progressivement ; Voltaire s’y essaie sans succès. Le genre ne convient pas
pour diffuser les idées des philosophes des Lumières. Le public se tourne vers la comédie ; l’opéra
comique rencontre ainsi un vif succès. Marivaux écrit des comédies pour les Comédiens-Italiens. Il
analyse les mœurs de son temps dans des pièces philosophiques de critique sociale comme L’Ile
des esclaves, mais aussi les jeux amoureux dans ses pièces plus sentimentales comme Le Jeu de
l’amour et du hasard. Son contemporain Beaumarchais écrit Le Mariage de Figaro et Le Barbier de
Séville.
XIXème : le drame romantique
Le drame romantique naît au début du XIXème siècle sous l’impulsion de Victor Hugo. Ce théâtre
refuse les conventions du théâtre classique et est une synthèse de la tragédie et de la comédie.
La Préface de Cromwell de Victor Hugo apparaît comme le texte théorique fondateur du drame
romantique. Ce renouvellement ne se fait pas sans difficulté comme en témoigne la bataille
d’Hernani de Victor Hugo, lors de sa première représentation.
Alfred de Musset écrit Les Caprices de Marianne, Lorenzaccio.
A cette époque un autre genre populaire se développe : le vaudeville. Labiche et ses pièces Un
chapeau de paille d'Italie ou Le Voyage de monsieur Perrichon en est le principal représentant.
XXème : le théâtre en quête de sens
Le mot « tragique » n’apparaît plus mais les dramaturges du XXème siècle, traumatisés par les
deux guerres mondiales se réapproprient le genre dans des pièces noires où sont repris des
mythes antiques : Antigone d’Anouilh ou La Guerre de Troie n’aura pas lieu de Jean Giraudoux.
Il s’agit d’un théâtre d’idées ; ainsi Sartre définit-il sa conception de la liberté dans Les Mouches.
Le théâtre de l’absurde s’interroge sur la condition humaine et le langage, par exemple Samuel
Beckett dans En attendant Godot ou Eugène Ionesco dans Rhinocéros.
Les préoccupations du siècle donnent aussi lieu à un théâtre politique et engagé : Albert Camus,
Les Justes.
Bernard-Marie Koltès mêle réalisme et poésie dans ses pièces : Roberto Zucco, Combat de nègre
et de chiens.
Yasmina Reza, quant à elle, s’inscrit dans la nouvelle comédie de mœurs avec sa pièce Art.
XXIème : le théâtre aujourd’hui
Les auteurs contemporains rendent compte des bouleversements et des réalités multiples de
notre époque comme en témoigne le travail d’Olivier Py par exemple.