KKaannttaarr MMeeddiiaa /09/2010
En enregistrant +12,4% de crois-
sance positive sur le premier
semestre, le marché publicitaire
français semble reprendre de la
vigueur. Le dynamisme ressenti à
la fin du premier trimestre se
confirme donc à fin juin au-delà de
l'effet de base provoqué par les
mauvais résultats du premier
semestre 2009. Autre fait marquant
et positif sur la période : le nombre
d'acteurs sur le marché croît éga-
lement de +3,2% (passant ainsi de
25 658 à 26 479). La presse gagne
904 annonceurs, la télévision 208,
la radio 154 et le cinéma 27. Seule
la publicité extérieure semble atti-
rer moins d'annonceurs puisque le
média en perd 193.
Enfin, on note que les recettes des
médias sont boostées par celles de
la télévision qui augmentent de
+18,3% à fin juin. La radio présente
également une évolution positive
de ses recettes (+11,5%) tout
comme le cinéma (+10,1%), la
publicité extérieure (+10%) et la
presse (+7,5%).
LLeess sseecctteeuurrss
Les distributeurs restent sans
conteste les leaders en investisse-
ments sur le marché publicitaire
français et augmentent même leur
Plurimédia
1er semestre 2010 : la reprise se confirme
budget vs 2009 de +8,7%. Mais les
vraies locomotives du marché sont
l'automobile et l'alimentation qui
soutiennent à la hausse leurs
investissements respectifs de
+19,3% et de 22,9%. Au-delà même
de l'alimentation d'ailleurs, on se
rend compte que c'est la grande
consommation en général permet
au marché de rebondir sur ce pre-
mier semestre. Sans parler de la
fin de la crise, on constate que les
annonceurs du secteur communi-
quent de nouveau sans réserve
contrairement à l'an passé. En
effet, ils investissent +18,1% sur la
période et sur tous les médias
exceptés sur la radio ou l'hygiène
beauté tire les résultats vers le bas
(-40%). Soulignons également,
mais dans une moindre mesure, la
bonne santé des établissements
financiers et assurances qui
progressent en valeur de +14% en
plurimédia.
LLeess aannnnoonncceeuurrss
Du côté des annonceurs et pour
illustrer les faits sur le dynamisme
de l'automobile, on constate que
les 3 premiers annonceurs du mar-
ché sont 3 constructeurs français :
Renault, Peugeot et Citroën. A eux
trois, ils augmentent leurs investis-
1
sements de +18,9% et représentent
4,3% du plurimédia (vs 4,1% en
2009). Toujours au sein du top 10
annonceurs, Procter et Ferrero ont
investi de manière très conséquen-
te à fin juin puisque le premier aug-
mente son budget de +41% et que
le second progresse de +25,8%.
Par ailleurs, le marché continue à
se concentrer puisque 42,5% des
investissements publicitaires sont
effectués par les 100 premiers
annonceurs. C'est la télévision que
ces annonceurs privilégient le plus
puisqu'ils représentent 49,6% des
recettes du média et y investissent
49,6% de leur budget.
Ils sont d'ailleurs quasiment aussi
présent en TV nat (59,7% de PDM)
qu'en TNT (55% de PDM) et qu'en
chaînes thématiques (55,1% de
PDM).
FFOOCCUUSS MMÉÉDDIIAASS
LLaa ttéélléé nnaattiioonnaallee aauu rreebboonndd
Contrairement à l'an passé sur la
même période, llaa ttéélléévviissiioonnenre-
gistre les recettes les plus dyna-
miques sur le premier semestre
(+18,3%) attirant également plus
d'annonceurs (+14,9%). Le média
bénéficie surtout du très mauvais
semestre 2009 (-3,7% en valeur).
20,4%
8,6%
8,9%
62,0%
TNT
Chaînes Nationales
Parrainage (TV Nat + TNT)
Chaînes thématiques
POIDS DES DIFFÉRENTS SEGMENTS EN TÉLÉVISION
en euros - 1er semestre 2010 res
KKaannttaarr MMeeddiiaa /09/2010
L'alimentation est toujours le pre-
mier marché investisseur : les
annonceurs du secteur y ont aug-
menté leurs investissements de
+15,2%. L'hygiène beauté et l'auto-
mobile suivent ensuite avec des
évolutions respectives de +20,8% et
de +23,5%.
La télévision nationale retrouve la
faveur des annonceurs puisqu'ils y
augmentent leurs investissements
de +13 ,3% sur le semestre.
La TNT reste également dyna-
mique et enregistre +38,4%
de recettes supplémentaires sur
la période. On note tout de même
un ralentissement dans la progres-
sion en valeur du média puisque
l'an passé sur la même période,
les chaînes de ce segment présen-
taient une évolution positive de
+63,3%. Les chaines thématiques
profitent également de la bonne
santé des chaînes nationales sur le
semestre puisqu'elles voient leurs
recettes augmenter de + 6,1% (vs -
5,9% sur le premier semestre
2009) grâce notamment aux éta-
blissements financiers qui y inves-
tissent +23,2% travers le Crédit
Agricole à+76,1% par exemple).
Le parrainage n'est pas en reste
puisqu'au global il progresse de
2
ment porté par la presse féminine
en pagination (+13% de hausse et
33% de PDM) et par la presse
actualité (+5% de hausse et 18,7%
de PDM) (source presse Première à
fin juin 2010)
Côté secteurs, sur la première
marche du podium on retrouve
l'automobile qui se distingue éga-
lement par son dynamisme en
valeur (+16,4%). Les distributeurs
arrivent ensuite avec une évolution
stable de leurs investissements
(+0,5%). A noter, le retrait des
établissements financiers qui
investissent moins dans le média
que sur la même période l'an
passé (-1,8%).
+29,9% (TV nationale+29,2% et TNT
+35,4%). La FDJ est le premier
acteur du segment et y a augmen-
ses investissements de +70,2%.
On remarque également le dyna-
misme de nouveaux acteurs sur la
période (Pages jaunes : 8,3 millions
d'euros, Randstad Intérim 7, 1 mil-
lions d'euros et Sara Lee 6,1 mil-
lions d'euros).
PPlluuss ddee rreecceetttteess,, pplluuss ddee ppaaggeess,,
pplluuss dd''aannnnoonncceeuurrss
LLaa pprreessssee, qui avait particulière-
ment souffert en 2009, présente
des recettes en hausse sur la
période à +7,5%. Le média a égale-
ment attiré un plus grand nombre
d'annonceurs (+4,2%) engendrant
par la même occasion plus de
pages (+3,9%). Même s'ils ne
représentent que 18,8% des
recettes totales du média, les
quotidiens nationaux boostent la
presse en enregistrant une évolu-
tion +18,4% en valeur. La presse
magazine quand à elle se porte
mieux qu'au premier semestre
2009 puisque ses recettes sont à
la hausse +5,9% (vs -12,8%
au premier semestre 2009).
Ce segment de presse est large-
KKaannttaarr MMeeddiiaa /09/2010 3
TToouujjoouurrss pplluuss dd''aannnnoonncceeuurrss
LLaa rraaddiioo termine le semestre avec
des recettes en hausse de +11,5%.
De plus, 154 annonceurs supplé-
mentaires ont fait confiance au
média sur la période. Ce sont les
stations généralistes qui tirent le
média vers le haut en valeur
puisque les annonceurs y ont
consacré +17,5% de leurs investis-
sements. Les stations musicales
progressent également en valeur
de +8,3% mais surtout ont attiré
+20% d'annonceurs supplémen-
taires (soit 135).
La distribution est le premier sec-
teur investisseur du média et repré-
sente 29,1% de ses recettes. Les
distributeurs dans leur ensemble
ont investi +13,6% en radio (en
ciblant leurs efforts davantage sur
les stations généralistes que sur
les stations musicales : +22,3% vs
+7,8%). L'automobile, pourtant à la
traîne à fin mars (-5,4 %) et les éta-
blissements financiers soutiennent
également le média de manière
dynamique (respectivement +23,7%
et +11,2 %). A noter sur l'automobi-
le le poids des constructeurs fran-
çais aux 3 premières places et
représentant 44,1% des montants
investis par les acteurs du marché.
LLeess ddiissttrriibbuutteeuurrss ttoouujjoouurrss
lleeaaddeerrss
LLaa ppuubblliicciittéé eexxttéérriieeuurreetermine le
premier semestre avec des
recettes en hausse de +10%. A l'in-
verse, le média perd 193 annon-
ceurs. Le grand format représente
57,1% des recettes du média, les
transports 18,1% et le mobilier
urbain 17,6%. Tous les segments
du média enregistrent des évolu-
tions croissantes excepté la caté-
gorie " piétons " qui accuse un
désengagement de -11,9% de la
part des annonceurs.
Les distributeurs continuent de
soutenir le média puisqu'ils sont
toujours les premiers à y investir
(+4% vs 2009) même si le nombre
d'annonceurs du secteur chute de -
5,2% sur la période. A noter qu'au
sein du top 10 des secteurs, l'auto-
mobile et l'alimentation sont parti-
culièrement dynamiques à fin juin
(avec des évolutions positives res-
pectives de +11,7% et de +75%).
UUnn ttrrèèss bboonn 11eerr ttrriimmeessttrree
Après un très bon premier
trimestre (+68,1%), llee cciinnéémmaa
termine le semestre avec des
recettes en hausse de +10,1%. On
note ainsi un certain désengage-
ment de la part des annonceurs sur
le 2ème trimestre puisque les
investissements ont été moins sou-
tenus sur le média que sur le début
d'année.
A noter néanmoins le retour de cer-
tains annonceurs de l'alimentation
qui investissent le dia de maniè-
re conséquente (Fromageries Bel,
Haribo et Kellogg's par exemple)
puisqu'au global, le secteur multi-
plie par 3,3 ses investissements.
1 / 3 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !