Le risque peut être intégré à travers une prime de risque au niveau du taux d’actualisation. Le
taux d'actualisation retenu (k’) sera égal au taux sans risque (k) plus une prime du risque ().
Cette prime variera en fonction du niveau du risque du projet.
k’=k+
Avec I0 : le capital investi à la date 0,
k' : le taux d'actualisation ajusté pour le risque,
n : durée de vie probable du projet
CFt : le cash flow net de la période t.
II. Choix d'investissement en avenir risqué
1. Les méthodes usuelles de prise en compte du risque
2. L'approche probabiliste
3. Les décisions séquentielles
4. Le recours à la fonction d'utilité
5. Autres méthodes de prise en compte du risque
2. L'approche probabiliste
Cette méthode permet de mesurer le risque en avenir risqué et suppose que les agents
connaissent les distributions de probabilités des flux de liquidités générés par le projet et
qu’ils apprécient totalement les caractéristiques du risque à partir de l’espérance
mathématique et la variance. La complexité relative à la mesure du risque dépendra de la
distribution des cash flows espérés.
Dans le cas général, la technique de l'arbre de décision est utilisée pour évaluer le risque du
projet. L'arbre de décision permet de mettre en valeur les différentes éventualités envisagées,
de manière à faciliter la détermination des effets des diverses combinaison d'événements sur
le projet.
Chaque branche représente un événement ou un choix à faire auquel est associée une
probabilité de réalisation. Le schéma suivant présente le répartition des cash flows d’un projet
d'une durée de deux ans. Les cash-flows prennent deux valeurs possibles la première période
selon l’état de la nature qui se réalisera (S1 ou S2). Pour la deuxième année, les valeurs
possibles des cash-flows dépendent, d’une part, de l'état de la nature réalisé la première année
et d’autre part, de l’état de nature qui se réalisera la deuxième année.