PARTIE 4 : Colonisation et décolonisation I. De l’exploration à la colonisation : 1)Des européens en quête d’exostisme : Cf.TD1-Q°1-5 ; doc1p.242, doc4p.247 Depuis 16es, la quête d’exotisme et le goût de la découverte a conduit les euro à explorer le monde et à s’implanter or du vieux continent. Au début 19 es, la découverte de l’Afrq et de ses richesses relancent le mvt de colo° 2)La formation des empires coloniaux : Cf.TD1-Q°6-9 + etude de cas p.248 a/Un monde soumis à l’Europe : En prenant appuie sur leurs possessions anciennes (conquêtes 16es), ts les états euro cherchent à accroîtreleur assise territoriale. Dès 1875, de vastes empires coloniaux se forment en Afrq, en Asie et en Océanie, sur des terres considérées comme « n’appartenant à personnes » : GB : 30M km², 400M hab en Afrq principalt : EGY/Soudan/Afrq du S/Liberia/Nigéria ; en Asie : Les Indes/Indonésie ; en océanie : Australie/N-Z FRA : 11M km², 48M hab Afrq noire et centrale (AOF = Afrq Occidentale Fran et AEF = Afrq Equatoriale Fran), Afrq du N, Antilles, Guyane, Indochine. b/Les enjeux de la colonisation : -L’interêt économique : Depuis 16es, possess° terres lointaines a été pr euro l’occasion d’un commerce fructueux (Epices des Indes, sucre des Antilles, doc4p.241, doc1p.251). Au 19e, ds contexte indus°, colonies = double avantage : Réservoir de mat 1eres : coton/laine/mineraies (doc2p.251)/denrées alimentaires (fruits exotiq et tropicaux pas chers) et de main d’oeuvre Débouchées pr indus euro (textiles/machines outils, etc) et pr le placet des K (usines/ construc° infrastructures) -Une solution au pb démographique : La pop euro explose au 19es, et avec la dépression des 1880s, la conquête de neaux territoires apparaît cme une solu° au manque d’emploie, au besoin de terre et de nourritures. -Un rôle stratégique et politique : Pr une nat°, posséder un empire colonial est symbole de puissance et de prestige mais représente =t, un atout stratégq (doc2p.247). les colonies permettent des ancrages militaires sur tt le globe (bases maritimes). -La « mission civilisatrice » : doc1p.258 Les euro considèrent de leur devoir, d’apporter leur civilisa° au reste du monde : Suppression de l’esclavage Construction d’infrastructures : routes/voies ferrées/hôpitaux/écoles/etc Diffusion de leur langue et de leur religion II.Opposition et limites à la colonisation : Etude de cas p.252 1)Quelques voies contre le colonialisme : Dès fin 19es en métropole, personnes polq (Georges Clémenceau, doc1et3p.253 ; Louise Michel) et des intellectuels (doc2p.257) s’élèvent vs la colonis°, refusant son coût, le pillage écoq, l’asservisset et la soumission des pop locales. 2)Vers un rejet de la colonisation : a/les résistances traditionalistes : cf.TD1-Q°9-12 Ds ttes les colonies, résistances à la conquête et à la domina° coloniale se manieste par refus de collaborer avec le colonisateur parfois par des révoltes (mutineries de soldats, soulève t pop soulèvet Kanak en Nlle Calédonie), à chaque fois, l’ordre est rétabli dans le sang. b/le tournant de la Première Guerre Mondiale : PGM joue un rôle clé ds l’éveil nationaliste, la large participa° des colonies à l’effort de guerre (soldats, main d’oeuvre, mat 1ere) modifie le rapport avec les métropoles d’autant que l’autorité de celles-ci a été très entamée par le conflit (défaite). Les anciens combattants aspirent à leur reconnaissance (pensions de guerre) et les intellectuels sont sensibles aux idéos véhiculés par les 14 points Wilson (liberté, égalité, le droit des peuples à disposer d’eux mêmes). III. Contexte et étapes de la décolonisation : 1)La remise en cause des empires coloniaux : a/L’impact de la deuxième guerre mondiale : -L’affaiblissement des puissances coloniales : cf.TD1-Q°1-3 Les pays euro sortent ruinés par le conflit, ce qui va faire douter plus encore les peuples colonisés de la soit disant « supériorité de l’homme blanc ». Partout leur autorité va être remise en cause. Ds les colonies d’Asie (pdt guerre), JAP a mené intense propagande antieuroet les peuples colonisés n’acceptent plus l’autorité de leur métropole dont l’image a été moquée et dévalorisée. -La détermination des peuples colonisés : *Revendications nationalistes et émergences de leaders : cf.TD1-Q°4-5 Dès l’entre-deux guerre, les intellectuels des pays colosés avaient pris conscience de leur sort et avaient réclamer l’appli° des valeurs euro de liberté, égalité et de souveraineté de la nation (ex : Senghor ; p.256, doc2p.258) : 1942, Gandhi (docp.270 ; doc1p.272) somme les britanq de quitter l’Inde (déclarat° du Quit India, doc5p.273, 4p.257, 1p.264) 1943-44, nationaliste ALG (Manifeste algérien, rédigé par Fehrat Abbas) et marocain (Manifeste de l’Istiqlol) demande l’indépendance de leur pays. 1945, lors du 5e congrès panafricain, les délégués des pays afri-anglophone menace de recourir à la force pr concquérir la liberté. *Les promesses non tenues : Les colonies ont massit participé à l’effort de guerre (hmes+mat 1eres+denrées alimentaires ; doc6p.273). En échange, les métropoles avaient promis des réformes (plus de souveraineté) mais celles-ci ne tiennent pas leurs engagements et les pop° coloniales ne supportent pas de plus en plus leur exploitation : En 1945, BEL et P-B ne prêtent même pas atten° aux mvt contestataires ds leurs colonies (Congo Belge et Indes Néerlandaises) Britanq oublient la promesse faite à l’Inde d’une nlle constitution. De Gaulle exclut tte forme d’indépendance (discours de Brazzavile) et réprime très violemt les émeutes à Sétif (8 05 45 ; doc3p.278). Ce recours à la force va renforcer le désir d’émancip° des colo. b/Un nouveau contexte international : cf.TD2-Q°12-16 -L’internationalisation de la question coloniale : *L’attitude des deux Grands : Les deux Gds refusent le fait coloal : USA, eux-mêmes ancienne colo britaq, sont très attachés à l’idée d’indépendance mais ils redoutent que les peuples colosés ne se tournent vers l’URSS et deviennent commiste. URSS rejette colo° qui pour elle symbolise le capitalisme (exploi° colo) car puissances coloales appartiennent bloc Ouest *La position de l’ONU : ONU qui proclame le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes se positionnent en faveur de l’auto-détermination des colo par la tenue d’élect° libres. -La résignation des métropoles : cf.TD1-Q°17-19 Ds 1er tps, métropoles refusent de lâcher leurs colonies (richesse et puissance). Mais sous la pres° des milieux intellectuels puis de l’opinion pubq, la pos° des métropoles évolue d’autant que le maintien de dom° coloale coûte cher (la Corèze avant le Zambèse). 2)La première vague de décolonisation : a/Les émancipations négociées et pacifiques : cf. TD1-Q°20-28 1ers bouleversements Asie : 1946 : USA pr donner exemple et ê crédible accordent pacifiqt indépendance (indé) aux Îles Philippines 1947 : R-U se résigne à accorder indé de l’Inde. Ancienne colo / 2 états (=partition) Union Indienne (Hindouiste) et Pakistant (musulmans) (doc11p.273) ce qui provoque de nbreux déplacet de pop° et des massacres (1M † ; doc13p.275, doc2p.284) 1948 : R-U négocie plusieurs indé : Ceylan et Birmanie en 1957). R-U espère garder des liens écoq étroits avec ses anciennes colo (ds le cadre du Common wealth) La vague touche aussi l’Afrq : 1949 : la Libye, ancienne colonie ita devient souveraine 1956 : Protectorats fran de Tunisie et Maroc (qui disposait déjà d’une grande autonomie avaient gardé leur réprésentants polq = Sultan et Bey) deviennen aussi indé. b/Des émancipations conflictuelles et sanglantes : -Aux Indes néerlandaises, nationaliste Soekarro proclame indé de la Rép indonésienne. Les néerlandais reconnaissent dans un 1er tps, la souveraineté de cette Rép sur l’Île de Java et de Sumatra mais par la suite, P-B tentent de rompre ce compromis par 2 interven° armées (1947 et 1948). Condamnés par ONU, P-B finissent par reconnaître indé de Indonésie en 1949. Cf. TD1- Q°29-32 -09 1945, en Indochine (doc1p.277), le Vietminh (ligue pr indé du Vietnam) fondé et dirigé par Hô Chi Minh (p.276) déclare indé de la Rép démocraq du Vietnam. FRA refuse d’accorder cette indé mais doit faire face à une guerilla armée par URSS. La mise en place d’un régime commiste en Chine et la guerre de Corée en 1950 font craindre un déferle t commiste en Asie. C’est pourquoi USA vont apporter leur aide financière à FRA. Ap † de Staline (1953), USA veulent régler l’ensemble des pbs asiaq et planifient une conférence à Genève. Pr obtenir une posit° de force, FRA veut remporter une victoire décisive, elle concentre alors ses troupes à Diên-Biên-Phu. Mais ap. 54 jours de combats, elle doit reconnaître sa défaite et se résoudre à quitter l’Indochine. En 07 1954, lors de la conférence de Genève, FRA reconnaît ap 9 ans de guerre, indé du Laos, Cambodge et du Vietnam. 3)L’achèvement de la décolonisation de l’Afrique : a/L’afrique noire : doc1p.266 -L’Afrique noire britannique : Afrq Ouest s’émancipe sans heurts : Ghana obtient pacifiqt son autonomie en 1951, puis indé en 1957. Soudan 1956 Nigéria 1960 Sierra Léone 1961 Zambie 1962 Ces états garderont leurs frontières coloals (pb de localis° ethnique). Afrq est, la décolo° se fait avec affrontt raciaux : Tanganyika devient indépendant en1961 et forme en 1964 avec île de Zanzibar Tanzanie Ouganda 1962 Kenya 1963 Rhodésie du Sud : les colons blancs proclament indé en 1965 mais installent régime d’appartheid (ségrégation des noirs) jusqu’en 1980 où la majorité noire prend le contrôle du pays devient Zimbabwe Namibie 1990 -L’afrique noire francophone : cf.TD2-Q°1-7 *L’afrique française : AOF et AEF devient indé en 1960 sans affrontt majeurs ap avoir expérimenté divers degrès d’automie. Cela donne naissance à Mauritanie, Tchad, Gabon, mais garderont avec FRA liens étroits en matière d’écomie et militaire. En 1946, ces colonies ont été intégrées à l’Union Française et ont obtenu le droit d’élir des députés (ex : Senghor,...) 1958, De Gaulle (DG) (qui vient ê rappelé au pw) demande aux membres de l’Union fran de choisir entre indé immédiate ou intégra° à la communauté fran (+ d’automie interne, aide écoq mais dépendance FRA pr défense, diplomatie et de monnaie ; doc 4p.271), seule ma Guinée a opté pour indé immédiate. Madagascar adhère en 1958 à Com fran malgré insurect° de 1947 violet réprimée par FRA *L’afrique belge : cf.TD2-Q°8-9 BEL gère Congo Bel ds un esprit très paternaliste. Les immenses richesses de ce pays (cuivre, diamant, etc) qui suscite la convoitise des gdes multi-nationales incite à refuser tte évol° polq. En 1959, de violents troubles éclatent et BEL accorde précipit indé et ancienne colonie va plonger ds une sanglante guerre civile (massacre d’euro, rivalités entre ethnies ; doc4p.277). Malgré l’interven° de ONU, troubles ne prennent fin qu’en 1965 ap le coup d’état du chef de l’armée congo, le général Mobutu. Burkinafaso et Rwanda deviendront indé en 1962. Ce n’est que 30 ans ap que les rivalités ethniq apparaissent et le génocide rwandais fait 800.000 †. b/La décolonisation de l’Algérie : cf. TD2-Q°10-29 A la toussaint 1954, une vague d’attentat est perpétrée par le FLN (Front de Libéra° National) pr obtenir indé. FRA refuse de céder face au terrorisme, annonce des réformes et s’engage ds la lutte contre FLN (attentats représailles, etc). Le conflit s’enlise et précipite la chute de 4e Rép. DG est appelé au pw en 1958 (car o arrive plus à former de gvt) et reprend les négociat° comprenant que rien n’est possible sans FLN. Une partie de l’armée et bcp de fran d’ALG se sentent alors trahis. Leur colère se manifeste par le putsch ratés des généraux le 11 04 1304 0 04 1961 et par les act° terroristes de l’OAS (Org° Armée Secrète). Les événements s’achèvent avec accords d’Evian en 03 1962 et provoquent le retour en métropole de milliers de fran d’ALG (« pieds noirs ») et la venue des Harkis (Alg favorables à ALG fran). c/Les dernières décolonisations : En Afrq, la dernière métropole à renoncer à ses colonies est PORT. Ce n’est qu’ap la chute de la dictature de Salazar en 1975 que la Guinée-Bissau, le Mozambq, Angola et le Cap vert deviennent indé. A la même époque commence émancipa° des archipels océaniens : Papoisie 1970, Nlles Hébrides => Vanuatu, etc. Le dernier état à obtenir son indé est la Namibie en 1990.