Trois éléments permettent d’expliquer plusieurs traductions de la Bible :
Tradition religieuse (liste non exhaustive) :
Tradition catholique : La Bible de Jérusalem et ses nombreuses éditions (voir plus bas), la
Bible Osty, la Bible de la Liturgie…
Tradition protestante : La Sainte Bible. Nouvelle version Segond (Louis Segond 1810-1885)
révisée, dite « Bible à la Colombe » (1978), la Bible du centenaire (voir plus bas évènement),
la Nouvelle Bible Segond = NBS…
Tradition œcuménique : Traduction œcuménique de la Bible (TOB) : Plusieurs présentations,
la Bible expliquée (BE)…
Tradition juive : La Bible André Chouraqui (1985),…
Format, source, complément et réédition :
De quelle source la traduction s’appuie-t-elle : Canon, Septante ou Vulgate (on rejoint la
tradition).
Format : Grand format, de poche transportable, compact (très complet, mais compact), avec
schéma, carte, photos, commentaires, images d’œuvre, notes, introduction, etc.
Exemple : la BJ1998 format moyen (10*16), la TOB édition en un volume de 1982,
avec introduction, références, glossaire, etc.
On peut rajouter l’adaptation au nouveau support informatique, même si on est plus
sur une numérisation d’une œuvre que d’une nouvelle version.
Les polyglottes ; édition de la Bible originale et ses versions anciennes en colonnes
parallèles. Exemple : Polyglotte de Paris (1556-1618).
Réédition et complément : Parfois revue et augmentée (BJ 1955, BJ1973 et BJ1998).
Certaines évolutions scientifiques (linguistiques) et découvertes peuvent faire l’objet d’une
réédition ; dans ce cas, ce sont des annotations et commentaires en plus. Un évènement
peut aussi faire l’objet d’une réédition (Bible du Centenaire), lors du centenaire de la Société
biblique protestante (1818).
L’arrivée de l’imprimerie a révolutionné la « production » de ce texte pour en accroître la
diffusion et un accès à tous. Exemple : La Bible abrégée de l’Ancien Testament en 1473-1474,
publiée à Lyon, Nouveau Testament en 1476-1478, imprimé aussi à Lyon.
Public visé par la traduction :
La Liturgie : Ces traductions obéissent au moins à deux exigences :
a) Souci d’un texte devant être proclamé : il évite les hiatus, les dysphonies et les
ambiguïtés à l’audition du type : « Jésus dit à Pierre : Pais mes agneaux, pais mes
brebis », (Jn 21, 15-17) traduit : « Sois le berger de mes agneaux, sois le berger de mes
brebis », afin qu’il n’y ait pas confusion avec : « Paix ou paie ! Mes brebis ».