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Le Quotidien, le jeudi 13 octobre 2016
Composante du produit no11-001-X au catalogue de Statistique Canada
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En revanche, les personnes ayant déclaré un niveau élevé d'estime de soi présentaient une plus faible probabilité
d'avoir eu des pensées suicidaires. Par exemple, les jeunes adultes des Premières Nations ayant indiqué un
niveau élevé d'estime de soi (1%) étaient moins susceptibles d'avoir eu des pensées suicidaires que ceux n'ayant
pas indiqué un niveau élevé d'estime de soi (20%). On a également associé ces facteurs aux pensées suicidaires
chez les adultes non autochtones.
Pour certains groupes, la participation des parents aux activités, des liens familiaux forts
et le fait de suivre des études postsecondaires sont associés à une plus faible probabilité
d'avoir éprouvé des pensées suicidaires
Les jeunes Inuits adultes ayant déclaré une participation de leurs parents à des activités présentaient une
probabilité plus faible d'avoir eu des pensées suicidaires que leurs homologues ne l'ayant pas déclarée.
Les jeunes adultes des Premières Nations vivant hors réserve ayant déclaré avoir de forts liens avec leur famille
étendue ou avoir suivi des études postsecondaires affichaient une probabilité plus faible d'avoir eu des pensées
suicidaires que leurs homologues ne présentant pas ces caractéristiques.
Note aux lecteurs
Les résultats présentés dans ce communiqué se fondent sur les données de l'Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA)
de2012et de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes – Santé mentale (ESCC – SM) de2012.
L'EAPA de2012était une enquête nationale auprès des Premières Nations vivant hors réserve, des Métis et des Inuits âgés de six ans et
plus. L'enquête excluait les personnes vivant dans des réserves et des établissements indiens, et certaines collectivités des Premières
Nations au Yukon et dans les Territoires du Nord-Ouest.
L'édition de2012de l'ESCC – SM était une enquête transversale sur l'état de santé mentale de la population canadienne et sur son
utilisation des services en santé mentale. L'enquête a été menée auprès de la population à domicile âgée de15ans ou plus dans les
provinces. L'enquête excluait les personnes vivant dans des réserves et des établissements indiens, les membres à temps plein des
Forces canadiennes et la population vivant en établissement.
L'article «Pensées suicidaires au cours de l'année précédente parmi les Premières Nations vivant hors réserve, les Métis et les Inuits
âgés de18à25ans: prévalence et caractéristiques connexes» se penche sur la prévalence des pensées suicidaires et examine les
associations entre la santé, les facteurs socioéconomiques et les facteurs démographiques et les pensées suicidaires au cours de
l'année précédente. Il est impossible, du fait de la nature transversale des données, d'inférer des relations causales quelconques entre
ces facteurs et les pensées suicidaires.
Définitions, source de données et méthodes: numéros d'enquête 3250 et 5015.
L'article «Pensées suicidaires au cours de l'année précédente parmi les Premières Nations vivant hors
réserve, les Métis et les Inuits âgés de18à25ans: prévalence et caractéristiques connexes» et le feuillet
d'information «Pensées suicidaires au cours de la vie et au cours de la dernière année parmi les adultes des
Premières Nations vivant hors réserve, les Métis et les Inuits, âgés de18ans et plus, Canada,2012» sont
maintenant disponibles dans la publication Enquête auprès des peuples autochtones de2012 (89-653-X) à
partir du module Publications de notre site Web, sous l'onglet Parcourir par ressource clé.
Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la
qualité des données, communiquez avec nous au514-283-8300ou composez sans frais
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