ENQUETE PERFORMANCES ENVIRONNEMENTALES DES PME – ANNEE 2014
PERFORMANCES ENVIRONNEMENTALES DES
ENTREPRISES, LES PME MÉRITENT D'ÊTRE SOUTENUES
Près de 550 entreprises, tous secteurs confondus, ont répondu à la deuxième enquête de l'UCM relative aux
performances environnementales des PME wallonnes et bruxelloises.
L'objectif de l'UCM est d’analyser, au fil des ans, l’évolution des comportements, attentes et besoins des PME en
matière d'environnement. Et de leur apporter le soutien adéquat.
De manière générale, comme en 2013, les PME francophones estiment agir efficacement dans les
domaines de la prévention et du tri des déchets (80,3 % en 2014 - 78,4 % en 2013), du recyclage et
de la valorisation des déchets (50,9 % en 2014 - 46,4 % en 2013) et de la gestion de l'énergie (38,3
% en 2014 - 44,3 % en 2013). S'ils sont encourageants, ces taux pourraient toutefois être
contrebalancés par un décalage fréquent entre la perception de bien faire et la réalité des faits. De
même, on peut légitimement se poser la question de savoir si ces entreprises s'en tiennent au
strict respect de la législation ou si elles anticipent le mouvement, par la mise en place de bonnes
pratiques et de comportements plus écologiques.
Ce qui est frappant, en 2014, c’est que 28,3 % des entreprises sondées ne connaissent pas les
obligations légales en matière d’environnement qu’elles sont censées respecter notamment, en
matière de permis d’environnement, de gestion des déchets ou de stockage des produits
dangereux. La diminution des émissions de CO2 (19,5 % en 2014 – 27,6% en 2013) n’apparait pas
non plus comme une priorité absolue des entreprises sondées. Autre point noir, la mobilité dont
peu d’entreprises (5,6%) semblent se soucier. A l’heure de la saturation du trafic routier sur
l’ensemble du territoire, avec les pertes de temps (et d’argent) que cela engendre, la majorité des
entreprises ne semble pas avoir saisi l’ampleur du problème, ni n’essaie d’y apporter des
solutions.
Cependant, un cinquième - pour un quart en 2013 - des PME interrogées estiment avoir mis en
place un système de management environnemental, qu'il soit labellisé (ISO 14001, Emas) ou
interne. Ces systèmes internes mériteraient d’être valorisés et mis en valeur par la Wallonie,
comme c’est le cas à Bruxelles avec le label entreprise éco-dynamique.
Des freins et des espoirs…
Tout comme en 2013, lorsqu’il s'agit d'expliquer leur faible implication en faveur de
l'environnement, les PME francophones révèlent manquer de soutien public (41,9 %), de temps
(33 %), de connaissance (18 %) ou de personnel compétent (11,2 %). 28,2 % d'entre elles ne sont,
en outre, pas convaincues du retour sur investissement. Ces entreprises considèrent les
thématiques environnementales comme une contrainte et non une opportunité. Elles estiment
que la conjoncture actuelle n’est pas encourageante et que les évolutions technologiques peuvent
très vite rendre un investissement obsolète.
La protection de l'environnement apparaît pour 71 % des entreprises sondées comme un avantage
indéniable de leur engagement plus vert(ueux). Avec pour répercussions attendues,
principalement, une amélioration de leur image de marque, des économies financières, le respect