4
-110
-100
-90
-80
-70
100 kHz
2 3 4 5 6 7 8
1 MHz
2 3 4 5 6 7 8
10 MHz
2 3 4
fréquence (Hz)
DSP en entrée du sommateur
DSP en sortie du sommateur
On constate que le sommateur est légèrement résonant.
L’acquisition est réalisée avec une fréquence d’échantillonnage de 80 MHz afin d’analyser jusqu’à 40 MHz.
La base de temps est de 5 ms/carreau et se fait avec 4 Mpts. Pour faire le lissage, on a réalisé une moyenne
glissante sur une plage de fréquence qui reste assez étroite pour que la DSP n’évolue pas notablement. Le lissage
est calculé en échelle linéaire puis on repasse en échelle log pour afficher l’amplitude de la DSP.
On note B
eqSom
la bande équivalente du sommateur, D
b
la densité spectrale de puissance du bruit d’entrée
dans la zone où elle est constante et B
b
la bande équivalente du bruit d’entrée. Si on appelle V
effbin
la valeur
efficace du bruit en entrée et V
effbSom
la valeur efficace du bruit en sortie du sommateur, on a :
bin
effbin
2
B.DV =
et
eqSomin
effbSom
2
B.DV =
Sachant que la bande équivalente du bruit étudié (sortie du générateur 33220A) est voisine de 10 MHz et que
la bande équivalente d’un TL081 en sommateur est voisine de 500 kHz (560kHz avec le TL081 utilisé ici), on
s’attend à avoir
24,0
B
B
V
V
b
eqSom
effbin
effbSom
≈=
Expérimentalement à l’oscilloscope, on mesure une valeur efficace de bruit d’entrée de 2.15V et une valeur
efficace de bruit de sortie de 0,54V. On est proche de l’ordre de grandeur prévu.
● Mesure de l’offset du système :
En l’absence de signal d’entrée (entrée correspondante du multiplieur mise à la masse… pas en l’air !), on
conserve le niveau de la tension de référence utilisé sur l’autre entrée et on regarde le niveau de sortie du
dispositif en réalisant un moyennage pour nettoyer le signal.
Quel que soit la valeur de la capacité C et quel que soit l’amplitude du signal de référence, on trouve une
tension continue en sortie qui représente une erreur systématique dont il faudra tenir compte.
Pour notre système, cette erreur systématique vaut -700µV. Elle fluctue légèrement mais reste dans une plage
de ± 20µV autour de la valeur donnée pendant la durée de l’expérience. Evidemment, avec un autre composant
de la même famille, cette valeur est susceptible de changer.
● Mesure de la composante noyée dans le bruit :
On applique maintenant le signal bruité sur l’entrée de signal du multiplieur. On ajuste le déphasage du signal
de référence s
ref
par rapport au signal utile s
u
à mesurer. On fait en sorte d’amener le niveau de sortie sur la
valeur de l’offset de sortie précédemment mesurée. On fait ensuite un saut de phase de 90° afin de récupérer le
maximum de signal en sortie. Le résultat attendu est la différence algébrique entre le niveau de sortie atteint dans
ces conditions et le niveau de l’offset dont on est parti.
Remarque : il est préférable de procéder de la sorte plutôt que de chercher à détecter directement le
maximum. La réponse étant en cosφ, il y aura davantage d’incertitude sur le repérage du maximum que sur le
repérage du passage par 0 (qui correspond au niveau d’offset).
● On commence par travailler avec une capacité de 100 nF associée à la résistance de 100 kΩ. Sans
moyennage, le signal de sortie présente la forme suivante :