diplome d`etat de docteur en medecine

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1 UNIVERSITE D’ANGERS FACULTE DE MEDECINE Année 2013
N° . . . . . . . . . .
THESE pour le
DIPLOME D’ETAT DE DOCTEUR EN MEDECINE Qualification en : SANTE PUBLIQUE Par Emilie BOUQUET Née le 06/11/1980 à Dieppe
Présentée et soutenue publiquement le : 20 juin 2013
IMPACT DE L'EXPOSITION PRENATALE ET POSTNATLE AU
CHLORDECONE SUR DIFFERENTS MARQUEURS HORMONAUX
DOSES CHEZ DES ENFANTS AGES DE TROIS MOIS:
ANALYSE A PARTIR DES DONNEES DE LA COHORTE TIMOUN.
Président : Monsieur le Professeur FANELLO Serge
Directeur : Madame le Docteur CORDIER Sylvaine
1 LISTE DES ENSEIGNANTS DE LA FACULTÉ DE
MÉDECINE D’ANGERS
Doyen
Vice doyen recherche
Vice doyen pédagogie
Pr. RICHARD
Pr. BAUFRETON
Pr. COUTANT
Doyens Honoraires : Pr. BIGORGNE, Pr. EMILE, Pr. REBEL, Pr. RENIER, Pr. SAINT-ANDRÉ
Professeur Émérite : Pr. GUY
Professeurs Honoraires : Pr. ACHARD, Pr. ALLAIN, Pr. ALQUIER, Pr. BIGORGNE, Pr. BOASSON, Pr. BREGEON,
Pr. CARBONNELLE, Pr. CARON-POITREAU, Pr. M. CAVELLAT, Pr. COUPRIS, Pr. DAUVER, Pr. DELHUMEAU,
Pr. DENIS, Pr. EMILE, Pr. FOURNIÉ, Pr. FRANÇOIS, Pr. FRESSINAUD, Pr. GESLIN, Pr. GROSIEUX, Pr. GUY,
Pr. HUREZ, Pr. JALLET, Pr. LARGET-PIET, Pr. LARRA, Pr. LIMAL, Pr. MARCAIS, Pr. PENNEAU, Pr. PIDHORZ,
Pr. POUPLARD, Pr. REBEL, Pr. RENIER, Pr. RONCERAY, Pr. SIMARD, Pr. SORET, Pr. TADEI, Pr. TRUELLE,
Pr. TUCHAIS, Pr. WARTEL
PROFESSEURS DES UNIVERSITÉS
MM
ABRAHAM Pierre
Physiologie
ARNAUD Jean-Pierre
Chirurgie générale
ASFAR Pierre
Réanimation médicale
AUBÉ Christophe
Radiologie et imagerie médicale
AUDRAN Maurice
Rhumatologie
AZZOUZI Abdel-Rahmène
Urologie
Mmes BARON Céline
MM
Médecine générale (professeur associé)
BARTHELAIX Annick
Biologie cellulaire
BASLÉ Michel
Cytologie et histologie
BATAILLE François-Régis
Hématologie ; Transfusion
BAUFRETON Christophe
Chirurgie thoracique et cardiovasculaire
BEAUCHET Olivier
Médecine interne, gériatrie et biologie du vieillissement
BEYDON Laurent
Anesthésiologie et réanimation chirurgicale
BIZOT Pascal
Chirurgie orthopédique et traumatologique
BONNEAU Dominique
Génétique
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Parasitologie et mycologie
BOYER Jean
Gastroentérologie ; hépatologie
CALÈS Paul
Gastroentérologie ; hépatologie
CAROLI-BOSC François-Xavier
Gastroentérologie ; hépatologie
CHABASSE Dominique
Parasitologie et mycologie
CHAPPARD Daniel
Cytologie et histologie
COUTANT Régis
Pédiatrie
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Biophysique et Médecine nucléaire
DARSONVAL Vincent
Chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique ; brûlologie
de BRUX Jean-Louis
Chirurgie thoracique et cardiovasculaire
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Gynécologie-obstétrique ; gynécologie médicale
DIQUET Bertrand
Pharmacologie fondamentale ; pharmacologie clinique
DUBAS Frédéric
Neurologie
DUBIN Jacques
Oto-rhino-laryngologie
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Pédopsychiatrie
2 MM
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Chirurgie vasculaire ; médecine vasculaire
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Épidémiologie, économie de la santé et prévention
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Cardiologie
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Pneumologie
GARNIER François
Médecine générale (professeur associé)
GARRÉ Jean-Bernard
Psychiatrie d’adultes
GINIÈS Jean-Louis
Pédiatrie
GRANRY Jean-Claude
Anesthésiologie et réanimation chirurgicale
HAMY Antoine
Chirurgie générale
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Médecine générale
Mme
HUNAULT-BERGER Mathilde
Hématologie ; transfusion
M.
IFRAH Norbert
Hématologie ; transfusion
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Immunologie
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Bactériologie-virologie ; hygiène hospitalière
LACCOURREYE Laurent
Oto-rhino-laryngologie
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Chirurgie infantile
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Biophysique et médecine nucléaire
LEFTHÉRIOTIS Georges
Physiologie
LEGRAND Erick
Rhumatologie
LEROLLE Nicolas
Réanimation médicale
Mme
LUNEL-FABIANI Françoise
Bactériologie-virologie ; hygiène hospitalière
MM
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Biochimie et biologie moléculaire
MARTIN Ludovic
Dermato-vénéréologie
MENEI Philippe
Neurochirurgie
MERCAT Alain
Réanimation médicale
MERCIER Philippe
Anatomie
MILEA Dan
Ophtalmologie
Mme
NGUYEN Sylvie
Pédiatrie
M.
PARÉ François
Médecine générale (professeur associé)
Mme
PENNEAU-FONTBONNE Dominique Médecine et santé au travail
MM
PICHARD Eric
Maladies infectieuses ; maladies tropicales
PICQUET Jean
Chirurgie vasculaire ; médecine vasculaire
PODEVIN Guillaume
Chirurgie infantile
PROCACCIO Vincent
Génétique
MM
PRUNIER Fabrice
Cardiologie
RACINEUX Jean-Louis
Pneumologie
REYNIER Pascal
Biochimie et biologie moléculaire
Mme
RICHARD Isabelle
Médecine physique et de réadaptation
MM
RODIEN Patrice
Endocrinologie et maladies métaboliques
ROHMER Vincent
Endocrinologie et maladies métaboliques
ROQUELAURE Yves
Médecine et santé au travail
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MM
Médecine légale et droit de la santé
ROUSSELET Marie-Christine
Anatomie et cytologie pathologiques
ROY Pierre-Marie
Thérapeutique ; médecine d’urgence ; addictologie
SAINT-ANDRÉ Jean-Paul
Anatomie et cytologie pathologiques
3 MM
SENTILHES Loïc
Gynécologie-obstétrique
SUBRA Jean-François
Néphrologie
URBAN Thierry
Pneumologie
VERRET Jean-Luc
Dermato-vénéréologie
VERNY Christophe
Neurologie
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Radiologie et imagerie médicale
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M.
ANNAIX Claude
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Biophysique et médecine nucléaire
Immunologie
BELIZNA Cristina
Médecine interne, gériatrie et biologie du vieillissement
BLANCHET Odile
Hématologie ; transfusion
M.
BOURSIER Jérôme
Gastroentérologie ; hépatologie ; addictologie
Mme
BOUTON Céline
Médecine générale (maître de conférences associé)
MM
BOUYE Philippe
Physiologie
CAILLIEZ Éric
Médecine générale (maître de conférences associé)
CAPITAIN Olivier
Cancérologie ; radiothérapie
CHEVAILLER Alain
Immunologie
Mme
CHEVALIER Sylvie
Biologie cellulaire
MM
CRONIER Patrick
Anatomie
CUSTAUD Marc-Antoine
Physiologie
Mme
DUCANCELLE Alexandra
Bactériologie-virologie ; hygiène hospitalière
MM
DUCLUZEAU Pierre-Henri
Nutrition
EVEILLARD Matthieu
Bactériologie-virologie ; hygiène hospitalière
FORTRAT Jacques-Olivier
Physiologie
GALLOIS Yves
Biochimie et biologie moléculaire
HINDRE François
Biophysique et médecine nucléaire
JEANGUILLAUME Christian
Biophysique et médecine nucléaire
Mme
JOUSSET-THULLIER Nathalie
Médecine légale et droit de la santé
M.
LETOURNEL Franck
Biologie cellulaire
Mmes LIBOUBAN Hélène
MM
Biologie cellulaire
LOISEAU-MAINGOT Dominique
Biochimie et biologie moléculaire
MAY-PANLOUP Pascale
Biologie et médecine du développement et de la
reproduction
MESLIER Nicole
Physiologie
MOUILLIE Jean-Marc
Philosophie
NICOLAS Guillaume
Neurologie
PAPON Xavier
Anatomie
Mmes PASCO-PAPON Anne
Radiologie et Imagerie médicale
PELLIER Isabelle
Pédiatrie
PENCHAUD Anne-Laurence
Sociologie
M.
PIHET Marc
Parasitologie et mycologie
Mme
PRUNIER Delphine
Biochimie et biologie moléculaire
M.
PUISSANT Hugues
Génétique
Mmes ROUSSEAU Audrey
SAVAGNER Frédérique
Anatomie et cytologie pathologiques
Biochimie et biologie moléculaire
4 MM
SIMARD Gilles
Biochimie et biologie moléculaire
TURCANT Alain
Pharmacologie fondamentale ; pharmacologie clinique
5 COMPOSITION DU JURY
Président du jury :
Monsieur le Professeur FANELLO Serge
Directeur de thèse :
Madame le Docteur CORDIER Sylvaine
Membres du jury :
Monsieur le Professeur Serge FANELLO
Monsieur le Professeur Régis COUTANT
Monsieur le Professeur Bertrand DIQUET
Madame le Docteur Sylvaine CORDIER
6 REMERCIEMENTS
A Madame Sylvaine Cordier,
Je vous remercie pour votre disponibilité, vos conseils avisés et la confiance accordée tout au
long de ce travail.
A Monsieur le Professeur Serge Fanello,
Vous me faites l’honneur de présider ce jury de thèse,
Je vous remercie de m’avoir accompagné tout au long de mon internat de Santé Publique.
A Monsieur le Professeur Régis Coutant,
Vous me faites l’honneur de juger ce travail,
Veuillez trouver ici l’expression de mes sentiments les plus respectueux.
A Monsieur le Professeur Bertrand Diquet,
Vous me faites l’honneur de juger ce travail,
Veuillez trouver ici l’expression de mes sentiments les plus respectueux.
Un grand merci également à Cécile Chevrier, Nathalie Costet, Charline Warembourg,
Christine Montfort, Ronan Garlantezec et Luc Multigner pour votre disponibilité, vos conseils
avisés ainsi que les pauses café et déjeuner bien sympathiques.
7 LISTE DES ABREVIATIONS
AMH: hormone anti-Müllérienne
AMPc: adénosine monophosphate cyclique
ARNm: acide ribonucléique messager
DDT: dichlorodiphényltrichloroéthane
pp’DDE: dichlorodiphényltrichloroéthylène
EDTA: acide éthylène diamine tétra-acétique
FT3: tétra-iodo-thyronine
FT4: thyroxine
GnRH: gonadotrophin releasing hormone
HCB: hexachlorobenzène
HCH: hexachlorocyclohexane
IMC: indice de masse corporelle
LERP: récepteur ‘leptin réceptor’
LD : limite de détection
LH: hormone lutéinisante
LHRH: luteinizing hormone releasing hormone
PCBs: polychlorobiphénile
TCDDs: tétrachlorodibenzo-p-dioxine
TGFβ: transforming growth factor béta
TRH: thyrotropin-releasing hormone
TSH: thyroid stimulating hormone
8 PLAN
1. INTRODUCTION
1. A) Contexte général
1. B) Le chlordécone
1. C) Les hormones
1. C) 1) La synthèse hormonale
1. C) 2) Les récepteurs hormonaux
1. C) 3) Les hormones du métabolisme énergétique
1. C) 3) 1) L’adiponectine
1. C) 3) 2) La leptine
1. C) 3) 3) La Sex Hormone Binding Globulin
1. C) 4) Les hormones thyroïdiennes
1. C) 5) Les hormones sexuelles
1. C) 5) 1) La testosterone
1. C) 5) 2) L’hormone Anti-Müllérienne
1. C) 5) 3) L’oestradiol
1. C) 5) 4) L’hormone lutéinisante
1. C) 5) 5) L’hormone Folliculo – Stimulante
1. C) 5) 6) L’inhibine B
1. D) Impact de l’exposition aux pollutants organochlorés persistants sur les
niveaux hormonaux
9 2. MATERIELS ET METHODES
2. A) L’étude ‘TIMOUN’
2. A) 1) La population de l’étude TIMOUN et le recueil des données
2. A) 2) Les mesures biologiques d’exposition prénatale aux pesticides
2. A) 3) Les mesures des niveaux d’hormones à trois mois
2. B) Analyses statistiques
3. RESULTATS
3. A) Caractéristiques générales
3. B) Recherche des facteurs de confusion
3. C) Effet du chlordécone sur les niveaux hormonaux
3. C) 1) Effet du chlordécone sur les niveaux d’hormones du métabolisme énergétique
3. C) 2) Effet du chlordécone sur les niveaux des hormones thyroïdiennes
3. C) 3) Effet du chlordécone sur les niveaux d’hormones sexuelles
4. DISCUSSION
5. CONCLUSION
6. BIBLIOGRAPHIE
7. TABLE DES MATIERES
10 1) INTRODUCTION
1) A) Contexte général
La Martinique et la Guadeloupe sont deux départements de l’Archipel des Antilles françaises.
La Martinique est une île unique alors que la Guadeloupe comprend huit îles et îlots, dont les
deux principaux sont la Grande Terre et la Basse Terre qui forment la ‘Guadeloupe
continentale’. Leur économie repose essentiellement
sur l’agriculture, le commerce, le
secteur du bâtiment et le tourisme. Le secteur agricole comprend deux productions
principales, la culture de la banane et de la canne à sucre, suivies par celle des fruits et
légumes et l’élevage. Les activités industrielles y sont peu développées et le taux de chômage
y est élevé.
La Martinique et la Guadeloupe bénéficient d’un climat tropical maritime propice au
développement de nuisances et de parasites. La culture de la banane est fortement touchée et
nécessite l’utilisation de larges quantités de produits phytosanitaires, en particulier
d’insecticides pour lutter contre les ravageurs tels que le charançon du bananier ainsi que les
nématodes et limiter les pertes de production. Le HCH technique et le lindane ont été utilisés
dès le début des années 1950 puis remplacés, en raison du développement de résistances, par
des produits contenants du chlordécone telles que le Kepone® au milieu des années 1970 et le
Curlone® au milieu des années 1980. L’utilisation du Kepone® fut autorisée jusqu’en 1978.
Devant la recrudescence du charançon du bananier suite aux deux cyclones de 1979 et 1980,
les autorités françaises ont à nouveau légalisé son utilisation en décembre 1981.
L’autorisation légale d’utilisation a été retirée en février 1990 mais devant l’inefficacité des
produits de remplacement et à la demande des planteurs de bananes, son utilisation a été
poursuivie jusqu’en 1993.
Dès 1977, des chercheurs de l’Institut National de Recherche Agronomique (INRA) avaient
mis en évidence une pollution environnementale par les pesticides organochlorés aux Antilles
(1)(2). En 1999, les Directions Départementales des Affaires Sanitaires et Sociales (Ddass) de
Martinique et de Guadeloupe ont rapporté la contamination de plusieurs sources d’eau
destinées à la consommation. Dès lors, les réseaux d’eau ont été surveillés chaque année. Une
11 pollution chronique par le chlordécone a été mise en évidence en 2005 pour 25% des
captages. Cette pollution concernait également les sols et les végétaux. En 2002, le rapport
Bellec & Godard a décelé la présence de pesticides organochlorés, en particulier de
chlordécone, dans tous les terrains analysés ainsi que dans trois végétaux, la dachine, la patate
douce et le chou caraïbe (3). Deux arrêtés préfectoraux ont été mis en place en 2003 afin de
maîtriser la pollution et de fixer des limites maximales de résidus dans les aliments. Toutefois,
le chlordécone, qui se dégrade très peu dans l’environnement, persiste à l’heure actuelle dans
l’environnement et par voie de conséquence dans l’alimentation. Certaines catégories socioprofessionnelles telles que les ouvriers, les retraités et les personnes consommant des
productions maraichères locales ou issues de leurs jardins ainsi que les personnes
consommant de l’igmane ou du dachine de façon bihebdomadaire sont plus à risque de
contamination à des niveaux dépassant les valeurs toxicologiques de référence (4). Selon les
enquêtes RESO (RESIDUs organochlorés), les principales sources de contamination
alimentaires sont les légumes racines (dachine, igname, patate douce), les melons, les
courgettes, les carottes et les tomates ainsi que les produits issus de la mer et d’eau douce et le
poulet. Certains sous-groupes de la population tels que les enfants sont particulièrement
exposés par la consommation de bananes, de carossols, de concombres ou de lait (5).
1) B) Le chlordécone
Le chlordécone également appelé 1, 1a, 3, 3a, 4, 5, 5, 5a, 5b, 6-décachloro-octahydro-1, 3, 4méthéno-2H-cyclo-buta[cd]-pentalèn-2-one ou Décachlorocétone ou Képone (CAS n°14350-0) est un pesticide organochloré composé de dix atomes de chlore et d’une fonction cétone
qui lui confèrent une grande stabilité thermodynamique. Il est peu volatile et peu
hydrosoluble. Il se fixe sur les particules en suspension dans l’eau.
12 Figure 1: Structure du chlordécone
Présentation
Cristaux blancs
Formule chimique
C10 Cl10O
Poids moléculaire
490.64 g/mol
Odeur
Solubilité dans l’eau
Limites d’exposition professionnelle
Solvants organiques
Demi-vie dans les sols
Demi-vie plasmatique chez l’homme
Inodore
Faible
Absence de limites établies
Hydrocarbures, Alcool, Acétone
Une dizaine d’années
63 – 128 jours
La contamination par le chlordécone se fait essentiellement par voie alimentaire. Chez
l’homme, il est stocké principalement dans le foie et le tissu adipeux mais on le retrouve
également dans d’autres tissus en moindre quantité. Son élimination se fait majoritairement
par voie biliaire.
13 Les données sur la nocivité du chlordécone sont détaillées dans la littérature scientifique
internationale. Une étude menée à Hopewell aux Etats-Unis auprès des employés d’une usine
fabricant du chlordécone et des individus habitant à proximité a mis en évidence un ensemble
de symptômes cliniques liés à son exposition appelé ‘Kepone syndrome’. Ce syndrome se
caractérise par des troubles neurologiques de type irritabilité, anxiété, altération de la
mémoire récente, tremblements, hallucinations visuelles et auditives et par des troubles de la
fertilité tels que la diminution du nombre et de la mobilité des spermatozoïdes (6)(7)(5).
Des études expérimentales réalisées chez l’animal de laboratoire ont souligné l’effet néfaste
de l’exposition au chlordécone pendant la gestation et la période périnatale sur le
développement fœtal et sur le développement comportemental avant et après la période de
sevrage (8)(9). Le chlordécone induit une atrophie testiculaire chez les mâles ainsi que des
perturbations de l’ovulation chez les femelles (10)(11). Son activité oestrogénique suggère
qu’il pourrait agir sur l’appareil reproducteur en se liant aux récepteurs nucléaires des
oestrogènes. Plusieurs études suggèrent que le chlordécone agit sur le même récepteur que
l’œstrogène et que sa liaison aux récepteurs des oestrogènes est tissu-dépendante (12). Le
chlordécone aurait également une forte affinité pour les récepteurs de la progestérone
recombinante humaine (9).
Un perturbateur endocrinien est défini comme une substance capable d’interférer avec les
fonctions endocriniennes et d’induire un effet pathologique chez les individus qui y sont
exposés ou leur descendance (13). Le chlordécone a été classé comme pertubateur
endocrinien en raison de son activité xéno-oestrogénique (12). Il passe la barrière placentaire
et peut ainsi exposer l’embryon ou le fœtus à des moments cruciaux du développement.
Comme les autres perturbateurs endocriniens, le chlordécone pourrait également agir à la fois
directement et indirectement via l’axe hypothalamo-hypophysaire.
Bien qu’aucune donnée ne permette à l’heure actuelle d’attribuer au chlordécone un rôle
cancérogène chez l’homme, ce composé a été classé par le Centre International de Recherche
sur le Cancer (Circ) comme cancérigène possible (classe 2B) compte-tenu de ses effets chez
l’animal.
14 1) C) Les hormones
Les hormones sont des substances transmettant des informations entre différents organes et au
sein d’un même organe entre différentes cellules. Elles circulent dans le plasma le plus
souvent liées à un transporteur et leurs niveaux plasmatiques sont faibles.
1) C) 1) La synthèse hormonale
La synthèse des hormones peptidiques suit les règles de la synthèse protéique. Un acide
ribonucléique messager (ARNm) est synthétisé dans le noyau de la cellule puis lu par les
ribosomes pour obtenir une pré-prohormone qui migre vers le complexe de Golgi où sa
synthèse est finalisée. Les hormones synthétisées sont ensuite stockées dans le cytoplasme
dans des vésicules. Des stimulations adaptées déclenchent la fusion des vésicules avec la
membrane plasmatique et la sécrétion de l’hormone dans le plasma.
La synthèse des hormones stéroïdes quant à elle se fait via la transformation du cholestérol
par différentes étapes enzymatiques spécifiques à chaque glande. Après leur synthèse, elles
traversent la membrane cellulaire pour se déverser dans la circulation sanguine.
La très grande majorité des stéroïdes et des hormones thyroïdiennes circulent dans le plasma
sous forme liée à l’albumine ou à des globulines spécifiques synthétisées dans le foie.
1) C) 2) Les récepteurs hormonaux
Les hormones peptidiques sont hydrosolubles, elles ne passent pas les membranes
hydrophobes. La liaison de l’hormone à son récepteur se produit à l’extérieur de la cellule et
peut induire deux types d’effets. Il peut s’agir d’une part d’une modification de la
perméabilité membranaire par l’ouverture de canaux ioniques membranaires après
transduction du message intracellulaire et d’autre part de la synthèse intracellulaire de seconds
15 messagers tels que l’Adenosine Monophosphate cyclique (AMP cyclique) responsable de
l’activation de protéines kinases. Il se produit alors soit une inhibition de l’activation
enzymatique cytosolique, soit une activation des facteurs de transcription nucléaire, soit une
stimulation de cascades de phosphorylation (14).
Les hormones stéroïdes et les hormones thyroïdiennes quant à elles sont lipophiles. Elles
passent les membranes cellulaires et se lient à des récepteurs intracellulaires. La liaison de
l’hormone à son récepteur active la synthèse de nouvelles protéines responsables de divers
effets (14).
1) C) 3) Les hormones du métabolisme énergétique
1) C) 3) 1) L’adiponectine
L’adiponectine est une hormone polypeptidique constituée de 244 acides aminés impliquée
dans la régulation du métabolisme énergétique. Sa synthèse par le tissu adipeux varie selon
l’indice de masse corporelle et selon le nyctémère. Les niveaux d’adiponectine sont plus
faibles chez les sujets obèses et durant la période nocturne (15)(16).
L’adiponectine agit sur le métabolisme des glucides et des lipides et favorise la survenue de
l’insulino-résistance. Elle possède également des propriétés anti-inflammatoires et antiathérogènes. Chez le nouveau-né, il existerait une relation positive entre le poids de naissance
et les niveaux d’adiponectine, ce qui n’est pas le cas chez les adultes. Chez les enfants, de
faibles niveaux d’adiponectine induiraient une hyperinsulinémie ce qui suggère le rôle de
l’adiponectine sur la croissance et le développement (17)(18).
16 1) C) 3) 2) La leptine
La leptine est une hormone polypeptidique découverte récemment en 1994. Elle est constituée
d’une simple chaine de 167 acides aminés (16 kDa) synthétisée en majeure partie par le tissu
adipeux mais également et dans de moindres proportions par les organes lymphoïdes
primaires et secondaires, par l’épithélium mammaire, les ovaires et le placenta. La synthèse
de leptine varie proportionnellement aux quantités d’énergie stockées dans le tissu adipeux,
elle chute en cas de jeûne. D’autres facteurs influencent à des degrés plus faibles sa synthèse.
Il s’agit notamment des niveaux des hormones sexuelles et thyroïdiennes, des cytokines mais
également du rythme circadien. Les niveaux de leptine sont plus faibles en début ou en milieu
d’après-midi et plus élevées la nuit ou tôt le matin. Plusieurs facteurs tels que le sexe et la
concentration totale de masse grasse corporelle contribuent à ses variations interindividuelles
de concentrations. Il semble que les hommes aient des niveaux de leptine plus faibles que les
femmes et ceci même après prise en compte du degré d’adiposité (19).
Chez l’homme, la leptine se lie et active les récepteurs Leptin Receptor (LEPR) présents à la
fois dans le système nerveux central, en particulier au niveau de l’hypothalamus, mais
également dans le tissu adipeux, rénal, pulmonaire, prostatique, hépatique, cardiaque,
intestinal et dans les ovaires. Elle agit sur l’hypothalamus en favorisant la satiété et en
stimulant la dépense énergétique, sur les cellules béta-pancréatiques en inhibant la sécrétion
d’insuline et en stimulant le transport du glucose ainsi que sur le système reproducteur (20).
Chez le nouveau-né, les niveaux de leptine mesurés au sang du cordon sont le reflet des
sécrétions fœtales et placentaires. Les niveaux de leptine sont fortement corrélés avec l’indice
de masse corporelle maternel à la naissance et avec d’autres hormones telles que l’oestradiol,
la testostérone ou bien encore la Sex Hormon Binding Globulin (SHBG) chez l’enfant plus
âgé (21) (22). Il existerait un lien entre l’obésité et les fonctions reproductives, comme en
témoignent le retard fréquent à l’entrée dans la puberté des enfants obèses ou bien encore le
syndrome des ovaires polycystiques, plus fréquent chez les femmes adultes obèses. Des
études chez l’homme et chez l’animal de laboratoire ont par ailleurs mis en évidence l’effet de
faibles niveaux de leptine sur la diminution de la synthèse d’androgènes ainsi que sur la
diminution de la pulsatilité des sécrétions d’hormones lutéinisantes (LH), effets normalisés
après administration de leptine (23)(24)(25)(26). Ces éléments suggèrent un effet de la leptine
17 sur la synthèse de gonadotrophines hypophysaires (GnRH) et par voie de conséquence sur
celle de LH. La leptine aurait également un effet sur les niveaux d’hormones thyroïdiennes.
Une étude interventionnelle non randomisée a montré une augmentation des niveaux de triiodo-thyronine (T3) et de thyroxine (T4) chez des enfants déficients en leptine (27)(28). Chez
l’homme adulte, un essai contrôlé randomisé a mis en évidence une augmentation des niveaux
de Thyréostimuline hormone (TSH) chez des sujets en situation de jeûne après
l’administration de leptine (26).
1) C) 3) 3) La Sex hormone-binding globulin
La Sex hormone-binding globulin (SHBG) est une hormone polypeptidique constituée de 373
acides aminés (90 kDa) synthétisée par le foie. Il s’agit d’une protéine de transport des
stéroïdes sexuels. Les niveaux de SHBG sont faibles chez le nouveau-né et augmentent
progressivement pour atteindre leurs concentrations maximales avant la puberté puis ensuite
rediminuer. Différents facteurs influencent les niveaux de SHBG. Il s’agit notamment du
régime alimentaire et d’autres hormones telles que les œstrogènes, les hormones
thyroïdiennes ou bien l’insuline. Des niveaux élevés d’œstrogènes et d’hormones
thyroïdiennes favoriseraient sa synthèse de même que des concentrations élevées de HDLcholestérol (29).
18 Figure 2: Rétrocontrôle de la synthèse de leptine
D’après Mantzoros CS et al 2011 Leptin in human physiology and
pathophysiology Am J Physiol Endocrinol Metab 301: E567–E584, 2011.
1) C) 4) Les hormones thyroïdiennes
Les hormones thyroïdiennes sont des glycoprotéines indispensables à la croissance et au
développement. Elles possèdent une structure commune, la thyronine et se différencient par le
nombre et la position des atomes d’iode qu’elles contiennent. Leur régulation se fait
essentiellement par l’axe hypothalamo-hypophysaire.
La synthèse de Thyréostimuline Hormone (TSH) a lieu au niveau de l’antéhypophyse. Elle est
stimulée par la thyrotropin – releasing hormone hypothalamique (TRH) et inhibée par les
hormones thyroïdiennes. La TSH favorise au niveau des thyréocytes la captation d’iode qui se
fixe sur les résidus tyrosyl de la thyroglobuline. L’assemblagle d’un résidu
mono-
iodotyrosine avec un résidu di-iodotyrosine conduit à la synthèse de tri-iodothyronine (T3) et
de deux résidus di-iodotyrosine à la synthèse de tétra-iodothyrosine ou thyroxine (T4). T3 et
19 T4 sont liées à la thyroglobuline et stockées dans la colloïde de la glande thyroïde.
L’hydrolyse de la thyroglobuline libère T3 et T4 dans le plasma où elles circulent sous forme
liées avec des protéines. Au niveau tissulaire, en particulier au niveau du foie, l’hormone T4
est déiodée en T3, hormone ayant la plus grande activité biologique. Les formes libres de T3
et T4 (FT3 et FT4) agissent par rétrocontrôle négatif sur la sécrétion de TSH.
Durant la vie fœtale, les hormones thyroïdiennes favorisent la myélinisation et la prolifération
des axones et des dendrites, elles stimulent la différenciation et la croissance du tissu osseux.
Après la naissance, elles agissent en synergie avec l’hormone de croissance et participent à la
chondrogénèse et la croissance du cartilage osseux. Les hormones thyroïdiennes sont
également impliquées dans l’homéostasie métabolique. Elles favorisent la synthèse de glucose
par le foie, l’absorption intestinale de glucose, la lipogénèse, l’oxydation des acides gras
libres et le catabolisme des protéines. Elles interviennent sur l’activité musculaire, cardiaque,
rénale, digestive, hématopoiétique ainsi que sur la reproduction, la thermogénèse et la santé
mentale (14).
Jusqu’à la fin du premier trimestre de grossesse, les hormones thyroïdiennes maternelles sont
la seule source disponible pour le foetus. A partir du second trimestre, le système
hypothalamo-hypophysaire fœtal prend le relais et permet au fœtus de synthétiser et de
sécréter ses propres hormones thyroïdiennes (30). Des perturbations à des moments clés
pourraient ainsi avoir des répercussions majeures sur le développement fœtal et par la suite
sur celui de l’enfant.
20 Figure 3: Rétrocontrôle de la synthèse des hormones thyroïdiennes
Source: Endocrinology: An Integrated Approach. Nussey S, Whitehead
S.Oxford: BIOS Scientific Publishers; 2001.
1) C) 5) Les hormones sexuelles
1) C) 5) 1) La testostérone
La testostérone est une hormone stéroïde composée de dix-neuf atomes carbones produite
chez l’homme essentiellement par les cellules et Leydig et chez la femme en plus faible
quantité par conversion d’androgènes ovariens et surrénaliens. La synthèse de testostérone est
sous l’influence de l’axe hypothalamo-hypophysaire. Elle est stimulée par l’hormone
lutéinisante (LH), elle-même sous le contrôle de la GnRH. La synthèse de LH et GnRH est
freinée par rétrocontrôle négatif par les niveaux de testostérone et d’oestradiol.
21 Au cours de la vie fœtale, la testostérone est synthétisée dès la huitième semaine de gestation
pour atteindre un niveau maximal au deuxième trimestre de grossesse. La testostérone, ainsi
que son métabolite actif la dihydrotestostérone, favorisent chez le fœtus mâle la
différentiation des canaux de Wolff qui vont conduire à la formation de l’épididyme, du canal
déférent et du canal éjaculateur et à la régression des canaux de Müller.
La testostérone circule dans le plasma sous forme liée soit à la SHBG soit à l’albumine. Lors
de la puberté, elle est impliquée dans la spermatogénèse et la maturation des spermatozoïdes
chez le garçon et participe avec d’autres androgènes à la différenciation de certains caractères
sexuels secondaires chez la fille. Elle contribue également à la biosynthèse protéique et au
développement musculaire, en particulier du muscle squelettique. Elle stimule la croissance,
la minéralisation osseuse et accélère la fusion des cartillages de conjugaison (31).
1) C) 5) 2) L’hormone anti-Müllérienne
L’hormone anti-Müllérienne (AMH) est une glycoprotéine dimérique de 140 kDa appartenant
à la famille des Transforming Growth Factor β (TGFβ). Elle est synthétisée dès la fin du
premier trimestre de grossesse par les cellules de Sertoli chez le fœtus mâle et en quantité
moindre par les cellules de la granulosa chez le fœtus femelle. Son niveau est maximal au
troisième mois de vie fœtale et diminue ensuite progressivement.
Cette hormone joue un rôle prépondérant dans la différentiation sexuelle puisqu’elle inhibe
chez le fœtus mâle le développement des canaux de Müller entre la huitième et la dixième
semaine de grossesse et provoque leur involution. En l’absence d’AMH, les canaux de
Müller vont conduire au développement de l’utérus, des deux-tiers supérieurs du vagin et aux
trompes de Fallope. Plus tard, lors de la puberté, l’AMH joue un rôle dans la régulation de la
folliculogénèse (32).
22 Figure 4: Différentiation de l’appareil reproducteur mâle et femelle à partir des canaux
de Wolff et de Müller
Source: Endocrinology: An Integrated Approach. Nussey S, Whitehead
S.Oxford: BIOS Scientific Publishers; 2001.
1) C) 5) 3) L’oestradiol
L’oestradiol est une hormone stéroïde composée de dix-huit atomes de carbone. Au cours de
la vie fœtale, l’oestradiol provient essentiellement du placenta par extraction de la DHEA-S
synthétisée par les glandes surrénales et fœtales sous l’action de la HCG (33). Plus tard, elle
est synthétisée dans le follicule primaire par les cellules de la granulosa sous l’effet de la FSH.
Cette hormone circule dans le plasma sous forme liée à la SHBG. Elle est impliquée dans le
23 développement des caractères sexuels féminins, favorise la lipogénèse et la synthèse de
nombreuses protéines.
1) C) 5) 4) L’Hormone lutéinisante
L’hormone lutéinisante (LH) est une hormone glycoprotéique de 30 kDa synthétisée par
l’anté-hypophyse sous l’influence de la GnRH. Ses niveaux sont maximaux au début du
second trimestre de grossesse puis diminuent progressivement jusqu’à la fin du troisième
trimestre. La LH favorise la synthèse d’androgènes par les gonades. Chez le fœtus mâle, elle
participe au développement des cellules de Leydig et à la production de testostérone.
1) C) 5) 5) L’hormone Folliculo-Stimulante
L’hormone Folliculo-Stimulante (FSH) est une glycoprotéine de 30 kDa produite par
l’hypophyse. Sa synthèse est également sous le contrôle de la GnRH, de l’inhibine et des
hormones sexuelles.
Les niveaux de FSH atteignent leur maximum au début du second trimestre de grossesse puis
diminuent progressivement jusqu’à la fin du troisième trimestre de grossesse. Après la
naissance, elles s’élèvent rapidement mais restent plus faibles que celles de la LH.
La FSH stimule l’aromatisation des androgènes produits sous contrôle de la LH en
oestrogènes.
24 Figure 5: Schéma simplifié de l’action des gonadotrophines
Source: Endocrinology: An Integrated Approach. Nussey S, Whitehead
S.Oxford: BIOS Scientific Publishers; 2001.
1) C) 5) 6) L’inhibine B
L’inhibine B est une hormone peptidique appartenant à la famille des Transforming Growth
Factor β (TGF β). Les niveaux d’inhibine B sont plus élevés chez les garçons que chez les
filles pendant la vie fœtale puis au cours des premiers mois de vie (34). L’inhibine B est
synthétisée par les cellules de la granulosa des follicules matures, par les cellules lutéales et
par les cellules de Sertoli. Elle inhibe la synthèse et la sécrétion de FSH.
25 1) D) Impact de l’exposition aux polluants organochlorés persistants sur les niveaux
hormonaux
L’effet du chlordécone sur les niveaux des hormones du métabolisme énergétique, des
hormones thyroïdiennes et sexuelles n’est pas connu à l’heure actuelle. Des données portant
sur l’effet de l’exposition périnatale à d’autres polluants environnementaux figurent dans la
littérature internationale. La plupart des études prospectives portant sur l’exposition
environnementale périnatale aux polluants organochlorés persistants tels que les PCBs et les
dioxines n’ont pas montré d’effets sur le risque de développement de l’obésité chez les
enfants. Toutefois, PATANDIN et al. a montré une association entre l’exposition prénatale
aux PCBs et le poids de naissance plus faible de nouveau-nés et d’enfants âgés de trois mois
(35). VERHULST et al. a montré un lien entre l’exposition prénatale aux PCBs et la variation
de l’indice de masse corporelle chez des enfants entre l’âge de un et trois ans (coefficient
estimé de régression égal à 0.003 kg/m2 par µg/l) ce qui compte-tenu des éléments précédents
suggère un effet sur les niveaux d’adiponectine et de leptine (36).
Chez l’animal de
laboratoire, l’exposition aux TCDDs prénatale ou postnatale via le lait maternel n’a pas
montré d’effet sur l’adiposité. A très fortes doses, ils limiteraient la différenciation des
adipocytes alors qu’à faibles doses, ils exerceraient l’effet inverse en favorisant leur
différenciation. L’un des mécanismes évoqué est l’augmentation de l’expression du récepteur
peroxisome proliferator activated receptor-γ (PPAR-γ) par les faibles doses de TCDDs
(37)(38).
Les expositions à plusieurs pesticides organochlorés tels que le pp’DDT et son métabolite le
pp’DDE ont été mises en relation avec la survenue de l’obésité. Parmi cinq études étudiant
l’exposition prénatale au pp’DDE, quatre ont montré une association positive avec le
développement de l’obésité chez les descendants (39)(40)(36)(41). Une cohorte de femmes
consommant du poisson dans le Michigan a mis en évidence un risque de croissance rapide à
six mois chez les enfants dont les mères présentaient un taux d’exposition au pp’DDE
supérieur à 186.2 ng/g au premier trimestre de grossesse comparativement à celles dont le
taux était inférieur à 71.7 ng/g (39).
La similarité entre certains déficits neurologiques observés chez des enfants exposés in utero
aux PCBs et ceux identifiés chez des enfants présentant une hypothyroïdie congénitale ont
26 conduit à émettre l’hypothèse selon laquelle l’exposition prénatale aux PCBs pourrait avoir
des répercussions sur la fonction thyroïdienne. Plusieurs études suggèrent l’effet de
l’exposition aux PCBs pendant la grossesse sur les niveaux d’hormones thyroïdiennes des
mères et de leurs enfants. Toutefois les résultats semblent différer selon les métabolites des
PCBs étudiés (42). Une étude menée auprès de femmes Inuits résidant dans la région de
Nunavik au Nord du Québec n’a pas montré d’association entre les concentrations de PCBs et
les niveaux d’hormones thyroïdiennes chez les nouveau-nés et les enfants âgés de 7 mois (43).
Cependant l’étude CHAMACOS (Center for the health Assessment of Mothers and Children
of Salinas) conduite dans la vallée de la Salinas en Californie a mis en évidence une
association entre l’exposition prénatale aux PCBs et une diminution des niveaux de FT4 chez
les femmes enceintes à vingt-six semaines de grossesse en particulier le PCB44, le PCB49, le
PCB52, et le PCB183, mais pas d’effet du pp’DDE ni du PCB153. Aucune association n’a été
mise en évidence entre les concentrations de PCBs et les niveaux de TSH (42). Ces éléments
bibliographiques suggèrent un effet de certains métabolites des PCBs à des moments cruciaux
de développement fœtal. Ils sont confortés par des études chez l’animal qui suggèrent des
mécanismes d’action et des propriétés toxicologiques diffèrentes selon les métabolites des
PCBs (44). L’action des PCBs sur le système thyroïdien se ferait via différents mécanismes,
notamment par l’altération de la synthèse et de la sécrétion hormonale, par interférence avec
les protéines de transport plasmatiques ou bien encore par modification de leur métabolisme
ou par l’altération de l’expression de leurs gènes (45). Outre l’effet des PCBs, il existerait
également une association négative entre l’exposition au pp’DDT et au HCB et les niveaux
d’hormones thyroïdiennes (46)(47).
Une étude réalisée au Danemark auprès de femmes enceintes travaillant dans des serres a mis
en évidence un risque relatif de cryptorchidie trois fois plus élevé chez les garçons nés de
mères exposées à des pesticides que chez ceux nés dans la région de Copenhague. Les
garçons dont les mères ont été exposées avaient des niveaux de testostérone et d’inhibine B
faibles et des niveaux de SHBG et de FSH élevés ainsi qu’un ratio LH/testostérone augmenté
(48). Ceci suggère l’effet des pesticides présents sur les cellules de Leydig et de Sertoli
pendant le développement du système reproducteur mâle.
Les phtalates sont des perturbateurs endocriniens. Ils exercent un effet antagoniste des
récepteurs des androgènes ainsi qu’une activité faiblement oestrogénique. L’exposition
prénatale aux phtalates a été mise en relation avec une diminution des niveaux de testostérone
27 libre et du ratio testostérone libre / oestradiol chez des nouveau-nés dont les mères avaient été
exposées pendant la grossesse. Par ailleurs chez l’homme adulte, l’exposition aux phtalates a
été mise en relation avec des modifications des niveaux de testostérone, d’oestradiol, de FSH
et d’inhibine B. Des études expérimentales confirment ces résultats. Elles ont montré
notamment une association entre l’exposition prénatale aux phtalates et la diminution des
niveaux de testostérone fœtale ainsi que la diminution du nombre de cellules de Leydig et de
Sertoli (49)(50)(51).
Des perturbations de l’équilibre hormonal à des moments critiques du développement peuvent
ainsi affecter les hormones de l’axe énergétique, thyroïdien et sexuel. Aucune donnée n’est
disponible à l’heure actuelle concernant l’exposition au chlordécone pendant la grossesse et
au cours des premiers mois de vie. La contribution potentielle de la contamination
environnementale par le chlordécone à d’éventuelles perturbations hormonales chez l’enfant
reste à évaluer.
L’objectif de ce travail est d’étudier l’impact de l’exposition environnementale au
chlordécone pendant la grossesse et au cours des trois premiers mois de vie sur différentes
hormones thyroïdiennes, sexuelles et du métabolisme énergétique dosées chez des enfants à
l’âge de trois mois.
28 2) MATERIEL ET METHODES
Ce travail repose sur les données de la cohorte prospective mère-enfant ‘TIMOUN’ menée en
Guadeloupe entre fin 2004 et début 2008. L’étude est coordonnée par Sylvaine Cordier et Luc
Multigner (Institut National de la Santé et de la recherche Médicale (INSERM) Unité 1085,
Institut de Recherche sur la Santé, l’Environnement et le Travail (IRSET)). Elle a été
soutenue par le Programme de Recherches sur les Perturbateurs Endocriniens, le Programme
de Recherche Santé – Environnement de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de
l’alimentation, de l’Environnement et du Travail (Anses), par l’Agence Nationale pour la
Recherche (ANR, Programme de Recherche en Nutrition Humaine), par la Direction Générale
de la Santé, par la Direction Générale Déléguée à la Science de Guadeloupe et par l’Institut de
Veille Sanitaire (InVS). Elle a reçu l’avis favorable du comité d’éthique de Guadeloupe.
2)A) L’étude ‘TIMOUN’
2. A) 1) La population de l’étude ’TIMOUN’ et le recueil des données
Les femmes enceintes venues consulter au cours du troisième trimestre de grossesse dans les
maternités du Centre Hospitalo-Universitaire de Pointe à Pitre, du Centre Hospitalier de Basse
Terre, des services de Protection Maternelle et Infantile de Pointe à Pitre et Basse Terre et à la
Polyclinique de Pointe à Pitre ont été invitées à participer et ont donné leur consentement de
participation à l’étude. Entre fin 2004 et début 2008, 1 068 femmes ont été incluses. Lors de
leur inclusion, les participantes répondaient à un questionnaire standardisé administré par des
sages-femmes formées, portant sur les caractéristiques sociodémographiques et les habitudes
de vie ainsi que les antécédents médicaux, familiaux et l’histoire obstétricale. Un second
questionnaire fréquentiel semi-quantitatif portant sur l’alimentation pendant la grossesse a été
administré aux femmes en suite de couches. Il recueillait la fréquence de consommation de
214 aliments et boissons ainsi que la taille des portions pendant la grossesse en vue de la
détermination de l’apport calorique et l’apport protéique total quotidien pendant la grossesse.
29 Les informations sur le déroulement de la grossesse, de l’accouchement et les caractéristiques
du nouveau-né ont été recueillies auprès des maternités. L’âge gestationnel a été défini par le
gynécologue-obstétricien en charge du suivi des femmes à partir de la date des dernières
règles et à l’aide de la première échographie obstétricale.
A l’accouchement des prélèvements de sang maternel et de sang de cordon ont été effectués
pour documenter l’exposition prénatale aux polluants.
Un sous-groupe d’enfants a été sélectionné pour un suivi du développement. Ont été exclus
les antécédents de pathologies pendant la grossesse (diabète gestationnel ou antécédent de
diabète, d’hypertension artérielle, d’épilepsie, d’infection par le virus d’immunodéficience
humaine ou de prise de corticothérapie au long court (n=263)), de même que les grossesses
multiples ou les naissances prématurées (< 37 semaines d’aménorrhée), celles dont le poids de
naissance était inférieur au 10ème percentile selon les courbes Audipog, dont le score
d’Apgar était inférieur à 7 à 5 minutes ou bien ayant présenté des incidents néonataux et
hospitalisés en période néonatale (n=230). Sur les 575 participantes, 365 n’ont pu être
contactées ou ont exprimé leur refus de participer après l’inclusion. Parmi les enfants suivis
après la naissance, des prélèvements de sang ont été effectués à trois mois en vue du dosage
des hormones car cet âge correspond au pic dit de « mini-puberté » au cours duquel les
hormones peuvent être décelées (52). Un échantillon de lait maternel a également été prélevé
par pression manuelle.
Les dosages hormonaux étaient disponibles pour 210 participants mais 62 d’entre eux avaient
des concentrations de chlordécone au sang de cordon incomplètes. L’analyse porte donc sur
les 148 enfants pour lesquels nous avons simultanément les informations sur les niveaux
d’hormones et les niveaux d’exposition prénatale aux polluants. Un enfant dont la mère avait
pris des hormones thyroïdiennes de synthèse au cours de la grossesse a été exclu pour l’étude
des hormones thyroïdiennes.
30 2. A) 2) Les mesures biologiques d’exposition prénatale aux pesticides et PCBs
Les échantillons de sang au cordon ont été prélevés dans des tubes de 10 ml EDTA et
conservés à -30° dans des tubes Polypropylene Nunc®. Les dosages de chlordécone, de
pp’DDE et de PCB153 au sang de cordon ont été transmis au Laboratoire d’Ecologie et
d’Ecotoxicologie de Liège, membre du centre d’analyse des résidus en traces (CART). Les
concentrations de pesticides ont été analysées par chromatographie gazeuse de hauterésolution (Thermo Quest Trace 2000). La limite de détection du chlordécone était égale à
0.06 µg/l, celle des PCBs et du pp’DDE égale à 0.05 µg/l.
Les concentrations totales de cholestérol et de triglycérides ont été déterminées par des
procédures enzymatiques (DiaSys Diagnostoc Systems GmbH; Holzheim, Germany) et la
concentration totale de lipides a été calculée selon la méthode décrite par Bernert et al. 2007
(53).
Les échantillons de lait maternel ont été recueillis dans des tubes de 5 ml par pression
manuelle lors de la visite des trois mois. Ils ont été préparés selon la méthode décrite par
Debier et al. 2003 (54) et analysés au Laboratoire d’Ecologie et d’Ecotoxicologie de Liège par
chromatographie gazeuse à haute résolution avec détection par capture d’électrons. La limite
de détection du chlordécone était égale à 0.17 µg/l.
2. A) 3) Les mesures des niveaux d’hormones à trois mois
Compte-tenu des volumes limités disponibles (2,5 ml de sérum), toutes les hormones n’ont pu
être dosées chez tous les enfants. Un ordre de priorité a été établi, et certaines n’ont été dosées
que dans un sexe. Les hormones TSH, T4libre, T3libre, FSH, InhibineB, SHBG, leptine et
adiponectine dans les deux sexes, Oestradiol chez les filles seulement, Testostérone et
hormones anti-Müllériennes chez les garçons seulement, ont été dosées dans le service
d’Hormonologie du Centre Hospitalo-Universitaire de Rennes à partir d’échantillons de 3 ml
prélevés après anesthésie locale à l’aide de patchs EMLA®. Les techniques de mesure des
différentes hormones sont les suivantes :
31 Adiponectine (µg/ml): méthode immunoenzymologique ELISA (R&D Systems, Lille,
France) : coefficient de variation (CV) intra-dosage estimé < 4.7 %, CV inter-dosage < 6.9 %
Leptine (ng/ml): méthode radioimmunologique RIA (Labodia, Paris, France) : CV Intradosage estimé : m=4,9 ng/mL CV=8,3%; m=7,2 ng/mL CV=4,6%; m= 15,7 ng/mL
CV=4,7%, Inter-dosage estimé : m= 4 ng/mL CV=8,7% (n=11); m=15,1 ng/mL CV=7,7%
TSH (mU/ml): méthode de chimiluminescence par méthode sandwich ILMA (Siemens, SaintDenis, France) : CV intra-dosage estimé < 2.5 %, CV inter-dosage < 5.3 %,
FT3 (pg/ml): méthode de chimiluminescence par compétition ILA (Siemens, Saint-Denis,
France) : CV intra-dosage estimé < 3.1 %, CV inter-dosage < 4.1 %
FT4 (pg/ml): méthode de chimiluminescence par compétition ILA (Siemens, Saint-Denis,
France) : CV intra-dosage estimé < 4.7 %, CV inter-dosage < 4.6 %
SHBG (nmol/l): méthode d’immunoradiométrie IRMA (Beckman-Coulter, Villepinte,
France) : CV intra-dosage estimé < 5.6 %, CV inter-dosage < 8.3 %
Testostérone (pg/ml): méthode chimiluminescence par compétition LIA (Siemens, SaintDenis, France) : CV intra-dosage estimé < 6.2 %, CV inter-dosage < 4.7%
Oestradiol (pg/ml): méthode de radioimmunologie RIA (CisBio, IbaGif sur Yvette, France) :
CV intra-dosage estimé : 6.0 %, CV inter-dosage < 8.1 %
AMH (ng/ml): méthode d’immunoenzymologie ELISA (Beckman-Coulter, Villepinte,
France) : CV intra-dosage estimé <12.3 %, CV inter-dosage estimé < 14.2 %
Inhibine B (pg/ml): méthode d’immunoenzymologie ELISA (Beckman-Coulter, Villepinte,
France) : CV intra-dosage estimé < 3.8 %, CV inter-dosage estimé < 5.6 %
FSH (mU/ml): méthode de chimiluminescence par méthode sandwich ILMA (Siemens, SaintDenis, France) : CV intra-dosage estimé < 2.9 %, CV inter-dosage < 2.7 %
32 2. B) Analyses statistiques
Les concentrations de pesticides non détectées ont été remplacées par la moitié de leur limite
de détection (WHO GEMS/Food) soit 0.025 µg/l pour les pesticides organochlorés, 0.03 µg/l
pour le chlordécone mesuré au sang du cordon et dans le plasma maternel et 0.17 µg/l pour le
chlordécone mesuré dans le lait maternel. Les concentrations de chlordécone, de pp’DDE et
de PCB153 au sang de cordon ont été catégorisées selon les catégories suivantes: inférieures à
la limite de détection (LD), LD – médiane, supérieures ou égales à la médiane. Une variable
‘exposition postnatale au chlordécone via l’allaitement maternel’ a été créée selon quatre
modalités : absence d’exposition postnatale via l’allaitement si l’enfant n’a pas été allaité,
exposition postnatale à une concentration de chlordécone inférieure à 0,34 ng/ml, exposition
postnatale à une concentration de chlordécone
comprise entre 0,34 et 1.02 ng/ml et
exposition postnatale à une concentration de chlordécone supérieure ou égale à 1.02 ng/ml si
l’enfant a été allaité au moins trois mois. Les concentrations de chlordécone, de pp’DDE et
de PCB153 au sang de cordon inférieures à la limite de détection ont également été imputées
par des valeurs comprises entre 0 et la LD par une méthode d’imputation simple (proc Lifereg
SAS, Jin Y (2011)) afin d’étudier l’effet du chlordécone (continu) sur les différents niveaux
hormonaux.
Les niveaux hormonaux non détectés ont été remplacés par LD/√2 comme recommandé par
Hornung and Reed (1990) et Jin Y (2011). Quatre indicateurs hormonaux supplémentaires
ont été calculés : la testostérone
libre
(testostérone*100/SHBG), LH/testostérone,
LH/testostérone libre et FSH/Inhibine B. Pour les hormones dont les distributions ne suivaient
pas une loi normale, des transformations logarithmes (Leptine, TSH, FT3, FT4, AMH,
Oestradiol, FSH, LH/Testostérone, FSH/InhibineB) ou racines carrées (Testostérone, Inhibine
B) ont été réalisées afin d’approcher la loi normale.
Les variables suivantes ont été considérées comme facteurs de confusion potentiels :
‐
Le niveau d’hémolyse qui a été déterminé par inspection visuelle selon l’intensité de la
coloration des sérums. L’influence de l’hémolyse des prélèvements (absence
d’hémolyse, hémolyse faible, modérée et forte) sur les niveaux hormonaux a été
étudiée à l’aide de tests de Kruskall-Wallis. Pour chaque hormone, des analyses de
33 sensibilité ont permis d’évaluer l’effet du niveau d’hémolyse sur les niveaux
hormonaux
‐
La situation familiale maternelle définie selon trois catégories correspondant au mode
de vie aux Antilles : vit seule, vit avec son conjoint ou bien sans son conjoint au sein
de sa famille (avec un membre adulte de leur famille, comme par exemple leur mère,
leur sœur, etc)
‐
Le niveau d’étude maternel définit selon deux catégories selon que les femmes ont un
niveau au moins égal au baccalauréat ou inférieur au baccalauréat
‐
Le lieu de naissance maternel classé en deux catégories qui reflètent le niveau
d’exposition aux pesticides au cours de la vie de la femme : naissance en Martinique
ou en Guadeloupe ou bien ailleurs
‐
Le tabagisme maternel déclaré au premier trimestre de grossesse
‐
La consommation déclarée d’alcool régulière ou festive pendant la grossesse
‐
La prise de suppléments vitaminiques déclarée au cours des douze mois précédents
l’inclusion
‐
Le gain pondéral maternel pendant la grossesse correspondant à la différence entre le
poids maternel à l’inclusion et celui au début de grossesse rapporté au nombre de
semaines de gestation à l’inclusion
‐
L’indice de masse corporelle avant la grossesse définit par le rapport du poids déclaré
par les femmes avant leur grossesse divisé par leur taille au carré
‐
L’apport calorique maternel total journalier en kilocalories par jour
‐
L’apport protéique maternel journalier en grammes par jour
‐
L’âge maternel à la naissance en années
‐
La parité classée selon trois catégories selon qu’il s’agisse de la naissance du premier
enfant, du deuxième enfant ou bien du troisième ou plus
‐
L’âge gestationnel en semaines d’aménorrhée
34 ‐
L’âge des enfants à l’examen en semaines
‐
Le sexe de l’enfant
‐
Le poids de naissance en grammes
‐
Le Z-score du poids de naissance selon l’âge gestationnel calculé selon les courbes
Audipog
‐
La durée d’allaitement de l’enfant classée selon trois catégories correspondant à
l’absence d’allaitement, à un allaitement pendant moins de trois mois ou bien à un
allaitement pendant trois mois ou plus
La première étape de l’analyse a consisté à décrire les caractéristiques socio-démographiques
et de santé de la population d’étude, les distributions des niveaux hormonaux ainsi que les
niveaux d’exposition aux pesticides organochlorés dans le sang de cordon et, pour le
chlordécone, dans le lait maternel.
Les corrélations entre les niveaux hormonaux ont été évaluées à l’aide des coefficients de
corrélation de Spearman de même que les corrélations entre le chlordécone et les autres
organochlorés mesurés au sang de cordon.
Des modèles de régression linéaire multiple ont permis d’évaluer l’effet dose – réponse de
l’exposition au chlordécone sur chacune des hormones mesurées chez les enfants à trois mois.
Pour chaque hormone, les facteurs de confusion potentiels ont été déterminés à l’aide de la
procédure de sélection manuelle décrite ci-dessous. Dans un premier temps, l’effet de chaque
variable candidate sur le niveau hormonal étudié a été modélisé à l’aide d’un modèle de
régression linéaire univarié. Le seuil de significativité choisi pour retenir la variable pour le
modèle multivarié était égal à 20%. Plusieurs méthodes ont ensuite permis de préciser la
forme de la relation entre chaque niveau hormonal et les variables d’ajustement quantitatives
sélectionnées: méthode graphique, étude de l’évolution du niveau hormonal moyen selon les
tertiles, quartiles ou quintiles de la covariable étudiée et enfin recours aux modèles généralisés
additifs splines (procédure proc gam de SAS). Les covariables sélectionnées ont été
introduites ensembles dans le modèle puis retirées une à une (‘backward’) en commençant par
celle dont l’effet sur la variable à expliquer était le moins significatif. Une modification du
35 coefficient estimé ajusté du chlordécone supérieure à 10% après retrait d’une covariable a
conduit à sa réintroduction dans le modèle, alors que dans le cas contraire, la variable a été
exclue. Cette procédure a été réitérée jusqu’à ce qu’aucune variable ne puisse être enlevée du
modèle. N’ont été conservées dans le modèle que les covariables ayant un effet sur
l’’outcome’. Les variables éliminées lors de l’analyse univariée ont ensuite été réintroduites
une à une et conservées si leur coefficient ajusté estimé était significatif (p<0.05). Les
variables étudiées comme facteurs de confusion sont listées dans le tableau 1. Les facteurs de
confusion définis pour l’étude de la Testostérone libre, des rapports LH/Testostérone,
LH/Testostérone libre et FSH/Inhibine B étaient les facteurs communs à chacune des
hormones.
Le modèle 0 correspond au modèle univarié, le modèle 1 au modèle 0 ajusté sur le niveau
d’hémolyse pour les hormones concernées et sur l’âge de l’enfant à l’examen lorsque cette
variable est conservée dans le modèle multivarié, le modèle 2 au modèle 1 ajusté sur les
covariables sélectionnées selon la procédure décrite ci-dessous, le modèle 3 au modèle 2
ajusté sur le logarithme de la concentration de pp’DDE et de PCB153 au sang de cordon. Pour
chaque modèle, les variables indépendantes d’exposition au chlordécone étaient l’exposition
prénatale au chlordécone mesurée au sang de cordon (< 0,06, 0.06 – 0.31, ≥ 0.31 pg/ml), le
logarithme de l’exposition prénatale au chlordécone mesurée au sang de cordon
(concentrations inférieures à la limite de détection (LD) imputées par des valeurs comprises
entre 0 et LD) et l’exposition postnatale au chlordécone via l’allaitement maternel (non, <
0.34, 0.34 – 1.02, ≥ 1.02 ng/ml).
Les modèles de régression linéaire ont été ajustés sur le niveau d’hémolyse des prélèvements.
Cette variable a été introduite sous forme catégorielle selon deux modalités (absence
d’hémolyse ou hémolyse faible versus hémolyse modérée ou hémolyse forte) pour l’étude des
hormones TSH, FT3, FT4, leptine, Inhibine B, oestradiol, LH/Testostérone et sous forme
catégorielle selon trois modalités (absence d’hémolyse, hémolyse faible, hémolyse modérée
ou forte) pour l’étude de l’hormone FSH.
Pour chaque modèle, une interaction entre le sexe et l’exposition au chlordécone a
systématiquement été recherchée, de même qu’une interaction entre l’indice de masse
corporelle maternel avant la grossesse et l’exposition au chlordécone. Compte-tenu de la
faible puissance des tests d’interaction, un degré de significativité de 20% a été retenu pour
36 mettre en œuvre une analyse stratifiée. Le terme d’intéraction a été conservé dans le modèle si
le degré de significativité était inférieur ou égal à 10%.
Les analyses ont été réalisées à l’aide du logiciel SAS 9.2.
3) RESULTATS
3) A) Caractéristiques générales
Le tableau I décrit les caractéristiques socio-démographiques et de santé des mères et de leurs
enfants. Pour près d’une femme sur deux, il s’agissait de la première grossesse. L’âge
maternel moyen à l’accouchement était supérieur à trente ans et près d’une femme sur trois
présentait une surcharge pondérale ou une obésité avant la grossesse. La majorité d’entre
elles étaient nées en Guadeloupe ou en Martinique, plus de la moitié avait un niveau d’étude
au moins égal au baccalauréat et près d’une sur deux ne vivait pas en couple. Peu de femmes
ont fumé au premier trimestre ou ont consommé de l’alcool de façon régulière ou festive au
cours de leur grossesse. Le gain pondéral maternel moyen était de 367 grammes par semaine
de gestation et l’apport calorique moyen pendant la grossesse égal à 2 780 Kcal/j. La majorité
des enfants vus à l’examen des trois mois était des filles (54 % versus 46% de garçons). L’âge
moyen à l’examen variait entre deux mois et dix jours et trois mois et vingt-quatre jours. Le
poids moyen à la naissance était égal à 3 280 grammes. Plus de deux enfants sur trois ont été
allaités pendant trois mois ou plus.
Le tableau II décrit la distribution des concentrations de pesticides mesurées dans le sang de
cordon et dans le lait maternel. Le chlordécone a été détecté dans 60.8% des échantillons
mesurés au sang de cordon et dans 75% des échantillons de lait maternel. Les autres
pesticides les plus fréquemment détectés dans le sang du cordon étaient le pp’DDE qui est un
métabolite du pp’DDT et le PCB153. Les concentrations de chlordécone au sang de cordon
étaient modérément corrélées avec celles mesurées dans le lait maternel (ρspearman=0.32,
p=0.002, n=92). Le chlordécone au sang de cordon était modérément corrélé avec le pp’DDE
et le PCB153 au sang de cordon (ρspearman=0.24, p=0.007, n=143 et ρspearman=0.25, p=0.003,
37 n=143 respectivement) mais pas avec le pp’DDT (ρspearman=0.05, p=0.52, n=143). La
concentration de chlordécone au sang de cordon était faiblement corrélée avec l’âge de
l’enfant à l’examen (ρspearman=0.18, p-value ≤ 0.05), avec la concentration de pp’DDE au sang
de cordon (ρspearman=0.22, p-value ≤ 0.01) et modérément corrélée avec la concentration de
PCB153 au sang de cordon (ρspearman=0.32, p-value ≤ 0.001).
Le tableau III décrit la distribution des niveaux d’hormones des enfants à l’examen. 6.3% des
concentrations d’inhibine B, 11.5% des concentrations d’oestradiol, 25% des concentrations
de LH et 7.1 % des concentrations de FSH n’ont pas été détectées. Les niveaux moyens
d’adiponectine des garçons étaient inférieurs à ceux des filles, de même que ceux de leptine et
de FSH alors que les niveaux d’Inhibine B étaient supérieurs chez les garçons.
Le tableau IV décrit les coefficients de corrélation entre les niveaux d’hormones. Sur
l’ensemble de l’échantillon, l’adiponectine était faiblement positivement corrélée avec SHBG
et faiblement négativement corrélée avec l’inhibine B. La leptine était faiblement et
positivement corrélée avec TSH et FT3 et faiblement négativement corrélée avec l’inhibine B.
FT4 était faiblement et négativement corrélée avec SHBG et FSH et modérément corrélée
avec FT3. L’inhibine B était très négativement corrélée avec FSH. Chez les garçons,
l’adiponectine était modérément corrélée avec SHBG et testostérone. La testostérone était très
corrélée avec la SHBG, l’inhibine B très positivement corrélée avec l’AMH et négativement
corrélée avec la FSH. FSH était modérément et négativement corrélée avec la leptine et
modérément corrélée avec la LH. FT4 était modérément et négativement corrélée avec
SHBG, LH et FSH. Chez les filles, FSH était très négativement corrélée avec Inhibine B et
modérément corrélée avec SHBG, FT3 était très positivement corrélée avec FT4.
38 3. B) Recherche des facteurs de confusion
Les tableaux V et VI présentent l’étude des facteurs de confusion pour les modélisations des
associations estimées entre l’exposition au chlordécone et les hormones du métabolisme
énergétique.
Le niveau d’hémolyse n’avait pas d’effet significatif sur les niveaux d’adiponectine. Les
variables sélectionnées pour les modèles multivariés étaient le sexe, le Z_score du poids de
naissance selon Audipog, l’âge maternel à la naissance, l’indice de masse corporelle maternel
avant la grossesse, le gain pondéral maternel, l’apport calorique total pendant la grossesse, le
niveau d’étude maternel, la situation familiale et la concentration totale de lipides au sang de
cordon. La forme de la relation entre les niveaux d’adiponectine et chaque covariable
quantitative est décrite sur la figure 6. Un écart à la linéarité est observé pour la variable âge
maternel à la naissance ce qui a conduit à introduire cette variable sous forme catégorielle
(< 20 ans, 20 – 40 ans, ≥ 40 ans).
Les niveaux de leptine étaient plus faibles pour les prélèvements très hémolysés ce qui a
conduit à ajuster les modèles 1, 2 et 3 sur le niveau d’hémolyse sous forme catégorielle selon
deux modalités (absence d’hémolyse ou hémolyse faible versus hémolyse modérée ou
hémolyse forte). Les variables sélectionnées pour les modèles multivariés étaient le sexe,
l’âge maternel à la naissance, l’indice de masse corporelle maternel avant la naissance, le gain
pondéral maternel, la parité, le lieu de naissance maternel, la consommation d’alcool
occasionnelle ou régulière pendant la grossesse et la concentration totale de lipides au sang de
cordon. La forme de la relation entre le logarithme des niveaux de leptine et chaque
covariable quantitative est décrite sur la figure 7. Il n’y avait pas d’écart à la linéarité.
Le niveau d’hémolyse n’avait pas d’effet significatif sur les niveaux de SHBG au sang de
cordon. Les variables sélectionnées pour les modèles multivariés étaient l’âge de l’enfant à
l’examen, la parité, l’apport calorique maternel journalier et la durée d’allaitement sauf pour
les modèles qui étudient l’effet de l’exposition postnatale via l’allaitement. La forme de la
relation entre les niveaux de SHBG et chaque covariable quantitative est décrite sur la figure
8. Il n’y avait pas d’écart à la linéarité.
39 Les tableaux VII et VIII présentent l’étude des facteurs de confusion pour les modélisations
des associations estimées entre l’exposition au chlordécone et les hormones thyroïdiennes.
Le niveau d’hémolyse n’avait pas d’effet sur les niveaux de TSH. Les variables sélectionnées
pour les modèles multivariés étaient l’âge de l’enfant à l’examen, le Z_score du poids de
naissance selon Audipog, l’indice de masse corporelle maternel avant la grossesse, le gain
pondéral maternel, le lieu de naissance maternel, le niveau d’études maternel, la concentration
totale de lipides au sang de cordon et la situation familiale maternelle sauf pour l’effet de
l’exposition postnatale via l’allaitement. La forme de la relation entre le logarithme des
niveaux de TSH et chaque covariable quantitative est décrite sur la figure 9. Elle s’écarte de la
linéarité pour la variable concentration totale de lipides au sang de cordon introduit dans le
modèle sous forme catégorielle (<2.0, 2.0-2.5, ≥2.5 g/l).
Les niveaux de FT4 des prélèvements modérément et très hémolysés étaient plus faibles que
ceux des prélèvements non ou faiblement hémolysés ce qui a conduit à ajuster les modèles 1,
2 et 3 sur le niveau d’hémolyse sous forme catégorielle selon deux modalités (absence
d’hémolyse ou hémolyse faible versus hémolyse modérée ou hémolyse forte). Les variables
sélectionnées pour les modèles multivariés étaient l’âge de l’enfant à l’examen, le sexe, l’âge
maternel à la naissance, l’indice de masse corporelle maternel avant la grossesse, la situation
familiale maternelle, le tabagisme maternel au premier trimestre de grossesse et la
concentration totale de lipides au sang de cordon. La forme de la relation entre le logarithme
des niveaux de FT4 et chaque covariable quantitative est décrite sur la figure 10. Elle s’écarte
de la linéarité pour le logarithme du chlordécone (concentrations inférieures à la limite de
détection (LD) imputées par des valeurs comprises entre 0 et LD). Cette variable a été
introduite sous forme binaire (<-2.0, ≥-2.0 µg/l) sauf pour le modèle 3 car la forme de la
relation était linéaire.
Les niveaux de FT3 des prélèvements modérément et très hémolysés étaient plus faibles que
ceux des prélèvements non ou faiblement hémolysés ce qui a conduit à ajuster les modèles 1,
2 et 3 sur le niveau d’hémolyse sous forme catégorielle selon deux modalités (absence
d’hémolyse ou hémolyse faible versus hémolyse modérée ou hémolyse forte). Les variables
sélectionnées pour les modèles multivariés étaient l’âge de l’enfant à l’examen, le poids de
naissance, le niveau d’étude maternel, la situation familiale maternelle. La forme de la
relation entre le logarithme des niveaux de FT3 et chaque covariable quantitative est décrite
40 sur la figure 11. La forme de la relation entre le logarithme des niveaux de FT3 et le
logarithme de la concentration de pp’DDE n’était pas linéaire (modèle 3). Cette variable a été
introduite sous forme catégorielle (< - 2.1, -2.1 - -0.6, ≥ -0.6 µg/l).
Les tableaux IX, X et XI présentent l’étude des facteurs de confusion pour les modélisations
des associations estimées entre l’exposition au chlordécone et les hormones sexuelles.
Le niveau d’hémolyse n’avait pas d’effet sur les niveaux de testostérone. Les variables
sélectionnées pour les modèles multivariés étaient l’âge de l’enfant à l’examen, l’âge maternel
à la naissance et la concentration totale de lipides au sang de cordon. La parité (0, 1, ≥2) n’a
pas été introduite du fait de la forte corrélation avec l’âge maternel à la naissance. La forme
de la relation entre le logarithme des niveaux de testostérone et chaque covariable quantitative
est décrite sur la figure 12. Il n’y avait pas d’écart à la linéarité.
Le niveau d’hémolyse n’avait pas d’effet sur les niveaux d’AMH. Les variables sélectionnées
pour les modèles multivariés étaient le lieu de naissance maternel, la situation familiale
maternelle et la concentration totale de lipides au sang de cordon. La forme de la relation
entre le logarithme des niveaux d’AMH et la concentration totale de lipides au sang de cordon
est décrite sur la figure 13. Il n’y avait pas d’écart à la linéarité.
Les niveaux d’oestradiol des prélèvements modérément et très hémolysés étaient plus faibles
que ceux des prélèvements non ou faiblement hémolysés. Les variables sélectionnées pour les
modèles multivariés étaient l’âge de l’enfant à l’examen, l’indice de masse corporelle avant la
grossesse, le niveau d’hémolyse et la durée d’allaitement sauf pour l’étude de l’exposition
postnatale. La forme de la relation entre le logarithme des niveaux d’oestradiol et les
covariables quantitatives est décrite sur la figure 14. Il n’y avait pas d’écart à la linéarité.
Le niveau d’hémolyse n’avait pas d’effet sur les niveaux d’Inhibine B. Les variables
sélectionnées pour les modèles multivariés étaient l’âge de l’enfant à l’examen, le sexe, le lieu
de naissance maternel et le niveau d’étude maternel. La forme de la relation entre le
logarithme des niveaux d’Inhibine B et l’âge de l’enfant à l’examen des trois mois est décrite
sur la figure 15. Pour l’étude de l’exposition postnatale, la forme de la relation avec le
logarithme de la concentration de PCB153 s’écartait de la linéarité (modèle 3). Cette variable
a été introduite sous forme catégorielle (< - 6.0, -6.0 - -1.0, ≥ -1.0 pg/µl).
41 Les niveaux de FSH des prélèvements non hémolysés étaient inférieurs à ceux des
prélèvements faiblement hémolysés, eux-mêmes inférieurs à ceux des prélèvements
modérément ou fortement hémolysés. Les modèles 1, 2 et 3 ont été ajustés sur le niveau
d’hémolyse sous forme catégorielle selon trois modalités (absence d’hémolyse, hémolyse
faible, hémolyse modérée ou hémolyse forte). Les variables sélectionnées pour les modèles
multivariés étaient l’âge de l’enfant à l’examen, le sexe, l’âge maternel à la naissance, le
niveau d’hémolyse, le niveau d’étude maternel et la consommation d’alcool occasionnelle ou
régulière pendant la grossesse. La forme de la relation entre le logarithme des niveaux
d’oestradiol et les covariables quantitatives est décrite sur la figure 16. Il n’y avait pas d’écart
à la linéarité.
3. C) Effet du chlordécone sur les niveaux hormonaux
3. C) 1) Effet du chlordécone sur les niveaux d’hormones du métabolisme énergétique
Le tableau XII présente les résultats des modèles d’estimations de l’association entre
l’exposition au chlordécone et les niveaux d’adiponectine. Compte-tenu de l’existence d’une
interaction significative entre l’exposition prénatale au chlordécone et l’indice de masse
corporelle maternel avant la grossesse, l’étude de l’effet de l’exposition prénatale au
chlordécone sur les niveaux d’adiponectine a été stratifiée sur l’indice de masse corporelle
maternel avant la grossesse.
Le niveau moyen d’adiponectine des enfants dont les mères avaient un indice de masse
corporelle avant la naissance inférieur à 25 kg/m2 tend à augmenter lorsque l’exposition
prénatale augmente, à sexe, âge maternel à la naissance, Z_score du poids de naissance,
niveau d’étude maternel et concentration totale de lipides au sang de cordon égales et ceci
même après ajustement sur la concentration de pp’DDE et de PCB153 au sang de cordon.
Pour les strates d’indice de masse corporelle plus élevées, les modèles n’ont pu été ajustés
compte-tenu des effectifs faibles. L’analyse non ajustée (modèle 0) met en évidence une
diminution du niveau moyen d’adiponectine lorsque l’exposition prénatale au chlodécone
augmente chez les enfants dont les mères avaient un index pondéral maternel avant la
42 grossesse supérieur ou égal à 30 kg/m2. L’exposition postnatale au chlordécone via
l’allaitement maternel n’a pas d’effet sur le niveau d’adiponectine.
Le tableau XIII présente les résultats des modèles d’estimations de l’association entre
l’exposition au chlordécone et les niveaux de leptine. L’étude des valeurs aberrantes a mis en
évidence l’existence d’un ‘outlier’ pour l’étude de l’exposition prénatale classée selon le
niveau d’exposition. Compte-tenu de l’existence d’une interaction entre l’exposition prénatale
au chlordécone et l’indice de masse corporelle maternel avant la grossesse, l’étude de l’effet
de l’exposition prénatale au chlordécone sur les niveaux de leptine a été stratifiée sur l’indice
de masse corporelle avant la grossesse. Pourtant aucune tendance significative pas été
observée entre l’exposition prénatale au chlordécone et les niveaux de leptine. L’existence
d’une interaction entre l’exposition postnatale au chlordécone et le sexe a conduit à étudier
l’effet de l’exposition postnatale sur les niveaux de leptine selon le sexe. Chez les garçons qui
n’ont pas été exposés via l’allaitement, le niveau moyen de leptine est plus faible que chez les
garçons faiblement exposés. Chez les garçons exposés, le niveau moyen de leptine augmente
avec le niveau d’exposition postnatale au chlordécone et ceci même après prise en compte de
l’indice de masse corporelle maternel avant la grossesse et du niveau d’hémolyse.
Le tableau XIV présente les résultats des modèles d’estimations de l’association entre
l’exposition au chlordécone et les niveaux de SHBG. Compte-tenu de l’existence d’une
interaction entre le sexe et l’exposition postnatale au chlordécone, l’étude de l’effet de
l’exposition postnatale au chlordécone sur les niveaux de SHBG a été stratifiée sur le sexe.
Les garçons exposés à des niveaux de chlordécone dans le lait maternel ≥ 1.02 ng/ml ont des
concentrations de SHBG qui tendent à augmenter par rapport aux garçons les moins exposés
et ceci même après prise en compte de la parité. Toutefois, cet effet disparaît après ajustement
sur les expositions concomitantes au pp’DDE et au PCB153.
3. C) 2) Effet du chlordécone sur les niveaux des hormones thyroïdiennes
Le tableau XV présente les résultats des modèles d’estimations de l’association entre
l’exposition au chlordécone et les niveaux de TSH. Compte-tenu de l’existence d’une
43 interaction entre d’une part l’exposition prénatale au chlordécone et le sexe et d’autre part
entre l’exposition prénatale au chlordécone et l’indice de masse corporelle maternel avant la
grossesse, l’étude de l’effet de l’exposition prénatale au chlordécone sur les niveaux de TSH a
été stratifiée sur le sexe et sur l’indice de masse corporelle maternel avant la grossesse (<25.0,
25.0 – 30.0, ≥30.0 kg/m2). Chez les garçons, les niveaux moyens de TSH diminuent lorsque le
niveau d’exposition au chlordécone augmente. Chez les enfants dont les mères avaient un
indice de masse corporelle avant la grossesse inférieur à 25.0 kg/m2, le niveau moyen de TSH
tend à diminuer lorsque le niveau d’exposition au chlordécone augmente.
Pour les strates d’indice de masse corporelle élevé, les modèles n’ont pu être ajustés comptetenu des effectifs faibles. L’analyse non ajustée (modèle 0) met en évidence une diminution
des niveaux moyens de TSH lorsque le niveau d’exposition au chlordécone augmente chez les
enfants dont les mères avaient un indice de masse corporelle avant la grossesse supérieur ou
égal à 30 kg/m2.
Le modèle ajusté 2 met en évidence des niveaux moyens de TSH plus élevés chez les enfants
non exposés via l’allaitement maternel. Chez les enfants exposés, les niveaux moyens de TSH
augmentent avec le niveau d’exposition.
Le tableau XVI présente les résultats des modèles d’estimations de l’association entre
l’exposition au chlordécone et les niveaux de FT4. Les enfants exposés pendant la grossesse à
des niveaux compris entre 0.06 et 0.31 µg/l ont des niveaux de FT4 plus faibles que les
enfants non exposés. Cet effet disparait après ajustement sur les concentrations de PCB153 et
de pp’DDE au sang de cordon. Les niveaux moyens de FT4 augmentent avec le niveau
d’exposition au PCB153 au sang de cordon. L’exposition postnatale au chlordécone n’a pas
d’effet sur les niveaux de FT4.
Le tableau XVII présente les résultats des modèles d’estimations de l’association entre
l’exposition au chlordécone et les niveaux de FT3. Compte-tenu de l’existence d’une
interaction entre l’exposition prénatale au chlordécone et le sexe, l’étude de l’effet de
l’exposition prénatale au chlordécone sur les niveaux moyens de FT3 a été stratifiée sur le
sexe. Les garçons très exposés au cours de la grossesse ont des niveaux moyens de FT3 plus
faibles et ceci même après ajustement sur le niveau d’hémolyse et sur les concentrations de
PCB153 et de pp’DDE au sang de cordon. Les enfants modérément exposés via l’allaitement
maternel ont des niveaux hormonaux plus faibles que les enfants faiblement exposés.
44 3. C) 3) Effet du chlordécone sur les niveaux des hormones sexuelles
Le tableau XVIII présente les résultats des modèles d’estimations de l’association entre
l’exposition au chlordécone et les niveaux de testostérone. L’exposition prénatale et
postnatale au chlordécone n’a pas d’effet sur les niveaux moyens de testostérone.
Le tableau XIX présente les résultats des modèles d’estimations de l’association entre
l’exposition au chlordécone et les niveaux d’AMH. L’exposition prénatale et postnatale au
chlordécone n’a pas d’effet sur les niveaux moyens d’AMH.
Le tableau XX présente les résultats des modèles d’estimations de l’association entre
l’exposition au chlordécone et les niveaux d’Inhibine B. L’exposition prénatale et postnatale
au chlordécone n’a pas d’effet sur les niveaux moyens d’inhibine B.
Le tableau XXI présente les résultats des modèles d’estimations de l’association entre
l’exposition au chlordécone et les niveaux d’oestradiol. L’exposition prénatale et postnatale
au chlordécone n’a pas d’effet sur les niveaux moyens d’oestradiol. Les niveaux d’oestradiol
augmentent avec le niveau d’exposition au PCB153.
Le tableau XXII présente les résultats des modèles d’estimations de l’association entre
l’exposition au chlordécone et les niveaux de FSH. L’étude des valeurs aberrantes a mis en
évidence l’existence d’un ‘outlier’ pour l’étude de l’exposition prénatale au chlordécone. Les
niveaux moyens de FSH tendent à diminuer avec le niveau d’exposition prénatale. L’analyse
ajustée sur PCB153 et pp’DDE (modèle 3) met en évidence l’effet du PCB153 ainsi que la
disparition de l’effet du chlordécone sur les niveaux de FSH. Les niveaux de FSH diminuent
avec le niveau d’exposition au PCB153. Les analyses stratifiées sur le sexe retrouvent l’effet
du PCB153 sur les niveaux de FSH chez les filles alors que chez les garçons, c’est le pp’DDE
qui entraine une augmentation des niveaux de FSH. L’exposition postnatale au chlordécone
n’a pas d’effet sur les niveaux de FSH.
Le tableau XXIII présente les résultats des modèles d’estimations de l’association entre
l’exposition au chlordécone et le ratio LH/Testostérone. L’exposition prénatale et postnatale
au chlordécone n’a pas d’effet sur les niveaux moyens de LH/Testostérone.
45 Le tableau XXIV présente les résultats des modèles d’estimations de l’association entre
l’exposition au chlordécone et les niveaux calculés de testostérone libre. L’exposition
prénatale et postnatale au chlordécone n’a pas d’effet sur les niveaux moyens calculés de
testostérone libre.
Le tableau XXV présente les résultats des modèles d’estimations de l’association entre
l’exposition au chlordécone et le ratio FSH / Inhibine B. Les niveaux de FSH / Inhibine B
tendent à diminuer avec le niveau d’exposition au chlordécone. Cet effet disparait après
ajustement sur les concentrations de PCB153 et de pp’DDE au sang de cordon. Les niveaux
de FSH / Inhibine B diminuent avec le niveau d’exposition au PCB153. Chez les filles, les
niveaux de FSH / Inhibine B diminuent avec les niveaux d’exposition au PCB153. Chez les
garçons, les niveaux de FSH / Inhibine B augmentent avec le niveau d’exposition au pp’DDE.
L’exposition postnatale n’a pas d’effet sur les niveaux de FSH / Inhibine B.
Le tableau XXVI présente les résultats des modèles d’estimations de l’association entre
l’exposition au chlordécone et le ratio LH / Testostérone libre. L’exposition prénatale et
postnatale au chlordécone n’a pas d’effet sur le ratio LH / Testostérone libre.
46 4) DISCUSSION
Le niveau moyen d’adiponectine tend à augmenter avec le niveau d’exposition prénatale au
chlordécone chez les enfants dont les mères avaient un indice de masse corporelle inférieur à
25 kg/m2 après ajustement sur les facteurs de confusion et les expositions concomitantes au
pp’DDE et au PCB153. Les niveaux moyens de leptine sont plus faibles chez les garçons qui
n’ont pas été exposés via l’allaitement et ils augmentent avec le niveau d’exposition chez
ceux qui ont été exposés. Les niveaux moyens de SHBG tendent à augmenter chez les garçons
exposés à des niveaux de chlordécone dans le lait maternel ≥ 1.02 ng/ml. Toutefois, cet effet
disparaît après ajustement sur les expositions concomitantes au pp’DDE et au PCB153.
Les niveaux moyens de TSH diminuent avec le niveau d’exposition prénatale au chlordécone
chez les garçons, ils tendent à diminuer chez les enfants dont les mères avaient un indice de
masse corporelle avant la grossesse inférieur à 25.0 kg/m2. Les enfants exposés pendant la
grossesse à des concentrations de chlordécone modérées ont des niveaux moyens de FT4 plus
faibles que ceux qui n’ont pas été exposés. Cet effet disparait après ajustement sur les
expositions concomitantes. Les enfants très exposés au cours de la grossesse et ceux
modérément exposés via l’allaitement ont des niveaux moyens de FT3 plus faibles.
Les niveaux moyens d’oestradiol augmentent avec le niveau d’exposition au PCB153. Les
niveaux moyens de FSH tendent à diminuer avec le niveau d’exposition prénatale, effet qui
disparait après prise en compte des expositions concomitantes. Chez les garçons, le pp’DDE
entraine une augmentation des niveaux moyens de FSH alors que chez les filles, c’est le
PCB153 qui provoque une diminution des niveaux moyens de FSH. Les niveaux moyens de
FSH / Inhibine B tendent à diminuer avec le niveau d’exposition au chlordéone. Cet effet
disparait après ajustement sur les expositions concomitantes au PCB153 et au pp’DDE. Chez
les garçons, ils augmentent avec le niveau d’exposition au pp’DDE alors que chez les
garçons, ils diminuent avec le niveau d’exposition au PCB153. L’exposition prénatale et
postnatale au chlordécone n’a pas d’effet sur les niveaux de testostérone, d’AMH,
d’inhibineB, de LH/testostérone ni sur les niveaux de testostérone libre calculés.
L’existence d’interactions entre le sexe et l’exposition prénatale ou postnatale au chlordécone
pour certaines hormones a conduit le cas échéant à l’étude de l’effet de l’exposition stratifiée
47 sur le sexe. Dans ce cas, lorsqu’un effet est observé, il se manifeste le plus souvent chez les
garçons ce qui suggère que les garçons seraient plus sensibles au chlordécone.
Ces résultats sont obtenus sur une population particulière de femmes et d’enfants antillais.
L’indice de masse corporelle (IMC) avant la grossesse était moins élevé que celui estimé par
l’enquête nationale périnatale 2010 pour les femmes vivant aux Antilles et en Guyane (66%
avaient un IMC avant la grossesse inférieur à 25 kg/m2, 19.9 % un IMC compris entre 25 et
30 kg/m2 et 14.2 % un IMC supérieur ou égal à 30 kg/m2) (55). Près d’une femme sur deux
vivait seule avec son ou ses enfant(s) ou bien au sein de sa famille sans conjoint. Ceci
témoigne d’un niveau de précarité non négligeable susceptible de s’accompagner
d’expositions environnementales plus importantes. Le niveau d’étude était largement
supérieur à celui des femmes vivant aux Antilles et en Guyane estimé par l’enquête nationale
périnatale 2010 (27.6% avaient un niveau d’étude supérieur au baccalauréat). Peu de femmes
ont fumé au premier trimestre de leur grossesse. La majorité des enfants ont été allaités au
moins jusqu’à l’âge de trois mois ce qui témoigne d’une exposition au chlordécone en période
périnatale. Les enfants sélectionnés n’avaient pas de pathologies néonatales, ils étaient tous
nés à terme, leurs mères ne présentaient pas de pathologies de type diabète, diabète
gestationnel, hypertension artérielle, etc pouvant induire des répercussions sur la synthèse
hormonale. Les dosages hormonaux ont été réalisés à l’âge de trois mois dit ‘âge de la minipuberté’ au cours duquel les pics hormonaux peuvent être décelés (52). Le choix de cet âge
permet également de s’affranchir des phénomènes complexes se produisant en fin de
grossesse et au moment de l’accouchement et de limiter l’impact des niveaux hormonaux
maternels sur ceux de l’enfant.
Certains prélèvements hormonaux étaient hémolysés mais des analyses de sensibilité ont
permis de déceler l’influence du niveau d’hémolyse et le cas échéant de le prendre en compte
dans la modélisation des associations estimées entre le chlordécone et les hormones étudiées.
Une analyse de sensibilité n‘a pas montré d’effet de l’imputation des concentrations de
pesticides inférieures à la limite de détection (LD) par des valeurs comprises entre 0 et LD
sur les coefficients de régression estimés. Pour l’étude de l’effet de l’exposition postnatale au
chlodécone via l’allaitement, la covariable durée d’allaitement n’a pas été introduite dans les
modèles car elle était associée au niveau d’exposition postnatale au chlordécone, ce qui aurait
conduit à un surajustement de l’effet observé. 10% des échantillons de lait maternel n’ont pas
48 été réalisés chez des enfants encore allaités à trois mois ce qui induit un manque de puissance
pour l’étude de l’exposition postnatale.
Deux autres pesticides organochlorés ont été détectés plus fréquemment que le chlordécone
dans les échantillons de chlordécone au sang de cordon. Il s’agit du pp’DDE et du PCB153
qui ont été pris en compte dans les modèles multivariés compte-tenu de leur corrélation avec
le chlordécone. Enfin, l’étude de l’exposition prénatale au chlordécone en tant que variable
catégorielle (<0.06, 0.06 – 0.31, ≥0.31 µg/l) ne s’accompagne pas d’effets sur les niveaux
d’adiponectine et de SHBG alors que l’exposition introduite sous forme continue (données
inférieures à la limite de détection (LD) imputées par des valeurs comprises entre 0 et LD)
conduit à un effet du chlordécone sur les niveaux hormonaux. Ceci pourrait être expliqué par
un manque de puissance résultant de la perte d’information induite par la catégorisation du
niveau d’exposition selon trois points.
L’effet du chlordécone sur les hormones du métabolisme adipeux n’est pas connu. Les études
concernant l’exposition à d’autres pesticides organochlorés confortent les résultats observés.
Plusieurs d’entre elles ont montré une association entre l’exposition prénatale aux PCBs et au
pp’DDE et l’indice de masse corporelle chez de jeunes enfants. VERHULST et al. a mis en
évidence une augmentation de l’IMC de jeunes enfants entre l’âge de un et trois ans avec le
niveau d’exposition aux PCBs (β=0.003, p-value=0.03) (36). VALVI et al. a montré le lien
entre l’exposition prénatale aux PCBs, au pp’DDE principal métabolite du pp’DDT et le
risque de surcharge pondérale chez des enfants âgés de six ans et demi. L’association avec
l’exposition prénatale aux PCBs et au pp’DDE était plus importante chez les filles (RR
ajustés respectivement égaux à 2.13 [0.99 – 4.57] et 1.67 [1.10-2.55]) alors que l’association
avec le DDT n’était retrouvée que chez les garçons (RR ajusté égal à 1.96 [1.06-3.62]). Les
données de l’étude TIMOUN ne mettent pas en évidence d’effet différent de l’exposition
prénatale au chlordécone sur les niveaux d’hormones du métabolisme énergétique chez les
filles et les garçons mais un effet différent selon l’IMC maternel avant la grossesse. MENDEZ
et al. n’a pas mis en évidence d’association entre l’exposition prénatale aux PCBs et l’IMC
chez des enfants âgés de quatorze mois. Ceci pourrait être lié à des expositions plus faibles ou
bien à des effets différents selon l’âge (39). Les hypothèses formulées pour expliquer les
effets des pesticides organochlorés étaient l’activation inappropriée des récepteurs ou la
survenue de modifications épigénétiques interférant avec la différentiation des adipocytes et le
métabolisme des lipides et favorisant la survenue de l’obésité en particulier lorsque
49 l’exposition aux pesticides a eu lieu à des moments critiques du développement (56). Des
études chez l’animal ont montré un lien entre l’augmentation du poids et l’exposition
prénatale à certains pesticides organochlorés (57)(58)(59). Les hypothèses évoquées étaient
l’activation du récepteur peroxisome proliferator activated receptor-γ (PPAR-γ) ou du
récepteur des glucocorticoïdes ou bien encore des modifications au niveau des récepteurs
oestrogènes (60)(61). L’exposition prénatale aux xéno-oestrogènes pourrait également
augmenter le nombre et la taille des adipocytes (62). Les différences observées selon le sexe
s’expliqueraient par une activité oestrogénique différente selon les pesticides, le pp’DDE
ayant une activité antagoniste des androgènes alors que le pp’DDT est agoniste des
androgènes (63)(64). Toutefois, ces éléments ne vont pas dans le sens de ceux observés dans
l’étude TIMOUN compte-tenu des propriétés agonistes des oestrogènes du chlordécone.
Peu de données sont disponibles concernant la SHBG. Une étude a mis en évidence de plus
faibles niveaux de SHBG chez des garçons danois âgés de trois mois atteints de cryptorchidie
comparés à ceux des garçons finlandais du même âge et présentant la même malformation
(48)(65)(36). Ceci suggère le rôle potentiel de facteurs génétiques ou bien l’effet possible
d’expositions environnementales différentes selon la localisation géographique. Une étude
récente menée chez des garçons âgés de quatorze ans de la cohorte ‘FAROES’ retrouve une
association positive entre l’exposition prénatale aux PCBs et au pp’DDE et les niveaux de
SHBG (66) ce qui va dans le sens des résultats observés dans la cohorte TIMOUN.
Les effets du chlordécone sur les niveaux des hormones thyroïdiennes sont également peu
connus (67). Chez l’animal de laboratoire, le chlordécone diminuerait le volume des follicules
de la glande thyroïde, en particulier de choloïde, et augmenterait la taille des cellules
épithéliales (68)(12). Des données concernant l’exposition à d’autres pesticides organochlorés
figurent dans la littérature. Des études menées chez l’homme suggèrent un lien entre les
niveaux d’hormones et l’exposition aux PCBs
mais les résultats diffèrent selon les
métabolites des PCBs étudiés et selon que les dosages sont réalisés dans le plasma sanguin,
dans le sang de cordon ou dans le sang des enfants. Une association négative entre les niveaux
de FT4 d’enfants âgés de sept mois et l’exposition aux PCBs (β=-0.16 [-0.24, -0.01]) a été
mise en évidence dans l’étude CHAMACOS (Centre for the Heath Assessment of Mothers
and Children of salinas) (69) alors que DALLAIRE et al. n’a pas montré d’effet de
l’exposition au PCB153 sur les niveaux de TSH, FT3 et FT4 mais sur les niveaux de
thyroxine binding globuline (TBG) chez des enfants âgés de 7 mois (70). Plusieurs études ont
50 montré des corrélations négatives entre les concentrations de PCBs plasmatiques et les
niveaux de FT3 et FT4 chez des enfants plus âgés (71)(72)(73). Chez des nouveau-nés ou des
enfants l’exposition postnatale aux PCBs et aux dioxines via l’allaitement maternel serait
associée à des niveaux d’hormones thyroïdiennes plus faibles à l’âge de deux semaines et de
trois mois (74)(75). L’exposition périnatale à plus long terme n’a pas montré d’association
entre les concentrations de PCBs ou de dioxines et les niveaux d’hormones thyroïdiennes à
l’âge de un ou deux ans mais des taux d’hormones FT3 plus élevés ont été observés chez des
enfants âgés de cinq ans très exposés (76)(77). Des études expérimentales suggèrent que
l’exposition aux PCBs modifierait les niveaux des hormones thyroïdiennes. Ils seraient
susceptibles d’induire une action similaire à celle des hormones thyroïdiennes mais ne se
lieraient pas à leurs récepteurs. Ces perturbations seraient liées aux métabolites hydroxylés
des PCBs ou bien encore à l’inhibition de la sulfotransferase intervenant dans la conjugaison
des hormones thyroïdiennes (78)(79). CHEVRIER et al. suggère que l’exposition aux PCBs et
à leurs métabolites induirait le cytochrome CYP2B et serait positivement associée aux
niveaux de TSH juste après la naissance (42).
L’effet de l’exposition au chlordécone sur les niveaux d’hormones sexuelles est également
peu connu. Une étude transversale menée auprès de salariés agricoles âgés de 20 à 50 ans
exposés à des produits phytosanitaires n’a pas mis en évidence de différence significative
concernant les caractéristiques hormonales chez les employés exposés au chlordécone et les
employés exposés à d’autres produits phytosanitaires (80). Plusieurs études épidémiologiques
portant sur l’effet d’autres pesticides montrent des résultats contradictoires. La première
réalisée au Danemark auprès de femmes travaillant dans des jardins à Fünen n’a pas mis en
évidence d’effet de l’exposition maternelle déclarée à des pesticides sur les niveaux de
SHBG, Testostérone, FSH, Inhibine B ni sur le ratio LH/testostérone (48). L’étude de cohorte
précédemment citée réalisée auprès d’enfants danois et finlandais âgés de trois mois atteints
de cryptorchidie a mis en évidence de plus faibles niveaux d’inhibine B et de FSH chez les
garçons danois. Aucune différence significative n’a été observée pour le ratio Inhibine B /
FSH, pour la LH, la testostérone et la testostérone libre (65). Une autre cohorte danoise
menée auprès de jeunes femmes plus âgées exposées et non exposées pendant la grossesse n’a
pas montré de différences significatives pour les niveaux d’oestradiol, testostérone, SHBG,
Inhibine B, LH, FSH (81). Enfin GRANDJEAN et al. a mis en évidence une diminution des
niveaux de testostérone et de LH avec l’exposition aux PCBs (66). Des études in vitro ont
51 montré que le chlordécone n’agirait pas directement sur le récepteur des oestrogènes mais
entrerait en compétition avec l’oestradiol en se liant au récepteur cytoplasmique (82)(83).
52 5) CONCLUSION
L’exposition pré et postnatale au chlordécone, pesticide organochloré qualifié de perturbateur
endocrinien, entraine des modifications des niveaux des hormones de l’axe énergétique,
thyroïdien et de certaines hormones sexuelles chez l’enfant à l’âge de trois mois. Il est donc
nécessaire d’évaluer l’impact des modifications hormonales observées par l’étude de la
croissance et du développement de ces enfants.
53 Tableau I : Caractéristiques générales des participants Variables Caractéristiques familiales et de grossesse
Age maternel à la naissance (années) Parité 0 1 ≥ 2 2
IMC maternel avant la grossesse (kg/m ) 2
IMC maternel avant la grossesse (kg/m ) <25.0 25.0 – 30.0 ≥ 30.0 Gain pondéral maternel pendant la grossesse (g/semaine) Lieu de naissance maternel Guadeloupe, Martinique Autre Niveau d’étude maternel Inférieur au baccalauréat Au moins le baccalauréat Situation familiale maternelle Vit seule (monoparentale) En couple Vit seule dans famille Tabagisme au 1er trimestre grossesse Oui Non Consommation régulière ou festive d’alcool pendant la grossesse Oui Non Prise de suppléments vitaminiques durant les douze mois précédant l’inclusion
Oui Non Apport calorique total journalier (Kcal/j) Apport protéique journalier (g/j) N
%
148
Moyenne (SD) 30.3 (6.7)
61 39 48 148
41.2 26.4 32.4 104 28 16 144
70.3 18.9 10.8 112 36 75.7 24.3 71 77 48.0 52.0 36 77 32 24.8 53.1 22.1 12 136 8.1 91.9 5 140 3.5 96.5 101 46 139
68.7 31.3 Médiane 31.0 Range
15.0 – 43.0
23.6 (5.2)
22.3 15.1 – 40.7
367.2 (250.1) 351.0 ‐247.1 – 1358.2
139
2780.3 (1215.3) 2561.6 718.8 – 6827.7
131.6 (55.7)
121.2 31.6 – 338.5
Caractéristiques des enfants Age à l’examen (semaines) 148
13.5 (1.2)
13.4 10.1 – 16.4
Sexe Garçons Filles 68 80 Age gestationnel (SA) 148
39.2 (1.1)
39.4 36.9 – 41.4
Poids de naissance (grammes) 148
3268.1 (376.4) 3200.0 2440.0 – 4290.0
Z‐score Poids naissance selon âge gestationnel (selon Audipog) 148
0.1 (0.8)
0.03 ‐1.8 – 2.3
Allaitement de l’enfant Non Moins de 3 mois 3 mois ou plus 8 40 100 46.0 54.0 5.4 27.0 67.6 54 Tableau II : Distribution des concentrations de pesticides dans le sang de cordon, dans le sang maternel et dans le lait maternel ≥LD
N Pesticides dans le sang de cordon Chlordécone (µg/l) 148 PCB 28 (µg/l) 143 PCB 52 (µg/l) 143 PCB 101 (µg/l) 143 PCB 118 (µg/l) 143 PCB 138 (µg/l) 143 PCB 153 (µg/l) 143 PCB 180 (µg/l) 143 pp’DDE (µg/l) 143 pp’DDT (µg/l) 143 Chlordécone dans le lait maternel Chlordécone (ng/ml) 92 Lipides dans le sang de cordon Lipides totaux (g/l) 148 a
LD : Limite de détection a Concentration de pesticides chez les détectés % 75.0 Moyenne géométrique (sd) 0.40 (3.1) 0.35 (2.0) 0.37 (2.5) 0.14 (2.0) 0.16 (2.2) 0.13 (2.0) 0.20 (2.0) 0.13 (1.9) 0.46 (3.5) 0.11 (1.9) 1.07 (2.0) 2.30 (1.4) 60.8 44.1 52.4 49.7 41.3 51.0 62.2 42.7 79.7 28.7 ème
ème
Minimum 25 percentile Médiane 75 percentile Maximum 0.07 0.07 0.05 0.05 0.05 0.05 0.06 0.05 0.05 0.05 0.40 0.16 0.18 0.24 0.19 0.08 0.09 0.10 0.09 0.12 0.17 0.12 0.58 0.61 0.31 0.36 0.34 0.12 0.13 0.27 0.13 0.21 0.40 0.20 1.02 0.78 0.73 0.54 0.72 0.20 0.24 0.41 0.24 0.46 1.10 0.33 1.78 0.98 22.9 1.75 2.06 1.38 2.75 0.78 0.98 0.73 11.34 0.61 6.71 1.87 55 Tableau III : Distribution des niveaux hormonaux à trois mois Hormones N ≥ LD (%) Minimum Ensemble de l’échantillon ème
25
Percentile Médiane ème
75
Percentile Maximum Adiponectine (µg/ml) 147 100.0 3.5 20.9 27.3 36.3 66.2 Leptine (ng/ml) 127 100.0 2.2 4.9 6.3 8.6 19.6 SHBG (nmol/l) 148 100.0 41.0 94.0 112.4 136.0 179.3 Inhibine B (pg/ml) 144 93.7 10.0 58.8 118.0 338.9 623.0 FSH (mU/ml) 140 92.9 0.6 1.1 1.8 3.4 22.6 TSH (mU/ml) 112 100.0 0.5 1.4 1.9 3.0 7.1 FT3 (pg/ml) 112 100.0 3.4 4.3 4.5 5.0 6.3 FT4 (pg/ml) 112 100.0 8.2 14.1 15.5 17.1 24.2 Adiponectine (µg/ml) 80 100.0 13.5 23.5 29.9 37.0 50.4 Leptine (ng/ml) 65 100.0 3.5 5.3 6.8 9.9 18.5 SHBG (nmol/l) 80 100.0 41.0 94.0 114.3 134.1 178.3 Inhibine B (pg/ml) 77 88.3 10.0 39.1 64.2 84.9 167.5 Oestradiol (pg/ml) 65 78.5 2.7 2.7 3.8 6.0 15.0 FSH (mU/ml) 72 100.0 0.7 1.7 3.0 4.9 22.6 TSH (mU/ml) 54 100.0 0.6 1.4 1.8 3.0 6.5 FT3 (pg/ml) 54 100.0 3.4 4.2 4.6 5.0 5.6 FT4 (pg/ml) 54 100.0 8.2 13.3 15.2 16.5 20.7 Adiponectine (µg/ml) 67 100.0 3.5 18.3 24.3 33.7 66.2 Leptine (ng/ml) 62 100.0 2.2 4 .3 5.8 7.5 19.6 SHBG (nmol/l) 68 100.0 61.3 94.6 112.1 139.9 179.3 Inhibine B (pg/ml) 67 100.0 170.2 279.3 347.8 394.6 623.0 AMH (ng/ml) 68 100.0 51.6 115.6 145.8 195.8 337.0 Testostérone (pg/ml) 68 100.0 323.0 957.0 1448.0 1880.5 3412.0 Chez les filles Chez les garçons LH (mU/ml) 68 75.0 0.7 0.8 1.2 1.8 6.7 FSH (mU/ml) 68 85.3 0.6 0.8 1.2 1.75 6.5 TSH (mU/ml) 58 100.0 0.5 1.5 2.2 2.9 7.1 FT3 (pg/ml) 58 100.0 3.7 4.3 4.4 4.9 6.3 FT4 (pg/ml) 58 100.0 11.2 14.3 15.7 18.3 24.2 56 Tableau IV : Coefficients de corrélation de Spearman entre niveaux hormonaux Adiponectine Leptine TSH
FT3
(µg/ml) (ng/ml) (mU/ml) (pg/ml) Adiponectine (µg/ml) 1.0 FT4
(pg/ml) N 147 Leptine (ng/ml) 0.05 1.00 N 127 127 TSH (mU/ml) ‐0.13 0.21* 1.00
N 111 100 112
FT3 (pg/ml) 0.01 0.24* 0.13
1.00
N 111 100 112
112
FT4 (pg/ml) 0.02 0.06 ‐0.10
0.41***
1.00
N 111 100 112
112
112
SHBG (nmol/l) 0.17* ‐0.04 0.12
‐0.11
‐0.24**
N 147 127 112
112
112
a InhibineB (pg/ml)
‐0.18* ‐0.21* 0.08
‐0.11
‐0.17
N 144 127 110
110
110
FSH (mU/ml) 0.12 0.00 ‐0.06
0.03
‐0.27**
N 139 120 110
110
110
FILLES Adiponectine (µg/ml) 1.00 N 80 Leptine (ng/ml) ‐0.00 1.00 N 65 65 TSH (mU/ml) ‐0.02 0.20 1.00 N 54 46 54 FT3 (pg/ml) ‐0.09 0.24 ‐0.05 1.0 N 54 46 54 54 FT4 (pg/ml) ‐0.16 0.14 ‐0.07 0.67*** 1.0 N 54 46 54 54 54 SHBG (nmol/l) 0.05 ‐0.02 0.25 ‐0.07 ‐0.12 N 80 65 54 54 54 a Inhibine B (pg/ml)
0.02 0.00 0.03 ‐0.01 0.01 N 77 65 53 53 53 a FSH (mU/ml)
‐0.00 ‐0.16 ‐0.10 0.08 ‐0.09 N 72 58 52 52 52 a Oestradiol (pg/ml)
‐0.04 0.22 0.21 0.13 0.13 N 65 51 54 54 54 GARCONS Adiponectine (µg/ml) 1.00 N 67 Leptine (ng/ml) 0.03 1.0 N 62 62 TSH (mU/ml) ‐0.16 0.31* 1.0
N 57 54 58
FT3 (pg/ml) 0.07 0.26 0.29*
1.0
N 57 54 58
58
FT4 (pg/ml) 0.23 0.12 ‐0.15
0.22
1.0
N 57 54 58
58
58
SHBG (nmol/l) 0.35** ‐0.03 0.00
‐0.16
‐0.32**
N 67 62 58
58
58
a InhibineB (pg/ml)
0.01 0.06 ‐0.13
‐0.19
0.13
N 67 62 57
57
57
a FSH (mU/ml)
‐0.04 ‐0.25* 0.05
‐0.12
‐0.30*
N 67 62 58
58
58
Testostérone (pg/ml) 0.27* 0.13 0.17
0.16
‐0.18
N 67 62 58
58
58
AMH (ng/ml) 0.06 0.05 ‐0.19
‐0.08
‐0.08
N 67 62 58
58
58
a LH (mU/ml) 0.12 ‐0.12 0.11
0.09
‐0.35**
N 67 62 58
58
68
a p‐value : * : ≤ 0.05, ** : ≤ 0.01, *** : ≤ 0.001, : concentration < LD remplacées par LD/√2
SHBG
(nmol/l) 1.00
148
0.05
144
0.15
140
1.0 80 ‐0.06 77 0.34*** 72 ‐0.02 65 1.0
68
0.17
67
0.17
68
0.53***
68
‐0.01
68
0.12
68
InhibineB
(pg/ml)
a 1.00 144 ‐0.73*** 137 1.0 77 ‐0.56*** 70 0.39 63 1.0 67 ‐0.45** 67 0.11 67 0.50*** 67 ‐0.25* 67 FSH
(mU/ml) 1.00
140
1.0 72 ‐0.20 63 1.0
68
0.19
68
‐0.34**
68
0.42***
68
57 Tableau V: Comparaison des niveaux des hormones du métabolisme énergétique selon le niveau d’hémolyse
Ensemble de
l’échantillon
N
ADIPONECTINE (pg/ml)
Filles
Ensemble échantillon
147
80
67
127
65
62
148
Moyenne
(sd)
115.2 (30.9)
80
Moyenne
(sd)
113.1 (29.9)
68
Moyenne
(sd)
117.6 (32.0)
Non hémolysé
97
28.8 (11.4)
54
30.3 (8.7)
44
26.9 (13.9)
82
1.9 (0.5)
43
2.1 (0.4)
39
1.8 (0.4)
98
113.5 (30.1)
54
111.1 (27.9)
44
116.6 (32.6)
Hémolyse faible
29
29.5 (8.5)
14
30.1 (7.9)
15
28.9 (9.3)
25
1.9 (0.4)
11
2.0 (0.4)
14
1.8 (0.4)
29
122.2 (31.9)
14
123.3 (34.9)
15
121.2 (30.1)
Hémolyse modérée, forte
21
27.6 (9.5)
12
30.8 (7.9)
9
23.4 (10.3)
20
1.7 (0.4)
11
1.9 (0.4)
9
1.6 (0.4)
21
113.0 (33.2)
12
110.4 (32.4)
9
116.5 (35.9)
0.46
0.25
N
Garçons
Moyenne
(sd)
1.8 (0.4)
0.30
N
SHBG (nmol/l)
Filles
Moyenne
(sd)
2.0 (1.9)
0.18
N
Ensemble de
l’échantillon
Moyenne
(sd)
1.9 (0.4)
0.30
N
Garçons
Moyenne
(sd)
26.9 (12.6)
0.99
N
Log (LEPTINE) (pg/ml)
Filles
Moyenne
(sd)
30.3 (8.4)
0.74
N
Ensemble de
l’échantillon
Moyenne
(sd)
28.8 (10.6)
p-value a
N
Garçons
0.26
N
0.78
a : test de Kruskall Wallis
58 Tableau VI: Etude des facteurs de confusion potentiels pour les hormones du métabolisme énergétique
Covariable
Age maternel à la naissance (années)
Age maternel à la naissance (années)
< 20
20 – 40
≥ 40
Parité
0
1
≥2
IMC maternel avant la grossesse (kg/m2)
<25.0
25.0 – 30.0
≥ 30.0
Gain pondéral maternel pendant la grossesse (g/sem)
Lieu de naissance maternel
Guadeloupe, Martinique
Autre
Niveau d’étude maternel
Inférieur au baccalauréat
Au moins le baccalauréat
Situation familiale
Seule (monoparentale)
En couple
Sans conjoint en famille
Tabagisme au premier trimestre de grossesse
Oui
Non
Consommation d’alcool depuis le début de grossesse
Oui
Non
Apport calorique maternel par jour
< 2182
2182 – 3230.0
≥3230
Age à l’examen (semaines)
Adiponectine (pg/ml)
Moyenne (SD)
P=0.97
30.2 (6.6)
P=0.04, ptendance=0.41
35.5 (12.6)
11
27.9 (10.0)
129
32.6 (13.6)
9
P=0.62, ptendance=0.49
29.1 (10.3)
61
29.7 (11.5)
39
27.6 (10.2)
47
P=0.19, ptendance=0.12
29.8 (10.2)
104
26.0 (10.8)
28
27.0 (12.1)
15
143
P=0.03
368.2 (250.7)
P=0.71
112
28,6 (10,2)
36
29,3 (11,7)
P=0.04
70
26,9 (9,5)
77
30,5 (11,3)
P=0.15, ptendance=0.07
25,7 (9,1)
36
29,3 (11,0)
76
30,3 (10,9)
32
P=0.51
12
26,8 (7,8)
135
28,9 (10,8)
P=0.63
5
26,4 (12,0)
140
28,7 (10,6)
P=0.13, ptendance=0.94
27.3 (9.9)
46
31.2 (10.6)
47
27.5 (10.8)
46
147
P=0.29
13.8 (1.2)
N
147
P=0.05
30,3 (8,4)
26,9 (12,5)
Log(leptine) (ng/ml)
Moyenne (SD)
P=0.08
30.2 (6.5)
P=0.84, ptendance=0.59
1.8 (0.4)
8
1.9 (0.4)
97
2.0 (0.5)
6
P=0.07, ptendance=0.04
1.8 (0.5)
54
1.8 (0.4)
31
2.1 (0.4)
42
P=0.07, ptendance=0.40
1.9 (0.4)
85
2.0 (0.4)
28
1.7 (0.5)
14
123
P=0.20
378.6 (260.5)
P=0.17
97
1.9 (0.5)
30
2.0 (0.4)
P=0.41
61
1.9 (0.5)
66
1.9 (0.4)
P=0.20, ptendance=0.28
1.9 (0.4)
31
2.0 (0.4)
64
1.8 (0.5)
29
P=0.30
12
1.9 (0.4)
115
2.0 (0.5)
P=0.15
5
1.6 (0.3)
120
1.9 (0.4)
P=0.49, ptendance=0.23
1.8 (0.5)
40
1.9 (0.4)
40
2.0 (0.5)
39
127
P=0.33
13.8 (9.1)
N
127
11
127
10
61
39
48
104
28
16
114
112
36
71
77
36
77
32
12
136
5
140
46
47
46
148
SHBG (nmol/l)
Moyenne (SD)
P=0.92
30.3 (6.7)
P=0.55, ptendance=0.56
124.6 (37.3)
114.2 (30.0)
117.3 (35.6)
P=0.14, ptendance=0.29
120.3 (33.1)
107.7 (30.9)
114.7 (26.9)
P=0.51, ptendance=0.65
116.5 (29.1)
109.0 (30.2)
117.0 (42.1)
P=0.60
367.2 (250.1)
P=0.74
114.7 (29.3)
116.6 (35.6)
P=0.94
115.0 (31.4)
115.4 (30.6)
P=0.65, ptendance=0.35
112.1 (30.0)
115.0 (29.3)
119.1 (36.6)
P=0.42
108.2 (22.0)
115.8 (31.5)
P=0.92
113.7 (25.6)
115.2 (31.3)
P=0.07, ptendance=0.05
124.5 (34.9)
111.1 (28.6)
11.9 (27.9)
P=0.06
13.8 (8.8)
P=0.38
113.1 (29.9)
117.6 (32.1)
Sexe enfant
Filles
Garçons
80
67
Poids de naissance (grammes)
147
P=0.11
3266.6 (377.3)
127
P=0.41
3275.8 (379.3)
148
P=0.60
3268.2 (376.4)
Z_score du poids de naissance selon l’âge gestationnel
(selon Audipog)
Allaitement de l’enfant
Non
Moins de 3 mois
Au moins 3 mois
Lipides totaux dans le sang du cordon (g/l)
147
P=0.07
127
P=0.32
148
P=0.92
0.1 (0.8)
P=0.07, ptendance=0.33
124.7 (34.6)
106.0 (26.8)
118.0 (31.6)
P=0.96
2.4 (0.9)
8
39
100
147
0.1 (0.8)
P=0.88, ptendance=0.05
27,2 (13,3)
28,4 (9,4)
29,0 (10,9)
P=0.19
2.4 (0.9)
62
65
6
34
87
127
P=0.003
1.8 (0.4)
2.0 (0.4)
N
148
0.1 (0.8)
P=0.29,ptendance=0.12
1.7 (0.3)
1.8 (0.6)
1.9 (0.4)
P=0.56
2.4 (0.9)
80
68
8
40
100
148
59 Tableau VII : Comparaison des niveaux des hormones thyroïdiennes selon le niveau d’hémolyse
Ensemble de
l’échantillon
N
Log(TSH) (µU/ml)
Filles
Ensemble échantillon
111
53
58
111
53
58
111
Moyenne
(sd)
2.7 (0.2)
53
Moyenne
(sd)
2.7 (0.2)
58
Moyenne
(sd)
2.8 (0.2)
Non hémolysé
74
0.78 (0.5)
35
0.74 (0.5)
39
0.81 (0.6)
74
1.53 (0.1)
35
1.56 (0.1)
39
1.51 (0.1)
74
2.8 (0.2)
35
2.8 (0.1)
39
2.8 (0.1)
Hémolyse faible
21
0.71 (0.6)
10
0.68 (0.6)
11
0.74 (0.6)
21
1.54 (0.1)
10
1.52 (0.1)
11
1.57 (0.1)
21
2.8 (0.1)
10
2.8 (0.1)
11
2.7 (0.1)
Hémolyse modérée, forte
16
0.57 (0.5)
8
0.64 (0.5)
8
0.50 (0.5)
16
1.43 (0.1)
8
1.38 (0.1)
8
1.48 (0.1)
16
2.6 (0.2)
8
2.7 (0.1)
8
2.4 (0.2)
0.26
0.005
N
Garçons
Moyenne
(sd)
1.52 (0.1)
0.0002
N
Log(FT4) (pg/ml)
Filles
Moyenne
(sd)
1.52 (0.1)
0.001
N
Ensemble de
l’échantillon
Moyenne
(sd)
1.52 (0.1)
0.30
N
Garçons
Moyenne
(sd)
0.75 (0.6)
0.85
N
Log(FT3) (pg/ml)
Filles
Moyenne
(sd)
0.71 (0.5)
0.33
N
Ensemble de
l’échantillon
Moyenne
(sd)
0.73 (0.5)
p-value a
N
Garçons
0.31
N
0.0004
a : test de Kruskall Wallis
60 Tableau VIII: Etude des facteurs de confusion potentiels pour les hormones thyroïdiennes
Covariable Log(TSH) (µU/ml)
N Moyenne (SD)
Age maternel à la naissance (années) 109 P=0.28
30.7 (6.8) P=0.54, ptendance=0.38
0.7 (0.5) 0.7 (0.5) 0.8 (0.6) P=0.04
23.5 (5.1) P=0.28
367.0 (229.1) P=0.12
0.7 (0.5) 0.9 (0.5) P=0.06
0.8 (0.6) 0.6 (0.5) P=0.15, ptendance=0.74
0.7 (0.4) 0.8 (0.6) 0.6 (0.6) P=0.36
0.6 (0.3) 0.7 (0.6) P=0.81
0.7 (0.3) 0.7 (0.5) P=0.45
2765.0 (1212.7) P=0.05
13.8 (8.7) P=0.69
0.7 (0.5) 0.8 (0.6) Parité 0 1 ≥2 2
IMC maternel avant grossesse (kg/m ) 44 33 34 111 Gain pondéral maternel pendant la grossesse (g/sem) 110 Lieu de naissance maternel Guadeloupe, Martinique Autre Niveau d’étude maternel Inférieur au baccalauréat Au moins le baccalauréat Situation familiale maternelle Seule (monoparentale) En couple Sans conjoint en famille Tabagisme au premier trimestre de grossesse Oui Non Consommation d’alcool depuis le début de grossesse Oui Non Apport calorique total (Kcal/j) 89 22 57 54 28 59 21 10 101 4 106 107 Age à l’examen (emaines) 111 Sexe enfant Filles Garçons 53 58 Poids de naissance (grammes) 111 P=0.54
3258.3 (383.4) Z_score du poids de naissance selon l’âge gestationnel (selon Audipog) Allaitement de l’enfant Non Moins de 3 mois Au moins 3 mois 111 P=0.17
7 31 73 0.1 (0.9) P=0.20, ptendance=0.60
1.1 (0.5) 0.6 (0.6) 0.7 (0.5) Lipides totaux au sang de cordon (g/l) 112 P=0.61
2.4 (1.0) Log(FT3) (pg/ml)
N
111
Moyenne (SD) Log(FT4) (pg/ml)
N Moyenne (SD)
P=0.84
111 30.7 (6.8) P=0.50, ptendance=0.98 1.5 (0.1) 1.5 (0.1) 1.5 (0.1) P=0.71
23.5 (5.1) P=0.84
367.0 (229.1) P=0.98
1.5 (0.1) 1.5 (0.1) P=0.16
1.5 (0.1) 1.5 (0.1) P=0.18, ptendance=0.46 1.5 (0.1) 1.5 (0.1) 1.5 (0.1) P=0.07
1.5 (0.1) 1.5 (0.1) P=0.87
1.5 (0.1) 1.5 (0.1) P=0.33
2765.0 (1212.7) P=0.86
13.8 (8.7) P=0.67
1.5 (0.1) 1.5 (0.1) 30.7 (6.8) P=0.45, ptendance=0.43
44 2.7 (0.2) 33 2.8 (0.2) 34 2.7 (0.2) 111 P=0.08
23.5 (5.1) 109 P=0.53
367.0 (229.1) P=0.73
15.7 (2.6) 89 22 15.9 (2.8) P=0.67
71 15.6 (2.7) 76 15.8 (2.6) P=0.18, ptendance=0.07
16.3 (2.6) 28 15.8 (2.6) 59 14.9 (2.5) 21 P=0.18
10 14.7 (2.8) 101 15.8 (2.6) P=0.91
4 15.7 (2.6) 106 15.8 (3.7) 106 P=0.70
2765.0 (1212.7) 111 P=0.98
13.8 (8.7) P=0.02
53 15.1 (2.5) 58 16.3 (2.7) 111 P=0.16
3258.3 (383.4) 111 P=0.46
3258.3 (383.4) 111 P=0.40
111 P=0.71
7 31 73 0.1 (0.9) P=0.40, ptendance=0.69 1.5 (0.1) 1.5 (0.1) 1.5 (0.1) 111
P=0.63
44 33 34 111 110
89 22 57 54 28 59 21 10 101 4 106 107
111 53 58 2.4 (1.0) 8 40 99 111 P=0.17
0.1 (0.9) P=0.76, ptendance=0.60
16.5 (3.4) 15.7 (2.4) 15.7 (2.7) P=0.009
2.4 (1.0) 61 Tableau IX : Comparaison des niveaux des hormones sexuelles selon le niveau d’hémolyse
Ensemble de
l’échantillon
Garçons
N
140
Moyenne (sd)
0.66 (0.8)
N
72
Moyenne (sd)
1.15 (0.7)
N
68
Non hémolysé
93
0.57 (0.7)
49
0.98 (0.6)
44
0.11 (0.6)
Hémolyse faible
28
0.69 (1.0)
13
1.51 (0.7)
15
-0.01 (0.7)
Hémolyse modérée, forte
19
1.04 (1.0)
10
1.48 (1.1)
9
0.55 (0.5)
20
0.19
0.03
Moyenne (sd)
0.14 (0.6)
Sqrt(Inhibine B) (pg/ml) b
Ensemble de l’échantillon
Filles
Ensemble échantillon
p-value a
N
144
N
77
Moyenne (sd)
7.64 (2.5)
N
67
Moyenne (sd)
18.40 (2.4)
95
12.86 (5.7)
52
8.11 (2.1)
43
18.61 (2.5)
29
1.92 (6.49)
14
6.95 (3.3)
15
18.50 (2.3)
11.23 (6.0)
11
6.30 (2.6)
9
17.25 (1.9)
0.08
0.43
Log (AMH) (ng/ml)
Log (LH) (mU/ml)b
Log (Oestradiol) (pg/ml)b
Garçons
Garçons
Garçons
Filles
Ensemble échantillon
N
68
Moyenne (sd)
37.5 (9.3)
N
68
Moyenne (sd)
5.0 (0.4)
N
141
Moyenne (sd)
0.03 (0.4)
N
144
Moyenne (sd)
12.65 (5.9)
Non hémolysé
44
37.1 (9.5)
44
5.0 (0.4)
94
0.002 (0.4)
43
1.41 (0.5)
Hémolyse faible
15
38.5 (10.3)
15
4.9 (0.5)
28
0.002 (0.4)
12
1.34 (0.7)
Hémolyse modérée, forte
9
38.1 (6.5)
9
5.0 (0.3)
19
0.24 (0.6)
10
1.21 (0.4)
0.84a
0.65
0.16
Garçons
Moyenne (sd)
12.65 (5.9)
Sqrt (Testostérone) (pg/ml)
p-value a
a
Log(FSH) (mU/ml)b
Filles
0.11
0.24
0.59
: test de Kruskall Wallis
: concentration < LD remplacées par LD/√2
b
62 Tableau X: Etude des facteurs de confusion potentiels pour les hormones sexuelles Testostérone, AMH et Oestradiol
Covariable
Age maternel à la naissance (années)
Parité
0
1
≥2
IMC maternel avant la grossesse (kg/m2)
<25.0
25.0 – 30.0
≥ 30.0
Gain pondéral maternel pendant la grossesse (g/semaine)
Lieu de naissance maternel
Guadeloupe, Martinique
Autre
Niveau d’étude maternel
Inférieur au baccalauréat
Au moins le baccalauréat
Situation familiale maternelle
Seule (monoparentale)
En couple
Sans conjoint en famille
Tabagisme au premier trimestre de grossesse
Oui
Non
Consommation d’alcool depuis le début de grossesse
Oui
Non
Age de l’enfant à l’examen (semaines)
Sexe enfant
Filles
Garçons
Poids de naissance (g)
Z_score du poids de naissance selon l’âge gestationnel
(selon Audipog)
Allaitement de l’enfant
Non
Moins de 3 mois
Au moins 3 mois
Lipides totaux au sang de cordon (g/l)
SQRT(Testostérone) (pg/ml)
Log(AMH) (ng/ml)
N
Moyenne (SD)
N
68
P=0.16
29.9 (7.0)
P=0.08, ptendance=0.45
39.5 (9.4)
33.0 (9.6)
37.9 (8.0)
P=0.42, ptendance=0.24
38.2 (9.2)
38.2 (9.4)
34.3 (10.7)
P=0.71
367.0 (259.4)
P=0.38
37.1 (9.8)
39.7 (6.4)
P=0.99
37.5 (9.3)
37.6 (9.4)
P=0.58, ptendance=0.91
36.4 (11.2)
38.7 (7.5)
36.3 (10.5)
P=0.94
37.9 (13.7)
37.5 (9.1)
P=0.76
35.6 (3.5)
37.7 (9.4)
P=0.0005
13.3 (8.4)
68
31
15
22
46
10
12
65
56
12
36
32
20
34
14
4
64
2
65
68
68
68
5
19
44
68
P=0.70
3289.1 (346.4)
P=0.35
0.0 (0.7)
P=0.91, ptendance=0.71
39.2 (11.5)
37.6 (9.2)
37.3 (9.3)
P=0.29
2.5 (0.9)
31
15
22
46
10
12
65
56
12
36
32
20
34
14
4
64
2
65
68
68
68
5
19
44
68
Moyenne (SD)
P=0.58
29.9 (0.6)
P=0.97, ptendance=0.85
5.0 (0.4)
5.0 (0.3)
5.0 (0.4)
P=0.95, ptendance=0.78
5.0 (0.4)
5.0 (0.4)
5.0 (0.3)
P=0.21
367.0 (259.4)
P=0.12
5.0 (0.4)
4.9 (0.4)
P=0.35
5.0 (0.3)
5.0 (0.4)
P=0.17, ptendance=0.07
4.9 (0.3)
5.0 (0.4)
5.1 (0.4)
P=0.71
5.1 (0.4)
5.0 (0.4)
P=0.34
4.8 (0.0)
5.0 (0.4)
P=0.50
97.3 (8.4)
P=0.65
3289.1 (346.4)
P=0.39
0.0 (0.8)
P=0.61, ptendance=0.32
5.1 (0.4)
5.1 (0.4)
5.0 (0.4)
P=0.09
2.5 (0.9)
Log(Oestradiol) (pg/ml)a
N
Moyenne (SD)
65
p=0.78
31.0 (6.2)
P=0.21, ptendance=0.63
1.5 (0.6)
1.2 (0.5)
1.4 (0.5)
P=0.05, ptendance=0.01
1.3 (0.5)
1.6 (0.6)
1.8 (1.1)
P=0.27
368.4 (211.9)
P=0.86
1.37 (0.6)
1.34 (0.5)
P=0.66
1.40 (0.5)
1.34 (0.6)
P=0.48
1.28 (0.5)
1.41 (0.6)
1.21 (0.6)
P=0.27
1.13 (0.6)
1.39 (0.5)
P=0.24
1.93 (0.7)
1.35 (0.5)
P=0.18
94.7 (9.2)
24
21
20
50
13
2
65
48
17
28
37
14
36
12
6
59
2
63
65
65
65
2
17
46
65
P=0.51
3269.8 (416.9)
P=0.81
0.2 (0.9)
P=0.17, ptendance=0.10
1.32 (0.9)
1.15 (0.4)
1.45 (0.6)
P=0.90
2.4 (0.9)
63 Tableau XI: Etude des facteurs de confusion potentiels pour les hormones sexuelles FSH et Inhibine B
Log(FSH)b (mU/Ml)
Covariable
Age maternel à la naissance (années)
Parité
0
1
≥2
IMC maternel avant la grossesse (kg/m2)
<25.0
25.0 – 30.0
≥ 30.0
Gain pondéral maternel pendant la grossesse (g/semaine)
Lieu de naissance maternel
Guadeloupe, Martinique
Autre
Niveau d’étude maternel
Inférieur au baccalauréat
Au moins le baccalauréat
Situation familiale
Seule (monoparentale)
En couple
Sans conjoint en famille
Tabagisme au premier trimestre de grossesse
Oui
Non
Consommation d’alcool depuis le début de grossesse
Oui
Non
Age à l’examen (semaines)
Sexe enfant
Filles
Garçons
Poids de naissance (g)
Z_score poids de naissance selon l’âge gestationnel (selon
Audipog)
Allaitement de l’enfant
Non
Moins de 3 mois
Au moins 3 mois
Lipides totaux au sang de cordon (g/l)
Sqrt(InhibineB) b(pg/ml)
N
Moyenne (SD)
N
140
P=0.33
30.3 (6.6)
P=0.97, ptendance=0.83
0.6 (0.8)
0.6 (0.9)
0.7 (0.8)
P=0.44, ptendance=0.27
0.7 (0.9)
0.7 (0.8)
0.4 (0.8)
P=0.40
366.1 (252.7)
P=0.95
0.6 (0.9)
0.7 (0.6)
P=0.21
0.5 (0.7)
0.8 (0.9)
P=0.84, ptendance=0.67
0.6 (0.8)
0.7 (0.8)
0.6 (0.9)
P=0.46
0.8 (1.0)
0.6 (0.8)
P=0.09
1.3 (0.5)
0.6 (0.9)
P=0.13
13.8 (9.0)
P<0.0001
1.1 (0.7)
0.1 (0.6)
P=0.85
3271.7 (375.3)
p=0.24
0.1 (0.8)
P=0.70, ptendance=0.40
0.5 (0.7)
0.6 (0.9)
0.7 (0.8)
P=0.29
2.4 (0.9)
144
58
36
48
98
26
16
137
107
33
68
72
34
73
30
11
129
5
133
140
68
72
140
140
8
38
94
140
60
38
46
12
89
43
140
108
36
69
75
36
73
32
12
132
5
137
144
77
67
144
144
8
37
99
144
Moyenne (SD)
P=0.37
30.2 (0.4)
P=0.45, ptendance=0.33
13.4 (6.0)
11.9 (5.9)
12.3 (5.9)
P=0.52, ptendance=0.59
14.5 (6.4)
12.4 (5.9)
12.6 (5.9)
P=0.68
367.3 (252.4)
P=0.11
13.1 (6.1)
11.3 (5.1)
P=0.11
13.5 (5.6)
11.9 (6.2)
P=0.87
13 .2 (5.9)
12.6 (5.8)
12.8 (6.1)
P=0.36
11.1 (5.8)
12.8 (5.9)
P=0.95
12.9 (5.4)
12.7 (5.9)
P=0.16
13.6 (8.9)
P<0.0001
7.6 (2.5)
18.4 (2.4)
P=0.98
3275.1 (375.5)
P=0.21
0.1 (0.8)
P=0.36, ptendance=0.26
15.5 (6.4)
12.7 (6.2)
12.4 (5.8)
P=0.55
2.4 (0.9)
64 Tableau XII: Modèles d’estimations de l’association entre l’exposition au chlordécone et le niveau d’adiponectine à 3 mois
ADIPONECTINE (pg/ml)
EXPOSITION PRENATALE AU CHLORDECONE
Ensemble de l’échantillon
Chlordécone cordon (µg/l)
<0.06
0.06 – 0.31
≥ 0.31
Log_PCB153 cordon (µg/l)a
Log_pp’DDE cordon (µg/l) a
IMC maternel avant grossesse <25.0 kg/m2
Chlordécone cordon (µg/l)
<0.06
0.06 – 0.31
≥ 0.31
Log_PCB153 cordon (µg/l) a
Log_pp’DDE cordon (µg/l) a
25.0 ≤ IMC maternel avant grossesse < 30.0 kg/m2
Chlordécone cordon (µg/l)
<0.06
0.06 – 0.31
≥ 0.31
IMC maternel avant grossesse ≥ 30.0 kg/m2
Chlordécone cordon (µg/l)
<0.06
0.06 – 0.31
≥ 0.31
Ensemble de l’échantillon
Log(chlordécone) cordon (µg/l)a
Log_PCB153 cordon (µg/l)a
Log_pp’DDE cordon (pg/ml)a
IMC maternel avant grossesse < 25.0 kg/m2
Log(chlordécone) cordon (µg/l)a
Log_PCB153 cordon (µg/l)a
Log_pp’DDE cordon (µg/l l)a
25.0 ≤ IMC maternel avant grossesse < 30.0 kg/m2
Log(chlordécone) cordon (µg/l)a
IMC maternel avant grossesse ≥ 30.0 kg/m2
Log(chlordécone) cordon (µg/l)a
Modèle 0
IC 95%
(β*10)
N
β *10
57
45
45
réf
5.8
-0.3
-36.2-47.8
-42.3-41.7
42
34
28
réf
13.0
30.0
-33.9-60.0
-19.6-79.6
p-value
0.95
Ptendance=0.99
0.49
Ptendance=0.23
N
β *10
Modèle 2
IC 95%
(β*10)
p-value
Pchlordecone * sexe=0.63
Pchlordecone*IMC maternel=0.10
57
réf
0.30
45
1.7b
-113.6-117.1
-65.0-96.8
45
15.9b
42
34
28
réf
26.7 d
47.7 d
-17.4-70.7
1.7-93.7
0.11
Ptendance=0.04
11
4
13
réf
11.9
-1.3
-12.3 – 14.7
-9.6 – 9.4
4
7
4
réf
-95.7
-197.2
-23.6 – 4.5
-35.6 - -3.8
147
-2.2
-11.4-7.0
0.64
104
4.6
-6.4-15.6
0.41
104
7.4 g
-2.8-17.6
0.15
28
-0.3
-21.7-21.1
0.98
27
-4.2 h
-24.2-15.7
0.66
15
-34.5
-61.7- -7.3
0.02
N
Modèle 3 régression linéaire multivariée
β *10
IC 95%
p-value
(β*10)
Pchlordecone * sexe=0.86
Pchlordecone*IMC maternel=0.04
55
réf
0.19
44
33.1c
-87.2-153.3
43
15.9c
-70.1-101.8
142
7.0c
-6.4-20.3
0.30
142
-5.7c
-16.6-5.1
0.30
41
33
26
100
100
réf
20.6 e
46.8 e
6.3 e
-4.6 e
-27.2-68.4
-7.8-101.3
-9.6-22.1
-16.2-7.0
0.24
Ptendance=0.09
0.43
0.43
0.98
Ptendance=0.97
0.06
Ptendance=0.01
Pchlordecone * sexe=0.85
147
6.1f
Pchlordecone*IMC maternel=0.01
-4.4-16.7
0.10
Pchlordecone * sexe=0.94
Pchlordecone*IMC maternel=0.02
140
2.7
-9.0-14.4
0.30
140
-0.5
-12.1-11.1
0.93
140
6.8
-6.2-19.9
0.30
100
100
100
5.8 e
8.4 e
3.4 e
-6.1-17.7
-7.6-24.3
-14.9-8.1
0.34
0.30
0.56
65 EXPOSITION POSTNATALE AU CHLORDECONE
Ensemble de l’échantillon
Chlordécone lait maternel (ng/ml)
Non
< 0.34
0.34 – 1.02
8
23
35
0.8
réf
33.5
-26.3-93.3
≥ 1.02
34
11.3
-48.8-71.5
-90.7-92.2
0.68
Ptendance=0.67
Psexe*chlordecone=0.94
8
32.1 i
23
réf
35
49.9 i
34
32.5 i
PIMC*chlordecone=0.82
-56.2-120.3
0.40
Ptendance=0.43
-8.0 – 107.9
-24.5-89.5
Psexe*chlordecone=0.87
PIMC*chlordecone=0.83
8
-1.3 j
-95.7-93.0
0.58
21
réf
Ptendance=0.37
35
38.7 j
-23.1-100.5
32
24.3 j
-39.0-87.6
j
96
10.8
-5.5-27.1
0.19
Log_PCB153 cordon (µg/l)
96
-5.4 j
-19.1-8.2
0.43
Log_pp’DDE cordon (µg/l l) a
β :: coefficient de régression linéaire estimé
a
: concentrations < LD imputées par des valeurs comprises entre 0 et LD
b
: ajustement sur le sexe, le Z_score du poids de naissance, le IMC maternel avant grossesse (< 25, 25-30, ≥30 kg/m2), le niveau d’étude maternel
c
: ajustement sur le sexe, le IMC maternel avant la grossesse, le Z_score du poids de naissance, log_pp’DDEa et log_PCB153a au sang de cordon
d
: ajustement sur le sexe, l’age maternel à la naissance (<20, 20-40, ≥ 40 ans), le Z_scores du poids de naissance selon l’âge gestationnel, le niveau d’étude maternel (< baccalauréat, ≥ baccalauréat) et la concentration totale de lipides au
sang de cordon
e
: ajustement sur le sexe, le Z_score du poids de naissance, la concentration totale de lipides au sang de cordon, log_pp’DDEa et log_PCB153a au sang de cordon
f
: ajustement sur le IMC maternel avant grossesse (< 25.0, 25.0-30.0, ≥ 30.0 kg/m2), l’âge maternel à la naissance (<20, 20-40, ≥40 ans), le Z_score du poids de naissance selon l’âge gestationnel selon Audipog, le niveau d’études maternel
(< baccalauréat, ≥ baccalauréat), la concentration totale de lipides au sang de cordon
g
: ajustement sur le sexe, l’âge maternel à la naissance (<20, 20-40, ≥40 ans), le Z_score du poids de naissance selon l’âge gestationnel selon Audipog, le niveau d’études maternel (< baccalauréat, ≥ baccalauréat), la concentration totale de
lipides au sang de cordon
h
: ajustement sur le gain pondéral maternel
i
: ajustement sur l’âge maternel à la naissance (<20, 20-40, ≥ 40 ans), le niveau d’études maternel (< baccalauréat, ≥ baccalauréat), la concentration totale de lipides au sang de cordon
j
: ajustement sur la concentration totale de lipides, log_pp’DDEa et log_PCB153a au sang de cordon
a
66 Tableau XIII : Modèles d’estimations de l’association entre l’exposition au chlordécone et le niveau de leptine à 3 mois
LOG(LEPTINE) (ng/ml)
N
β
*100
EXPOSITION PRENATALE AU CHLORDECONE
Ensemble de l’échantillon
Chlordécone cordon (µg/l)
< 0.06
50
réf
0.06 – 0.31
38
-12.2
≥ 0.31
38
2.6
Log_PCB153 cordon (µg/l) a
Log_pp’DDE cordon (µg/l) a
IMC maternel avant grossesse<25.0 kg /m2
Chlordécone sang de cordon (µg/l)
< 0.06
35
réf
0.06 – 0.31
29
-9.1
≥ 0.31
21
16.2
25.0 ≤ IMC maternel avant grossesse < 30.0 kg/m2
Chlordécone cordon (µg/l)
< 0.06
11
réf
0.06 – 0.31
3
-35.9
≥ 0.31
13
-18.0
IMC maternel avant grossesse≥30.0 kg /m2
Chlordécone cordon (µg/l)
< 0.06
4
réf
Modèle 0
IC 95%
(β*100)
p-value
N
β
*100
0.29
Ptendance=0.88
50
38
38
réf
-9.4b
4.8b
Modèle 1
IC 95%
(β*100)
p-value
N
β
*100
Modèle 2
IC 95%
(β*100)
p-value
β
*100
Modèle 3
IC 95%
(β*100)
p-value
Psexe*chlordecone=0.76
49
réf
37
-5.2c
-24.6-14.2
37
3.0c
-17.0-23.1
c
123
5.2
-0.8-11.2
123
-0.7c
-5.7-4.3
PIMC*chlordecone=0.26
0.71
Ptendance=0.79
Pchlordecone*sexe=0.35
124
0.4
-4.1-4.8
PIMC*chlordecone=0.85
0.87
Log_PCB153 cordon (µg/l) a
124
5.2
-0.8-11.3
0.09
Log_pp’DDE cordon (µg/l) a
124
-0.5
-5.5-4.5
0.83
-31.2-6.7
-16.3-21.5
-30.4-12.2
-7.2-39.5
-94.2-22.5
-54.7-18.7
0.06 – 0.31
6
15.8
-56.7-88.3
≥ 0.31
Ensemble de l’échantillon
Log_Chlordécone cordon (µg/l) a
4
-23.8
-103.2-55.6
12
7
0.6
-3.6-4.8
EXPOSITION POSTNATALE CHLORDECONE
Ensemble de l’échantillon
Chlordécone lait maternel (ng/ml)
Non
6
-16.3
< 0.34
22
réf
0.34 – 1.02
30
0.9
≥ 1.02
29
7.1
Log_PCB153 cordon (µg/l) a
Log_pp’DDE cordon (µg/l) a
-52.6-20.1
-21.2-23.1
-15.2-29.5
-28.4-9.5
-14.0-23.7
0.12
Ptendance=0.27
35
29
21
réf
-5.4b
18.4b
-27.4-16.5
-5.2-41.9
0.38
Ptendance=0.33
11
3
13
réf
-38.6b
-16.1b
-97.0-19.8
-52.9-20.6
0.51
4
réf
Ptendance=0.52
0.78
0.61
Ptendance=0.23
b
6
7.4
4
-23.8b
-105.6-58.0
127
0.9b
-3.3-5.1
6
22
30
29
-17.7b
réf
2.0 b
7.5 b
70.9-85.7
-54.3-18.8
-20.3-24.3
-14.8-30.0
0.35
Ptendance=0.67
0.14
Ptendance=0.17
Psexe*chlordecone=0.87
PIMC*chlordecone=0.15
50
réf
0.78
38
-1.2
-22.8-20.5
38
21.6
-1.7-44.9
N
Pchlordecone*sexe=0.86
Pchlordecone*IMC maternel=0.15
35
réf
0.14
29
-5.4b
-27.4-16.5
Ptendance=0.17
21
18.4b
-5.2-41.9
0.37
Ptendance=0.38
11
3
13
réf
-38.6b
-16.1b
0.67
4
réf
Ptendance=0.52
0.67
0.56
Ptendance=0.20
0.09
0.78
6
7.4
b
-97.0-19.8
-52.9-20.6
0.37
Ptendance=0.38
0.67
-70.9-85.7
Ptendance=0.52
4
-23.8b
-105.6-58.0
Pchlordecone*IMC=0.78
Pchlordecone*sexe=0.40
127
1.3d
-2.7-5.4
0.51
Pchlordecone*IMC=0.92
pchlordecone*sexe=0.01
6
-36.6
-76.2-3.0
0.65
21
réf
29 -35.8
-63.7-7.8
28 -8.5
-37.9-20.8
Psexe*chlordecone=0.02
PIMC*chlordecone=0.84
6
-39.1e
-80.5-2.3
0.66
19
Réf
29
-35.0e
-64.5-5.6
27
-10.3e
-41.8-21.1
81
3.1e
-2.8-8.9
0.29
81
0.7e
-4.5-6.0
0.78
67 Filles
Chlordécone lait maternel (ng/ml)
Non
2
9.1
-56.0-74.1
0.27
2
7.3 b
-57.8-72.5
0.21
2
16.6i
10
réf
Ptendance=0.35
10
réf
< 0.34
10
réf
Ptendance=0.37
1.6-70.0
16
25.4i
0.34 – 1.02
16
33.2
-0.6-67.1
16
35.8 b
b
-12.7-52.8
19
14.6i
≥ 1.02
19
19.1
-13.7-51.9
19
20.1
a
Log_PCB153 cordon (µg/l)
Log_pp’DDE cordon (µg/l) a
Garçons
Chlordécone lait maternel (ng/ml)
Non
4
-30.9
-63.9-2.1
4
-31.9 b
-65.6-1.7
4
-35.9g
0.02
0.02
< 0.34
12
réf
Ptendance=0.92
12
réf
Ptendance=0.96
12
réf
-56.6-11.1
14
-35.8 g
0.34 – 1.02
14
-34.1
-56.6-11.7
14
-33.8 b
-33.8-15.7
10
-10.6 g
≥ 1.02
10
-9.3
-33.8-15.2
10
-9.1 b
Log_PCB153 cordon (µg/l) a
Log_pp’DDE cordon (µg/l) a
β : coefficient de régression linéaire estimé
a
: concentrations < LD imputées par des valeurs comprises entre 0 et LD
b
: ajustement sur le niveau d’hémolyse (non, faible / modérée, élevée)
c
: ajustement sur le sexe, le niveau d’hémolyse (non, faible / modérée, élevée), log_ddea et log_PCB153a au cordon
d
: ajustement sur le sexe et le niveau d’hémolyse (non, faible / modérée, élevée)
e
: ajustement sur le sexe, le gain pondéral maternel, la parité (0, 1, ≥2), le niveau d’hémolyse (non, faible / modérée, élevée), log_ddea et log_PCB153a au cordon
f
: ajustement sur la parité (0, 1, ≥2), le niveau d’hémolyse (non, faible / modérée, élevée), log_ddea et log_PCB153a au cordon
g
: ajustement sur le IMC maternel avant la grossesse et le niveau d’hémolyse (non, faible / modérée, élevée)
h
: ajustement sur le IMC maternel avant grossesse, le niveau d’hémolyse (non, faible / modérée, élevée), log_ddea et log_PCB153a au cordon
i
: ajustement sur la parité (0, 1, ≥2) et le niveau d’hémolyse (non, faible / modérée, élevée)
-49.5-82.7
0.52
Ptendance=0.61
-8.5-59.3
-17.2-46.3
-67.5- -4.2
-57.2- -14.4
-33.9- 12.6
0.007
Ptendance=0.96
2
11.0f
9
16
19
46
46
réf
21.1f
11.8 f
5.9 f
3.5 f
4
11
14
9
38
38
-32.7h
réf
-38.7h
-11.0h
5.0h
-5.2h
-56.878.8
0.71
Ptendance=0.71
-15.7-58.0
-22.8-46.5
-3.8-15.6
-4.8-11.7
-65.7- 0.2
-60.8- -16.2
-35.6-13.6
-1.7-11.7
-12.0-1.6
0.23
0.40
0.006
Ptendance=0.83
0.14
0.13
68 Tableau XIV : Modèles d’estimations de l’association entre l’exposition au chlordécone et le niveau de SHBG à 3 mois
SHBG (nmol/l)
Modèle 0
N
β
IC 95%
p-value
N
β
(β)
EXPOSITION PRENATALE CHLORDECONE
Ensemble de l’échantillon
Pchlordecone*sexe=0.94
Chlordécone cordon (µg/l)
<0.06
58
réf
0.32
55
réf
42
-6.1a
0.06 – 0.31
45
-6.4
-18.6 – 5.6
Ptendance=0.14
≥ 0.31
45
-8.8
-20.9 – 3.3
42
-9.2a
Log(PCB153)b cordon (µg/l)
Log(pp’DDE)b cordon (µg/l)
Pchlordecone*sexe=0.87
Ensemble de l’échantillon
148
-2.7
-5.3 - -0.1
148
-2.7
Log(chlordécone) cordon (µg/l) b
0.04
b
Log(PCB153) cordon(µg/l)
Log(pp’DDE)b cordon(µg/l)
EXPOSITION POSTNATALE CHLORDECONE
Ensemble de l’échantillon
Pchlordecone*sexe=0.13
Chlordécone lait maternel (ng/ml)
Non
8
8.7
-17.4 – 34.7
0.50
8
22.7g
23
réf
< 0.34
23
réf
Ptendance=0.53
0.34 – 1.02
35
-1.4
-18.4 – 15.7
35
11.9g
≥ 1.02
34
9.2
-7.9 – 26.4
34
32.5g
Log_PCB153 cordon (µg/l) b
Log_pp’DDE cordon (µg/l) b
Filles
Chlordécone lait maternel (ng/ml)
Non
3
-9.5
-50.8 – 31.7
0.67
3
-9.5
< 0.34
11
réf
Ptendance=0.70
11
réf
0.34 – 1.02
19
-14.8
-38.8 – 9.2
19
-14.8
≥ 1.02
22
-8.4
-31.8 – 15.0
22
-8.4
Log_PCB153 cordon (µg/l) b
Log_pp’DDE cordon (µg/l) b
Garçons
Chlordécone lait maternel (ng/ml)
Non
5
22.7
-11.2 – 56.6
0.09
5
19.9e
12
réf
< 0.34
12
réf
Ptendance=0.14
0.34 – 1.02
16
11.9
-12.4 – 36.2
16
18.1e
≥ 1.02
12
32.5
6.5 – 58.5
12
29.6e
b
Log_PCB153 cordon (µg/l)
Log_pp’DDE cordon (µg/l) b
β :: coefficient de régression linéaire estimé
a
: ajustement sur l’apport calorique maternel journalier pendant la grossesse (Kcal /j)
b
: concentration < LD imputées par des valeurs comprises entre 0 et LD
c
: ajustement sur log(pp’DDE)b au sang de cordon, log(PCB153)b au sang de cordon
e
: ajustement sur la parité (0, 1, ≥2)
f
: ajustement sur la parité (0, 1, ≥2), log(pp’DDE)b au sang de cordon, log(PCB153)b au sang de cordon
g
: ajustement sur le sexe
Modèle 2
IC 95%
(β)
p-value
Pchlordecone*IMC maternel=0.31
0.32
-18.5 – 6.4
Ptendance=0.14
-21.7 – 3.2
Pchlordecone*IMC=0.39
-5.3 - -0.1
0.04
Pchlordecone*IMC=0.76
-10.6-56.0
0.33
-12.0-35.8
6.9-58.1
-50.8 – 31.7
-38.8 – 9.2
-31.8 – 15.0
-11.0 – 50.8
-4.6 – 40.7
5.9 – 53.3
0.67
Ptendance=0.70
0.10
Ptendance=0.10
N
β
Modèle 3
IC 95%
(β)
p-value
Pchlordecone*sexe=0.95
56
Réf
44
-7.7c
43
-10.3c
143
-2.9 c
143
1.6 c
Pchlordecone*sexe=0.43
143
-2.9
143
-2.4
143
1.7
Pchlordecone*IMC maternel=0.38
0.25
-20.0 – 4.7
Ptendance=0.11
-23.4 – 2.7
-6.7 – 0.9
0.13
-1.5 – 4.7
0.32
Pchlordecone*IMC=0.38
-5.8 – 0.1
0.04
-6.2 – 1.3
0.20
-1.4 – 4.7
0.28
Pchlordecone*sexe=0.21
8
24.6g
21
réf
35
11.4g
32
29.7g
96
-3.5g
96
-0.4g
Pchlordecone*IMC=0.70
-9.4-58.6
3
10
19
21
53
53
-4.6
réf
-12.2
-9.7
-2.0
-2.8
5
11
16
11
43
43
20.7f
réf
16.5f
25.8f
-3.5f
0.9f
0.47
-13.2-36.1
2.7-56.7
-8.1-1.2
-4.4-3.6
-48.7 – 39.4
-38.4 – 14.1
-35.1 – 15.6
-9.1 – 5.0
-8.1 – 2.5
-12.0 – 53.4
-7.5 – 40.5
-0.2 – 51.9
-9.7 – 2.6
-5.6 – 7.5
0.80
Ptendance=0.52
0.56
0.30
0.23
Ptendance=0.24
0.25
0.77
69 Tableau XV : Modèles d’estimations de l’association entre l’exposition au chlordécone et les niveaux de TSH à 3 mois
Modèle 0
LOG(TSH) (µU/ml)
N
β
*100
EXPOSITION PRENATALE AU CHLORDECONE
Ensemble de l’échantillon
Chlordécone cordon (µg/l)
< 0.06
46
réf
0.06 – 0.31
36
28.6
≥ 0.31
29
23.0
IC 95%
(β*100)
5.2-52.0
-1.9-48.0
Modèle 1
p-value
N
β
*100
0.04
Ptendance=0.04
46
36
29
réf
33.9 b
27.9 b
IC 95%
(β*100)
10.3-57.6
2.9-53.0
Modèle 2
p-value
0.04
Ptendance=0.07
N
β
*100
IC 95%
(β*100)
Psexe*chlordecone=0.16
46
réf
34
27.9c
2.1-53.7
29
22.7c
-4.5-50.0
Modèle 3
p-value
PIMC*chlordecone=0.06
0.04
N
IC 95%
(β*100)
Psexe*chlordecone=0.11
44
réf
33
27.1d
-0.9-55.1
27
21.1d
-10.6-52.8
104
Log_PCB153 cordon (µg/l) a
Log_pp’DDE cordon (µg/l) a
< -2.0
≥ -2.0
β
*100
50
54
2.1d
-5.6
réf
d
p-value
PIMC*chlordecone=0.04
0.06
-5.7 – 9.8
0.30
-28.1 – 16.8
0.44
Filles
Chlordécone cordon (µg/l)
< 0.06
28
réf
0.06 – 0.31
13
8.3
-25.7-42.4
≥ 0.31
12
4.7
-30.3-39.6
Garçons
Chlordécone cordon (µg/l)
< 0.06
18
réf
0.06 – 0.31
23
50.0
15.4-84.6
≥ 0.31
17
44.6
7.3-81.8
2
IMC maternel avant grossesse < 25.0 kg/m
Chlordécone cordon (µg/l)
< 0.06
34
réf
0.06 – 0.31
27
25.6
-0.9-52.0
≥ 0.31
21
24.5
-4.0-53.0
IMC maternel avant grossesse compris entre 25.0 et 30.0 kg/m2
7
réf
Chlordécone cordon (µg/l)
< 0.06
4
-33.6
-99.4-32.1
0.06 – 0.31
6
0.8
-57.6-59.2
≥ 0.31
IMC maternel avant grossesse supérieur à 30.0 kg/m2
Chlordécone cordon (µg/l)
< 0.06
5
réf
0.06 – 0.31
5
111.8
35.6-188.1
≥ 0.31
2
29.4
-71.4-130.3
Log_Chlordécone cordon (µg/l) a
111
4.2
-1.4-9.8
Ensemble de l’échantillon
0.88
Ptendance=0.72
18
23
17
réf
13.4 b
6.5 b
-23.9-50.7
-29.1-42.2
0.01
Ptendance=0.02
28
13
12
réf
53.1 b
52.0 b
19.1-87.0
14.9-89.0
0.10
Ptendance=0.06
34
27
21
réf
29.8 b
27.4 b
2.2-57.3
-1.5-56.4
6.0g
0.4-11.7
0.77
Ptendance=0.65
28
13
12
réf
17.9 e
6.2 e
-16.5-52.4
-25.5-38.0
0.005
Ptendance=0.007
18
23
17
réf
58.0 f
46.5 f
23.4-92.5
9.7-83.3
0.06
Ptendance=0.05
34
26
21
réf
36.3 e
28.8 e
9.5-63.1
0.9-56.7
0.58
Ptendance=0.62
0.004
Ptendance=0.01
0.02
Ptendance=0.03
0.50
Ptendance=0.98
0.02
Ptendance=0.26
0.14
111
0.03
Psexe*log_chlordecone=0.29
0.7-11.6
111
6.2h
PIMC*log_chlordecone=0.51
Psexe*log_chlordecone=0.10
106
7.4i
-1.1-15.9
0.03
PIMC*log_chlordecone=0.22
0.42
70 EXPOSITION CHLORDECONE POSTNATALE
Ensemble de l’échantillon
Chlordécone lait maternel (ng/ml)
Non
7
48 .0
< 0.34
20
réf
0.34 – 1.02
26
6.6
≥ 1.02
22
22.8
-24.0-37.1
7
20
26
45.4a
réf
9.9a
-20.6-40.5
Psexe*chlordecone=0.63
7
51.8j
7.9-95.7
19
réf
25
4.6j
-26.0-35.2
-8.9-54.5
22
24.9a
-6.6-56.4
21
2.9-93.1
0.14
Ptendance=0.98
0.6-90.2
0.16
Ptendance=0.81
43.2j
9.9-76.5
PIMC*chlordecone=0.58
0.01
Ptendance=0.46
Pchlordecone*sexe=0.53
7
40.5k
-7.0-88.1
18
réf
26
9.0k
-23.2-41.3
20
26.2k
Pchlordecone*IMC=0.80
0.23
Ptendance=0.71
-7.5-60.0
k
71
4.4
-4.6-13.4
0.33
Log_PCB153 cordon (µg/l)
71
3.5k
-4.6-11.2
0.36
Log_pp’DDE cordon (µg/l) a
β : coefficient de régression linéaire estimé
a
: concentrations < LD imputées par des valeurs comprises entre 0 et LD
b
: ajustement sur le niveau d’hémolyse du prélèvement hormonal (non, faible / modérée, élevée)
c
: ajustement sur l’IMC maternel avant la grossesse (<25.0, 25.0 – 30.0, ≥ 30.0 kg/m2), gain pondéral maternel, le Z_score du poids de naissance selon l’âge gestationnel (Audipog)
d
: ajustement sur l’IMC maternel avant grossesse (<25.0, 25.0-30.0, ≥30.0 kg/m2), le gain pondéral maternel, le niveau d’hémolyse du prélèvement hormonal (non, faible / modérée, élevée), log_PCB153a
e
: Ajustement sur le gain pondéral maternel, le niveau d’étude maternel (<baccalauréat, ≥ baccalauréat), le niveau d’hémolyse du prélèvement hormonal (non, faible / modérée, élevée)
e
: ajustement sur la durée d’allaitement maternel (pas d’allaitement, < 3 mois, ≥ 3 mois) et le niveau d’hémolyse du prélèvement hormonal (non, faible / modérée, élevée)
g
: ajustement sur l’âge de l’enfant à l’examen, le niveau d’hémolyse du prélèvement hormonal (non, faible / modérée, élevée)
h
: ajustement sur l’âge de l’enfant à l’examen et le IMC maternel avant la grossesse, le niveau d’hémolyse du prélèvement hormonal (non, faible / modérée, élevée)
i
: ajustement sur le sexe, l’IMC maternel avant grossesse, le niveau d’hémolyse du prélèvement hormonal (non, faible / modérée, élevée), log_PCB153a et log_pp’DDEa (< -2.0, ≥ -2.0) au sang de cordon
j
: ajustement sur la situation familiale (monoparentale (seule), en couple, monoparentale (dans famille)), la concentration totale de lipides au cordon (< 2.0, 2.0 – 2.5, ≥ 2.5 g/l), le niveau d’hémolyse du prélèvement hormonal (non, faible /
modérée, élevée)
k
: ajustement sur le niveau d’hémolyse du prélèvement hormonal (non, faible / modérée, élevée), log(pp’DDE)a et log(PCB153)a au sang de cordon
a
71 Tableau XVI : Modèles d’estimations de l’association entre l’exposition au chlordécone et les niveaux d’hormones FT4 LOG(FT4) (pg/ml)
Modèle 0
Modèle 1
N
β
*100
IC 95%
(β *100)
p-value
N
β
*100
IC 95%
(β*100)
Modèle 2
p-value
N
β
*100
IC 95%
(β*100)
Modèle 3
p-value
N
β
*100
IC 95%
(β*100)
p-value
EXPOSITION PRENATALE CHLORDECONE
Ensemble de l’échantillon
Pchlordecone*sexe=0.90
Pchlordecone*IMC_maternel=0.54
Pchlordecone*sexe=0.97
Pchlordecone*IMC_maternel=0.49
Chlordécone cordon (µg/l)
46
réf
43
réf
0.30
< 0.06
46
réf
46
réf
0.05
0.009
0.004
0.06 – 0.31
36
-6.7
-14.1-0.6
Ptendance=0.24
36
-3.3 b
-10.3-3.6
Ptendance=0.03
36
-2.3 c
-9.3-4.7
Ptendance=0.05
34
0.1 d
-7.2-7.5
Ptendance=0.19
b
c
d
≥ 0.31
29
6.2
-1.6-14.1
29
9.3
1.9-16.7
29
6.8
-0.3-14.0
27
5.8
-2.2-13.8
104
2.1 d
-0.2-4.5
Log_PCB153 cordon (µg/l) a
0.07
104
-1.3 d
-3.3-0.7
0.20
Log_pp’DDE cordon (µg/l) a
Ensemble de l’échantillon
P log_chlordecone*seex=0.77
Plog_chlordecone*IMC_maternel=0.41
Log_chlordécone cordon (µg/l)
57
réf
0.47
57
réf
0.71
57
réf
0.91
< -2.0
54
-2.4
-8.9-4.1
54
1.2 b
-5.1-7.5
54
0.3 c
-5.6-6.3
P log_chlordecone*seex=0.61
Plog_chlordecone*IMC_maternel=0.30
≥ -2.0
-1.1-2.4
0.47
106
0.6e
Log_chlordécone cordon (µg/l)
106
2.3 e
-0.0-4.6
Log_PCB153 cordon (µg/l) a
0.05
106
-1.0 e
-2.9-0.8
0.27
Log_pp’DDE cordon (µg/l) a
EXPOSITON POSTNATALE CHLORDECONE
Ensemble de l’échantillon
Pchlordecone*sexe=0.77
Pchlordecone*IMC_maternel=0.89
Pchlordecone*sexe=0.41
Pchlordecone*IMC_maternel=0.99
Chlordécone lait maternel (ng/ml)
-10.2-19.4
0.91
7
5.9l
-7.5-19.3
0.60
7
4.9 g
-10.4-20.2
0.94
Non
7
6.4
-9.3-22.2
0.86
7
4.6 b
20
réf
Ptendance=0.99
20
réf
Ptendance=0.85
18
réf
Ptendance=0.92
< 0.34
20
réf
Ptendance=0.62
-7.1-13.1
26
5.3l
-3.9-14.5
25
1.5 g
-8.7-11.7
0.34 – 1.02
26
0.6
-10.1-11.3
26
3.0 b
-8.6-12.2
22
1.2l
-8.3-10.7
19
1.7 g
-9.3-12.7
≥ 1.02
22
0.3
-10.8-11.4
22
1.8 b
g
a
69
2.6
-0.5-5.8
0.10
Log_PCB153 cordon (µg/l)
69
-1.4 g
-3.7-1.0
0.24
Log_pp’DDE cordon (µg/l) a
β : coefficient de régression linéaire estimé
a
: concentrations < LD imputées par des valeurs comprises entre 0 et LD
b
: ajustement sur le niveau d’hémolyse du prélèvement hormonal (non, faible / modérée, élevée)
c
: ajustement sur l’âge maternel à la naissance (<20, 20-40, ≥40 ans), la concentration totale de lipides au sang de cordon, le sexe et le niveau d’hémolyse du prélèvement hormonal (non, faible / modérée, élevée)
d
: ajustement sur l’âge maternel à la naissance (<20, 20-40, ≥ 40 ans), la situation familiale maternelle (vit seule (monoparental), en couple, vit seule dans famille), la concentration totale de lipides au sang de cordon, le niveau d’hémolyse
du prélèvement hormonal (non, faible / modérée, élevée), log(pp’DDE)a, et log(PCB153)a au sang de cordon
e
: ajustement sur l’âge maternel à la naissance (<20, 20-40, ≥40 ans), la concentration totale de lipides au sang de cordon, le sexe et le niveau d’hémolyse du prélèvement hormonal (non, faible / modérée, élevée), log(pp’DDE)a, et
log(PCB153)a au sang de cordon
f
: ajustement sur l’âge maternel à la naissance (<20, 20-40, ≥ 40 ans), la concentration totale de lipides au sang de cordon, le niveau d’hémolyse du prélèvement hormonal (non, faible / modérée, élevée)
g
: ajustement sur l’âge maternel à la naissance, la situation familiale (monoparentale (seule), en couple, monoparentale (dans famille)), la concentration totale de lipides au sang de cordon et le niveau d’hémolyse du prélèvement hormonal
(non, faible / modérée, élevée), log(pp’DDE)a, et log(PCB153)a au sang de cordon
72 Tableau XVII : Modèles d’estimations de l’association entre l’exposition au chlordécone et le niveau de FT3 LOG (FT3) (pg/ml)
Modèle 0
Modèle 1
p-value
N
β
IC 95%
N
β
IC 95%
*100
*100
(β *100)
(β *100)
EXPOSITION PRENATALE CHLORDECONE
Ensemble de l’échantillon
Chlordécone cordon (µg/l)
< 0.06
46
réf
0.62
46
réf
36
2.7b
-1.9-7.3
0.06 – 0.31
36
0.7
-4.1-5.5
Ptendance=0.51
-4.9-4.8
≥ 0.31
29
-1.9
-7.0-3.2
29
-0.0b
p-value
0.42
Ptendance=0.91
N
β
*100
Modèle 2
IC 95%
(β *100)
Pchlordecone*sexe=0.17
46
réf
36
6.0c
-0.6-12.7
29
-10.6c
-7.7-6.6
p-value
Pchlordecone*sexe=0.79
0.88
Log_PCB153 cordon (µg/l) a
Log_pp’DDE cordon (µg/l)
a
N
β
*100
Modèle 3
IC 95%
(β *100)
Pchlordecone*sexe=0.35
44
réf
35
2.9d
-1.9-7.7
27
-0.1d
-5.5-5 .3
50
0.6 d
-0.9 – 2.1
50
-0.2
d
-1.4 – 1.0
26
13
11
50
50
réf
1.4d
-0.4d
1.3d
0.4d
p-value
Pchlordecone*IMC=0.57
0.40
Ptendance=0.88
Filles
Chlordécone cordon (µg/l)
< 0.06
0.06 – 0.31
≥ 0.31
Log_PCB153 cordon (µg/l) a
Log_pp’DDE cordon (µg/l) a
Garçons
Chlordécone cordon (µg/l)
< 0.06
0.06 – 0.31
≥ 0.31
Log_PCB153 cordon (µg/l) a
Log_pp’DDE cordon (µg/l) a
Ensemble de l’échantillon
Log_Chlordécone cordon (µg/l)
28
13
12
réf
-0.6
-1.5
18
23
17
réf
6.0
-0.6
111
0.1
-8.9-5.8
-12.7-1.7
-7.8-6.0
-0.7-12.8
-1.0-1.2
0.32
Ptendance=0.48
28
13
12
0.10
Ptendance=0.91
18
23
17
0.90
111
réf
b
0.7
b 0.8
réf
b 6.3
b 0.2
0.4
b -5.8-7.3
-5.4-4.8
-0.4-13.1
-7.2-7.6
-0.6-1.5
0.96
Ptendance=0.78
0.10
Ptendance=0.92
0.44
28
13
12
18
23
17
réf
b
0.7
b
0.8
réf
b
6.3
b
0.2
-5.8-7.3
-5.4-4.8
-0.4-13.1
-7.2-7.6
Pchlordecone*sexe=0.24
b
111
-0.6-1.5
0.4
0.96
Ptendance=0.78
0.10
Ptendance=0.92
Pchlordecone*sexe=0.92
0.44
7
20
26
22
-5.6
réf
-8.1
-3.0
0.18
0.61
18
réf
0.14
22
5.8 d
-1.2-12.9
Ptendance=0.97
16
-0.5 d
-8.9-7.8
56
0.5 d
-1.8-2.8
0.67
56
1.0 d
-2.9-0.8
0.27
Pchlordecone*sexe=0.39
Pchlordecone*IMC=0.52
106
0.5e
-0.6-1.7
0.37
106
0.2e
-1.3-1.7
106
-0.3e
-1.5-0.9
Pchlordecone*sexe=0.46
Log_PCB153 cordon (pg/µl) a
Log_pp’DDE cordon (pg/µl) a
EXPOSITION POSTNATALE CHLORDECONE
Ensemble de l’échantillon
Chlordécone lait maternel (ng/ml)
Non
< 0.34
0.34 – 1.02
≥ 1.02
Log_PCB153 cordon (µg/l) a
Log_pp’DDE cordon (µg/l) a
<-2.1
-2.1 - -0.6
≥ -0.6
0.88
Ptendance=0.97
-5.4-8.2
-7.5-6.7
-0.6-3.3
-1.2-2.0
-14.6-3.4
-14.2-2.0
-9.4-3.3
0.07
Ptendance=0.66
7
20
26
22
b -6.4
réf
b -7.0
b -2.4
-15.2-2.3
-13.0- -1.1
-8.5-3.8
0.10
Ptendance=0.96
Pchlordecone*sexe=0.73
7
-4.1 f
-12.2-4.1
19
réf
25
-7.2 f
-12.8-1.6
21
1.5 f
-4.5-7.5
Pchlordecone*sexe=0.66
0.02
Ptendance=0.72
7
18
26
20
71
-5.0e
réf
-5.7e
0.6e
0.7e
23
21
27
réf
5.2e
4.4e
0.76
0.65
Pchlordecone*IMC=0.91
-13.7-10.1
-11.6-0.2
-5.6-6.9
-1.0-2.3
0.43
0.15
-0.5-11.0
-1.3-10.1
73 0.09
Ptendance=0.51
a
: concentration < LD imputées par des valeurs comprises entre 0 et LD
: ajustement sur le niveau d’hémolyse (non, faible / modérée, élevée)
c
: ajustement sur le sexe, le niveau d’hémolyse (non, faible / modérée, élevée)
d
: ajustement sur le niveau d’hémolyse (non, faible / modérée, élevée), log(pp’DDE)b et log(PCB153)b au cordon
e
: ajustement sur le poids de naissance (<4000, ≥ 4000 grammes), le niveau d’hémolyse (non, faible / modérée, élevée), log(pp’DDE)b et log(PCB153)b au cordon
f
: ajustement sur le poids de naissance (<4000, ≥ 4000 grammes), la situation familiale (vit seule (monoparentale), en couple, vit seule (dans famille)), le niveau d’hémolyse (non, faible / modérée, élevée)
b
74 Tableau XVIII : Modèles d’estimations de l’association entre l’exposition au chlordécone et les niveaux de Testostérone à 3 mois
SQRT(TESTOSTERONE) (pg/ml)
N
β*10
Modèle 0
IC 95%
(β*10)
p-value
N
β
*10
0.52
Ptendance=0.66
23
24
21
réf
35.4b
9.5b
Modèle 1
IC 95%
(β*10)
p-value
N
β
*10
0.34
Ptendance=0.68
23
24
21
réf
15.0 c
14.3 c
Modèle 2
IC 95%
(β*10)
p-value
N
Modèle 3
IC 95%
(β*10)
β*10
p-value
EXPOSITION PRENATALE AU CHLORDECONE
Chlordécone cordon (µg/l)
< 0.06
0.06 – 0.31
≥ 0.31
Log_PCB153 cordon (µg/l) a
Log_pp’DDE cordon (µg/l) a
23
24
21
réf
30.7
11.5
-23.6-85.0
-44.6-67.6
-14.2-84.9
-41.7-60.7
Pchlordecone*IMC maternel=0.35
0.79
-36.2-66.3
Ptendance=0.55
-35.5-64.1
Pchlordecone*IMC maternel=0.28
23
réf
23
6.5 d
-48.3-61.4
20
14.2 d
-39.7-68.2
66
-2.0 d
-16.2-12.2
66
6.0 d
-6.6-18.7
0.78
0.33
68
1.2
-11.4-13.8
0.85
68
1.4b
-10.2-13.0
0.81
68
-0.9e
Pchlordecone*IMC maternel=0.11
-13.9-12.1
0.65
66
46
0.5
-15.1-16.1
0.94
46
-0.6b
-14.7-13.5
0.93
46
-0.9f
-14.3-12.5
44
-1.1d
-15.7-13.4
0.88
a
44
-0.9
d
-19.3-17.5
0.92
Log_pp’DDE cordon (µg/l) a
44
11.8 d
-2.0-25.6
0.09
Log_Chlordécone cordon (µg/l) a
Pchlordecone*IMC maternel=0.09
-1.6g
-15.3-12.1
0.87
Ptendance=0.60
0.82
IMC maternel avant la grossesse < 25 kg/m2
Log_Chlordécone cordon (µg/l) a
Log_PCB153 cordon (µg/l)
0.90
Pchlordecone*IMC maternel=0.48
Pchlordecone*IMC maternel=0.53
EXPOSITION POSTNATALE AU CHLORDECONE
Chlordécone lait maternel (ng/ml)
Non
5
41.7
-63.6-147.0
0.45
5
56.4 b
-41.4-154.1
0.45
5
53.0c
-41.1-147.2
0.31
5
65.7 d
-32.2-163.8
< 0.34
12
réf
Ptendance=0.51
12
réf
12 réf
Ptendance=0.58
11
réf
0.34 – 1.02
16
2.4
-73.1-78.0
16
-5.1 b
-75.0-64.8
16
5.3 c
-62.8-73.3
16
18.5 d
-52.5-89.6
b
c
≥ 1.02
12
53.6
-27.2-134.3
12
33.9
-41.9-109.7
12
56.3
-19.9-132.6
11
56.6 d
-25.0-138.1
43
-3.3 d
-21.5-15.0
Log_PCB153 cordon (µg/l) a
a
43
8.6 d
-9.3-26.7
Log_pp’DDE cordon (µg/l)
β : coefficient de régression linéaire estimé
a
: concentrations < LD imputées par des valeurs comprises entre 0 et LD
b
: ajustement sur l’âge de l’enfant à l’examen des trois mois
c
: ajustement sur l’âge de l’enfant à l’examen des trois mois et la concentration totale de lipides au sang de cordon
d
: ajustement sur l’âge de l’enfant à l’examen des trois mois, la concentration totale de lipides au sang de cordon, log_PCB153b et log_pp’DDEb au sang de cordon
e
: ajustement sur sur l’âge de l’enfant à l’examen des trois mois, le IMC maternel avant grossesse, la concentration totale de lipides au sang de cordon
f
: ajustement sur l’âge de l’enfant à l’examen des trois mois et la concentration totale de lipides au sang de cordon
g
: ajustement sur sur l’âge de l’enfant à l’examen des trois mois, le IMC maternel avant grossesse, la concentration totale de lipides au sang de cordon, log_PCB153b et log_pp’DDEb au sang de cordon
0.37
Ptendance=0.70
0.71
0.34
75 Tableau XIX : Modèles d’estimations de l’association entre l’exposition au chlordécone et les niveaux d’AMH à 3 mois
LOG (AMH) (ng/ml)
N
β*100
Modèle 0
IC 95%
(β*100)
p-value
N
β
*100
Modèle 2
IC 95%
(β*100)
p-value
EXPOSITION PRENATALE AU CHLORDECONE
Pchlordecone*IMC maternel=0.72
Chlordécone cordon (µg/l)
< 0.06
23 réf 0.43 23 réf P=0.93
b
0.06 – 0.31
24 13.1 ‐9.2‐35.5 ptendance=0.91 24 4.0 ‐19.0‐27.0 Ptendance=0.77
b
≥ 0.31
21 0.9 ‐22.2‐24.0 21 3.0 ‐19.4‐25.5 Log_PCB153 cordon (µg/l) a
Log_pp’DDE cordon (µg/l) a
68
2.1
-3.1-7.2
0.43
68
1.8 b
-3.2-6.7
0.48
Log_Chlordécone cordon (µg/l) a
a
Log_PCB153 cordon (µg/l)
Log_pp’DDE cordon (µg/l) a
Pchlordecone*IMC maternel=0.98
EXPOSITION POSTNATALE CHLORDECONE
Chlordécone lait maternel (ng/ml)
Non
5
9.2
-30.1-48.4
0.87
5
8.2 b
-28.8-45.2
0.96
< 0.34
12
réf
Ptendance=0.48
12
réf
Ptendance=0.99
0.34 – 1.02
16
1.9
-26.3-30.0
16
6.5 b
-20.3-33.3
≥ 1.02
12
-6.2
-36.3-24.0
12
3.7 b
-25.8-33.2
Log_PCB153 cordon (µg/l) a
Log_pp’DDE cordon (µg/l) a
β : coefficient de régression linéaire estimé
a
: concentrations < LD imputées par des valeurs comprises entre 0 et LD
b
: ajustement sur la concentration totale de lipides au sang de cordon
c
: ajustement sur la concentration totale de lipides au sang de cordon, log_PCB153a et log_pp’DDEa au sang de cordon
N
β*100
Modèle 3
IC 95%
(β*100)
Pchlordecone*IMC maternel=0.76
23 réf c
23 8.4 ‐15.5‐32.2 c
20 3.0 ‐20.6‐26.6 c
66 ‐2.3 ‐8.5‐3.9 c
66 ‐2.2 ‐7.7‐3.2 66
2.6 c
-2.8-7.9
66
-3.1 c
-9.4-3.2
66
-2.0 c
-7.3-3.3
Pchlordecone*IMC maternel=0.95
5
11
16
11
43
43
3.4 c
réf
4.6 c
-6.6 c
0.5 c
3.2 c
-33.2-40.0
-22.2-31.3
-36.8-23.6
-6.4-7.4
-3.5-10.0
p-value
0.78
Ptendance=0.78
0.46
0.41
0.34
0.33
0.45
0.87
Ptendance=0.66
0.88
0.34
76 Tableau XX : Modèles d’estimations de l’association entre l’exposition au chlordécone et les niveaux d’Inhibine B à 3 mois
SQRT(INHIBINE B) (pg/ml)e
Modèle 0
N
β *10
IC(β*10)
95%
EXPOSITION PRENATALE AU CHLORDECONE
Ensemble de l’échantillon
Chlordécone cordon (µg/l)
<0.06
57
réf
0.06 – 0.31
43
13.9
-9.8-37.5
≥ 0.31
44
10.0
-13.5-33.5
Log_pp’DDE cordon (µg/l) a
Log_PCB153 cordon (µg/l) a
Ensemble de l’échantillon
Log_chlordécone cordon (µg/l)a
1.7
144
-3.4-6.9
Log_chlordécone cordona
Log_pp’DDE cordon (µg/l) a
Log_PCB153 cordon (µg/l) a
EXPOSITION POSTNATALE AU CHLORDECONE
Ensemble de l’échantillon
Chlordécone lait maternel (ng/ml)
Modèle 1
p-value
N
β
*10
0.48
Ptendance=0.37
57
43
44
réf
16.7 b
11.8 b
0.50
144
2.0 b
IC(β*10)
95%
Modèle 2
p-value
N
β
*10
IC(β*10)
95%
Modèle 3
p-value
PIMC maternel*chlordécone=0.91
Psexe*chlordécone=0.71
57
réf
0.72
Ptendance=0.30
43
-2.7 c
-12.6-7.2
Ptendance=0.79
c
44
1.4
-8.2-11.1
0.35
-7.2-40.6
-11.7-35.4
-3.2-7.1
0.45
N
Pchlordecone*sexe=0.63
55
réf
42
-2.0d
42
-2.2d
139
-1.3d
139
0.6d
Psexe*log_chlordécone=0.47
PIMC maternel*log_chlordécone=0.60
144
0.4 c
-1.7-2.5
0.68c
139
139
139
Pchlordecone*sexe=0.41
Pchlordecone*IMC maternel=0.76
β *10
IC(β*10)
95%
-11.8-7.9
-12.6-8.2
-3.9-1.2
-2.5-3.7
p-value
Pchlordecone*bmi maternel=0.85
0.89
Ptendance=0.67
0.30
0.69
Plog_chlordecone*sexe=0.43 Plog_chlordecone*IMC maternel=0.43
-0.3d
-2.6-2.0
0.79
-1.4d
0.5d
Pchlordecone*sexe=0.43
-3.9-1.1
-2.5-3.6
0.27
0.72
Pchlordecone*IMC maternel=0.43
Non
8
23.7
-24.6-72.1
0.41
8
22.8 b
-26.0-71.5
0.45
8
11.2 c
-9.2-31.6
0.75
8
7.2d
-13.2-27.6
23
réf
Ptendance=0.12
23
réf
Ptendance=0.77
21
réf
< 0.34
23
réf
Ptendance=0.11
-35.3-28.3
35
3.7c
-9.6-17.0
35
-1.0d
-13.9-11.9
0.34 – 1.02
35
-4.0
-35.6-27.6
35
-3.5b
-46.4-17.8
33
2.7 c
-10.8-16.3
31
-3.3d
-16.8-10.2
≥ 1.02
33
-14.4
-46.5-17.5
33
-14.3 b
95
-2.0d
-5.1-1.1
Log_pp’DDE cordon (µg/l) a
Log_PCB153 cordon (µg/l) a
-18.4-80.0
<-6.0
1
30.8d
-6.0 - -1.0
85
réf
-27.7-6.1
≥-1.0
9
-10.8d
β : coefficient de régression linéaire estimé
a
: concentrations < LD imputées par des valeurs comprises entre 0 et LD
b
: ajustement sur le niveau d’hémolyse du prélèvement à 3 mois (non faible / modérée élevée)
c
: ajustement sur le sexe de l’enfant et le niveau d’hémolyse du prélèvement à 3 mois (non faible / modérée élevée)
d
: ajustement sur le sexe, le niveau d’études maternel (< baccalauréat, ≥baccalauréat), le niveau d’hémolyse du prélèvement à 3 mois (non faible / modérée élevée), log_pp’DDEa et log_PCB153a au sang de cordon
e
: concentrations < LD remplacées par LD/√2
0.74
Ptendance=0.30
0.20
0.20
77 Tableau XXI : Modèles d’estimations de l’association entre l’exposition au chlordécone et les niveaux d’oestradiol à 3 mois
LOG(OESTRADIOL) (pg/ml) a
Modèle 0
N
β
IC(β*100)
*100
95%
EXPOSITION PRENATALE AU CHLORDECONE
Chlordécone cordon (µg/l)
<0.06
33
réf
0.06 – 0.31
≥ 0.31
Log_pp’DDE cordon (µg/l)
Log_PCB153 cordon (µg/l)
18
-19.6
-51.8-12.7
14
0.2
-34.9-35.3
Modèle 1
p-value
N
β *100
IC(β*100)
95%
0.44
33
réf
Ptendance=0.78
18
-16.6c
-50.1-16.9
14
2.3c
-33.4-38.1
Modèle 2
p-value
N
Modèle 3
β
*100
IC(β*100)
95%
Pchlordecone*IMC maternel=0.68
0.34
0.54
33
réf
Ptendance=0.93
18
-2.1 d
-5.3-1.0
14
0.2 d
-3.1-0.4
p-value
Ptendance=0.88
b
b
65
-2.0
-9.6-5.7
Log_chlordécone cordonb
Log_pp’DDE cordon (µg/l) b
b
Log_PCB153 cordon (µg/l)
EXPOSITION POSTNATALE AU CHLORDECONE
Chlordécone lait maternel (ng/ml)
Non
2
-13.2 -107.1-80.8
< 0.34
11
réf
0.34 – 1.02
≥ 1.02
Log_pp’DDE cordon (µg/l) b
Log_PCB153 cordon (µg/l) b
16
16
7.8
-7.9
-40.1-55.7
-55.8-39.9
0.61
0.89
Ptendance=0.8
3
65
-2.8f
-10.8-5.2
0.48
65
-4.8 g
Plog_chlordecone*IMC maternel=0.70
-12.3-2.8
0.21
2
11
-26.5 f
réf
-116.0-63.0
0.68
Ptendance=0.92
2
11
-16.0 g
réf
Pchlordecone*IMC maternel=0.53
-95.7-63.7
0.72
Ptendance=0.37
16
16
16.0 f
-3.6 f
-30.0-62.1
-49.1-41.8
16
16
17.9 g
13.4 g
-23.0-58.8
-28.1-55.0
N
β *100
IC(β*100)
95%
p-value
Pchlordecone*IMC maternel=0.28
31
réf
0.41
18
-21.2e
-53.3-11.0
Ptendance=0.56
13
5.9e
-43.8-31.9
62
1.7e
-7.1-10.4
0.70
62
8.4e
-2.7-19.6
0.13
Plog_chlordecone*IMC maternel=0.06
-13.1-3.6
62
-4.8h
62
2.4h
-6.3-11.1
h
62
10.6
-0.4-21.6
0.26
0.38
0.03
Pchlordecone*IMC maternel
i
2
10
-40.4
réf
16
15
43
43
13.6 i
10.9 i
1.6 i
12.1 i
=0.49
-127.1-46.2
-31.2-58.4
-32.8-54.6
-8.9-12.0
-1.3-25.5
0.53
Ptendance=0.27
0.76
0.07
a
: concentrations < LD remplacées par LD/√2
: concentrations < LD imputées par des valeurs comprises entre 0 et LD
c
: ajustement sur le niveau d’hémolyse du prélèvement à 3 mois (non faible / modéré fort)
d
: ajustement sur le IMC maternel avant la grossesse et le niveau d’hémolyse du prélèvement à 3 mois (non faible / modérée élevée)
e
: ajustement sur l’IMC maternel avant la grossesse, le niveau d’hémolyse du prélèvement à 3 mois (non faible / modéré fort), log_pp’DDEb et log_PCB153b au sang de cordon
f
: ajustement sur l’âge de l’enfant à l’examen des trois mois, le niveau d’hémolyse du prélèvement à 3 mois (non faible / modérée élevée)
g
: ajustement sur le IMC maternel avant la grossesse, l’âge de l’enfant à l’examen des trois mois, le niveau d’hémolyse du prélèvement à 3 mois (non faible / modérée élevée)
h
: ajustement sur le IMC maternel avant la grossesse, le niveau d’hémolyse du prélèvement à 3 mois (non faible / modérée élevée), log_pp’DDEb et log_PCB153b au sang de cordon
i
: ajustement sur l’âge de l’enfant à l’examen, le IMC maternel avant la grossesse, le niveau d’hémolyse du prélèvement à 3 mois (non faible / modérée élevée), log_pp’DDEb et log_PCB153b au sang de cordon
b
78 Tableau XXII : Modèles d’estimations de l’association entre l’exposition au chlordécone et les niveaux de FSH à 3 mois
Log(FSH) (mU/ml)a
Modèle 0
N
β
IC (β*100)
*100
95%
EXPOSITION PRENATALE AU CHLORDECONE
Ensemble de l’échantillon
Chlordécone cordon (µg/l)
<0.06
56
réf
0.06 – 0.31
42
-9.6
-43.8-24.5
≥ 0.31
41
-31.6
-65.9-2.8
Log_pp’DDE cordon (µg/l) b
Log_PCB153 cordon (µg/l) b
Filles
Chlordécone cordon (µg/l)
<0.06
33
réf
0.06 – 0.31
18
6.6
-35.2-48.3
≥ 0.31
20
-29.8
-70.2-10.6
Log_pp’DDE cordon (µg/l) b
Log_PCB153 cordon (µg/l) b
Garçons
Chlordécone cordon (µg/l)
<0.06
0.06 – 0.31
≥ 0.31
Log_pp’DDE cordon (µg/l) b
Log_PCB153 cordon (µg/l) b
Ensemble de l’échantillon
Log_chlordécone cordon (µg/l)b
Log_pp’DDE cordon (µg/l) b
Log_PCB153 cordon (µg/l) b
Filles
Log_chlordécone cordonb
Log_pp’DDE cordon (µg/l) b
Log_PCB153 cordon (µg/l) b
Garçons
Log_chlordécone cordonb
Log_pp’DDE cordon (µg/l) b
Log_PCB153 cordon (µg/l) b
23
24
21
réf
8.9
-11.6
-27.9-45.8
-49.7-26.5
139
-6.1
-13.6-1.4
71
-6.2
-14.8-2.4
68
-1.9
-10.5-6.6
Modèle 1
p-value
N
β
*100
IC (β*100)
95%
Modèle 2
p-value
N
β
*100
Psexe*chlordecone=0.80
0.19
Ptendance=0.07
0.23
Ptendance=0.18
0.56
Ptendance=0.56
56
42
41
33
18
20
23
24
21
réf
-16.0c
-35.0c
réf
-6.2c
-29.4c
réf
5.8c
-18.7c
-49.9-17.8
-69.0-1.0
-46.8-34.3
-67.3-8.5
-30.2-41.9
-56.4-19.1
0.13
Ptendance=0.04
0.30
Ptendance=0.13
0.40
Ptendance=0.07
56
42
41
33
18
20
23
24
21
réf
1.1d
-23.7d
réf
-4.0f
-22.8f
réf
7.4f
-22.0f
IC (β*100)
95%
Modèle 3
p-value
PIMC maternel*chlordecone=0.32
-25.6-27.8
-50.3-3.0
-44.4-36.3
-61.5-16.0
-27.6-42.5
-58.8-14.8
0.14
Ptendance=0.09
0.49
Ptendance=0.26
0.25
Ptendance=0.25
Psexe*logchlordecone=0.29
PIMC maternel*logchlordecone=0.59
139
-4.4i
-10.3-1.4
0.13
N
β *100
IC (β*100)
95%
Psexe*chlordecone=0.40
53
41
38
132
132
réf
-4.2e
-13.4e
4.7e
-9.9e
46
13
9
68
68
réf
-8.7 g
-9.0 g
-1.1 g
-22.8
23
23
20
66
66
g
p-value
PIMC maternel*chlordecone=0.65
-31.2-22.8
-42.1-15.2
-2.3-11.6
-18.5- -1.4
0.64
Ptendance=0.36
0.19
0.02
0.88
Ptendance=0.64
-49.0-31.7
-49.9-31.9
-11.9-9.6
-36.0 - -9.6
réf
-9.2 h
-41.3-22.9
-8.7 h
-44.0-26.7
h
15.3
6.9-23.7
-4.4 h
-11.3-5.4
Plogchlordecone*sexe=0.12
-5.6e
-13.3-2.0
5.5e
-1.6-12.6
-9.4e
-18.0-0.7
0.83
0.001
0.82
Ptendance=0.61
0.0006
0.37
Plogchlordecone*IMCmaternel=0.56
0.71
0.13
0.03
139
-6.4 c
-13.9-1.0
0.09
0.15
71
-6.3 c
-14.3-1.8
0.12
71
-4.9 f
-13.1-3.2
0.23
68
68
68
-0.2 g
-2.1 g
-23.4 g
-9.0-8.5
-12.7-8.4
-36.6- -10.2
0.95
0.69
0.0008
0.65
68
-2.8 c
-11.3-5.7
0.51
68
-2.7 f
-11.0-5.6
0.51
66
66
66
-18.2 e
15.0 e
-4.4 e
-9.7-6.1
6.9-23.2
-14.2-5.5
0.65
0.0005
0.38
0.11
132
132
132
79 EXPOSITION POSTNATALE AU CHLORDECONE
Ensemble de l’échantillon
Pchlordecone*sexe=0.78
Pchlordecone*IMC maternel=0.99
Chlordécone lait maternel (ng/ml)
-81.9-57.7
0.70
8
-2.3f
-59.2-54.7
0.54
Non
8
-23.2
-92.8-46.3
0.68
8
-12.1c
< 0.34
23
réf
Ptendance=0.61
23
réf
Ptendance=0.87
23
réf
Ptendance=0.48
0.34 – 1.02
33
-19.2
-65.3-26.8
33
-22.1c
-67.9-23.6
33
-26.0f
-63.3-11.2
-46.1-46.6
31
-12.5f
-50.4-25.4
≥ 1.02
31
2.8
-43.8-49.4
31
0.2 c
b
Log_pp’DDE cordon (µg/l)
Log_PCB153 cordon (µg/l) b
a
: concentrations < LD remplacées par LD /√2
b
: concentrations < LD imputées par des valeurs comprises entre 0 et LD
c
: ajustement sur le niveau d’hémolyse (non, faible / modérée élevée)
d
: ajustement sur le sexe de l’enfant et le niveau d’hémolyse (non, faible / modérée élevée)
e
: ajustement sur le niveau d’hémolyse (non, faible / modérée élevée), log_pp’DDEb et log_PCB153b au sang de cordon
f
: ajustement sur le lieu de naissance maternel (Martinique, Guadeloupe / Autres), le niveau d’hémolyse (non, faible / modérée élevée)
g
: ajustement sur le niveau d’études maternel (<baccalauréat, ≥ baccalauréat), le niveau d’hémolyse (non, faible / modérée élevée), log_pp’DDEb et log_PCB153b au sang de cordon
h
: ajustement sur le niveau d’hémolyse (non, faible / modérée élevée), log_pp’DDEb et log_PCB153b au sang de cordon
i
: ajustement sur le sexe, le niveau d’hémolyse (non, faible / modérée élevée)
h
: ajustement sur le sexe, le niveau d’hémolyse (non, faible / modérée élevée), log_pp’DDEb et log_PCB153b au sang de cordon
Pchlordecone*sexe=0.54
8
13.0h
-41.9-67.8
21
réf
33
-14.3h
-50.2-21.4
29
0.6h
-36.4-37.5
h
91
5.7
-3.0-14.4
91
-14.9h
-24.8- -4.9
Pchlordecone*IMC maternel=0.86
0.66
Ptendance=0.71
0.20
0.004
80 Tableau XXIII : Modèles d’estimations de l’association entre l’exposition au chlordécone et LH/Testostérone LOG (LH/TESTOSTERONE)
Modèle 0 Modèle 1 Modèle 2 Modèle 3 IC 95%
p-value
N
β1
IC 95%
p-value
N
β2
IC 95%
p-value
N
β3
IC 95%
p-value
N
β1
*100
(β*100)
*100
(β*100)
*100
(β*100)
*100
(β*100)
EXPOSITION PRENATALE AU CHLORDECONE
Pchlordecone*IMC maternel=0.46
Pchlordecone*IMC maternel=0.43
Chlordécone cordon (µg/l) < 0.06
23 réf 0.73 23 réf 0.67 23 réf 0.67 23 réf 0.91 a
a
c
0.06 – 0.31
Ptendance=0.66
Ptendance=0.67 24 Ptendance=0.64
Ptendance=0.67 24 6.3 ‐30.7‐43.3 24 2.7 2.7 23 ‐3.0 ‐33.0‐38.4 ‐33.0‐38.4 ‐42.6‐36.5 a
a
c
≥ 0.31
21 ‐8.9 ‐47.0‐29.4 21 ‐13.0 ‐50.1‐24.1 21 ‐13.0 ‐50.1‐24.1 20 ‐9.0 ‐51.7‐33.7 c
b
Log_pp’DDE cordon (µg/l)
66 3.4 ‐6.7‐13.5 0.51 Log_PCB153 cordon (µg/l) b
< -5.0
4 ‐18.2 ‐93.4‐57.0 0.71 -5.0 - -2.0
33 réf ≥ -2.0
29 ‐12.4 ‐47.1‐22.2 Pchlordecone*IMC maternel=0.22
Pchlordecone*IMC maternel=0.21
Ensemble de l’échantillon
b
c
Log_chlordécone cordon (µg/l)
a a 66 0.1 ‐9.3‐9.6 0.64 ‐9.1‐7.4 0.83 68 ‐0.5 ‐9.1‐8.0 0.90 68 ‐0.9 ‐9.1‐7.4 0.83 68 ‐0.9 c
b
Log_pp’DDE cordon (µg/l)
66 3.6 ‐6.2‐13.5 0.46 Log_PCB153 cordon (µg/l) b
c
< -5.0
4 ‐13.2 ‐86.2‐59.8 0.66 -5.0 - -2.0
33 réf c
≥ -2.0
29 ‐14.6 ‐48.8‐19.6 EXPOSITON POSTNATALE AU CHLORDECONE
Pchlordecone*IMC maternel=0.86
Pchlordecone*IMC maternel=0.93
Chlordécone lait maternel (ng/ml)
e
e
f
Non
5 ‐65.0 ‐131.5‐1.6 0.10 5 ‐60.1
‐127.1‐6.8 0.14 5 ‐60.1
‐127.1‐6.8 0.14 5 ‐57.8
‐128.6‐129.5 0.18 <0.34
Ptendance=0.75
Ptendance=0.85 Ptendance=0.85
Ptendance=0.52 12 réf 12 réf 12 réf 11 réf e
e
f
0.34 – 1.02
16 5.6 ‐42.1‐53.4 16 5.0
‐42.6‐52.7 16 5.0
‐42.6‐52.7 16 8.1
‐42.9‐59.0 e
e
f
≥ 1.02
12 ‐31.4 ‐82.5‐19.6 12 ‐31.4
‐82.4‐19.5 12 ‐31.4
‐82.4‐19.5 11 ‐31.9
‐88.4‐24.6 d
Log_pp’DDE cordon (µg/l) b
43 3.6
‐10.9‐18.0 0.62 f
Log_PCB153 cordon (µg/l) b
43 ‐6.7
‐20.6‐77.0 0.34 a
: ajustement sur l’âge de l’enfant à l’examen des trois mois et le niveau d’hémolyse du prélèvement à 3 mois (non faible / modérée élevée)
b
: concentrations < LD imputées par des valeurs comprises entre 0 et LD
c
: ajustement l’âge de l’enfant à l’examen des trois mois, log_pp’DDEb et log_PCB153b (<-5.0, -5.0 - -2.0, ≥-2.0) au sang de cordon et le niveau d’hémolyse du prélèvement à 3 mois (non faible / modérée élevée)
d
: ajustement l’âge de l’enfant à l’examen des trois mois, log_pp’DDEb et log_PCB153b (<-5.0, -5.0 - -2.0, ≥-2.0) au sang de cordon et le niveau d’hémolyse du prélèvement à 3 mois (non faible / modérée élevée)
e
: ajustement sur le niveau d’hémolyse du prélèvement à 3 mois (non faible / modérée élevée)
f
: ajustement sur le niveau d’hémolyse du prélèvement à 3 mois (non faible / modérée élevée), log_pp’DDEb et log_PCB153b (<-5.0, -5.0 - -2.0, ≥-2.0) au sang de cordon et le niveau d’hémolyse du prélèvement à 3 mois (non faible /
modérée élevée)
81 Tableau XXIV : Modèles d’estimations de l’association entre l’exposition au chlordécone et la Testostérone libre
TESTOSTERONE libre
Modèle 0 Modèle 1 IC 95%
p-value
N
β
IC 95%
N
β
*100
(β*100)
*100
(β*100)
EXPOSITION PRENATALE AU CHLORDECONE Chlordécone cordon (µg/l) < 0.06
23 réf 0.18 23 réf 0.06 – 0.31
Ptendance=0.26 24 107.2a
24 99.8 ‐6.9‐206.6 6.0‐208.4 a
≥ 0.31
21 61.3 ‐49.1‐171.7 21 58.2
‐46.4‐162.8 b
Log_pp’DDE cordon (µg/l)
Log_PCB153 cordon (µg/l) b
a
Log_chlordécone cordon (µg/l )b
‐10.5‐37.2 68 13.0 .12.0‐38.1 0.30 68 13.3
Log_chlordécone cordon (µg/l )b
<-2.0
21 réf ≥ -2.0
25 60.6 Log_pp’DDE cordon (µg/l) b
Log_PCB153 cordon (µg/l) b
IMC maternel avant grossesse < 25 kg/m2
Log_chlordécone cordon (µg/l )b
<-2.0
21 réf ≥ -2.0
25 60.6 EXPOSITION POSTNATALE AU CHLORDECONE Chlordécone lait maternel (ng/ml)
Non
5 33.0 ‐49.4‐170.6 0.27 21 25 21 25 ‐169.9‐235.9 0.86 5 0.27 réf 55.3 réf a
55.3
a
61.8
‐45.2‐155.8 ‐45.2‐155.8 ‐126.0‐
249.5 ‐173.9‐94.8 ‐153.6‐137.7 p-value
0.11
Ptendance=0.26 0.27 0.27 0.27 0.72 N
23 24 21 30 38 21 25 5 Modèle 2 IC 95%
(β*100)
Pchlordecone*IMC maternel=0.66
0.11
Ptendance=0.24
7.2‐205.2 ‐42.9‐161.7 Modèle 3 IC 95%
(β*100)
Pchlordecone*IMC maternel=0.69
23 réf d
23 100.7
‐3.9‐205.1 d
20 69.1
‐44.7‐180.0 d
66 ‐4.0
‐30.5‐22.5 d
66 ‐1.9
‐14.0‐0.5 Pchlordecone*IMC maternel=0.06 Pchlordecone*IMC maternel=0.22 β
*100
réf c
106.2
c
59.4
p-value
N
β
*100
p-value
0.16
Ptendance=0.20
0.76 0.89 Réf e
48.5
‐44.3‐141.3 réf a
55.3
a
61.8
0.19 ‐45.2‐155.8 0.27 Pchlordecone*IMC maternel=0.31
‐126.0‐249.5 0.72 <0.34
Ptendance=0.96 12 Ptendance=0.48
Ptendance=0.48
12 réf réf 12 réf a
a
0.34 – 1.02
16 ‐24.8 ‐170.3‐120.8 16 ‐39.5
16 ‐39.5
‐173.9‐94.8 a
a
≥ 1.02
12 30.6 ‐125.0‐186.2 12 ‐7.9
12 ‐7.9
‐153.6‐137.7 Log_pp’DDE cordon (µg/l) b
Log_PCB153 cordon (µg/l) b
a : ajustement sur l’âge de l’enfant à l’examen b
: concentrations < LD imputées par des valeurs comprises entre 0 et LD
c : ajustement sur l’âge de l’enfant à l’examen et le IMC maternel avant la grossesse d : ajustement l’âge de l’enfant à l’examen, le IMC maternel avant la grossesse, log_pp’DDEb et log_PCB153b au sang de cordon e
: ajustement sur l’âge de l’enfant à l’examen, le IMC maternel avant la grossesse, la concentration totale de lipides au sang de cordon
f : ajustement l’âge de l’enfant à l’examen, log_pp’DDEb et log_PCB153b au sang de cordon
g
: ajustement sur l’âge de l’enfant à l’examen, le IMC maternel avant la grossesse, la concentration totale de lipides au sang de cordon, log_pp’DDEb et log_PCB153b au sang de cordon
30 36 66 66 ‐39.0‐142.8 ‐29.8‐24.7 ‐25.4‐30.8 21 réf g
23 47.9
‐56.5‐152.3 Pchlordecone*IMC maternel=0.22
f
5 91.3
‐101.5‐284.1 11 16 11 43 43 réf d
51.9
d
‐2.6
d
2.7
réf f
‐7.9
f
18.6
f
8.6
f
0.2
‐146.7‐130.8 ‐136.6‐173.8 ‐26.9‐44.0 ‐35.0‐35.5 0.26
0.85 0.85 0.36 0.74 Ptendance=0.61 0.63 0.99 82 Tableau XXV : Modèles d’estimations de l’association entre l’exposition au chlordécone et FSH/InhibineB LOG (FSH/INHIBINE B)
Modèle 0
Modèle 1
IC 95%
p-value
N
β
IC 95%
N
β
*100
(β*100)
*100
(β*100)
EXPOSITION PRENATALE AU CHLORDECONE
Ensemble de l’échantillon
Chlordécone cordon (µg/l)
< 0.06
55
réf
0.15
55
réf
0.06 – 0.31
40
-48.0 -120.5-23.9
Ptendance=0.06
40
-55.8a
-128.3-16.7
≥ 0.31
41
-67.3 -139.0-4.4
41
-73.5a
-145.7-1.3
Log_pp’DDE cordon (µg/l) b
Log_PCB153 cordon (µg/l) b
Ensemble de l’échantillon
Log_chlordécone cordon (µg/l )b
137
-12.4
-28.6-3.7
0.13
137
-13.3a
-29.5-2.8
p-value
0.11
Ptendance=0.04
0.10
N
β
*100
Modèle 2
IC 95%
(β*100)
p-value
N
β
*100
Modèle 3
IC 95%
(β*100)
p-value
pchlordecone*sexe=0.51
pchlordecone*IMC_maternel=0.98
55
réf
0.13
40
1.5f
-42.7-45.6
Ptendance=0.08
41
-39.8f
-83.4-3.7
pchlordecone*sexe=0.21
53
réf
39
2.7c
39
-12.2c
131
3.9c
131
-17.0c
pchlordecone*IMC_maternel=0.92
0.80
-41.9-47.4
Ptendance=0.62
-59.2-34.8
-7.6-15.5
0.50
-31.1- -3.0
0.02
pchlordecone*sexe=0.25
pchlordecone*IMC_maternel=0.68
137
-7.4f
-17.2-2.5
0.14
pchlordecone*sexe=0.10
132
8.5
pchlordecone*IMC_maternel=0.50
-6.8-23.7
0.98
Filles
70
-11.1 -27.7-5.5
0.19
70
-12.1a
-27.8-3.5
0.13
70
-8.6 d
-23.9-6.7
0.26
Log_chlordécone cordonb
b
Log_pp’DDE cordon (µg/l)
Log_PCB153 cordon (µg/l) b
Garçons
67
-2.1
-13.0-8.8
0.71
67
-3.0a
-13.8-7.9
0.59
67
-3.0a
-13.8-7.9
0.59
Log_chlordécone cordonb
Log_pp’DDE cordon (µg/l) b
Log_PCB153 cordon (µg/l) b
EXPOSITION POSTNATALE AU CHLORDECONE
Ensemble de l’échantillon
pchlordecone*sexe=0.98
pchlordecone*IMC_maternel=0.94
Chlordécone lait maternel (ng/ml)
Non
8
-57.9 -207.6-91.8
0.76
8
-38.0a
-18.9-113.3
0.89
8
24.6 e
-71.5-120.7
0.88
<0.34
23
réf
Ptendance=0.38
23
réf
Ptendance=0.57
23
réf
Ptendance=0.49
0.34 – 1.02
33
-8.7
-107.8-90.4
33
-13.4a
-112.6-85.7
33
-9.1 e
-70.7-52.6
≥ 1.02
30
19.0
-82.1-120.1
30
13.3 a
-87.9-114.6
30
-10.3 e
-72.7-52.1
Log_pp’DDE cordon (µg/l) b
Log_PCB153 cordon (µg/l) b
a
: ajustement sur le niveau d’hémolyse (non / faible/ modérée ou élevée)
b
: concentrations < LD imputées par des valeurs comprises entre 0 et LD
c
: ajustement sur le sexe, le niveau d’études maternel (< baccalauréat, ≥ baccalauréat) et le niveau d’hémolyse (non / faible/ modérée ou élevée), log(pp’DDE)b et log(PCB153)e au cordon
d
: ajustement sur le niveau d’études maternel (< baccalauréat, ≥ baccalauréat) et le niveau d’hémolyse (non / faible/ modérée ou élevée)
e
: ajustement sur le sexe, le niveau d’études maternel (< baccalauréat, ≥ baccalauréat) et le niveau d’hémolyse (non / faible/ modérée ou élevée)
f
: ajustement sur le sexe et le niveau d’hémolyse (non / faible/ modérée ou élevée)
67
67
67
3.2d
-4.6d
-50.0d
-13.1-19.5
-23.9-14.1
-74.6- -25.4
0.70
0.64
0.0001
65
65
65
-3.4 a
17.0 a
-0.5 a
-13.7-6.8
6.4-27.6
-13.4-12.3
0.51
0.002
0.93
pchlordecone*sexe=0.97
8
44.4 d
E1
réf
33
7.6 d
28
11.1 d
90
9.8 d
90
-23.4 d
pchlordecone*IMC_maternel=0.85
-48.2-136.9
0.81
Ptendance=0.78
-51.9-67.1
-50.0-72.3
-4.6-24.2
0.18
-40.5- -7.5
0.05
83 Tableau XXVI : Modèles d’estimations de l’association entre l’exposition au chlordécone et le rapport LH/testostérone libre
LH/TESTOSTERONE
Modèle 0
Modèle 1
IC 95%
p-value
N
β
IC 95%
p-value
N
β
*100
(β *100)
*100
(β *100)
EXPOSITON PRENATALE AU CHLORDECONE
Chlordécone cordon (µg/l)
< 0.06
23
réf
0.53
23
réf
0.40
0.06 – 0.31
24
0.8
-34.2-35.9
Ptendance=0.35
24
-0.7 a
-35.1-33.8
Ptendance=0.34
≥ 0.31
21
-17.5
-53.7-18.8
21 -21.6 a
-57.5-14.2
Log_pp’DDE cordon (µg/l) b
< -2.1
-2.1 - -0.6
≥ -0.6
Log_PCB153 cordon (µg/l) b
< -5.0
-5.0 - -2.0
≥ -2.0
Log_chlordécone cordonb
68
-2.9
-11.0-5.2
0.48
68
-3.1 a
-11.1-4.9
0.44
N
23
24
21
68
β
*100
réf
-0.7 a
-21.6 a
-3.1 a
Modèle 2
IC 95%
(β *100)
p-value
pchlordecone*IMC_maternel=0.60
0.40
-35.1-33.8
Ptendance=0.34
-57.5-14.2
pchlordecone*IMC_maternel=0.45
-11.1-4.9
0.44
Modèle 3
IC 95%
(β *100)
N
β
*100
p-value
23
23
20
réf
-4.9 c
-21.7 c
pchlordecone*IMC_maternel=0.57
0.39
-43.6-33.7
Ptendance=0.31
-63.6-20.1
19
25
22
réf
-5.1 c
12.6c
-45.1-34.8
-28.3-53.5
4
33
29
-18.2 c
réf
-13.8 c
66
-2.3 a
19
25
22
réf
-1.5 a
13.7 a
4
33
29
-14.9 a
réf
-17.3 a
-84.9-55.1
5
11
16
11
43
43
-37.9 c
réf
21.1 c
-9.7 c
7.8 c
-10.7 c
-99.4-23.6
0.22
-23.2-65.4
-58.8-39.4
-4.8-20.3
-22.7-1.4
0.22
0.08
0.63
-90.1-53.7
0.67
-48.6-21.0
pchlordecone*IMC_maternel=0.51
-11.6-6.9
0.62
b
Log_pp’DDE cordon (µg/l)
< -2.1
-2.1 - -0.6
≥ -0.6
Log_PCB153 cordon (µg/l) b
< -5.0
-5.0 - -2.0
≥ -2.0
EXPOSITION POSTNATALE AU CHLORDECONE
Ensemble de l’échantillon
Chlordécone lait maternel (ng/ml)
Non
5
-45.5
-106.2-15.2
0.21
5
-40.0 a
-100.5-20.4
0.29
5
-40.0 a
-100.5-20.4
0.29
<0.34
12
réf
Ptendance=0.27
12
réf
Ptendance=0.34
12
réf
Ptendance=0.34
0.34 – 1.02
16
16.8
-26.7-60.3
16
16.1 a
-26.9-59.2
16
16.1 a
-26.9-59.2
a
≥ 1.02
12
-3.6
-50.2-42.9
12
-3.6
-49.6-42.3
12
-3.6 a
-49.6-42.3
Log_pp’DDE cordon (µg/l) b
Log_PCB153 cordon (µg/l l) b
a
: ajustement sur le niveau d’hémolyse (non, faible / modérée élevée)
b
: concentrations < LD imputées par des valeurs comprises entre 0 et LD
c
: ajustement sur le niveau d’hémolyse (non, faible / modérée élevée), log(pp’DDE)b au sang de cordon (<-2.1, -2.1 - - 0.6, ≥ -0.6), log(PCB153)b cordon (< -5.0, -5.0, -2.0, ≥ -2.0)
0.68
-39.9-36.9
-26.7-54.2
0.56
-51.4-16.8
84 Figure 6: Etude de la forme de la relation entre les niveaux d’adiponectine et les covariables quantitatives introduites dans le modèle à l’aide de la Proc
Gam SAS
Modèle 2
Modèle 3
EXPOSITION PRENATALE
Chlordécone
(<0.06, 0.06-0.31, ≥0.31 µg/l)
EXPOSITION PRENATALE
Log(chlordécone)a (µg/l)
EXPOSITION POSTNATALE
Chlordécone lait maternel
(Non, <0.34, 0.34-1.02, ≥1.02
ng/ml)
a
: concentrations inférieures à la limite de détection (LD) imputées par des valeurs comprises entre 0 et LD
85 Figure 7: Etude de la forme de la relation entre les niveaux du logarithme de la leptine et les covariables quantitatives introduites dans le modèle à l’aide
de la Proc Gam SAS
Modèle 2
Modèle 3
EXPOSITION
PRENATALE
Chlordécone
(<0.06, 0.06-0.31, ≥0.31
µg/l)
EXPOSITION
PRENATALE
Log(chlordécone)a (µg/l)
. EXPOSITION
POSTNATALE
Chlordécone lait
maternel
(Non, <0.34, 0.34-1.02,
≥1.02 ng/ml)
a
: concentrations inférieures à la limite de détection (LD) imputées par des valeurs comprises entre 0 et LD
86 Figure 8: Etude de la forme de la relation entre les niveaux de SHBG et les covariables quantitatives introduites dans le modèle à l’aide
de la Proc Gam SAS
Modèle 2
Modèle 3
EXPOSITION
PRENATALE
Chlordécone
(<0.06, 0.06-0.31, ≥0.31
µg/l)
EXPOSITION
PRENATALE
Log(chlordécone)a
(µg/l)
EXPOSITION
POSTNATALE
Chlordécone lait
maternel
(Non, <0.34, 0.34-1.02,
≥1.02 ng/ml)
a
: concentrations inférieures à la limite de détection (LD) imputées par des valeurs comprises entre 0 et LD
87 Figure 9: Etude de la forme de la relation entre les niveaux du logarithme de la TSH et les covariables quantitatives introduites dans le
modèle à l’aide de la Proc Gam SAS
Modèle 2
Modèle 3
EXPOSITION
PRENATALE
Chlordécone
(<0.06, 0.06-0.31,
≥0.31 µg/l)
EXPOSITION
PRENATALE
Log(chlordécone)a
(µg/l)
EXPOSITION
POSTNATALE
Chlordécone lait
maternel
(Non, <0.34, 0.34-1.02,
≥1.02 ng/ml)
a
: concentrations inférieures à la limite de détection (LD) imputées par des valeurs comprises entre 0 et LD
88 Figure 10: Etude de la forme de la relation entre les niveaux de FT4 et les covariables quantitatives introduites dans le modèle à
l’aide de la Proc Gam SAS
Modèle 2
Modèle 3
EXPOSITION
PRENATALE
Chlordécone
(<0.06, 0.06-0.31,
≥0.31 µg/l)
EXPOSITION
PRENATALE
Log(chlordécone)
a
(µg/l)
EXPOSITION
POSTNATALE
Chlordécone lait
maternel
(Non, <0.34, 0.341.02, ≥1.02
ng/ml)
a
: concentrations inférieures à la limite de détection (LD) imputées par des valeurs comprises entre 0 et LD
89 Figure 11: Etude de la forme de la relation entre les niveaux du logarithme de FT3 et les covariables quantitatives introduites dans le
modèle à l’aide de la Proc Gam SAS
Modèle 2
Modèle 3
EXPOSITION
PRENATALE
Chlordécone
(<0.06, 0.06-0.31,
≥0.31 µg/l)
EXPOSITION
PRENATALE
Log(chlordécone)a
(µg/l)
EXPOSITION
POSTNATALE
Chlordécone lait
maternel
(Non, <0.34, 0.341.02, ≥1.02 ng/ml)
a
: concentrations inférieures à la limite de détection(LD) imputées par des valeurs comprises entre 0 et LD
90 Figure 12: Etude de la forme de la relation entre les niveaux de sqrt(testostérone) et les covariables quantitatives introduites dans le modèle
à l’aide de la Proc Gam SAS
Modèle 2
Modèle 3
EXPOSITION
PRENATALE
Chlordécone
(<0.06, 0.06-0.31,
≥0.31 µg/l)
EXPOSITION
PRENATALE
Log(chlordécone)a
(µg/l)
EXPOSITION
POSTNATALE
Chlordécone lait
maternel
(Non, <0.34, 0.341.02, ≥1.02 ng/ml)
a
: concentrations inférieures à la limite de détection (LD) imputées par des valeurs comprises entre 0 et LD
91 Figure 13: Etude de la forme de la relation entre les niveauxdu logarithme d’Inhibine B et les covariables quantitatives introduites
dans le modèle à l’aide de la Proc Gam SAS
Modèle 2
Modèle 3
EXPOSITION
PRENATALE
Chlordécone
(<0.06, 0.06-0.31,
≥0.31 µg/l)
EXPOSITION
PRENATALE
Log(chlordécone)a
(µg/l)
. EXPOSITION
POSTNATALE
Chlordécone lait
maternel
(Non, <0.34, 0.341.02, ≥1.02 ng/ml)
a
: concentrations inférieures à la limite de détection (LD) imputées par des valeurs comprises entre 0 et LD
92 Figure 14: Etude de la forme de la relation entre les niveaux du logarithme d’oestradiol et les covariables quantitatives introduites
dans le modèle à l’aide de la Proc Gam SAS
Modèle 2
Modèle 3
EXPOSITION
PRENATALE
Chlordécone
(<0.06, 0.06-0.31,
≥0.31 µg/l)
EXPOSITION
PRENATALE
Log(chlordécone)a
(µg/l)
EXPOSITION
POSTNATALE
Chlordécone lait
maternel
(Non, <0.34, 0.341.02, ≥1.02 ng/ml)
a
: concentrations inférieures à la limite de détection (LD) imputées par des valeurs comprises entre 0 et LD
93 Figure 15: Etude de la forme de la relation entre les niveaux d’AMH et les covariables quantitatives introduites dans le modèle à l’aide
de la Proc Gam SAS
Modèle 2
Modèle 3
EXPOSITION
PRENATALE
Chlordécone
(<0.06, 0.06-0.31,
≥0.31 µg/l)
EXPOSITION
PRENATALE
Log(chlordécone)a
(µg/l)
EXPOSITION
POSTNATALE
Chlordécone lait
maternel
(Non, <0.34, 0.341.02, ≥1.02 ng/ml)
a
: concentrations inférieures à la limite de détection (LD) imputées par des valeurs comprises entre 0 et LD
94 Figure 16: Etude de la forme de la relation entre les niveaux du logarithme de FSH et les covariables quantitatives introduites dans
le modèle à l’aide de la Proc Gam SAS
Modèle 2
Modèle 3
EXPOSITION
PRENATALE
Chlordécone
(<0.06, 0.06-0.31,
≥0.31 µg/l)
EXPOSITION
PRENATALE
Log(chlordécone)a
(µg/l)
EXPOSITION
POSTNATALE
Chlordécone lait
maternel
(Non, <0.34, 0.341.02, ≥1.02 ng/ml)
a
: concentrations inférieures à la limite de détection (LD) imputées par des valeurs comprises entre 0 et LD
95 6. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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Figure 1: Structure du chlordécone
p13
Figure 2: Rétrocontrôle de la synthèse de leptine
p19
Figure 3 : Rétrocontrôle de la synthèse d’hormones thyroïdiennes
p21
Figure 4 : Différenciation de l’appareil retroducteur mâle et femelle à partir des
canaux de Wolff et de Müller
p23
Figure 5: Schéma simplifié de l’action des gonadotrophines
p25
Figure 6 : Etude de la forme de la relation entre les niveaux d’adiponectine
et les covariables quantitatives introduites dans le modèle multivarié
p85
Figure 7: Etude de la forme de la relation entre les niveaux de log(leptine)
et les covariables quantitatives introduites dans le modèle multivarié
p86
Figure 8: Etude de la forme de la relation entre les niveaux de SHBG et les
covariables quantitatives introduites dans le modèle multivarié
p87
Figure 9: Etude de la forme de la relation entre les niveaux de log(TSH) et les
covariables quantitatives introduites dans le modèle multivarié
p88
Figure 10: Etude de la forme de la relation entre les niveaux de log(FT4) et les
covariables quantitatives introduites dans le modèle multivarié
p89
Figure 11: Etude de la forme de la relation entre les niveaux de log(FT3) et les
covariables quantitatives introduites dans le modèle multivarié
p90
Figure 12: Etude de la forme de la relation entre les niveaux de sqrt(Testostérone)
et les covariables quantitatives introduites dans le modèle multivarié
p91
Figure 13: Etude de la forme de la relation entre les niveaux d’AMH et les
covariables quantitatives introduites dans le modèle multivarié
p92
Figure 14: Etude de la forme de la relation entre les niveaux de log(oestradiol) et les
covariables quantitatives introduites dans le modèle multivarié
p93
Figure 15: Etude de la forme de la relation entre les niveaux de Sqrt(Inhibine B) et les
covariables quantitatives introduites dans le modèle multivarié
p94
Figure 16: Etude de la forme de la relation entre les niveaux de log(FSH) et les
covariables quantitatives introduites dans le modèle multivarié
p95
102 8. LISTE DES TABLEAUX
Tableau I : Caractéristiques générales des participants
p54
Tableau II : Distribution des concentrations de pesticides dans le sang du cordon,
p55
dans le sang maternel et le lait maternel
Tableau III : Distribution des niveaux hormonaux à trois mois
p56
Tableau IV : Coefficient de corrélation de Spearman entre les niveaux hormonaux
p57
Tableau V : Comparaison des niveaux des hormones du métabolisme énergétique
p58
selon le niveau d’hémolyse
Tableau VI : Etude des facteurs de confusion potentiels pour les hormones du
p59
métabolisme énergétique
Tableau VII : Comparaison des niveaux des hormones thyroïdiennes selon le niveau
p60
d’hémolyse
Tableau VIII : Etude des facteurs de confusion potentiels pour les hormones
p61
thyroïdiennes
Tableau IX : Comparaison des niveaux des hormones sexuelles selon le niveau
p62
d’hémolyse
Tableau X : Etudes des facteurs de confusion potentiels pour les hormones
p63
Testostérone, AMH et Oestradiol
Tableau XI : Etudes des facteurs de confusion potentiels pour les hormones FSH
p64
et Inhibine B
Tableau XII : Modèles d’estimations de l’association entre l’exposition au chlordécone p65
et les niveaux d’adiponectine à trois mois
Tableau XIII : Modèles d’estimations de l’association entre l’exposition au chlordécone p67
et les niveaux de leptine à trois mois
Tableau XIV : Modèles d’estimations de l’association entre l’exposition au chlordécone p69
et les niveaux de SHBG à trois mois
Tableau XV : Modèles d’estimations de l’association entre l’exposition au chlordécone p70
et les niveaux de TSH à trois mois
Tableau XVI : Modèles d’estimations de l’association entre l’exposition au chlordécone p72
et les niveaux de FT4 à trois mois
Tableau XVII: Modèles d’estimations de l’association entre l’exposition au chlordécone p73
et les niveaux de FT3 à trois mois
103 Tableau XVIII: Modèles d’estimations de l’association entre l’exposition au
p75
chlordécone et les niveaux de testostérone à trois mois
Tableau XIX: Modèles d’estimations de l’association entre l’exposition au
p76
chlordécone et les niveaux d’AMH à trois mois
Tableau XX: Modèles d’estimations de l’association entre l’exposition au
p77
chlordécone et les niveaux d’inhibine B à trois mois
Tableau XXI: Modèles d’estimations de l’association entre l’exposition au
p78
chlordécone et les niveaux d’oestradiol à trois mois
Tableau XXII: Modèles d’estimations de l’association entre l’exposition au
p79
chlordécone et les niveaux de FSH à trois mois
Tableau XXIII : Modèles d’estimations de l’association entre l’exposition au
p81
chlordécone et les niveaux de LH/testostérone à trois mois
Tableau XXIV: Modèles d’estimations de l’association entre l’exposition au
p82
chlordécone et les niveaux de Testostérone libre calculée à trois mois
Tableau XXV: Modèles d’estimations de l’association entre l’exposition au
p83
chlordécone et les niveaux de FSH/InhibineB à trois mois
Tableau XXVI : Modèles d’estimations de l’association entre l’exposition au
p84
chlordécone et les niveaux de LH/testostérone libre à trois mois
104 9. TABLE DES MATIERES
1. INTRODUCTION
p11
1. A) Contexte général
p11
1. B) Le chlordécone
p12
1. C) Les hormones
p15
1. C) 1) La synthèse hormonale
1. C) 2) Les récepteurs hormonaux
1. C) 3) Les hormones du métabolisme énergétique
1. C) 3) 1) L’adiponectine
1. C) 3) 2) La leptine
1. C) 3) 3) La Sex Hormone Binding Globulin
1. C) 4) Les hormones thyroïdiennes
1. C) 5) Les hormones sexuelles
1. C) 5) 1) La testosterone
1. C) 5) 2) L’hormone Anti-Müllérienne
1. C) 5) 3) L’oestradiol
1. C) 5) 4) L’hormone lutéinisante
1. C) 5) 5) L’hormone Folliculo – Stimulante
1. C) 5) 6) L’inhibine B
1. D) Impact de l’exposition aux pollutants organochlorés persistants
p26
sur les niveaux hormonaux
105 2. MATERIELS ET METHODES
2. A) L’étude ‘TIMOUN’
p29
p29
2. A) 1) La population de l’étude TIMOUN et le recueil des données
2. A) 2) Les mesures biologiques d’exposition prénatale aux pesticides
2. A) 3) Les mesures des niveaux d’hormones à trois mois
2. B) Analyses statistiques
3. RESULTATS
p33
p37
3. A) Caractéristiques générales
p37
3. B) Recherche des facteurs de confusion
p39
3. C) Effet du chlordécone sur les niveaux hormonaux
p42
3. C) 1) Effet du chlordécone sur les niveaux d’hormones du métabolisme énergétique
3. C) 2) Effet du chlordécone sur les niveaux des hormones thyroïdiennes
3. C) 3) Effet du chlordécone sur les niveaux d’hormones sexuelles
4. DISCUSSION
p47
5. CONCLUSION
p53
6. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
p96
7. LISTE DES FIGURES
p102
8. LISTE DES TABLEAUX
p103
9. TABLE DES MATIERES
p105
106 107 108 
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