Communiquédepresse–CHUdeSaintEtienne/EFSAuvergneLoire–18/03/2014
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Comment ça se passe ?
Un candidat au don de moelle osseuse est d’abord reçu dans un centre d’accueil,
pour un entretien médical et un typage HLA, examen qui consiste à identifier ses
antigènes (réalisé au moyen d’une simple prise de sang). Seront ensuite effectués
des examens biologiques afin de vérifier son aptitude au don de moelle osseuse.
Ceux-ci validés, il est inscrit au Registre national des donneurs de moelle osseuse,
géré par l’Agence de la biomédecine (ABM).Il est aussi possible qu’il ne soit jamais
recontacté : en effet, les probabilités pour que sa moelle s’avère compatible sont
d’une chance sur …un million.
Le prélèvement peut se faire de deux façons : par prélèvement direct de moelle
osseuse, sous anesthésie générale, ou par prélèvement sanguin, après avoir pris un
traitement favorisant le passage des CSH dans le sang.
Toutes les infos sur www.dondemoelleosseuse.fr.
Le don de sang placentaire
Les cellules souches peuvent également être obtenues à partir de don de sang
placentaire, prélevé après l’accouchement de façon indolore et sans risque à partir
du cordon ombilical. Ce don est proposé systématiquement aux mamans qui ne
présentent aucune contre-indication médicale, et nécessite uniquement un entretien
préalable avec une sage-femme
La transfusion sanguine
La transfusion sanguine est indispensable à de très nombreux traitements : plus de
500 000 personnes bénéficient chaque année en France de transfusions sanguines :
concentrés de globules rouges pour le traitement des anémies chroniques ou des
hémorragies aigues, concentrés plaquettaires et plasmas thérapeutiques
indispensables dans certains cas pour améliorer la coagulation sanguine.
Tous ces produits sanguins proviennent de l'Etablissement Français du Sang. Les
donneurs de sang sont bénévoles et anonymes. Ils acceptent une sélection médicale
rigoureuse. Chaque don bénéficie de nombreux contrôles biologiques de plus en
plus performants. Enfin, les produits font l'objet de méthodes de préparation
destinées à améliorer leur sécurité.
Comme toute thérapeutique, la transfusion comporte malgré tout des risques, très
minimes et pour lesquels de nombreuses précautions sont prises. Ils peuvent être
classés en 2 catégories principales :
- Les risques d'incompatibilité liés à la grande diversité des groupes sanguins :
c'est pour prévenir ces risques que la carte de groupe sanguin et un certain nombre
de contrôles sont indispensables avant transfusion et qu’un dernier test, dit de
compatibilité, est fait au chevet du patient avant toute transfusion de globules rouges.
- Les risques liés à une éventuelle contamination par un agent infectieux, qui
sont maintenant devenus extrêmement faibles grâce au progrès des connaissances
et des techniques.
Une surveillance nationale de tous les incidents liés aux transfusions a été mise en
place depuis 1994 : c'est l'Hémovigilance.