20 Finance Le Temps Lundi 11 avril 2011 Gros plan sur un marché Obligations convertibles Au pays des convertibles, un et un font plus que deux > Amortisseur Détenir un titre convertible n’équivaut pas à détenir une action et une obligation côte à côte. Ce début d’année illustre combien ces emprunts échangeables contre des actions permettent de profiter de la hausse de la bourse, tout en amortissant les périodes de chute Giuseppe Mirante* Un des premiers arguments utilisés par les détracteurs des obligations convertibles consiste à rappeler qu’avec de simples actions et/ou obligations, il est facile de répliquer le profil de risque et de rendement que l’on obtient des titres convertibles. Cet argument «bateau» est des plus simplistes, et émane souvent de la bouche de gestionnaires qui n’ont presque jamais essayé d’analyser plus à fond la problématique. Néanmoins, il ne faut pas avoir fait d’études trop poussées pour se rendre compte qu’empiriquement les obligations prennent tout leur sens en temps de crise. L’énorme malheur qui a frappé le Japon en mars dernier nous l’a prouvé une fois encore, si besoin était. Le premier graphique ci-contre nous montre l’évolution de la performance des actions mondiales (représentée par l’indice MSCI Monde exprimé en dollars) ainsi que l’évolution des obligations convertibles mondiales (reflétées par l’indice UBS Global Convertibles, également exprimé en dollars). On relève qu’un portefeuille constitué à 100% d’actions atteignait un plus haut de +6,4% entre le mois de janvier et la mi-février 2011, contre +4,3% pour les convertibles. Cela représente une participation à la hausse totalement exemplaire de 67%. Il faut noter au passage qu’en raison des troubles en Afrique du Nord, l’évolution des actions s’est faite en dents de scie, avec des périodes de fortes hausses qui s’alternent allégrement avec de périodes très marquées à la baisse. On voit donc déjà, que pour un sacrifice minime, les convertibles permettent un meilleur lissage des performances. A l’inverse, après le tremblement de terre au Japon, les actions mondiales ont commencé par descendre fortement, pour atteindre un plus bas le 16 mars de –1,6% – soit une baisse cumulée depuis son niveau le plus élevé de –7,5% en quelques jours – ce que l’on appelle communément un vrai «grand écart». Sur la même période, les convertibles ont non seulement gardé une performance positive depuis le début de l’année – en atteignant +1,6% de performance – mais en plus leur retraite depuis le point le plus haut n’a été que de –2,6%. C’est-à-dire un écart presque trois fois moins élevé que celui des actions mondiales. Les trois premiers mois de l’année 2011 apparaissent donc comme un cas d’école pour les convertibles, car suite à cette très forte baisse, un rebond tout aussi spectaculaire des marchés boursiers a eu lieu, en forme de «V». Lundi dernier, les actions et les convertibles terminaient certes leur course à un niveau de performance identique depuis le début de l’année, à +4,9%. Une différence demeure: les convertibles ont déployé toute leur valeur ajoutée en faisant prendre à l’investisseur un risque nettement moins élevé – une performance moins volatile – pour un résultat identique en bout de course. Analysons maintenant, sur le deuxième graphique, le portefeuille favori des gestionnaires anti-convertibles, soit 50% d’actions mêlées à 50% d’obligations simples. Le résultat est encore plus probant: à aucun moment, le portefeuille composé unique- Les convertibles ont mieux résisté que les actions… … et surperforment un portefeuille d’actions et d’obligations performance de l'indice des obligations convertibles mondiales UBS Global CB, en dollars indice MSCI des actions mondiales, en dollars 106 106 104 104 102 102 100 100 98 98 31 décembre 2010 ment d’actions et d’obligations simples n’arrive à surpasser la courbe de rendement que procurent les obligations convertibles. L’explication est des plus simples. Ce qu’oublient les adversaires des convertibles est que ces dernières ont un profil asymétrique de risque: plus les actions sous-jacentes vont monter, et plus les convertibles vont se solidariser avec cette hausse en la répliquant de plus en plus (ce que l’on appelle dans le jargon «hausse automatique de la sensibilité action – delta»). A l’inverse, plus les bourses vont descendre, et moins l’impact sur les prix des convertibles sera élevé, la composante obligataire des convertibles prenant peu à peu de l’importance et agissant comme un réel amortisseur de la chute. Les convertibles ont donc bel et bien une alloca- 1er avril 2011 performance de l'indice des obligations convertibles mondiales UBS Global CB, en dollars portefeuille composé à 50% du MSCI World et de l'indice des obligations Barclays Capital Global Aggregate, en dollars 31 décembre 2010 1er avril 2011 SOURCE: BLOOMBERG, BARCLAYS CAPITAL SOURCE: BLOOMBERG, BARCLAYS CAPITAL tion entre actions et obligations des plus dynamiques. Et de surcroît automatique, celle-ci s’ajustant rapidement aux différentes phases haussières et baissières des marchés. «Pour un sacrifice minime, les convertibles permettent un meilleur lissage des performances» Ainsi, pendant que les convertibles font leur travail d’ajustement, leurs détracteurs sont encore réunis en comités d’investissements savants et interminables afin de décider la bonne allocation à détenir entre actions et obligations. Si votre gestionnaire vous dit que les obligations convertibles sont inutiles car faciles à répliquer via son une allocation d’actifs classique entre actions et obligations, réfléchissez à deux fois sur ses compétences. * Responsable de l’équipe de gestion des fonds convertibles chez IFP Fund Management SA, [email protected] PUBLICITÉ La durabilité a de l’avenir, votre portefeuille aussi. Souscrivez maintenant des parts du fonds immobilier Credit Suisse Real Estate Fund Green Property Nouvelle émission: du 4 au 15 avril 2011 <wm>10CAsNsjY0MDQx0TWyMDexMAUA--iuZw8AAAA=</wm> <wm>10CB3MOQ4CIRQA0BNJ_gqMlJNxSYhxmf43YsdI0EJv71K89uWc1MHfOB3m6ZwQUGRFMUjUFIkcSEgegxuUEzAjAeIamb1SQE27k40X2_ZSlmO_t9Kfb9svD6MBXoSxVstlLrXZxgA8C4ChIf4m-y4C6tr19gHlGTm0iAAAAA==</wm> Un revenu durable avec des risques modérés Credit Suisse Real Estate Fund Green Property (CS REF Green Property) permet à des investisseurs qualifiés d’accéder à un portefeuille diversifié d’immeubles et de projets de construction de grande qualité. L’an dernier, la performance était de 6,60%*. CS REF Green Property est le premier fonds immobilier suisse à investir, en se diversifiant, dans des projets et des immeubles durables, situés dans des zones urbaines et économiquement fortes de Suisse. Votre chance de réaliser des revenus intéressants avec un rapport risque/rendement avantageux. Performance de 6,60% au 31.12.2010 (exercice 2010)* Cercle des investisseurs investisseurs qualifiés**: investisseurs institutionnels, banques et négociants en titres ainsi que particuliers disposant de placements de CHF 2 mio. au moins. Délai de souscription du 4 au 15 avril 2011 (12h00) Parité de souscription max. 1:1 («best effort basis») Négoce des droits Il n’y a pas de négoce officiel des droits de suscription. de souscription Pour en savoir plus sur cet investissement immobilier de premier ordre, téléphonez au 044 332 58 08*** ou allez sur credit-suisse.com/ch/realestate Prix d’émission par part CHF 103.00 net Volume d’émission max. CHF 309 mio. Libération 27 avril 2011 Commission d’émission 1,50% N° de valeur / ISIN 10 077 844 / CH0100778445 Souscriptions auprès de toutes les succursales du Credit Suisse SA en Suisse * Performance au 31.12.2010. Les performances historiques ne sont pas une garantie pour des résultats actuels et futurs. ** Investisseurs qualifiés au sens de l’art. 10, al. 3 LPCC en lien avec l’art. 6, al. 1 PPCC. *** Toutes les conversations téléphoniques sont enregistrées. Votre appel implique que vous êtes d’accord avec cette pratique. Veuillez demander la documentation complète avant de prendre votre décision. Cette annonce ne constitue pas un prospectus d’émission au sens des articles 652a et 1156 CO. Le fonds de placement cité ci-dessus est domicilié en Suisse. La direction du fonds est Credit Suisse Asset Management Funds AG, Zurich. Le Credit Suisse AG, Zurich, en est la banque dépositaire. Les souscriptions ne sont valables que sur la base du contrat de fonds de placement en vigueur avec son annexe et du dernier rapport annuel (ou semestriel si celui-ci est plus récent). Le contrat de fonds de placement avec l’annexe ainsi que les rapports annuels et semestriels sont disponibles gratuitement auprès de Credit Suisse Asset Management Funds AG, Zurich, et de toutes les banques du Credit Suisse AG en Suisse.