Valeurs indicatives :
Adulte (patient 70 kg Enfant
Coronarographie 5-12 ml/injection en 2-5 sec. 4-6 ml/injection en 1-3 sec.
Ventriculographie 30-50 ml/injection en 3-10 sec. 7-20 ml/injection en 2-5 sec.
Urographie
intraveineuse
injection   rapide :   60   ml   en   15-30
sec.
Perfusion : 80-100 ml en 5-10 min
pour un poids supérieur à 5 kg :
dose en ml : poids en kg + 6 ml
Angiographie
numérisée
embole 40 ml/injection en 3-6 sec. 
Tomodensitométrie
computérisée
embole rapide 60 ml en 15 sec.
perfusion 80-100 ml en 5-10 min
 Il est préférable chez l’enfant d’avoir recours à des produits de contraste de faible osmolalité.
Contre-indications :
•Myélographie.     L’injection,   même   d’une  petite   quantité,   dans   l’espace   sous-arachnoïdien   peut
produire des convulsions et entraîner le décès.
•Injection épidurale
•Hypersensibilité à l'un des composants de la préparation.
Effets indésirables :
Des examens angiographiques réalisés avec le  TELEBRIX 35 peuvent provoquer des perturbations
hémodynamiques entraînant des répercussions au niveau cardiaque, surtout lorsque le volume injecté
est élevé.
Comme tous les produits de contraste iodés, le TELEBRIX 35 peut entraîner des effets indésirables,
pouvant aller jusqu’à des réactions d’intolérance parfois graves, voire même fatales. Ces réactions
sont plus fréquentes chez les sujets ayant eu antérieurement une injection mal tolérée de ces produits
ou chez ceux qui présentent des antécédents allergiques (asthme, eczéma, urticaire, rhume des foins,
allergies diverses alimentaires ou médicamenteuses,...), mais elles sont toujours imprévisibles.
Parmi ces effets indésirables, des incidents bénins sont fréquents :
•sensation de chaleur, surtout laryngée et abdominopelvienne, rougeur des téguments, en particulier
de la face.
•manifestations cutanées : érythème souvent de type urticarien, sans grande gravité particulière.
•manifestations digestives : nausées, vomissements.
Des accidents plus sérieux sont possibles : réactions d’intolérance, de gravité variable avec tous les
intermédiaires entre les formes mineures et les formes graves, voire occasionnellement mortelles (1
cas/50.000 examens) :
•troubles respiratoires : bronchospasme, oedème de la glotte.
•survenue d'un choc anaphylactique d'apparition presque toujours immédiate, sans rapport avec la
quantité de produit injecté ni la vitesse d'injection. Ce choc se traduit essentiellement par une chute
tensionnelle. Dans ce cas, le schéma thérapeutique suivant est proposé (cf. Répertoire commenté
des médicaments 2000, page X).
•L’épinéphrine   (adrénaline)   est   la   base   du   traitement.   L’épinéphrine   est   administrée   par   voie
intramusculaire. L'administration intramusculaire est à préférer à l'administration sous-cutanée en
raison  de  la  meilleure résorption  en  cas  d’hypotension. L’injection intraveineuse ne  se  fera  de
préférence que lorsqu’une surveillance étroite du patient est possible et par une équipe spécialisée.
La solution d’épinéphrine doit d’abord être diluée et l’injection doit se faire lentement. 
•La dose d’épinéphrine est
–pour l’adulte : 0,3 à 0,5 ml d’une solution aqueuse à 1/1.000 (1 mg/ml) par voie intramusculaire.
–pour l’enfant : 0,01 ml/kg d’une solution aqueuse à 1/1.000 (1 mg/ml) par voie intramusculaire
(max. 0,5 ml).
•En   l’absence   d’amélioration,   une   deuxième   dose   peut   être   administrée   après   5   minutes.  
En présence d’une urticaire, d’un œdème et/ou de démangeaisons, il est également recommandé
d’administrer un antihistaminique H1 par voie parentérale.
•L’injection   intraveineuse   ou,   si   celle-ci   est   difficile,   intramusculaire   d’un   corticostéroïde   tel
l’hydrocortisone   ou   la   méthylprednisolone   permet   de   raccourcir   la   durée   de   la   réaction
anaphylactique   et   d’éviter   une   aggravation   ultérieure.   L’effet   n’apparaît   cependant   qu’après
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