• Myélographie. L’injection, même d’une petite quantité, dans l’espace sous-arachnoïdien peut produire des convulsions et entraîner le décès.
• Injection épidurale
• Hypersensibilité à l'un des composants de la préparation.
Effets indésirables :
Des examens angiographiques réalisés avec le TELEBRIX 35 peuvent provoquer des perturbations hémodynamiques entraînant des
répercussions au niveau cardiaque, surtout lorsque le volume injecté est élevé.
Comme tous les produits de contraste iodés, le TELEBRIX 35 peut entraîner des effets indésirables, pouvant aller jusqu’à des réactions
d’intolérance parfois graves, voire même fatales. Ces réactions sont plus fréquentes chez les sujets ayant eu antérieurement une injection mal
tolérée de ces produits ou chez ceux qui présentent des antécédents allergiques (asthme, eczéma, urticaire, rhume des foins, allergies diverses
alimentaires ou médicamenteuses,...), mais elles sont toujours imprévisibles.
Parmi ces effets indésirables, des incidents bénins sont fréquents :
• sensation de chaleur, surtout laryngée et abdominopelvienne, rougeur des téguments, en particulier de la face.
• manifestations cutanées : érythème souvent de type urticarien, sans grande gravité particulière.
• manifestations digestives : nausées, vomissements.
Des accidents plus sérieux sont possibles : réactions d’intolérance, de gravité variable avec tous les intermédiaires entre les formes mineures et
les formes graves, voire occasionnellement mortelles (1 cas/50.000 examens) :
• troubles respiratoires : bronchospasme, oedème de la glotte.
• survenue d'un choc anaphylactique d'apparition presque toujours immédiate, sans rapport avec la quantité de produit injecté ni la vitesse
d'injection. Ce choc se traduit essentiellement par une chute tensionnelle. Dans ce cas, le schéma thérapeutique suivant est proposé (cf.
Répertoire commenté des médicaments 2000, page X).
• L’épinéphrine (adrénaline) est la base du traitement. L’épinéphrine est administrée par voie intramusculaire. L'administration intramusculaire
est à préférer à l'administration sous-cutanée en raison de la meilleure résorption en cas d’hypotension. L’injection intraveineuse ne se fera de
préférence que lorsqu’une surveillance étroite du patient est possible et par une équipe spécialisée. La solution d’épinéphrine doit d’abord être
diluée et l’injection doit se faire lentement.
• La dose d’épinéphrine est
– pour l’adulte : 0,3 à 0,5 ml d’une solution aqueuse à 1/1.000 (1 mg/ml) par voie intramusculaire.
– pour l’enfant : 0,01 ml/kg d’une solution aqueuse à 1/1.000 (1 mg/ml) par voie intramusculaire (max. 0,5 ml).
• En l’absence d’amélioration, une deuxième dose peut être administrée après 5 minutes.
En présence d’une urticaire, d’un œdème et/ou de démangeaisons, il est également recommandé d’administrer un antihistaminique H1 par voie
parentérale.
• L’injection intraveineuse ou, si celle-ci est difficile, intramusculaire d’un corticostéroïde tel l’hydrocortisone ou la méthylprednisolone permet
de raccourcir la durée de la réaction anaphylactique et d’éviter une aggravation ultérieure. L’effet n’apparaît cependant qu’après plusieurs
heures.
• Des β2-mimétiques en inhalation peuvent être utiles en cas de bronchospasme.
Une aggravation de l’insuffisance rénale est possible lors d’administration de concentration élevée de TELEBRIX 35 et plus particulièrement
en cas d’hydratation insuffisante du patient.
Comme toutes les substances iodées, le TELEBRIX 35 perturbe passagèrement (3 à 4 jours) la fonction thyroïdienne.
Une thyrotoxicose peut se déclarer chez les patients présentant une hyperthyroïdie asymptomatique ou non contrôlée ainsi que chez les patients
porteurs de nodules thyroïdiens autonomes (attention aux personnes âgées). Les symptômes peuvent apparaître tardivement (plusieurs mois)
après l’injection.
Chez le nouveau-né on peut observer une hypothyroïdie transitoire, principalement en cas d’insuffisance rénale.
L’extravasation du TELEBRIX 35 peut entraîner l’apparition d’un oedème au niveau du site d’injection accompagné ou non d’une sensation
douloureuse.
Des réactions d’hypersensibilité retardées peuvent survenir dans les 48 heures suivant l’administration de produits de contraste iodés. Ces
réactions se manifestent surtout par des effets indésirables cutanés (rougeur de la peau, démangeaison, urticaire), mais quelques cas d’œdème
respiratoire, d’œdème de Quincke, de bronchospasme et d’hypotension ont également été rapportés.
Précautions particulières :
Pendant la durée de l'examen, il conviendra d'assurer: la surveillance par un médecin (en particulier du pouls et de la pression artérielle) et le
maintien de la voie d'abord intraveineuse pour traiter sans délai l'éventuel accident.
La prudence est conseillée chez les malades présentant : une insuffisance hépatique sévère, une insuffisance cardiaque congestive, une grande
insuffisance respiratoire, des antécédents allergiques, des antécédents de sensibilité à l'iode.
Il est recommandé d'éviter toute déshydratation préalable à l'examen et de maintenir une diurèse abondante chez les sujets : insuffisants rénaux,
diabétiques, myélomateux, hyperuricémiques, ainsi que chez les enfants très jeunes et les sujets athéromateux.
Etant donné le caractère imprévisible des accidents, il est recommandé que le médecin possède à son cabinet les moyens nécessaires à une
réanimation d'urgence.