Résumé des caractéristiques du produit
Précautions particulières chez les patients traités pour des états de panique. Les accès de panique ou
affections apparentées sont associés à des dépressions primaires ou secondaires majeures chez les
patients non traités et à une augmentation du nombre de suicides. Prendre donc la même précaution
lorsqu’on utilise des doses plus élevées d’Alprazolam EG pour traiter des patients ayant des troubles
paniques, comme c’est le cas lorsqu’on utilise tout autre médicament psychotrope pour traiter des
patients dépressifs ou des patients suspectés d’avoir des idées ou des projets suicidaires latents.
On sait que des réactions telles qu’une nervosité, une agitation, une irritabilité, une agressivité, un
délire, des accès de colère, des cauchemars, des hallucinations, des psychoses, un comportement
inadéquat et d’autres effets indésirables comportementaux surviennent au cours de l’utilisation de
benzodiazépines. Si ces effets surviennent, arrêter l’utilisation du médicament. La survenue de ces
effets indésirables est plus probable chez les enfants et les patients âgés.
Amnésie
Les benzodiazépines peuvent induire une amnésie antérograde. L’affection survient le plus souvent
quelques heures après l’ingestion du médicament et donc, pour diminuer le risque de présenter cet
effet, les patients doivent s’assurer qu’ils pourront bénéficier d’une période de sommeil ininterrompu
de 7 à 8 heures.
Alprazolam EG est contre-indiqué chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit
en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies
héréditaires rares).
4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Les benzodiazépines, dont l’alprazolam, provoquent un effet inhibiteur additionnel sur le système
nerveux central (SNC) si elles sont utilisées en même temps que d’autres antipsychotiques
(neuroleptiques), des anxiolytiques/sédatifs, certains agents antidépresseurs, des opiacés, anti-
convulsifs, antihistaminiques H1 sédatifs, de l’alcool et d’autres produits déprimant le SNC. La prise
concomitante d’alcool est déconseillée. Une prudence particulière est de rigueur avec les
médicaments déprimant la fonction respiratoire, tels que les opiacés (analgésiques, antitussifs,
traitements substitutifs), notamment chez les patients âgés.
Des interactions pharmacocinétiques peuvent survenir lorsqu’on administre l’alprazolam avec des
médicaments inhibant l’enzyme hépatique CYP3A4, donnant lieu à une augmentation des taux
plasmatiques d’alprazolam. L’administration concomitante d’alprazolam avec des inhibiteurs
puissants du CYP3A4 tels que les antifongiques azolés (kétoconazole, itraconazole, posaconazole,
voriconazole), les inhibiteurs de la protéase ou certains macrolides (érythromycine, clarithromycine,
télithromycine), doit s’effectuer avec prudence et une réduction considérable de la dose doit être
envisagée.
L’influence des temps de prothrombine et des taux plasmatiques de warfarine n’a pas pu être
déterminée.
L’importance clinique de ces interactions n’a pas encore été établie. Une augmentation moyenne
respective de 31% et 20% des taux plasmatiques steady-state de l’imipramine et de la désipramine a
été rapportée en cas d’administration simultanée d’Alprazolam EG à raison de 4 mg/jour.
L’importance clinique de ces modifications n’est pas encore connue.
Les interactions avec l’isoniazide ou la rifampicine n’ont pas été évaluées. La cinétique de
l’alprazolam n’est pas modifiée par l’administration simultanée de propanolol ou de disulfiram.
L’alprazolam n’influence pas les taux plasmatiques de la phénytoïne mais l’effet de la phénytoïne sur
les taux d’alprazolam n’a pas été étudié. Après l’administration simultanée de benzodiazépines et
d’acide valproïnique, un risque plus élevé de psychose a été révélé.
4.6 Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse:
Un nombre important de données issues d’études de cohorte indiquent que l’exposition aux
benzodiazépines pendant le premier trimestre de la grossesse n’est pas associée à un risque accru de
malformations majeures. Néanmoins, certaines études épidémiologiques cas-témoin ont révélé un
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