université. Il suffit de trouver des locaux (loin du pouvoir) et des
équipements. Un cours d'été dans une villégiature me semble
être une solution immédiate à l'enseignement de la musique qui
n'est pas enseignée. Les vacances pour les gouvernants ça n'a
pas de conséquences.
- How to create new organs to promote contemporay music?
- comment créer de nouveaux organes de diffusion de la
musique contemporaine ?
- L'idée de « promotion » vient de la publicité et la publicité
vient de ceux qui veulent vendre : les marchands. Il n'y a pas à
créer d'organisation pour « promouvoir » la musique; la musique
se suffit à elle-même : il suffit de désirer l'écouter. Nous ne
sommes pas musiciens pour vendre la musique, mais pour la
jouer. Si l'on joue, le public viendra de lui-même, c'est
uniquement dans cette condition qu'il pourra s'attacher et se
sentir concerné. Assez de battage publicitaire.
- Can networking in an international solidarity be a long-term
solution?
- travailler en réseau dans une solidarité internationale, une
solution viable sur le long terme ?
La communication avec le réseau Internet permet de ne pas se
savoir seul, car majoritairement nous sommes tous contre une
pratique hétéronomique : personne ne désire se faire contrôler ni
se faire gouverner sa vie. C'est pourtant ce qui se passe. C'est
l'activité principale de celles et ceux qui gouvernent, de
maintenir cet isolement (par entre autres la propagation du
mensonge) sinon ils ne pourraient pas gouverner. Je pense que la
population mondiale commence à entrevoir l'intérêt du réseau
(les soulèvements de l'Afrique du Nord en sont un exemple).
Isolé, personne ne peut savoir ce que les autres savent : internet
permet cela (malgré les offensives de censures permanentes des
dominants) en plus des moteurs du type Facebook qui
permettent la communication instantanée à des millions de
personnes. Ça va vite.
Dans la musique, dans le monde musical, je n'ai jamais été
encore témoin d'une solidarité. Si ce monde musical ne désire
pas communiquer, il ne communiquera pas, même avec le réseau
Internet. J'ai plusieurs expériences de solidarités que j'ai
entreprises avec la musique depuis une vingtaine d'années, mais
dont très peu de musiciens répondent : comme les Trans-
Cultural Syn-phônê Orchestra (depuis 1996), les
re:compositeurs (depuis 1996), ou la création d'un réseau de
labels indépendants pour nous faire vivre (1991), ou la création
d'un réseau de studios d'enregistrement qui soutiennent la
création originale (1992), etc. Mais rien...