classe de terrain : la memoire des alpes, chaine de collision

CLASSE DE TERRAIN : LA MEMOIRE DES ALPES, CHAINE DE COLLISION
Les Alpes sont une chaine de montagne de collision
Les géologues proposent le modèle suivant, illustré par les schémas ci-dessous, pour expliquer la formation
d’une chaine de montagne de collision : elle correspond à un ancien domaine océanique dont la fermeture
par subduction a conduit à la collision des deux domaines continentaux qui bordaient l’océan initial. La
chaîne de montagne ainsi formée évolue.
A partir de données recueillies sur le terrain en différents points de la chaine Alpine, à partir d’études
complémentaires menées en classe, vous devez rassembler des arguments pour valider ce modèle.
Vous disposez d’un classeur qui vous apporte des précisions pour guider et exploiter vos observations de
terrain, ainsi que des documents à compléter.
Vous devez utiliser l’ensemble de ces données pour construire une synthèse illustrée ( avec photos, croquis ) ,
sous une forme judicieuse ( texte limité )

ARRET N°1 : La falaise – jour n°1
Site à consulter : http://membres.multimania.fr/volcanogeol/pillows/introduction.htm
Doc 1 : a) pillow-lava en formation b) Pourquoi pillow ??
Doc 2a : lames minces de la première roche à IDENTIFIER à l’affleurement , à l’arrêt N°1.
= Vue au microscope polarisant en LPA  40 : = Vue au microscope polarisant en LPA  400
Doc 2b : deux lames minces de deux roches différentes présentes dans les éboulis à l’arrêt N°1
= Vue au microscope polarisant en LPA  100 : = Vue au microscope polarisant en LPA  100
.
 Lame mince de gabbro  Lame mince de péridotite
Olivine
Pyroxène
Plagioclase

ARRET N°2 : Unités structurales du Chenaillet vues depuis la cabane des Douaniers
Doc 3 : Observation depuis la cabane des douaniers,
lieu du déjeuner !
Doc 4 : Le gabbro classique que vous connaissez (en LPA)
… tout droit sorti de son refroidissement lent près de la
dorsale ! (= G1)
Pas d’olivine sur cette vue !
Le terrain ...
Voici les métagabbros en macro + micro que vous pourrez rencontrer au fur et à mesure de
votre ascension si vous êtes assez attentifs !
Ce métagabbro est différent du gabbro que vous
connaissez.
Rappelez les minéraux du gabbro ? C’est vieux de 7 jours !!!!
Il présente une orientation des minéraux (=foliation).
Les pyroxènes (Cpx) magmatiques bruns, plus ou moins
aplatis en amande ne sont plus en équilibre avec le
plagioclase (Pl) dont ils sont séparés par un minéral noir, la
hornblende (Hb), bien visible au microscope (LN):
La hornblende est une amphibole brune au microscope ; elle entoure complètement le pyroxène et l'isole du
plagioclase.
En utilisant les info du labo, expliquez l’origine de la Hornblende.
Doc 5 : Métagabbros n°2

Le labo : à utiliser dans la réponse :
* Pyroxène : formule chimique (Mg,Fe)2(Si2O6)
* Plagioclase brut: formule chimique
(Mg,Fe)2(Si2O6) Na[AlSi3O8], Ca[Al2Si2O8]
*La Hornblende est une amphibole verte (=
minéral) de formule chimique
(Ca,Na,K)2(Mg,Fe2+,Fe3+,Al)5[Si6(Al,Si)2O22](OH,F)2.
* L'actinote est une amphibole calcique de formule
Ca2(Mg,Fe)5Si8O22(OH)2
= Hydrothermalisme océanique – principe et
conséquence sur transformation de la croûte
océanique (exemple au niveau de l’axe de la
dorsale

ARRET N°3 Les radiolarites du crêt de la perdrix.
http://www.alpesgeo2003.fr/cr%20chenaillet/chenaillet.htm
Doc 7 : Clé de détermination des roches vues en 1ère S (voir cours de 1ère)
Doc 8 : Affleurement observé au crêt de la perdrix Doc 9 : lame mince de radiolaires ( 400)
Présence de roche rouge ou verte intercalée
entre des calcaires métamorphisés.
Doc 10 : Les radiolaires (ou Radiolaria) font partie du zooplancton ou plancton animal. Ces organismes
dont la taille est comprise entre 1 mm et 1 cm sont des Eucaryotes monocellulaires hétérotrophes
(protozoaires). Ils possèdent un squelette à base de dioxyde de silicium SiO2 (on parle de plancton siliceux)
autour duquel rayonnent de fins pseudopodes. Ces organismes existent toujours dans les mers.
Doc 11 : Origine des différentes couleurs de la roche observée !
La roche formée par l’accumulation des tests siliceuses des radiolaires en très grande quantité * a du être
faillée. De l’eau s’est donc infiltrée dans les failles et a dissous la silice qui secondairement, s’est
recristallisée en filon.
Le fer s’est introduit au réseau cristallin formant alors du fer à l’état réduit de couleur vert : FeO ou à l’état
oxydée : Fe2O3 de couleur rouge.
* Une telle prolifération des radiolaires pourrait être liée à des sources hydrothermales libérant beaucoup de silice dissoute. Des
témoins de telles sources ont été retrouvés dans le Chenaillet.
Avec un très fort grossissement, des
coquilles (tests) sont visibles, les
organismes concernés sont
unicellulaires : les radiolaires et la
roche est une radiolarite.