On a capturé des aurores polaires !
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Introduction/Résumé :
Lorsque l’on a la chance de voir une aurore boréale, on est submergé par la beauté d’un tel phénomène.
Comment la nature peut elle créer un tel spectacle ? On a envie de comprendre ce qui se cache derrière les
aurores boréales.
Pourquoi ne pas utiliser les aurores pour donner envie de faires des sciences ?
Mais ce phénomène ne se manifeste que dans les régions de latitudes élevées. Les photographies, les films
ne peuvent pas remplacer la réalité et l’émotion qu’elle suscite.
Serait-il possible de reproduire ces aurores dans un laboratoire et pourquoi pas avec du matériel de lycée ?
D’en profiter ainsi pour comprendre et expliquer les phénomènes scientifiques impliqués ?
Si l’on se penche sur l’histoire des sciences, on découvre les étapes, les hésitations, les erreurs et les
avancées dans la compréhension des aurores polaires. Mais surtout on découvre un trésor, une belle
expérience : l’expérience de Birkeland.
Peut-on la refaire avec les moyens du lycée ? Peut-on capturer les aurores polaires ? C’est le défi que nous
nous sommes lancés.
En premier lieu, une connaissance approfondie du sujet s’imposait. Ensuite, Une longue série d’expériences,
pour enfin analyser nos résultats et comprendre nos erreurs. Avec du temps et de la patience, nous avons pu
réaliser notre projet. Simplifier et améliorer certaines parties de l’expérience.
L’expérience est faite pour être présentée devant tout type de public. Elle a été présentée au lycée dans le
cadre de la semaine de la science. Elle a été présentée devant trois classes préparatoires aux grandes écoles
(PC*) au lycée Lamartinière Montplaisir. Elle sera présentée devant des élèves de collège et d’école
primaire en Turquie dans la cadre d’un projet Comenius.
Suivant le niveau du public, l’histoire des sciences, différents phénomènes physiques, la météorologie
solaire, la physique des plasmas peuvent être abordés.
L’expérience a déjà suscité des émules : un TPE et deux TIPE dans d’autres établissements ont repris le
même sujet.
Nous tenons particulièrement à remercier Jean Lilensten, chercheur au Laboratoire de planétologie de
Grenoble pour son aide et ses multiples conseils.