— Montrer que via l’homéomorphisme standard entre le tore de révolution de R3et R2/Z2,
les Cp,q sont bien des noeuds de R3. Observer que ceux de type (2,3) et (3,2) sont des
noeuds de trèfle.
— Montrer que si Cp,q et Cp0,q0sont tracés sur le même tore ils s’intersectent en
|det((p, q),(p0, q0))|
points.
— Trouver une surface de Seifert de genre (p−1)(q−1)/2pour le noeud torique de type
(p, q).Indication : montrer que ce noeud est représenté par un diagramme du type suivant
(c’est la clôture d’une tresse) :
D’ailleurs, sur ce dessin que valent pet q?
— Montrer que tout noeud k: [0,1] →R3inclus dans le tore de révolution est équivalent
à un noeud Cp,q pour un certain couple (p, q). Indication : montrer qu’il existe une
application continue f: [0,1] →R2avec π◦f=k.
Entrelacs brunniens On dit qu’un entrelacs est brunnien si lorsqu’on lui enlève une compo-
sante connexe il devient un entrelacs trivial. Trouver un entrelacs brunnien à trois composantes
connexes, puis quatre. Deux entrelacs brunniens au même nombre de composantes connexes
sont-ils forcément équivalents ?
Revêtement infini cyclique (d’après Rolfsen p.137) On considère l’entrelacs de la figure
suivante formée par les noeuds Jet K, ainsi que deux surfaces de Seifert MJet MKrespecti-
vement pour Jet K. En considérant le revêtement infini cyclique de S3\J, montrer que MJ
et MKs’intersectent nécessairement.
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