Retour d’expérience sur l’évaluation du sondage urinaire au Centre Hospitalier de Billom Nathalie Guillerand – IDE Hygiéniste 20 Lits de Médecine 237 Lits d’EHPAD 26 Lits de SSR 66 Lits de SMTI 40 Lits de MAS 20 Lits de Médecine 237 Lits d’EHPAD 26 Lits de SSR 66 Lits de SMTI 40 Lits de MAS Introduction • 1ère évaluation liée à des impératifs institutionnels : la certification • Mesurer la qualité des soins chez le sujet âgé lors d’un acte technique tel que le sondage urinaire • Mettre en avant que l’utilisation de ce dispositif médical est une des causes d’une colonisation et/ou infection nosocomiale Déroulement de l’évaluation 3 étapes : - Evaluation de la pertinence du sondage urinaire (2008/09) - Evaluation de l’utilisation du BLADDERSCAN (2012) - Réévaluation (2014) Déroulement de l’évaluation 3 étapes : - Evaluation de la pertinence du sondage urinaire (2008/09) - Evaluation de l’utilisation du BLADDERSCAN (2012) - Réévaluation (2014) 1ère ETAPE : Pertinence du sondage urinaire Méthodologie : • - Etude sur l’ensemble des dossiers des patients résidents ayant eu des sondages urinaires réalisés dans les services sanitaires sur 6 mois - 32 dossiers SMTI - 13 dossiers Médecine - 18 dossiers de SSR 1ère ETAPE : Pertinence du sondage urinaire Résultats : 1ère ETAPE : Pertinence du sondage urinaire • • Résultats: Pose de Sonde à Demeure principalement sur rétention aiguë et/ou chronique d'urines ; présence d'escarres avec incontinence et vessie neurologique • Aucune indication de volume d'urines en cas de rétention • Une infection urinaire apparaît en post sondage dans 70 % des cas 1ère ETAPE : Pertinence du sondage urinaire • Objectifs et axes d’améliorations : - Diminuer le nombre d’infections urinaires : Amélioration des bonnes pratiques en terme d’hygiène et de soins · Réalisation d’un protocole ECBU. Rediffusion du protocole sur le sondage urinaire en système clos - Diminuer le nombre de sondages à demeure (1 sondage à demeure multiplie par 5 le risque d’IAS) : Acquisition d’un Bladderscan - Supprimer un acte traumatisant et invasif : Acquisition d’un Bladderscan Avantages et inconvénients du Bladderscan + Avoir une mesure exacte du volume de la vessie = pas de sondage à l’aveugle = moins d’actes à risques = moins d’infections associées aux soins - Faux positifs lorsque le patient présente une ascite Les étapes intermédiaires avant la mise en place du Bladderscan - Formation des IDE sur l'utilisation du Bladderscan - Listing des utilisations possibles du Bladderscan - Mise en place d'une cible intitulée Bladderscan dans les transmissions informatisées Déroulement de l’évaluation 3 étapes : - Evaluation de la pertinence du sondage urinaire (2008/09) - Evaluation de l’utilisation du BLADDERSCAN (2012) - Réévaluation (2014) 2ème ETAPE : Evaluation de l’utilisation du BLADDERSCAN (2012) Méthodologie : • -· - · La grille de recueil utilisée quantifie : - le nombre de poses de sondes urinaires après utilisation du BLADDERSCAN (en indiquant le volume mesuré, la cause , sondage à demeure ou sondage itératif ) - le nombre de sondages évités (en indiquant le volume) L'analyse réalisée sur l'ensemble des dossiers du secteur sanitaire ayant eu recours au BLADDERSCAN sur l'année 2012 2ème ETAPE : Evaluation de l’utilisation du BLADDERSCAN (2012) Résultats : 2ème ETAPE : Evaluation de l’utilisation du BLADDERSCAN (2012) Résultats : Points forts : - 67% des mesures permettent d’éviter un sondage urinaire - traçabilité mot-clé "BLADDERSCAN" en systématique dans les transmissions patient. Points faibles : - cause de l'utilisation du BLADDERSCAN peu tracée - volume mesuré peu tracé 2ème ETAPE : Evaluation de l’utilisation du BLADDERSCAN (2012) - Réponses aux objectifs - Diminuer le nombre d’infections urinaires : · Diminution du nombre de sondages = diminution du nombre d’infections urinaires Non prouvée par des chiffres - Diminuer le nombre de sondages à demeure (1 sondage à demeure multiplie par 5 le risque d’IAS) : 67% des sondages évités - Supprimer un acte traumatisant et invasif : 67% des sondages évités 2ème ETAPE : Evaluation de l’utilisation du BLADDERSCAN (2012) - Axes d’améliorations - Création d’une fiche utilisation du BLADDERSCAN - Actualisation et diffusion du protocole Le sondage urinaire intermittent et ECBU pour une FEMME - Actualisation et diffusion du protocole « Pose entretien et ablation d une sonde vésicale en système clos » - Réévaluation de l’utilisation du Bladderscan sur 2014 - Evaluation du nombre d’infections urinaires suite à un sondage Déroulement de l’évaluation 3 étapes : - Evaluation de la pertinence du sondage urinaire (2008/09) - Evaluation de l’utilisation du BLADDERSCAN (2012) - Réévaluation (2014) ème 3 • ETAPE : Réévaluation Méthodologie : - Revue de dossiers patients ayant eu une échographie sus-pubienne sur un semestre - Recherche du nombre d’infections urinaires apparues en post sondage - Recherche du pourcentage de sondages évités 3ème ETAPE : Réévaluation Résultats : 3ème ETAPE : Réévaluation Résultats : 2ème ETAPE : Evaluation de l’utilisation du BLADDERSCAN (2014) Résultats : Points forts : - 86% des mesures permettent d’éviter un sondage urinaire - traçabilité du mot-clé "BLADDERSCAN" systématiquement dans les transmissions patient - Volume tracé en systématique - Traçabilité des causes nettement améliorée (de 0% (2012) à 60% (2014)) Points faibles : - Infections urinaires post sondage fréquentes (72% des cas) 3ème ETAPE : Réévaluation - Axes d’amélioration : - Diminuer le nombre d’infections urinaires : - Etudier si l’infection est liée à un problème de pratique professionnelle en réalisant un audit de pratique de soin - Systématiser l’ECBU de départ lors de la pose de sonde à demeure afin de définir si celle-ci était présente ou non avant l’acte invasif - Définir les causes de l’IU : transmission croisée, 1 ou 2 opérateurs, matériel utilisé lubrifié, toilette génitale avant sondage… Conclusion • Infection urinaire fréquente chez le sujet âgé • Bladder scan = véritable aide au diagnostic chez nos patients présentant des troubles cognitifs • Utilisation pertinente de l’échographe supprimant ainsi le recours inutile à un geste invasif douloureux , limitant ainsi le nombre de complications associées • Définir dans une autre EPP si la bactériurie est liée aux gestes de l’opérateur , puis mettre en place la check-list sur les incontournables règles d’hygiène à respecter avant et pendant la pose de la sonde à demeure • Le BladderScan diminue le nombre de sondages : UNE PART DES INFECTIONS URINAIRES NE SERAIENT-ELLES PAS DUES A UN MANQUE DE PRATIQUES ? Merci pour votre attention