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de la douleur à traiter, des traitements antérieurs et de la capacité à surveiller le patient.
Étant donné que l’alcool augmente l’effet sédatif des opioïdes, l’emploi concomitant de
NUCYNTA® IR et de boissons alcoolisées est à éviter.
Hypersensibilité
Depuis la commercialisation du produit, des cas d’hypersensibilité (p. ex., anaphylaxie, œdème
de Quincke, choc anaphylactique) ont été signalés de façon spontanée chez certains patients
recevant un traitement par le tapentadol. Les symptômes signalés comprenaient : rougeur
cutanée, phlyctènes, éruption cutanée, urticaire, enflure du visage, constriction du pharynx,
dyspnée, et respiration sifflante. Le traitement par le tapentadol doit être interrompu si de tels
symptômes surviennent. Les patients présentant une hypersensibilité au tapentadol, à l’un des
ingrédients de la formulation ou à un composant du contenant ne doivent pas prendre le
tapentadol (voir CONTRE-INDICATIONS et EFFETS INDÉSIRABLES, Effets
indésirables déterminés depuis la commercialisation). La prudence est de mise chez les
patients ayant déjà présenté une réaction allergique grave à d’autres médicaments. Consulter la
section FORMES POSOLOGIQUES, COMPOSITION ET CONDITIONNEMENT de la
monographie pour obtenir la liste complète des ingrédients.
Risque de crises convulsives
Les études cliniques sur le tapentadol ont exclu les patients présentant des antécédents de crises
convulsives ou d’épilepsie et ceux atteints d’un trouble neurologique pouvant augmenter le
risque de crises convulsives, comme les affections suivantes dans la dernière année : traumatisme
cérébral léger/modéré, accident vasculaire cérébral, accident ischémique transitoire, néoplasme
cérébral et traumatisme cérébral grave dans les 15 dernières années (comprenant au moins une
des affections suivantes : contusion cérébrale, hématome intracrânien, perte de connaissance ou
amnésie post-traumatique durant plus de 24 heures ou séquelles résiduelles qui semblent indiquer
un changement passager de l’état de conscience). Au cours des études cliniques sur le tapentadol,
un patient qui avait des antécédents de crises convulsives a présenté des convulsions.
Des cas de crises convulsives chez des patients recevant le tapentadol ont été signalés
spontanément dans le cadre de la pharmacovigilance. Bien que le tapentadol ait été administré en
concomitance avec des inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS) ou des
inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) et d’autres
médicaments dans le cadre d’essais cliniques, la prudence est de mise lorsqu’on administre en
concomitance du tapentadol et d’autres médicaments pouvant provoquer des crises convulsives.
En cas de survenue de crises convulsives, arrêter l’administration du tapentadol.
Le risque de convulsions peut aussi augmenter chez les personnes atteintes d’épilepsie ou ayant
des antécédents de crises convulsives ou en présence d’un risque connu de crises convulsives
(traumatisme crânien, troubles métaboliques, sevrage d’alcool et de drogues, infections du SNC).
Abus, toxicomanie et dépendance
Le tapentadol comporte un risque de dépendance psychologique et physique de type
morphinique (mu-opioïde). En général, les opioïdes sont associés à un état de manque, à des