Un modèle épuisé
•Le modèle industriel, de croissance économique traditionnelle, s’est avéré dévastateur pour
le bien-être des personnes, la durabilité de la planète et l’autorégulation de la propre société.
En Espagne ce modèle a été traversé de part et d’autres par l’essor des politiques
néolibérales, à partir des années quatre-vingt et du début des années quatre-vingt-dix, par la
centralité de l’économie financière et par un cycle de croissance basé sur le secteur spéculatif
de l’immobilier. Le résultat de ces circonstances est un panorama spécialement grave après la
dernière crise (depuis l’année 2008 jusqu’à nos jours).
–Mise en place d’un Plan d’Ajustement sévère promu par la Troika et l’Union Européenne
–24% de chômage (dans le cas des moins de 25 ans, 50%)
–60% d’augmentation de la dette publique au début de l’année 2008, à 99% vers la fin de
l’année 2015 –essentiellement parce que la dette privée a été transformée en dette
publique-
–Plus de 100.000 millions d’euros pour sauver la banque alors que les budgets consacrés
à la santé, l’éducation, la R&D, la coopération pour le développement, etc., ont été
réduits d’une manière considérable.
–Environ 200.000 familles délogées de leur propres maisons
–Plus de 13 millions de personnes en risque d’exclusion ou pauvreté.
–L’aggravation des inégalités sociales.
–Et surtout un modèle productif épuisé, obsolète, déprédateur…